Superstars: 2010 sur les chapeaux de roue

I gotta feeling that tonight’s gonna be a good night,
That tonight’s gonna be a good night,
That tonight’s gonna be a good good night…

Black Eyed Peas, I Gotta Feeling

 

Le premier Superstars de 2010 démarre fort en proposant quatre combats (une formule devenue récurrente, semble-t-il) qui s’annoncent passionnants, avec entre autres un match du tournoi pour le titre des Divas, du big man, et des pectoraux en veux-tu en voilà. Pour que tout soit parfait, il aurait fallu une foule plus réactive… ou un Ask The Divas en fait.

 

 


La seule question posée à une diva dans ce Superstars: « Dis, j’ai pas des pellicules? »

 

 

Review de Superstars du 7 janvier


I gotta feeling that tonight’s gonna be a good night,
That tonight’s gonna be a good night,
That tonight’s gonna be a good good night…

Black Eyed Peas, I Gotta Feeling

 

Le premier Superstars de 2010 démarre fort en proposant quatre combats (une formule devenue récurrente, semble-t-il) qui s’annoncent passionnants, avec entre autres un match du tournoi pour le titre des Divas, du big man, et des pectoraux en veux-tu en voilà. Pour que tout soit parfait, il aurait fallu une foule plus réactive… ou un Ask The Divas en fait.

 

 


La seule question posée à une diva dans ce Superstars: « Dis, j’ai pas des pellicules? »

 

 

Review de Superstars du 7 janvier

 

Et on démarre fort avec un opener qui alimente une storyline a lui tout seul.

 

Premier combat: RAW: Jillian vs Gail Kim

 

Ce combat s’inscrit dans le cadre du tournoi pour désigner la prochaine titulaire de la ceinture laissée vacante par Melina.
Nous sommes toujours au premier tour de ce tournoi, dont les modalités exactes n’ont toujours pas été précisées, et on va voir qui mérite sa place au second tour. Mais point de vote comme au concours de popu (votez Orton!) , ici ce sont seulement les mérites techniques qui permettront de passer au tour suivant. Et de ce point de vue, entre une diva qui a été championne deux minutes dans sa vie et une ex-Knockout TNA, voilà qui devrait faire un beau match, surtout lorsque la « heel » Jillian nous sort une promo micro sur le thème « je crois en mes chances d’être une deuxième fois championne des divas », avant de chant… massacrer « I gotta feeling » des Black Eyed Peas. (Note de l’auteur: je voulais caser cette vanne avec une vignette, mais je pensais pas qu’elle le chanterait pour de vrai.)

 

 


Admire-moi, public! En plus de chanter magnifiquement, j’ai des dons cachés d’humoriste!

 

 

Revenons à des choses plus terre-à-terre: la cloche sonne, et Gail démarre par quelques retournements du bras. Mais Jillian se dégage d’un combo saut carpé/balayette/tombé dont Gail se sort au compte de 1.
Nos divas se mettent quelques droites, Gail esquive une prise de Jillian dans les cordes, et en profite pour lui placer un coup de la guillotine au passage, avant d’enchaîner avec un crossbody depuis la troisième corde, qui aboutit à un nearfall. Gail fait un minimum le spectacle, se rappelant de ses bonnes années TNA.
Néanmoins, Jillian esquive une avalanche de Gail Kim, qui se retrouve du coup envoyée à l’extérieur du ring par son adversaire.
Jillian n’est pas en reste niveau moves, avec ce sidewalk slam qui aboutit à un nearfall, ou avec cette prise de soumission ressemblant à une prise du dromadaire.
La catcheuse blonde prend confiance, et profite du fait que Gail soit dans les cordes pour tenter de lui saisir les jambes. Mais Gail réussit on ne sait trop comment à se retourner pour faire un ersatz d’hurracanrana, et faire le tombé pour le compte de trois.

 

 


Mesdames, Messieurs, veuillez applaudir bien fort celle qui vient d’empêcher Jillian de chanter durant quelques jours!

 

 

Eh bien ma foi, cet opener fut plaisant; quelques beaux moves et une logique respectée. Voilà qui démarre bien la nouvelle décennie.

 

RAW est bien sur le ring et reste en place pour le second combat.

 

Deuxième combat: RAW: Ted DiBiase vs Chris Masters

 

C’est la déchéance pour Ted. La Legacy se casse la gueule, il garde sa place difficilement après avoir battu Air Bourne, et là, il en est réduit à faire le clown à Superstars face à l’homme qui roulait des pecs. Et qui en plus le nargue en ramenant sa copine. L’enfoiré.

 

 


Après le MasterPiece, par Chris Masters, « La veuve éplorée » par Eve Torres.

 

 

Ted Di Biase démarre fort, s’acharnant sur la jambe de son adversaire à coups de pieds et de clés de jambe.
Masters souffre, contraint de poser les épaules au sol plusieurs fois pour ne pas devoir abandonner. Finalement, quelques coups de coude lui permettent de faire casser la prise et de placer Di Biase dans une masterlock. Mais les cordes sont trop proches, et la prise est rapidement cassée par l’arbitre.
De fait, le Million Dollar Son sort à l’extérieur du ring, juste à côté d’Eve. Masters est fou furieux , mais Ted courageux, et remonte in ring. D’ailleurs, après avoir abîmé la jambe, le membre de la Legacy s’attaque au bras de son adversaire.

 

 


Bouge pas, je dois encore t’arracher la tête!

 

 

Finalement, le chef d’oeuvre s’en sort et impose un temps fort débuté par une Masterlock interrompue à nouveau par la saisie des cordes. Une fois de plus, DiBiase fuit et Masters est fou furieux, l’invectivant pour l’inviter à revenir dans le ring, à grands renforts de roulement de pectoraux. Di Biase s’exécute et Masters impose un nouveau temps fort, rapidement étouffé par la superstar de seconde génération, qui maîtrise son sujet.
Mais Masters n’est pas totalement fini puisqu’il place un atomic drop surpuissant, avant d’enchaîner avec une corde à linge qui envoie son adversaire au tapis, sous les yeux réjouis d’une Eve amoureuse.
Une autre tentative de Masterlock est brillamment esquivée… et finalement, Ted applique son Dream Street pour le compte de trois.

 

Un bon match dans la lignée du premier, avec un storytelling et une construction de match intéressante, mais qui, à mes yeux, dessert les lutteurs, en baissant la valeur de Masters et en ne faisant pas grimper celle de Di Biase.

 

Voyons voir si la ECW maintient le rythme.

 

Troisième combat: ECW: Yoshi Tatsu (w/Goldust) vs Caylen Croft (w/ Trent Barretta)

 

Le brave Yoshi avait besoin d’un guide, à la Super Mario. Et quoi de mieux que le meilleur jobber du circuit, toujours prêt à aider un jeune en backstage, à savoir Goldust? De son côté, Caylen Croft s’appuie sur les bonnes ondes envoyées par son partenaire tag team.

 

 


Tant qu’il n’est que dans son coin ça peut aller…

 

 

Le combat démarre sur un rythme rapide, avec des clefs, des contres… On se rend coup pour coup et on ne se fait pas de cadeau.
Le nippon est projeté hors du ring, et Goldust vient immédiatement aux nouvelles.

 

 


Yoshi! Tu vas bien? Rentrons aux vestiaires. Cessons la tes rêves de gloire, ne risque pas ta vie, j’ai des tonnes d’amour à te donner.

 

 

Malgré le soutien inconditionnel de son blond avec une chaussure noire, Tatsu jobbe, pour le plus grand plaisir de son adversaire, qui le maintient dans un collier arrière.
Le combat maintient un rythme rapide, mais paradoxalement, la foule est d’un calme digne d’un enterrement. A croire que les combats « cruiserweights » ne passionnent plus les foules.
En même temps, Tatsu botche son top rope Hurracanrana… Mais cela relance le match, et les nearfalls s’enchaînent, d’autant que les managers poussent leur poulain. Vraiment, la foule n’est pas assez réactive. Pourtant les contres se multiplient, le match, d’un point de vue technique, est plaisant… Mais, ils nous ont fait un finish ECW, à savoir un geste venu de nulle part (en l’occurrence un high-kick en pleine tempe) qui fait office de finish et permet le compte de trois, pour Yoshi.
Très beau combat, qui normalement aurait dû remplir son rôle (chauffer la foule pour le main-event). Mais à Louisville, ils doivent préférer Cena, Trips et Reyrey, et pas les lutteurs qui se démènent pour exécuter de beaux moves.

 

Voyons voir si Finlay, en bon gros brawler, et Knox, en bon big man plutôt heel auront les honneurs de la foule.

 

Main-Event: SmackDown: Finlay vs Mike Knox

 

Le combat démarre respectueusement entre les deux hommes, qui font le contact à deux reprises. Et à ce petit jeu, Mike Knox prend le dessus. Néanmoins, Finlay, moins lourd, profite de sa vitesse supérieure à celle de Knox pour agir rapidement, à travers clés, coups de pied et de coude. Un big boot porté par Mike Knox plus tard, les deux lutteurs sont à l’extérieur du ring, et une fois encore, Finlay surprend son adversaire en le faisant chuter sur la table des commentateurs.Mais Knox n’est pas en reste, avec ce powerslam parfaitement porté à l’extérieur du ring.Finlay souffre, a du mal a récupérer, et ne revient in ring qu’au compte de 7. Mais Knox a compris la faille, et abuse de techniques visant à briser le dos du vieil Irlandais, à l’image de ce backbreaker ou de cette prise du dromadaire.

 

 


Finlay résiste à tout… Sauf à une bonne vieille gueule de bois.

 

 

Finlay se réveille, tente de prendre des risques, à l’image de ce crossbody porté depuis la troisième corde, mais contré par Knox. Néanmoins l’ancêtre réussit à revenir dans le match, toujours grâce à sa rapidité supérieure à celle de son adversaire. Finlay domine, la fin du match est proche… Mais Knox est résistant et se dégage de la Celtic Cross portée par l’Irlandais. Mike réplique avec un running crossbody, dont Finlay se dégage à 2,99secondes, pour la plus grande extase de nos commentateurs (et pour le plus grand ennui de la foule!)
Knox essaie alors de gagner en heel-heat en enlevant la protection de la seconde corde.

 

 


C’est avec consternation que Raymond, coin de ring à la WWE depuis 15 ans, a vu Mike Knox partir exploser le dos de Finlay sur le coin opposé.

 

 

Mais l’arbitre a tout vu et récupère la protection pour la jeter hors du ring. Finlay en profite pour asséner un coup de Shillelagh sur le crâne du barbu, ce qui lui permet de s’imposer.
Un très beau combat là aussi, qui s’inscrit dans la lignée générale de ce Superstars: quelques beaux moves, et de bons matchs bien construits. Serait-ce un signe pour 2010? La réponse jeudi prochain, si le Dieu du Catch le veut. En tout cas je serai au rendez-vous de Superstars…

 

 


Because I’m Arthemiz and I’m Gordon, tu vois.

 


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