Smackraw 6/9 mars 2009, les faits

[Au jour le jour]

 

The wolf is here, he’s at your side
You better fight him, or it’s you that’s gonna die,
The wolf is at your door,
The wolf !

Motorhead, The Wolf.

 


Espèce de connard ! Depuis que t’as envoyé ma femme
à l’hosto, je bouffe plus que des surgelés ! Je vais te péter la gueule !

 

Compte-rendu du Smackdown du 6 mars et du Raw du 9 mars 2009

 

 


[Au jour le jour]

 

The wolf is here, he’s at your side
You better fight him, or it’s you that’s gonna die,
The wolf is at your door,
The wolf !

Motorhead, The Wolf.

 


Espèce de connard ! Depuis que t’as envoyé ma femme
à l’hosto, je bouffe plus que des surgelés ! Je vais te péter la gueule !

 

Compte-rendu du Smackdown du 6 mars et du Raw du 9 mars 2009

 

 

A la demande d’un lecteur de Singapour (si si), nous rédigerons désormais chaque semaine un indispensable rappel des faits marquants des épisodes que nous chroniquons par ailleurs (pour l’analyse, voir l’article ci-dessous, « Amour, gloire et effraction de domicile »).

 

 

Smackdown, vendredi 6 mars.

 

— Promo de l’Undertaker, où il rappelle ses exploits passés à Wrestlemania et promet que Shawn Michaels sera le prochain à tomber face à lui lors du plus grand show de l’année — Wrestlemania 25, le 5 avril prochain à Houston (et non pas le Salon des pompes funèbres 2009 de Villepinte comme on pourrait le croire).

 

 


Dans un cadre familial et convivial, l’Undertaker vous propose ses grillades à prix copain.

 

 

— Combat pour une place au Money in the Bank match entre Matt Hardy et MVP. Victoire de MVP.

 

— Combat pour une place au Money in the Bank match entre Jeff Hardy et Shelton Benjamin. Intervention de Matt, qui jette un de ses regards de vache morte à Jeff et… frappe Shelton. Du coup, disqualification de Jeff, Shelton vainqueur. Matt content. Enfin, normalement il est content, on le subodore, mais vu qu’il est aussi expressif qu’un œuf, on doit le deviner nous-mêmes.

 

— Signature du contrat pour le combat pour le titre World Heavyweight Championship entre le tenant, Edge, et le challenger, Big Show, en présence de Vickie, épouse d’Edge et General Manager de Smackdown et de Raw. Edge ne comprend pas d’où que c’est que c’est le Big Show son challenger, et quelles sont ses relations exactes avec Vickie. Le Big Show dit à Vickie qu’il est temps de « dire la vérité » à Edge. Vickie le supplie de ne rien en faire. Show déclare alors qu’il va quand même dire la vérité : Vickie, en tant que General Manager, a conscience qu’Edge est un champion tout pourri, qui ne gagne qu’en trichant. C’est pourquoi, soucieuse de donner du lustre au World Heavyweight Championship, elle offre une chance de le gagner au Big Show, qui lui est un vrai mâle alpha dominateur. Edge est rassuré : « C’est que ça, gros lard ? Dire que l’espace d’un instant j’ai soupçonné ma Vickie d’amour de me tromper avec toi ! En vérité, elle me rend un grand service : elle me permet d’affronter le plus gros tas de merde de l’univers, histoire de bien prouver une fois pour toutes, comme si mes huit titres de champion n’y suffisaient pas, que j’étais le meilleur de tous. Allez, rentre chez ta mère. » (qu’en termes inélégants ces choses-là sont dites !) Là-dessus, arrivée en trombe de Cena, qui vire Edge et le Big Show du ring, déchire le contrat, qu’Edge n’avait pas eu le temps de signer, s’approche d’une Vickie terrorisée et lui chuchote quelque chose à l’oreille. Puis il se barre.

 

 

 

Pour apprendre à Cena à faire un salut militaire, on lui a expliqué que c’était comme un « You can’t see me » qui s’arrêterait mi-chemin. Depuis, il maîtrise grave.

 

— Séquence en backstage entre une Vickie en larmes et un Edge nerveux qui la presse de lui dire ce que Cena a bien pu lui murmurer. Comme elle refuse, il dit qu’il s’en bat les couilles, finalement, et qu’il veut juste signer son putain de contrat, là maintenant tout de suite, va m’imprimer une copie bobonne. Vickie, tout près de la crise d’hystérie, répond à travers ses sanglots que le contrat sera signé lundi, à Raw. Edge se casse, grave vénère.

 

— Combat Triple H / Umaga. Comme Trips finit par virer le pilier samoan du ring (celui-ci retombe d’ailleurs mal, se blessant réellement au genou), le sublime Orton et ses deux sbires débarquent. Ils attaquent Triple H et finissent par avoir raison de sa résistance. Debout au-dessus d’un Trips qui crache de l’écume comme un épileptique en pleine crise, le magnifique Orton exulte, puis sort du ring en se glissant sous la troisième corde, fluide tel un serpent. Devant son écran, McOcee hurle de rage.

 

 


Orton, salopard, tu perds rien pour attendre ! Gné ! Triple H je t’aime ! T’es trop top beau !

 

 

 

Raw, samedi 9.

 

— Promo de Shawn Michaels, qui répond à la promo du Taker de vendredi. Je suis Monsieur Wrestlemania, je suis le showstopper, je suis le main event et je déchire tout au baby-foot en plus. Apparition de l’Undertaker, qui lui rappelle qu’ils ont été nombreux à se croire arrivés mais qu’ils sont tous repartis les pieds devant. Michaels n’a pas peur et lui arrache le micro des mains au moment du traditionnel « you will rest in peace » pour affirmer qu’il va se reposer en toute quiétude, en effet, vu qu’il aura réalisé l’impossible : démonter le Taker à Mania.

 

— Les annonceurs sont en duplex avec l’élégant Randy Orton, qui est tranquillou chez lui à Saint-Louis, dans le Missouri, à des centaines de bornes de là. Installé sur le canapé avec sa femme (dont les mimiques rappellent celles de José Garcia imitant Marylin à Nulle Part Ailleurs, si vous voyez le genre), il dit que vendredi dernier, il aurait pu éclater définitivement Triple H, mais qu’il veut que ce dernier soit en état de livrer bataille à Wrestlemania, car Randy veut lui prendre son titre et devenir Champion de la WWE, mwahaha. On apprend que HHH va se cogner ce soir les deux autres membres de la Legacy, Rhodes et DiBiase, en un deux contre un qui devrait le changer.

 

— Combat CM Punk / JBL pour le titre de champion intercontinental détenu par Punk. Victoire de JBL, ce qui coulait de source vu que Punk va aller dans le MITB match.

 

— Combat sans enjeu entre la championne WWE, Melina, et la championne des Divas, Maryse. Une vingtaine de filles de Raw et de Smackdown autour du ring. Maryse gagne (après avoir impitoyablement tiré Melina par les cheveux pour la faire tomber depuis la troisième corde), castagne générale. Pas de Santino !

 

— Signature du contrat pour le World Heavyweight Championship, deuxième épisode. Edge et le Big Show finissent par signer, sous le regard d’une Vickie mal à l’aise. Arrive évidemment Cena (putain mec t’as 31 ans tu veux pas arrêter de te fringuer comme si t’en avais 6, sérieux ?). Edge et le Grand Spectacle veulent le virer du ring, mais Vickie leur dit alors, l’air gêné, que c’est elle qui a demandé à Cena de se pointer. Celui-ci signe d’ailleurs le contrat à son tour ! What the fucking fuck ? Les deux autres ne comprennent pas, alors Cena prend le micro et proclame qu’il est temps de tout dire. « Non ! » l’implore Vickie aux yeux de biche prise dans les phares d’un camion, mais Cena n’en a cure. Regardant Vickie droit dans les yeux, il lui dit… qu’il l’aime ! Edge est foudroyé ! Cena poursuit en expliquant que ses sentiments sont partagés puisque, sinon, Vickie ne l’aurait pas mis dans le combat pour le titre. C’est ça qu’il lui a murmuré vendredi à l’oreille : « Je t’aime ». Damn de chez damn ! Comme Cena se barre du ring, sa musique assourdissant encore plus des fans déjà stpéfaits, Edge revient à lui, s’empare du micro et hurle à Cena que celui-ci joue avec les sentiments de sa femme pour se frayer un chemin jusqu’au titre : « You worm your way into the title match », quelle belle image. Cena, incapable de jouer la comédie plus avant, admet alors que c’est des conneries, qu’il peut pas piffrer ce gros thon de Vickie, et qu’en vérité, ce qu’il lui a chuchoté à l’oreille vendredi, c’est autre chose : comme le Raw précédent se tenait à Boston, sa ville, le mec chargé des vidéos de surveillance s’est révélé être son vieux pote. Et ce dernier lui a filé les enregistrements d’une des caméras. Le titantron (enfin, le grand écran là) diffuse alors ces fameuses images : on y voit Vickie dans une salle de réunion. Entre le Big Show, qui lui fait part de la passion qui dévore ses hormones. Vickie lui dit que non, elle en a aussi envie que lui, mais ils coucheront pas ensemble avant Wrestlemania. Le Show lui roule quand même un gros patin et s’en va avec ces paroles de sa belle sonnant à ses oreilles : « J’espère que tu vas gagner à Wrestlemania. » Ah, elle lui met une grande claque sur le cul aussi! L’écran s’éteint. Edge est effondré, le Show a la gueule d’un gamin pris avec la main dans le pot à confiture. Cena se barre en sifflotant, le salaud.

 

 


Sabrina ne sait plus où donner de la tête. Elle est mariée à Victor, mais elle aime Michael. Et voilà que Julio vient s’en mêler !

 

 

— Combat Jericho / Kingston avec pour enjeu une place au MITB. Jericho domine mais est distrait par l’apparition de Ric Flair. Kofi en profite pour l’allumer comme un pétard et gagner le match. Un peu plus tard, un Jericho furieux défie Ric Flair de sortir de sa retraite pour l’affronter lors du Raw de lundi prochain.

 

— Combat à six sans enjeu entre les gentils Finlay, Mysterio et Christian, et les méchants Miz, Morrison et Kane. Les gentils gagnent, youpi. C’est eux qui emmèneront Hornswoggle dans leur vestiaire pour lui faire des choses.

 

— Rhodes et DiBiase débarquent sur le ring. On annonce leur adversaire, Triple H, sa musique retentit… TIME TO PLAY THE GAME MWAHAHAHA mais personne ne sort de derrière le titantron ! La musique repart pour un tour (cool, on se lasse jamais de Motorhead) mais toujours pas de Triple H. Rhodes et DiBiase sont déclarés vainqueurs par forfait. Toujours en liaison satellite, le scandalisé Orton éructe que Triple H est un lâche de ne pas s’être montré. Sa femme entend un bruit à la porte et se lève pour aller ouvrir. Randy reste seul une seconde puis percute et hurle « Non Samantha, ne t’approche pas de la porte !!! » Trop tard, celle-ci (la porte, pas Samantha) vient de voler en éclats sous des coups de sledgehammer ! Triple H apparaît, écumant de rage ! C’est la débandade générale, tout le monde s’enfuit dans tous les sens dans la maison des Orton (tout le monde, sauf le courageux cameraman qui filme et qui ne va pas lâcher Triple H d’une semelle tout au long de ce qui va suivre). Le barbare fait le tour de la maison en demandant à tous ceux qu’il croise (supposément des membres de l’équipe TV venue filmer Randy) WHERE IS HE ?! Ils se font tous dessus en le voyant (McOcee aussi, mais pour d’autres raisons), mais personne ne sait où le lumineux Randy s’est planqué. Sledgehammer man finit par tomber sur Samantha, qui tremble de frousse mais n’articule pas un mot. Va-t-il lui faire subir un sort similaire à celui que Randy a infligé à sa femme à lui, Stephanie McMahon ? Non, il la laisse là (sans doute pour la récupérer plus tard en guise de butin, on les connaît les coutumes des barbares en plein pillage) et continue de fouiller la baraque. Comme il revient dans la pièce principale, Randy surgit derrière lui armé d’un… d’un marteau ? on ne le saura pas, ça va trop vite. Féroce empoignade entre les deux hommes, Triple H finit par avoir le dessus, balance l’élancé Orton contre un mur, puis le fait carrément passer par la fenêtre (fermée). Heureusement, on est au rez-de-chaussée, comme dans la vieille blague sur les Portugais qui ne peuvent pas se suicider en se défenestrant. Randy se retrouve dans son jardin, tente de se redresser mais HHH le rejoint et le bourre de coups de pied. Arrivée toutes sirènes dehors d’une bagnole de flics qui mettent Trips en joue. Ils l’embarquent. L’outragé Orton se ressaisit et, fou de rage, se jette sur un HHH menotté et lui colle un dernier gnon mais les flics le repoussent. La voiture part, emmenant Triple H vers le pénitencier et la chaise électrique.

 

 

 

A la WWE, c’est comme dans la CD-thèque de nos parents : Police partout, Justice nulle part.

 

 


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