Que nul n'entre ici, s'il n'est pas géomètre.
Platon
Bonjour à toutes et à tous et bienvenue à la Spanish Announce Table, le seul endroit où sont nées les légendes, où les carrières ont été brisées et où je vais vous parler de tags teams avec le classement Powerslam.
La grande idée qu'il y a derrière le classement Powerslam, c'est de pouvoir étudier le booking de la WWE au travers de données concrètes, objectives et quantifiables. Parce qu'entre nous, ce serait pas drôle de se contenter de répondre à des questions du style "Qui c'est le plus fort entre Triple H et John Cena ?". Et comme aux Cahiers du Catch, on ne se refuse, rien, on essayera aussi de faire ça de manière interactive.

Les enfants, sortez vos cahiers bleus, on va faire un peu de maths ...
Exemple d'analyse des résultats d'un classement Powerslam
Je vais donc dérouler un petit exemple de comment on peut exploiter les résultats de Powerslam pour regarder en détails la manière dont la WWE organise des matchs. Mais la prochaine fois, je compte bien sur vous, les lecteurs les plus assidus pour me proposer des thèmes de réflexions en commentaires et selon les idées proposées et les choses intéressantes à analyser, je m'efforcerais de réaliser des études du même type environ à la même fréquence que celle des Pay Per Views de la WWE.

Mark Henry a besoin de 20 kilos de viande par repas, il fait 3 repas par jour.
Le poids moyen d'un fan est de 70 kilos et seuls 35 % de la masse corporelle totale d'un être humain est comestible.
Combien de jours le World Strongest Man mettra-t-il à manger ces 5 membres du WWE Universe?
Pour débuter et en guise de démonstration, je vais prendre un exemple précis de booking, qui concerne des tag-teams. Si je l'ai choisi, c'est parce qu'il permet de voir des choses assez évidentes et constitue une bonne démonstration de ce qu'on peut faire avec l'outil. D'autres part, je vous avouerais que mon choix s'est aussi porté sur un élément mineur de l'histoire récente de la WWE, histoire de ne pas tout de suite ôter l'herbe sous le pied à la curiosité des lecteurs puisque ce sera l'interactivité qui permettra d'alimenter cette colonne. On va donc commencer avec le build-up d'un match de Wrestlemania, peut-être le moins intéressant de tous, celui qui était tout en bas de la carte : John Morrison & R-Truth contre ShowMiz.

La rédac des Cahiers du catch, consternée en apprenant qu'on va faire un long article sur un match d'une minute trente.
Résumons la situation : Un tout petit peu avant Wrestlemania, Jo-Mo & R-Truth sont sortis de l'Elimination Chamber de Smackdown avec des performances diverses. Le rappeur semblait n'être entré dans la cage que pour servir de chair à canon pour un CM Punk qui a fait parler la poudre très vite, se permettant même de clouer les épaules de Killings en moins de 5 minutes et de faire une promo straight edge avant l'arrivée de son prochain adversaire. Au contraire, John Morrison, entré un peu plus tard, s'offrira une jolie performance en éliminant un ancien champion du monde Rey Mysterio et en tenant longtemps tête à des lutteurs appelés aux Main-Events de Mania comme l'Undertaker ou Chris Jericho.
On a donc, pour résumer les choses, deux entités d'un niveau assez différent, qui n'ont que très peu combattu ensemble en équipe et qu'il va falloir faire apparaître comme une menace crédible face aux champions en titre. Et là, on n'a pas d emal à concevoir l'objectif des bookers : construire une équipe à partir de ces deux types qui ne sont pas tout à fait du même niveau dans l'imaginaire du public. C'est ce qu'ils vont s'efforcer de faire au fil des matchs avant Wrestlemania. Là, tracer une courbe avec l'évolution du score Powerslam de chacun est intéressant.


C'est évidemment encore plus rigolo, si on s'amuse à les superposer : les courbes convergent (et non, c'est pas un mot grossier) ... On voit clairement que l'argument derrière la paire Morrison/Truth c'est l'homogénéité de ses membres, chacun est autant capable que l'autre de remporter la victoire à chaque instant.

A l'inverse, Miz-Show fonctionne suivant une dynamique déjà bien établie : celle du petit fort en gueule qui semble parfois se cacher derrière le grand costaud. Cette version "mauvais garçons" du duo Astérix et Obélix marche d'autant mieux avec le public qu'elle a déjà été éprouvée dans la paire JeriShow quelques mois auparavant. Il serait donc dommage de casser cette dynamique pour faire croire à une cohérence de l'équipe qui, de toute façon, ne tiendrait pas la route au premier coup d'oeil.
Malheureusement, si on fait le bilan des performances du Big-Show et du Miz, pour l'instant ce qu'on a surtout vu, c'est le côté malin d'Astérix et pas beaucoup la force brute d'Obélix (Vous avez vu comme je vous file une métaphore mine de rien). C'est Le Miz qui a gagné le titre en rivant les épaules au sol de Shawn Michaelset sans intervention extérieure du Big Show , s'il vous plaît. On est donc dans la situation exactement inverse de ce que l'on voudrait et de ce qu'on cherchait à faire avec Morrison et Truth : une équipe homogène avec un catcheur qui a un score un tout petit peu supérieur à son partenaire, et manque de bol, c'est le plus petit des deux ... Il va donc falloir faire l'exact contraire de ce qu'on a fait avec JoMo & R-Truth : faire apparaître le Big Show comme étant plus puissant.

Et par contraste, la WWE ne donnera que peu d'occasion de briller au Miz.

En superposant les courbes, on voit bien que la WWE recrée l'hétérogénéité de l'équipe .

Il y aurait presque de quoi être impressionné, non ? Mais, en fait, pas du tout, puisque toutes ces courbes qu'on a tracé ne nous intéressent pas vraiment. Ce qu'on veut visualiser, ce n'est pas l'équilibre des forces au sein d'une équipe mais l'équilibre des forces entre ces deux équipes. Et ça tombe bien, on a un outil mathématique assez simple pour évaluer la force d'une équipe, c'est l'addition.
On peut donc retracer l'évolution du score Powerslam de l'équipe Black Magic et White Shadow (quel nom à la con, quand même ...) :

Et aussi celui de ShowMiz :

Et en les superposant, là on peut se dire qu'ils sont vraiment forts les bookers de la WWE :

Non seulement les équipes sont presque au même niveau juste avant le match de Mania, mais ils ont réussi à faire passer les outsiders légèrement en tête au classement, histoire d'augementer le doute sur l'issue du match et d'user de Reverse Psychology.

Réponse du jeu : Deux jours et il lui n'aura que 2,5 kilos de rab et un pigeon à manger pour le dessert .
Objection votre honneur !
Je me permet une nouvelle fois de laisser un commentaire, et si ça vous plait pas, j'ai deux mot à vous dire: pardon monsieur.
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Si la WWE voulait faire passer Morritruth pour une équipe crédible, la mission a été fortement compromise, peut être pas par la statistique pure, puisque ton powerslam semble démontrer que R-Truth+ JoMo > Big Show + Miz.
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Avant d'aller plus loin, une question: As tu élaboré ton hypothèse après avoir étudié scrupuleusement tes courbes de niveaux, ou au contraire as tu cherché à confirmer l'hypothèse après l'avoir formulée, en cherchant des preuves dans les courbes ?
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Effectivement, Truth et JoMo ont été doucement, et surtout rapidement buildé avant Wrestlemania pour essayer de ressembler à quelque chose. Non pas qu'ils soient tous les deux pitoyables, j'aime beaucoup JoMo, et Truth, bien que plus banal et semblant naturellement plus bas dans la carte (un petit midcard pour lui, contrairement aux trois autres protagonistes du match, oscillant entre up-midcard et Main Event), mais à la limite, les deux se suppléant auraient du mal à vaincre le Big Show seul, mastodonte du roster à l'aura particulière. Donc déjà, même avec un petit coup de push pour les deux, dur d'imaginer qu'en mathématiques pures, les deux soient supérieurs à ce Big Show, suppléé par un Miz plus fort que Truth, et visiblement plus fort que JoMo (en tout cas plus opportuniste).
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Et en plus, la valeur ajoutée de l'expérience par équipe pèse du côté de Showmiz, équipe relativement éphémère mais ayant collaboré régulièrement et avec succès quelques mois, en se calquant sur un modèle éprouvé et reconnu dominant: Jerishow. Le Big Show a été présenté pendant 1 an comme le partenaire idéal pour former une équipe, et le Miz, encore une fois par opportunisme, s'est contenté de remplacer un Jericho partant pour tirer les marrons du feu avec une équipe rodée. Donc Showmiz > Morritruth.
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Car les deux, quelque soient leur force individuelles, n'ont pas eut le temps d'être buildé comme les deux organismes membres d'une parfaite symbiose. On ne peux pas laisser tomber la psychologie ou le passif raconté dans l'histoire, et il gomme, ou parfois accentue la vérité des chiffres. Morrisson et Truth sont parus clairement comme les deux pauvres conjoints victimes d'un mariage arrangé par leurs familles. Ils ont eut beau essayer de clamer qu'ils étaient potes et s'entendaient bien, le potentiel de leur association a beau ne pas être dégueux, joignant deux highflyer lourds et puissants, l'histoire commune, et l'expérience d'une bonne tripotée de matchs en commun leur faisait défaut. Pire, l'envie de les voir catcher en équipe manquait, les amateurs de JoMo souhaitant le voir évoluer seul avec succès, après déjà deux expériences par équipes difficiles à faire oublier et à surpasser (M&M et Miz/Morrisson). Ça fait beaucoup de données non quantifiables atténuant pas mal l'énoncé froid d'un calcul de performance.
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A la limite, aujourd'hui, l'association des deux serait plus crédible, alors que les deux ont baissé chacun de leur côté dans la carte, car au moins, ils ont continué à trainer ensemble après leur défaite à WM, et cela fait donc des mois qu'ils sont présentés comme des amis, des alliés, des types qu'on imagine bien s'entrainer ensembles entre les matchs, et se serrer les coudes face à l'adversité, ayant peut être gambergé sur les raisons de leur premier échec. Tous les détails racontés dans les histoires, certes pas toujours (pas souvent ?) exploités par les bookers, ont une influence sur l'évaluation des lutteurs, à combiner avec les résultats purs.
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Remarque technique: des repères temporels plus parlant serait forts utiles pour les les graphs. Il y a des chiffres, qui ont l'air de correspondre à des semaines de suivi, mais je ne saurait dire où se trouve Wrestlemania dans ces courbes (au début comme c'est un des premiers PPV traité ? à la fin comme cette étude précise semble être un road to Wrestlemania ?) Une strate de couleur particulière aux PPV, ou une légende pour les nommer serait la bienvenue.
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En tout cas, je ne conteste pas le fait que les deux ont été associé car ils représentaient une force à peu prêt égale (même si Truth apparu clairement comme le plus faible des quatre) et des styles proches, comme une équipe de faux jumeaux très proches en style et en efficacité, ce que j'hésite encore maintenant à considérer comme un point fort pour une équipe (pas de vrais coéquipier faible) ou une tare (pas de complémentarité entre deux profils diamétralement opposés). J'aurais tendance à penser quand même qu'une équipe doit comprendre un petit vif et agile, et un gros endurant et puissant, pour que leurs tag proposent plus qu'un peu de fraicheur, mais un changement total de donne déjouant les calculs de l'adversaire.)
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C'est sûr que le Big Show est présenté plus fort que le Miz, ce mamouth a été le pilier, le noyau de la division tag pendant presque un an, et c'est un géant, le seul aussi complet de la WWE (Henry est plus bas et anonyme, Khali est ridicule, les autres ne boxent pas dans la même catégorie). S'associer avec lui révèle l'opportuniste et la faiblesse in ring du Miz, qui malgré sa longue vista depuis son retour à Raw et la grosse défaite de sa feud contre Cena, est toujours présenté comme un champion en carton qui conserve son titre US par manque d'adversaire et par une moule sans nom quand un challenger se pointe. Son statut change et se crédibilise depuis qu'il possède la mallette, mais du côté sportif, Miz louchait vers l'Edge ultimate opportunistes durant cette époque. La victoire contre Michaels n'était pas prioritairement destiné à élever le Miz, même si elle a révélé son sens du réflexe, de l'observation encore une fois son opportunisme. Cette victoire était anecdotique, même si le Miz s'est vanté de son trophées. A la base, c'est une défaite, non, LA défaite de trop de Michaels, totalement déconcentré par son obsession d'avoir un rematch à WM contre le Taker, qui fait perdre les DX et donne le titre sur un plateau à Showmiz sur un non match. Cette défaite s'est contenté de fragiliser Michaels, de laisser éclater ses doutes et sa nature auto-destructrice, au point qu'il se fasse river les épaules par un roll up minable face au Miz, et quitte le ring sans même penser à la perte des titres tag team.
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Ensuite, Miz a été fidèle à lui même, faible, mais chanceux et devant beaucoup de sa gloire du moment à la carrure de son équipier incontournable.
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Effectivement, il y a un déséquilibre de force entre le Big Show et le Miz, avec un tel Big Show, si le Miz était aussi fort, Morritruth n'aurait aucune chance. D'ailleurs, ils n'avaient aucune chance... Même avec un Miz moins impressionnant, juste au niveau des deux autres. C'est déjà bien que les challengers soient partis la tête haute sur une DQ ayant mis à la le Big Show. Jericho était déjà plus faible, alors que c'est quand même Jericho et qu'il est plus crédible que le Miz... J'ai pas connu Big Show/Kane, ça n'était surement pas pareil, ou alors les deux ont du rouler sur la concurrence, à moins que le Show ait été booké moins mamouth, ou l'opposition plus talentueuse et cohérente que Morritruth.
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Au final, voir, en chiffres, Morritruth au niveau de Showmiz, ça m'amuse un peu, et constater que mathématiquement, Morritruth était plus fort que Showmiz, là ça me fait même rire, tant Showmiz partait favori ce soir là et personne ne croyait en l'avenir de Morritruth.
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Mais je ne sait pas si ma résistance à cette démonstration s'explique par les spécificité du catch par équipe, ou restera pérenne, à cause de l'influence non prise en compte de la psychologie et du storytelling.
J'adore ton scepticisme
C'est même ça qui fait avancer le schmilblick.
Tout à fait d'accord pour commencer en disant que les illustrations de l'article manquent encore d'indications : il va falloir que je trouve un moyen d'ajouter un certains nombre de points de repères sur les graphes pour qu'ils soient plus lisibles en fonction des événements in-ring et des repères majeurs comme les PPVs.
J'avoue aussi que l'article est pas forcément bien rédigé : je me suis laissé emporter par le côté matheux qui aligne des chiffres des graphes et finit sa démonstration par un "Regardez, c'est magique, non ?" alors qu'il y avait peut-être plein de commentaires à faire (et que tu as fait).
Sur la méthodologie pour savoir qui est arrivé en premier de l'hypothèse ou la courbe qui confirme, c'est un peu compliqué (ce sont les deux selon le cas).
En fait, j'ai remarqué en entrant des données à mi chemin de la Road To Wrestlemania (au repère 10) que l'écart entre Truth et Morrison diminuait. C'est à ce moment que je me suis dit que comparer ces courbes là pouvait correspondre à une intention de booking. J'ai fait la synthèse juste avant Mania et mon instinct a été confirmé. Donc là, c'est la lecture de la courbe qui m'a permis de déduire (ou d'imaginer) l'intention des auteurs.
Par contre, pour ShowMiz, c'est le contraire, j'ai tracé la courbe histoire de dire "si tu fais une équipe, regarde l'autre" et c'est là que le booking de l'équipe déséquilibrée m'est apparu.
Pour tes commentaires : Evidemment qu'en analysant simplement ces chiffres là, on perd tout l'intérêt du catch parce qu'on perd le storytelling & la psychologie. Powerslam, c'est la WWE vue par Rain Man.
C'est pas pour rien qu'au concours de pronos, tout le monde ou presque voyait Show Miz gagnant : l'équipe avait bien plus de potentiel d'histoires à raconter avec le titre que sans ...
Maintenant, même si l'article a ses défauts, j'espère qu'il a quand même réussi à remplir sa mission, celle de montrer qu'avec un tel outil, on peut voir des choses sur le booking : la manière de booker une équipe "homogène", celle de booker une équipe "hétérogène" (et moi aussi je pense que les équipes à la Hart Foundation (ou MizShow) sont bien plus intéressantes que les Killer Bees (ou JoMo/Truth) en terme de storytelling). et aussi celle de faire le build-up d'une feud "classique" en "faisant se rejoindre les deux courbes".
Si je ne t'ai pas convaincu là-dessus, j'aurais beaucoup de mal à y réussir avec d'autres exemples.
Maintenant sur le fait que juste avant Mania Jo-Mo Truth ait un score un poil plus élevé que Miz Show, c'est un détail (20 points sur 4300, c'est 0,5%),
Mais l'intention finale de Powerslam, pour moi c'est ça : montrer des rouages du booking avec des chiffres (c'est d'ailleurs pour ça que je veux qu'on me soumette des sujets pour éviter que mon idée du booking de la WWE fausse ma lecture des chiffres). C'est à mon avis un bon modèle mathématique descriptif de 80 % de ce qui se passe à la WWE. par contre, c'est selon moi un très mauvais modèle prédictif et je ne le conseillerais à personne pour le concours de pronos.
Remarque de pur matheux au passage : d'ailleurs si tous les gens qui font des maths savaient faire la différence entre un modèle prédictif et un modèle descriptif, les traders feraient pas crasher la bourse tous les trois ans ...
Ce qui est intéressant dans
Ce qui est intéressant dans la contre-argumentation de Dauntless, c'est qu'en fait ça justifie la nécessité de donner un push à truth et morrison qui est montré par SAT. Mais ça montre aussi que ç'a n'a pas été suffisant pour véritablement les crédibiliser. Pour étayer ton propos, tu devrais faire référence à des faits un peu plus précis. Par exemple, si je me souviens bien, à la veille de WM Truth et Morrison avaient laminé Showmiz avec un joli teamwork pour se défaire du Big Show. Ca etaye le fait qu'ils passent devant dans la dernière ligne droite.
L'échange est vraiment
L'échange est vraiment intéressant! :P
Je mettrai quand même un énorme bon point pour "Powerslam, c'est la WWE vue par Rainman!" XD
Ca permet bien de comprendre que Powerslam ne raconte pas toute l'histoire, mais une partie de l'histoire, et permet de par là même de relire ce qui s'est passé sous un autre angle, que je qualifierais de "sportif".
Félicitations
Vraiment impressionnant ce qu'on peut tirer de toutes ces données !
Ça a du être costaud de recueillir toutes les données, et de trouver comment les convertir en points en adaptant la méthode Elo.
Vraiment cool! \o/ Je pense
Vraiment cool! \o/
Je pense qu'il serait cvool de faire des trucs, soit en prévision d'évènements qui les mettront en valeur, soit au moment où ils sont ramenés dans l'actualité.
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Quelques idées en vrac déjà faisables ou à faire + tard dans l'année:
1) les 2 premiers mois d'Alberto Del Rio et de son adversaire de feud (avec qui il aura surement un match de PPV à HiaC), pour voir comment évolue ce booking qui part de 2000. Je pense que ça peut être un super exemple de build fort.
2) la feud Tista Cena qui a durée 3 mois entre 2 top guys (et pour moi jusque là on a la feud of the year). Là aussi on aura une forme de "standard" à mon avis. Par contre comme il y a eu beaucoup de choses importantes qui passaient par des speechs, je ne sais pas si ça donnera bien en terme de courbes.
3) la feud Taker/HBK (même si elle commence en fait 1 an avant) parce que ça sera surement le MOTY en fin d'année, et qu'un document d'analyse à ce moment permettra une référence dans les papiers de fin d'année (et du recul pour faire certains commentaires).
4) le build de Kane, parce que le "comment tranformer progressivement un jobber midcarter en machine à gagner" c'est intéressant.
5) selon comment ça tourne, une analyse de Swagger/MVP pourrait être intéressante. ^^
6) Sheamus ou Miz aussi sur une période donnée (Sheamus: intervalle sans titre et second règne // Miz: préparation du cash in, entre le moment où il gagne la mallette et le moment où il cash), car les deux ont un potentiel dans les classements de fin d'année.
7) Le turn du Big Show, ou celui d'Edge. Mais je pense que le Big Show serait plus intéressant.
8) un membre du Nexus assez symbolique (Barrett comme leader? Gabriel comme exemple de "mec moyen"?) pour expliquer le trajet du groupe.
9) Daniel Bryan... :bave:
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Voilà, c'est tout! XD (NB: c'est pas une commande hein, juste des idées comme ça dans lesquelles tu pourrais piocher quand tu t'ennuieras... :P )
Exemple terrible
Autant de la qualité de la formule que de celle du booking WWE.
Bravo!
(question à la con, tu ne peux pas t'en servir pour "prévoir" des résultats? Genre machin à besoin d'une victoire pour qu'au PPV suivant le match soit équilibré)
Très interessant, bravo.
Très interessant, bravo.
Booking pour les nuls
Je me joins au concert de louanges.
Tu devrais rédiger le "booking pour les nuls".
Avec ces graphes et tes sommentaires, on comprend mieux la construction de cette feud.
CQFD
C'est brillant, SAT! Ca démontre en même temps la cohérence des bookers et la justesse du classement. A mon avis tu devrais le copyrighter et le vendre à la WWE (et je ne plaisante qu'à moitié).
Bravo !
Je rejoints Axl. Mets un copyright dessus. Manquerait plus que Virginie Thailly s'en empare et le montre à Vince.
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En tout cas je salue ton courage. La masse de travail que ça doit représenter....
thème de réflexion
L'influence de la S.E.S sur le booking de Punk.
Mais malheureusement la S.E.S dois remonter a avant le début de ton classement?
Bonne idée
J'y avais déjà pensé, maintenant, je garantis rien (ne serait que parce qu'il y a des cas où on peut sortir toutes les courbes du monde, on arrive pas à voir des trucs d'une manière aussi évidente que ça) ...
Le problème avec la SES (plus que la date du début de classement), c'est que c'est une fusée à plusieurs étages : Gallows a commencé à catcher très tôt ... Mercury bien plus tard (il y a quelques semaines seulement) et Séréna (No Spoil) ... Donc, quand on se plonge dans les archives, on est souvent avec la SES qui est cantonnée à un rôle de valet.
Oups, j'ai oublié les échelles sur mes graphes
Bon alors :
- en ordonnée (le truc vertical) : le score au classement Powerslam
- en abscisse (l'axe horizontal) : le temps.
Le temps se décompose ainsi : une graduation par show
- La première correspond au PPV Elimination Chamber, la suivante au RAW qui suit, ensuite NXT, ensuite Superstars, puis Smackdown, etc (Comme le Miz et Truth ont catché à NXT et qu'ils se sont même rencontré avec leurs rookies respectifs en tag match durant cette période, je n'ai pa sfait le classement semaine par semaine mais show par show) ...
- La dernière graduation correspond au dernier Smackdown avant Wrestlemania.
C'est corrigé dans le
C'est corrigé dans le commentaire
Pour un ou deux graphiques par semaine
Les graphes, c'est assez long à tracer (surtout qu'il faut mettre un minimum d'infos dans des images qui tiennent juste dans la taille des articles). Je préfère pour l'instant qu'on se tienne au rythme d'une analyse détaillée après chaque PPV. Si j'arrive à trouver des gabarits pour tracer des graphes facilement (ou des esclaves prêts à le faire pour moi), après peut-être plus souvent.
Pour le classement, il est opaque pour le moment parce que c'est la première édition. J'ai fini de rédiger la deuxième, c'est déjà un peu plus vivant et plus lisible.
Show Miz était plus over
Mais booké moins fort ...
Morrison avait vraiment fait une bonne élimination chamber (Tombé sur Mysterio) tandis que Show n'était pas très haut dans la carte avant que Show Miz gagne le titre et le Miz avait eu une performance en PPV pas si terribla que ça ...
Un match pour le titre (peut-être même pas annoncé avant le PPV) contre MVP gagné par DQ sur un KO Punch du Big show.
Donc, numériquement, ça fait JoMo légèrement au dessus de 2100, Show et Miz, légèrement en dessous et Truth aux alentours de 2000.
Le grand tournant d ela feud, c'est le match à RAW (entre la graduation 9 et 10) où JoMo et Truth arivent et infligent un bon beatdown des familles à ShowMiz avant même que la cloche sonne (c'est à ce moment que leurs deux courbes montent très fort)
Seldon Announce Table
Rien à dire, fantastique. Le scientifique en moi se réveille et adhère complètement à l'analyse et au calcul. Dès que je j'aurais un peu de temps, je jetterais un coup d'oeil plus attentif à la partie mathématique de la chose, ce que je n'ai malheureusement pas encore eu le temps de faire. Encore un peu d'efforts et naitra peut être la psychohistoire du catch ( voir Asimov ) !
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