Extreme Rules 2015 : Rollins court toujours

More than words is all I ever needed you to show

Extreme, More then words

 

Où l'on posera des questions quant à la pertinence d'un PPV extrême à l'heure du PG, l'on notera quand même que trop de violence nuit à la violence, l'on chantera les louanges du Big Show et l'on pleurera la mémoire de Rusev, vaillant soldat tombé au champ d'honneur.

 

 

Le saviez vous ? Pour les monégasques un pénalty est égal à un but

De rage Randy Orton lui a mis du poil à gratter dans son slip.

 

 

Nalyse d'Extreme Rules 2015

 

More than words is all I ever needed you to show

Extreme, More then words

 

Où l'on posera des questions quant à la pertinence d'un PPV extrême à l'heure du PG, l'on notera quand même que trop de violence nuit à la violence, l'on chantera les louanges du Big Show et l'on pleurera la mémoire de Rusev, vaillant soldat tombé au champ d'honneur.

 

 

Le saviez vous ? Pour les monégasques un pénalty est égal à un but

De rage Randy Orton lui a mis du poil à gratter dans son slip.

 

 

Nalyse d'Extreme Rules 2015

 

 

Pas d'violence, c'est les vacances

 

C'est toujours curieux de voir un ppv qui se veut « Extreme » à l'heure du PG. Puisqu’il ne faut pas heurter les sensibilités des spectateurs les plus jeunes, il faut éviter tout ce qui est bain de sang, et limiter l’usage des armes. C’est pour cela que des stipulations effrayantes du style Inferno ou Barbed-wire (non, pas le film avec Pamela Anderson) sont envoyées aux oubliettes ou au mieux castrées (l’Inferno match entre Kane et Bray Wyatt est une blague qui n’aurait jamais dû exister).

 

Ajoutez à cela l’apparition de PPV spéciaux comme le Hell in a Cell, TLC ou, jusqu’à il y a peu, l’Elimination Chamber qui privent le PPV Extreme Rules de ces stipulations. On pourra objecter que maintenant que le PPV Elimination Chamber a changé de dénomination, rien n’empêche de retrouver ce genre de match dans le show qui suit Mania.

 

 

J'aime l'odeur du catcheur grillé le matin.

 

 

Certes.

 

Mais vous conviendrez que la cage à chambres serait quelque peu tombée comme un cheveu dans la soupe cette année, vu la storyline autour du titre principal. Car une Elimination Chamber c’est quand même plus rigolo, et plus prenant, si le titre est en jeu. Et puis avec un peu de chance on en aura une en main event de Summerslam, et il faut avouer que c’est plus vendeur.

 

Néanmoins il faut poser la question de l’utilisation de la violence dans un PPV qui se veut « Extreme ». Elle doit se faire de manière justifiée et ne pas apparaître juste pour le fun. En clair, la violence pour la violence n’amène à rien.

 

L'ECW a fait une partie de sa réputation sur les matchs hardcore, mais lorsque Sabu atterrissait dans les travées après un suicide dive ou que Tommy Dreamer utilisait n'importe quel objet que lui tendaient les membres du public juste pour faire de la hype, l’effet se retrouvait atténué. Limite on pouvait parier sans problème sur le fait que Sabu allait s’emparer d’une chaise à un moment afin de s’en servir pour faire un moonsault dans le public. Ou que le Sandman allait s’ouvrir le crâne avec une canette de bière.

 

 

Gné je suis un gros fou !

 

 

En clair la violence gratuite banalise le hardcore, elle le dévalorise même. C'est peut-être paradoxal mais lorsque deux personnes qui se sont à peine croisées se retrouvent dans un match en cage ou qu'un des deux se fait un horrible blade job après deux minutes de combat (coucou Ric Flair) ça ne mène à rien. Pour faire simple, un match en cage doit se produire vers la fin d’une rivalité longue et sanglante, sinon tout le buildup de la feud est pourri. Imaginez qu’Orton et Rollins se soient affrontés dès le début dans un match en cage: derrière il aurait été impossible de faire un match normal, il aurait fallu surenchérir dans les stipulations violentes. Or un match en cage c’est déjà bien sanglant (du moins en théorie).

 

On touche d’ailleurs au problème d’un PPV comme Hell in a Cell qui a complètement banalisé la stipulation, la vidant de son sens. Maintenant, chaque année, on est assurés d’avoir un voire deux matchs de ce genre. Avant que la stipulation ne devienne un PPV, il y avait eu seize matchs sur ce mode en onze ans. Or, depuis la création du show il y a six ans on a eu droit à treize hell in a cell ! Il y en a même trois dans le même show en 2009 !

 

C’est pourquoi il faut faire très attention et doser habilement la violence dans le catch. Ici, ça n'est pas forcément le cas. La plupart des rivalités actuelles sont en place depuis quelque temps. Et il n'y a rien d'anormal à voir deux illuminés comme Dean Ambrose et Luke Harper s'affronter dans un combat de rue.

 

 

Hé Roger, n'oublie pas les bières surtout !

 

 

En voiture Simone !

 

On regrettera juste que, alors que le match était bien lancé, les deux adversaires s’engouffrèrent dans une voiture et disparurent à l'horizon avant de réapparaître une heure plus tard (ce qui doit en faire un des matchs les plus longs de l'histoire en PPV).

 

Plusieurs choses qui dérangent dans ce match : la première, nous venons de le voir, c'est d'interrompre brutalement le match alors qu'il entrait dans une phase intéressante, à savoir un Street Fight dans la rue. Cela sonne très bizarre de dire ça, vous en conviendrez, mais dernièrement c'était assez rare de voir un combat de rue… dans une rue ! D'autant que les deux belligérants s'étaient mis au diapason en revêtant leurs plus beaux habits de ville.

 

Et puis pourquoi stopper la retransmission alors que ce match aurait pu servir de fil rouge. Les temps morts du show pouvaient ainsi être hypés avec quelques segments nous renvoyant vers le combat.

 

Ensuite comment le combat peut-il se dérouler dans une voiture en marche sans conducteur ? Et comment Ambrose parvient à éjecter son adversaire alors qu'il est au volant et Harper sur la banquette arrière ? Et encore plus perturbant, pourquoi y avait-il des chaises le long de la rampe de sortie du parking ?

 

Tant de questions, et aucun élément de réponse.

 

Mais au moins le résultat est satisfaisant avec la victoire d'Ambrose qui devrait permettre au lunatique de Cincinnati de se relancer.

 

 

Si la prochaine fois on doit jouer au jeu des chaises musicales, je suis paré.

 

 

Viens là, beau rouquin

 

En revanche un match bien mené, surtout dans sa conclusion, c'est le « Embrasse mon auguste popotin match ». Sheamus est redevenu un méchant, il a une coupe de mohawk et des bigoudis dans la barbe. De plus c'est lui qui vient provoquer Ziggler. Et c'est encore lui qui choisit la stipulation. Pas étonnant donc qu'il perde et qu'il refuse de se soumettre au gage qu'il avait imposé. Un méchant ne respecte pas ses engagements, c'est le B.A.-BA du catch.

 

Ziggler s'est donc retrouvé à devoir essuyer le doux fessier d'albâtre de son adversaire malgré la victoire. La rivalité devrait encore durer, ne serait-ce que parce que le PPV suivant s'appelle « Revanche ».

 

À voir donc si Ziggler parviendra à laver l'affront (le pauvre, même quand il gagne il se retrouve avec le nez dans la merde) où si le nouveau personnage de Sheamus pourra prendre davantage d'ampleur. Car l'Irlandais est quand même revenu avec un nouveau look, un nouveau thème, ce n’est pas pour se faire rétamer par le premier jobber de midcard venu.

 

Et puis Reigns aura bien besoin d'un nouvel adversaire afin de paraître encore plus fort avant d'aller chercher la ceinture mondiale. Mais avant cela le romano des Samoa devait une nouvelle fois se coltiner l'imposant mastard aussi Grand que Spectaculaire.

 

 

Viens voir le plafond de verre de près, Dolph.

 

 

Reigns, le dernier homme

 

Alors oui, voir le Big Show en 2015 peut avoir un côté lassant. Certes il n'est plus tout jeune et il a eu de gros moments de solitude (tiens d'ailleurs si Pacquiao perd samedi soir il pourra toujours venir se refaire la cerise contre Show).

 

Mais il reste une valeur sûre du catch. C'est quand même un monstre qui a battu Hogan, été plusieurs fois champion du monde et récemment il a remporté la bataille royale pour le mémorial d'André le Géant.

 

 

Et il sait trier les déchets. Quel homme ce Show.

 

 

D'ailleurs quelques sourcils interrogateurs s'étaient levés suite à la victoire du gros Show à Mania. Car quel intérêt de lui faire gagner ce combat de titans ? Mais il est probable que c'était pour redonner du crédit, en premier lieu à ce match en le faisant gagner par un vétéran reconnu, mais aussi au vainqueur afin qu'il puisse mettre en valeur Reigns.

 

En bref, le passé du Big Show et son début d'année 2015 (grosse perf' lors du Royal Rumble et victoire à Mania) sont là pour faire paraître Reigns comme quelqu'un de fort. Et pour cela, l'ancien membre du Shield doit mettre son adversaire à terre tel Michaël la Souris en son temps.

 

Et pour réussir cela, rien de mieux que de faire passer son adversaire à travers la table des commentateurs espagnols. Car rappelons-le, cette table possède des pouvoirs magiques qui détruisent instantanément la force et la résistance de toute personne qui passerait au travers. D'ailleurs le décor fut passablement mis à mal en ringside. Et c'est tant mieux, difficile de mettre un géant à terre avec seulement des coups de chaise.

 

 

Si avec ça il ne look pas strong, c'est à rien n'y comprendre.

 

 

Reigns sort grandi de ce combat qui constitue sans doute son second match référence en solo avec celui contre Byran. Quant à Show, il peut encore rendre service dans ce genre de situation.

 

 

Alors c'est une frite amoureuse d'un communiste…

 

En parlant de gros mastard il y avait un Bulgare de la Volga qui en avait gros sur la patate. C'est juste dommage que le choix de la stipulation soit… quelconque.

 

 

Mais bon, c'est pas la première fois qu'on nous sort cette stipu à la con, et à chaque fois personne n'y comprend rien, t'as l'impression de regarder Intervilles…

© shaguar, sur le forum.

 

 

Les matchs où les gens sont attachés et doivent faire le tour du ring sont rarement attrayants, le JBL contre Guerrero du Great American Bash de 2004 faisant partie des exceptions. Précisons que l'objectif est de toucher les quatre coins du ring dans un temps donné et ce même si votre adversaire touche les coins en même temps que vous.

 

Certes opter pour un « J'abandonne match » n'était pas forcément la meilleure des idées vu que John Cena n'abandonne jamais. Au moins là il y a un peu de suspense, même s'il y a fort à parier que le Marin allait s'imposer.

 

L'enjeu du match était donc plus d'éviter d'enterrer le représentant du peuple du camarade Vladimir Ilitch Oulianov. Et face à Cena ça n’est pas évident. Ce qu'il faut regarder avant tout c'est si l'adversaire de John John tient la distance, s'il ne tape pas et s'il perd suite à une diversion ou clean.

 

En cela le match à Mania fut très bien géré. Rusev avait perdu mais il n'avait pas été ridicule. Restait donc à savoir comment le troisième match de la série allait se dérouler.

 

Le combat ne fut pas trop mauvais mais une question mérite d'être soulevée. Pourquoi aucun des deux belligérants ne s'est servi de la chaîne lorsqu'ils faisaient leur prise de soumission alors que lesdites prises se basent sur un étranglement ?

 

 

N'empêche, rien que pour s'être débarassé de Lana afin de récolter un peu de heat, Rusez méritait de perdre… Bon OK c'était très intelligent en fait, puisque Lana apporte de la pop malgré elle. Et un heel qui reçoit de la pop n'est pas un bon heel.

 

 

Au final le Marin l'emporte une nouvelle fois et l'enterrement du Bulgaro-Russe devrait avoir lieu lors de leur dernière opposition où il tapera comme il n’a jamais tapé. À moins que Rusev ne perde conscience comme son rival à « Pas de sortie ». Il sortirait certes par la petite porte, mais au moins il conserverait un semblant de dignité.

 

En tout cas quand on voit le résultat, on ne peut que remarquer que Lana est une piètre négociatrice. Certes elle a obtenu de l’Autorité une nouvelle possibilité de revanche, mais à quel prix ! Lors du prochain PPV Rusev tapera comme un damné et pleurera toutes les larmes de son corps comme si on lui avait refusé un pénalty (comprenne qui pourra). Il quittera alors la salle en titubant sous les huées de la foule et les chants « Tu as tapé ! ».

 

La deuxième partie de l’année risque d’être difficile pour le Slave. Heureusement que Santino Marella a pris sa retraite.

 

 

Vous noterez qu'aussi bien Cena que Rusev ont une prise de soumission basée sur un étranglement et aucun des deux n'a eu l'idée de se servir de la chaîne pour faire leur prise.

 

 

Après le Marin, ce fût au tour de sa compagne d'entrer dans l'arène.

 

 

Bellas are magic

 

Face à elle, une Naomi en pleine hype qui est parvenue à se frayer un chemin jusqu'ici après avoir notamment envoyé Paige à l'infirmerie.

 

 

En plus, elle a du style avec ses Google glass.

 

 

Le problème de ce match, c'est qu'on a du mal à lui trouver un quelconque intérêt puisque pendant longtemps les Bellas ont servi de pouffes à guest host tandis que Naomi frétillait du popotin avec le Funkasaurus.

 

C'est là tout le problème du booking de la division féminine. Ces deux gentes demoiselles tentent de donner le meilleur d'elles-mêmes, font des mouvements pas trop dégueulasses, mais pourtant on n'arrive pas à les prendre au sérieux à cause du rôle qu'on leur donne habituellement. Là encore nous avons un sacré paradoxe. Un paradoxe qui nous pousse à espérer que Charlotte Flair, Sasha Banks, Bailey et compagnie restent à NXT où elles peuvent faire de vrais matchs et avoir de vraies rivalités.

 

Nous n'irons pas jusqu'à dire que cette confrontation entre Naomi et Nikki Bella entrera dans l'histoire au même titre que Melina contre Alicia Fox, mais un peu plus de considération pour ces demoiselles serait la bienvenue.

 

Nikki l'emporte grâce à une intervention de sa sœur. Dès lors, que faire du personnage de Naomi qui avait été quelque peu mis en valeur récemment ? Comme d'habitude ? À savoir que dès qu'une lutteuse n'est plus dans la title picture on la renvoie dans les limbes en compagnie d'Alicia Fox ?

 

 

C'est beau l'amour entre sœurs.

 

 

Avant de passer au main event évoquons rapidement les derniers matchs.

 

 

Sans transition

 

Bryan ne put finalement tenir sa place, ce qui permit à Adrian Neville de faire ses débuts en PPV contre Wade Barrett. Le citoyen de Newcastle l'emporta contre celui de Preston (oui oui Wade Barrett est présenté comme venant de Manchester mais il est bien de Preston). Ce qui est logique vu qu'il y a bien longtemps qu'on n'a plus vu les Invincibles de Preston North End à la fête.

 

 

En même temps il n'y avait que des "menly men" dans l'équipe. Pas étonnant qu'ils aient gagné deux championnats de suite sans perdre un match.

 

 

De leur côté, les New Day parvinrent enfin à remporter les titres par équipes. C'est le premier titre par équipes pour Big E, à qui il ne manque plus que la ceinture mondiale pour recevoir la Triple Couronne. Victoire qui devrait relancer les joyeux sautilleurs. Quand à Kidd et Cesaro, puissent-ils continuer à raviver des souvenirs et nourrir des regrets en faisant l'Helicopter Crash. Il serait dommageable pour la division par équipes de les faire se séparer. Avec la blessure des Usos il ne reste guère que les Matadores.

 

 

Rendez-nous Chris Hero ! :boohoo:

 

 

Et personne n'a envie de voir Tororigolo faire un hurricanrana sur Xavier Woods.

 

Personne.

 

Reste à savoir si la règle Freebird sera mise en place ou non, vu que le New Day se compose de trois membres pouvant catcher, même si Xavier Woods fait davantage office de manager. Rappelons que la Freebird Rules s'applique lorsqu'une équipe championne est composée de trois membres. Les trois catcheurs sont alors considérés comme champions et libre à eux de choisir les deux lutteurs devant défendre les ceintures à chaque match.

 

 

Ah sinon ce type existe encore mais il s'est fait humilier par l'Outre-mangeur.

 

 

Outre-mangeur qui fera face prochainement au Dévoreur des mondes engloutis.

 

 

La Vipère s'est faite architecter

 

Elle n'est pas mal la construction de la rivalité entre Orton et Rollins. Bien sûr c'est une grosse ficelle que d'interdire le finisher principal du babyface, mais ça marche toujours. D'autant qu'il est difficile de faire mieux que l'époustouflant finish de leur match de Mania, sans doute un des meilleurs de ces dernières années.

 

Le seul bémol réside dans la présence de Kane en tant que gardien de la porte. Censé prévenir toute intrusion, on se doute bien qu'il ne restera pas passif devant l'intense combat auquel Orton et Rollins allaient se livrer dans le ring.

 

Ceci dit même sans être présent en ringside il aurait fini par débouler. Donc autant le voir dès le début.

 

 

Je suis le Showstopper, le Gate Keeper, le Main Event !

 

 

Le RKO était banni mais pourtant ce détail n'empêcha pas Rollins d'en faire un. Il convient dès lors de suspendre notre incrédulité au plafond. Et de se dire que cette règle ne s'appliquait qu'à la Vipère dans la mesure où le champion lui a imposé ce handicap tandis qu'Orton choisissait la stipulation.

 

D'ailleurs pour se venger, Orton piqua le Pedigree de Triple H. Ce dernier est bien attrapé maintenant. Quant à Kane il remplit admirablement son travail de gardien de la porte en empêchant aussi bien les gens d'y entrer comme d'en sortir.

 

Au passage lorsque Randy tenta de sortir il aurait très bien pu l'assommer avec la porte mais il se contenta de la refermer gentiment juste avant. Et forcément il fondit un boulon lorsque, pour tout remerciement, Rollins l'envoya valdinguer par mégarde.

 

Finalement, malgré le show du Gros Monstre Corporate, Rollins conserve la ceinture dans des conditions propices à son alignement. Et c'est tant mieux. Normalement un heel ne devrait pas remporter un match aussi difficile que le match en cage de la plus belle des façons (victoire nette et sans bavure). Surtout lorsque ce heel a à sa disposition une force de sécurité et le fils préféré du démon.

 

Donc voir Rollins voler le finisher de son adversaire, qu'il avait au préalable banni, avant de sortir par la fenêtre, ça montre tout simplement la roublardise de l'Architecte du Bouclier. Il a gagné la ceinture en encaissant son contrat pendant un match, il profite de l'attaque d'un de ses adversaires (en l’occurrence le spear de Reigns sur Lesnar), puis il bénéfice d'une sécurité personnelle et de l'oreille du patron pour faire ce qu'il veut.

 

 

En revanche tous ces avantages demandent une compensation en nature.

 

 

Et enfin il bat son rival en lui piquant son finisher qu'il lui a pourtant interdit d'utiliser. Et le pire, c'est qu'il ne fait pas le tombé, mais préfère sortir par la porte (en même temps on peut penser que Randy Orton n'était pas très chaud pour prendre le tombé sur son propre finisher). C'est quand même une sacrée construction du personnage de Rollins à laquelle on a droit. Et une sacrée mise en valeur.

 

Tout n'est peut-être pas si noir que ça à la WWE, finalement.

 

 

Enfin deux petites infos avant de terminer cette nalyse

 

Ce soir c'est Jojo qui officiait en tant qu'annonceuse des matchs. Encore un signe que NXT prend doucement le pouvoir.

 

 

À mon tour de take over les biatchs.

 

 

Et enfin le tournoi du Roi des Rois est de retour pour cette semaine seulement. C'est un peu brusque et on sent bien la volonté de mettre le Network en valeur mais la WWE prend un peu tout le monde de court pour le coup. Annoncer le dimanche soir qu'un tournoi fait son retour deux jours plus tard et qu’il sera disponible sur sa plate-forme de vidéos à la demande, c'est un peu juste.

 

Mais la question principale reste l'utilité de ce tournoi. On a vu que ses derniers vainqueurs (Regal et Sheamus) n'avaient guère brillé. Il y a des chances que cela se reproduise. Même si un Roi Ziggler ou un Roi Cesar (ce qui risquerait de faire double emploi vu que « Cesar » est un titre pour désigner l'Empereur. Et non le camarade Caius Julius n'a jamais été empereur bordel !), ça aurait de la gueule.

 

 

 


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