Very bad pitre

Bwahaha hihihi prout hihihi !
Dr Ken, Raw, lundi 3 août 2009

 

On planait encore à la suite de l’épisode royal de Smackdown du vendredi qu’on est brutalement redescendus sur Terre avec un Raw à la limite de l’inqualifiable. Comme c’est les vacances, on la fait courte, y a les copaings qui attendent au fond du camping pour la pétanque et le pastaga.

 

 


Et y en a qui ont pris de l’avance.

 

 

Analyse de Smackdown du 31 juillet et de Raw du 3 août


Bwahaha hihihi prout hihihi !
Dr Ken, Raw, lundi 3 août 2009

 

On planait encore à la suite de l’épisode royal de Smackdown du vendredi qu’on est brutalement redescendus sur Terre avec un Raw à la limite de l’inqualifiable. Comme c’est les vacances, on la fait courte, y a les copaings qui attendent au fond du camping pour la pétanque et le pastaga.

 

 


Et y en a qui ont pris de l’avance.

 

 

Analyse de Smackdown du 31 juillet et de Raw du 3 août

 

Quand un film américain sort en France, les exploitants français ont parfois la fâcheuse manie de « traduire » son titre par une autre expression anglaise, plus accessible au public peu familier de la langue de Chris Jericho. C’est ainsi que la comédie qui cartonne actuellement des deux côtés de l’Atlantique, dénommée The Hangover (La Gueule de bois) est devenue en France, pour des raisons mystérieuses, Very Bad Trip. L’un des acteurs de cette pochade (paraît-il réellement hilarante, d’ailleurs) nous a méchamment plombé le dernier Raw. Avec le Dr Ken, on a eu à la fois la gueule de bois et le very bad trip.

 

 


Hi-han, hi-han, super-caca, hihihi !

 

 

Engoncé dans un manteau de fourrure qu’il porte moins bien que John Morrison ou Cruella, affublé d’une tétine, le Dr Ken en question a passé une heure à hurler comme un dément, volant la vedette au guest host nominal, son collègue acteur Jeremy Piven, avec lequel il joue dans un certain The Goods qui sort sur les écrans américains le 14 août et qui sera probablement rebaptisé Very Bad Shit de par chez nous.

 

 


Non, Big, tu n’as pas le droit de tuer les guest hosts. Crois bien qu’on le regrette autant que toi.

 

 

Ce fut pire encore que le passage foiré des ZZ Top, qui au moins étaient restés bonhommes et placides tout au long des séquences backstage qui ont constitué l’essentiel de leur participation au Raw d’il y a deux semaines : on a eu droit à deux guest hosts insupportables, surtout cet abominable Dr Ken, adepte d’une forme d’humour qui ferait passer un sketch de Benny Hill destiné à des enfants de trois ans pour un sommet de sophistication intellectuelle. Les deux glandeurs avaient leur film à promouvoir, et ce grand acteur hollywoodien qu’est John Cena (l’homme qu’on confond avec une souche lors de la scène des sous-bois dans The Marine) nous a assuré que ce film serait génial. Sur l’échelle de 12 Rounds, probablement.

 

 


Dr Ken mime même les combats pour que les spectateurs sourds puissent en profiter !

 

 

On ne vous fera pas l’injure de revenir en détail sur les déplorables vannes de Piven et de son Tamagochi. Ceux qui se sont fadés Raw ne veulent pas le revivre, ceux qui l’ont évité doivent rester purs de cette souillure. Passons rapidement aux événements catchesques, car il y a quand même quelques enseignements à tirer de cette mélasse.

 

 


Enseignement un : c’est pas d’une coupe de cheveux que Carlito a besoin, c’est juste d’un aspirateur.

 

 

Que Dieu me foudroie, Triple H a perdu un combat ! Bon, évidemment, pas un un contre un, faut pas déconner (d’ailleurs, quizz : quand est-ce que le Beau-Fils suprême a perdu pour la dernière fois un match en un contre un clean, c’est-à-dire sans gruge adverse, sans intervention extérieure scandaleuse, etc ? Moi j’ai la réponse, je vous préviens, ça date, Anouar). Il n’empêche : ceux qui l’ont vu, des mois durant, faire de la viande triple hachée de Rhodes et DiBiase d’une seule main (l’autre main tapant sur Orton à coups de sledgehammer), ont dû être sacrément surpris quand Rhodes a couvert Triple Streum pour le compte !

 

 


Après ça tout est possible ! Même Chavo peut battre Hornswoggle, si ça se trouve !

 

Evidemment, le surhomme n’a pas pu se forcer à mettre réellement over ses adversaires. Comme le suggère a posteriori Kevin Eck dans ses Ringposts, HHH aurait pu apparaître furieux après le match, s’en voulant d’avoir sous-estimé les Priceless, éructant que pour le coup il n’avait pas été digne de son sobriquet de Cerebral Assassin, et décidant de passer un mystérieux coup de fil à quelque partenaire mystère venu du passé dont le prénom est Shawn, le nom de famille est Michaels, et qui aime se tenir l’entrejambe en hurlant « Suck It ! » Mais Triple a préféré prendre un ton badin qui laissait entendre que cette défaite ne signifiait pas grand-chose, limite il s’est laissé battre pour avoir un bon prétexte de ressusciter DX. On ne se refait pas, surtout à 40 ans (bon anniversaire d’ailleurs Popaul si tu nous lis).

 

 


Pour mon anniversaire, Mr McMahon m’a fait un très beau cadeau : il a offert de m’adopter officiellement !

 

 

Pour ce qui est de la reformation de DX, on attend de voir ce que ça va donner : connue pour ses frasques et ses vannes au-dessous de la ceinture, l’équipe de vieux pochtrons va-t-elle définitivement signifier la fin de l’époque kid friendly de la WWE, ou bien va-t-elle au contraire mettre de l’eau dans sa Budweiser et la jouer modéré ? De toute façon, on est contents si ça signifie que la division par équipes se renforcera encore (et que Triple H laisse de côté le titre suprême un petit moment).

 

 


Putain, ma bouteille d’eau sent la pisse. Ca y est, Shawn est de retour !

 

 

Ce qui semble indiquer que la Kid Friendly Era est partie pour durer, c’est la séquence Henrswoggle, qui vit l’homme le plus fort du monde dansouiller avec le nain le plus laid de la planète autour du corps inanimé du guerrier mexicain le plus honteux de la Voie Lactée. Henry avait tapé fort en arrivant à Raw il y a cinq semaines, puisqu’il avait immédiatement battu le champion Orton. Un mois et des poussières plus tard, il danse la gigue avec le gnome en riant comme un demeuré. Faut surtout pas écarter Magic Cena du main event…

 

 


Vingt ans plus tard, Looping a enfin réussi à droguer Barracuda.

 

 

Lors de ce fameux Raw d’il y a cinq semaines, Swagger semblait lui aussi parti pour un gros push aux côtés d’Orton. Depuis, que dalle, une mini-feud avec Bourne et MVP, et le blondin semble solidement bloqué en midcard. Rien d’étonnant, le main event à Raw, il se réduit à trois gars, et le Jack n’est pas l’un d’eux.

 

 


Au moins, il a péché un poisson super gros !

 

 

C’est d’ailleurs pourquoi on est chaque jour plus contents de la gestion du cas Big Show. Cette fois, sous les applaudissements et les commentaires laudateurs de Jericho, le Big a démoli Kofi, qui n’a dû son salut qu’à la disqualification de son adversaire trop zélé. Le Show et Jericho s’entendent à merveille, espérons qu’il va continuer à en aller ainsi dans les semaines et mois à venir, il y a beaucoup de batailles à livrer et d’adversaires à humilier, et le fait que les deux gars puissent parallèlement poursuivre leurs ambitions individuelles donne encore plus de poids à cette équipe qui mérite bien de porter la division par équipes sur ses épaules. La seule question qui demeure, c’est comment porteraient-ils des ceintures supplémentaires, vu qu’ils en ont une par main ? Autour de la taille ? Quelle idée. Quoi qu’il en soit, on adore l’union des deux salopards.

 

 


Eh ouais Kofi, j’ai marché dans une grosse merde avant de venir ici !

 

 

Enfin, Cena nous a encore sorti l’une de ces performances pour lesquelles il est si haï. Des vannes de merde en début de show, des œillades de cabotin fini vers le public, et évidemment une incapacité totale à vendre les coups adverses et une indestructibilité qui en devient risible. Cette fois, après le tardif heel turn des guest hosts, Cena s’est retrouvé entouré de lumberjacks féroces, tous aux ordres d’Orton (pourquoi, d’ailleurs ?). Face à lui, un Miz dont la présence à Summerslam et à Raw était en jeu. Naturellement, malgré un sérieux beatdown infligé par les lumberjacks, Orton en tête, Cena a éclaté le Miz, avant d’attraper au vol Jeremy Piven venu faire le clown depuis la troisième corde, de l’utiliser pour cogner sur ses adversaires, et enfin, enfin, de faire quelque chose dont on rêvait depuis le début du show : balancer l’infâme Dr Ken hors du ring (où Carlito, Masters et Swagger ne firent pas preuve d’une détermination sans faille pour le rattraper, c’est le moins qu’on puisse dire). Cena triomphant au centre du ring, ses ennemis éparpillés partout, et le Miz parti pour Kendrickville… Damn, heureusement qu’il y avait eu Smackdown trois jours auparavant.

 

 


Cena, toujours vainqueur au bowling sur heels.

 

 

Trois jours auparavant, donc, le néo-champion Jeff Hardy a eu une soirée bien chargée. D’abord, une nouvelle promo nulle à chier sur CM Punk, avec pour point d’orgue « si tout le monde était comme Punk, on se ferait bien chier ! » Ca serait nettement plus convaincant si ça ne s’enchaînait pas sur « Dieu nous a donné à tous le droit d’être ce que nous sommes » et autres fadaises malaisées, Hardy ne sachant toujours pas sur quel pied danser dans sa feud (voir l’article « Nuances de gris »). Punk en a d’ailleurs eu marre et l’a méchamment maravé à la fin du show, qui avait été marqué par un superbe Hardy-Morrison, dont ce dernier, bien que vaincu, est apparu comme le grand bonhomme. Quant à Jeff, il ferait bien de cesser de jouer lui-même au boy-scout et d’invoquer le bon Dieu s’il veut se moquer de l’attitude sermonneuse de Punk.

 

 


Cher Petit Jésus, est-ce que tu pourrais faire en sorte que les gens soient moins méchants, et que le monde soit plus waoou super fun?

 

 

Morrison, pour sa part, a tout d’un très grand, surtout si on arrête de lui écrire des textes pourris comme celui de sa dernière promo. En ring, il sait tout faire avec une grâce peu commune. Son combat face à Hardy fut exemplaire, et le fait qu’il ait survécu à une Swanton Bomb montre bien que la Fed veut le mettre méchamment over.

 

 


Le moment exact où Jeff Hardy se rend compte que lui et Morrison portent les mêmes chaussures. Quelle situation embarrassante.

 

 

On ne sait pas si on peut en dire autant de Dolph Ziggler, dont l’aura a un peu terni en une semaine, avec deux défaites consécutives face à Rey Mysterio, cette fois-ci dans un combat en double où Mike Knox, associé à Ziggler contre Mysterio et Finlay, a réussi un putain de crossbody qui nous donne envie de revoir ce mec plus souvent. Quant à Dolph, on espère que sa storyline de lover va quelque part, même si y a du boulot avec la jolie Maria, qui a l’air encore plus écervelée que Kelly Kelly.

 

 


Donne la patte à Dolphy ! Donne ! Bieeeeen !

 

 

Pour le reste, pas grand-chose de notable. On nous épargne toujours le combat inévitable entre Kane et Khali, et c’est heureux. On nous épargne aussi Pretty Ricky et Word Up, et c’est encore mieux. Bon, les Cryme Tyme ont battu les Hart pour le droit de se faire défoncer par Jerishow à Summerslam, mais on n’a rien contre : dans le ring, les CT, ça va (hormis ce stupide déhanchement de Shad avant de faire une pauvre descente du coude, mais il est pas le seul à faire ça, hélas), c’est en-dehors qu’on les trouve insupportables. Quant aux Hart, Natalya est clairement le meilleur homme du lot, et la victoire des CT sur Kidd et Smith ne semble nullement injustifiée.

 

 


It’s raining men, hallelujah, it’s raining men…

 

 

Je laisse de côté l’évolution des storylines féminines, McOcee fera un topo un de ces quatre. On s’excuse d’ailleurs devant nos fidèles (et très chers) lecteurs, mais ce mois d’août sera probablement un peu moins fourni question articles sur les CDC, même si on ne sera pas inactifs. Checkez régulièrement le site, y aura des updates et des vignettes régulièrement ajoutées où vous savez (si vous savez pas, cliquez sur « ici » dans le wazzup, en haut à gauche). Toutes les vignettes illustrant la partie SD dans ce papier sont dues à nos lecteurs, merci à eux (pour le coup, si je ne m’abuse, on a utilisé des suggestions de Cousin, de RatedR Kubrick, de Tsurugimi et de Triplheutche, je donne les noms pour pousser à toujours plus d’émulation !)

 

 


Ouais, on est fiers d’aimer Jeff et de se faire des shoots d’héro tous les soirs, Jeff’generation represent.

 

 

Bonnes vacances à ceux qui y sont et à ceux qui y sont pas, n’oubliez de faire des DDT aux enfants esseulés que vous croisez sur la plage, et si on vous propose de vous bourrer la gueule en boîte avant de prendre le volant…

 

 


Juste dites non.


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