L’enquête corpse

Si les policiers n'étaient pas bêtes, ils ne seraient pas policiers.

Charles de Gaulle

 

Kane se la joue flic, mais son enquête ne progresse pas vraiment. La faute à des méthodes quelque peu frustes?

 

 

Eh toi, lecteur! T'as l'air nerveux! C'est pas toi qui aurais mis l'Undertaker dans le coma? Fais tes aveux avant que je vienne chez toi pour te casser la gueule!

 

 

Nalyse de Smackdown du 18 juin

 

Si les policiers n'étaient pas bêtes, ils ne seraient pas policiers.

Charles de Gaulle

 

Kane se la joue flic, mais son enquête ne progresse pas vraiment. La faute à des méthodes quelque peu frustes?

 

 

Eh toi, lecteur! T'as l'air nerveux! C'est pas toi qui aurais mis l'Undertaker dans le coma? Fais tes aveux avant que je vienne chez toi pour te casser la gueule!

 

 

Nalyse de Smackdown du 18 juin

 

 

Soyons clairs: la tâche qui lui incombe (identifier l'agresseur de l'Undertaker) dépasse largement les maigres capacités de Kane. Dans ce quasi-huis clos Agathachristien qu'est la WWE (un personnage important a été la victime d'une attaque, tout le monde avait des raisons de lui nuire, donc tout le monde est suspect), il aurait fallu au Big Red Machin faire marcher ses petites cellules grises, et non pas ses gros poings tout roses. Mais Kane n'est pas Hercule Poirot. L'idée de mener une enquête ne lui est même pas venue à l'esprit.

 

Ainsi, trois semaines après l'agression du croque-mort, on ne sait toujours rien sur les circonstances d'icelle. Le Taker a-t-il seulement été physiquement agressé? Peut-être l'a-t-on empoisonné ou bien lui a-t-on montré quelque chose de si insoutenable qu'il en est tombé dans le coma? Qui l'a vu en dernier? Y a-t-il des indices? Non, tous ces éléments fondamentaux à n'importe quelle enquête, l'inspecteur Kane n'en a cure. Lui, il applique une méthode digne des bad cops américains les plus brutaux, tout droit sortis d'un James Ellroy ou du Shield: il cogne tout le monde, jusqu'à ce que le coupable se dénonce.

 

 

Alors Jack, la mémoire te revient toujours pas? Pas grave, j'ai tout mon temps!

 

 

Ainsi, la semaine dernière Kane avait-il attaqué les quatre futurs participants au Fatal Fourway autour du World Heavyweight Championship. Punk avait échappé au Chokeslam grâce au sacrifice de Gallows et du Mask, mais Mysterio, Swagger et même le Big Show avaient dégusté. L'enquête n'avait pas avancé d'un iota, mais au moins, Kane s'était défoulé. Cette fois, qu'est-ce que le Big Red Sherlock avait l'esprit? Eh ben… pareil! Son idée, cette semaine, c'était de reprendre les quatre principaux suspects et de tous leur péter la gueule une fois de plus! Brillant. A côté de Kane, Conan le Barbare passerait pour un fin stratège.

 

 

Alors Rey, la mémoire te revient toujours pas? Pas grave, j'ai tout mon temps!

 

 

Sauf que cette fois, les quatre cibles de l'inspecteur taré avaient décidé de ne pas se laisser faire. Comme ces flics qui, dans les sombres polars ricains, mènent une vengeance personnelle contre la pègre et finissent par se faire dégommer par celle-ci, Kane va prendre cher en début de show… avant de remettre ça en fin de soirée, bourrin comme il est.

 

Smackdown avait commencé par l'une de ces promos de CM Punk qu'on adore et qu'on n'avait plus revues depuis un bail. Le bon Ciaime, à la calvitie toujours masquée, vint nous dire qu'il n'était pour rien dans l'état végétatif du Taker, mais qu'il admirait celui ou ceux qui avaient fait le coup, ajoutant que les spectateurs savaient bien ce qu'était un état végétatif: c'était leur état depuis des années. Haha, et maintenant place au Fatal Fourway où il va redevenir champion, et si le Taker était encore dans les parages il le ferait abandonner une fois de plus, alors Deadman t'as intérêt à pas en sortir, de ton état végéta… obscurité dans la salle! Cris du public! Retour de la lumière! Le Taker est là!!!

 

 

Mais non, c'est pas le vrai, il a pas des seins en silicone!

 

 

Bon, il n'y avait pas eu de coup de gong, et il était évident que le retour du mort ne surviendra pas comme ça, au milieu d'une promo de début de show. Le Taker se révéla être Gallows, dont on se souvient qu'il avait incarné, il y a quelques années, le faux Kane. Les frangins de la destruction peuvent prendre leur retraite, la relève est assurée et on n'y verra que du feu.

 

 

Tain Ciaime, il était temps que j'enlève ce déguisement, y a quatre types qui m'ont demandé combien je prenais pour une pipe!

 

 

CM Punk mettait ensuite le chapeau Takerien et imitait sa pose un genou en terre, magnifique. Bon, les straight edge s'étaient bien marrés, mais Kane déboulait à ce moment-là, furieux de cette profanation. Punk ne sembla guère effrayé, et pour cause: Swagger suivait discrètement le gros rouge qui tache, The Mask fit son apparition et à eux quatre, les trois straight edge et Swagger mirent une grosse raclée fort justifiée au flic autoproclamé, Gallows et Swagger enchaînant les splashs. Les heels furent chassés du ring par les faces Show et Mysterio, mais seulement parce que c'était à leur tour de taper sur Kane. Un 619 et un Chokeslam plus tard, Rey semblait paré pour achever Kane mais hésita et se barra. Le Show, lui, n'eut guère de remords et hurla au monstre à terre que maintenant, y avait marre, et qu'il avait pas intérêt à pointer son gros museau dimanche pour l'empêcher de devenir champion du monde.

 

 

J'y suis pour rien je t'ai dit! J'ai juste pété dans son cercueil!

 

 

Excellente séquence, avec des enchaînements fluides entre la promo de Punk, la facétie Gallows-Taker (qui n'était pas sans rappeler le fameux travestissement de CM Punk en Jeff Hardy), le beatdown infligé à Kane par les heels puis par les faces (!) et enfin l'avertissement du Show. Naturellement, ce gros teubé de Kane n'avait pas compris le message. Une heure plus tard, le main event voyait ses quatre suspects s'affronter, dans la même dynamique "deux faces contre deux heels avant le FFWay pour le titre de champion du monde" qu'on avait déjà vue à Raw quelques jours plus tôt. Swagger et Punk catchaient Mysterio et Show, dans un match correct, mais évidemment mené à un rythme tranquillou, on ne va pas se griller avant dimanche. Rey joua le face en péril avant de finir par faire le hot tag avec le Show, lequel vit sa tentative de Chokeslam sur Swagger joliment contrée en DDT. Show remit Rey dans la match, qui pinna une fois de plus le champion du monde pour la gagne, après là aussi un superbe contre sur une tentative de Gutwrench Powerbomb.

 

 

Tu ne le sais pas encore, Swagger, mais tu es déjà mort.

 

 

A l'inverse de pas mal d'observateurs qui se désolent de voir Swagger perdre match après match en weekly, je ne suis pas du tout outré par cette issue. Swagger est devenu champion, OK, mais ça ne veut pas dire qu'il possède déjà toutes les armes pour vaincre régulièrement des main eventers éprouvés. Il est chaque fois dépeint comme un mec qui peut battre ses adversaires (bon OK ç'a été limite avec Show) et ne perd que d'un cheveu. A mes yeux, il reste un champion relativement crédible, et cela d'autant plus qu'il s'est encore fendu d'une promo hilarante en backstage, où il raconta comment à l'âge de quatre ans, il a gagné plusieurs médailles d'or dans son premier concours d'athlé, face à des adversaires deux fois plus âgés que lui, tout ça grâce aux encouragements de son papa et comme dimanche c'est la fête des pères (rappel utile), il allait une fois de plus réjouir Swagger Senior en conservant son titre de champion du monde. Ce n’est pas la première fois que Jack nous saoule avec son daron, espérons qu’on le verra un de ces quatre, aussi arrogant et insupportable que le fiston, ça pourrait être fun.

 

 

Un jour, mon père a fait l'aumône à Ted DiBiase Sr.

 

 

Bref, le combat prit fin sur le pin de Swagger par Rey et là, je vous le donne en mille: musique flippante, teintes de rouge, arrivée de Kane, il pète la gueule à tout le monde et promet que dimanche il y aura de la vengeance dans l’air. Mazette, ça c’est de l’enquête, coco, ça progresse à grands pas! Allez, Kane, oublie pas de revenir dimanche et de leur casser la gueule une fois de plus, hein, sinon ton enquête pourrait piétiner! La scène se conclut avec l’apparition du cercueil ouvert, ce qui est quelque peu gênant dans la mesure où le Taker n’est pas censé être mort mais seulement comateux quelque part. Bon, on n’en est pas là avec les frangins de la destruction, ils sortent les cercueils à tout bout de champ. Allez, vivement dimanche pour voir encore l’inspecteur Kane en action, avec son sens aigu de la psychologie!

 

 

Katie Vick, je suis désolé mais je dois te poser la question: où étais-tu le soir où mon frère a été agressé?

 

 

Pendant ce temps-là, le General Manager a d’autres chats à fouetter que d’enquêter également sur la disparition du Taker. Car Teddy Long avait un match ce vendredi! Contre Drew McIntyre, s’il vous plaît. Aaaah, Teddy Long, ce poltron absolu qui prend parfois des airs bravaches mais s’écrase piteusement dès qu’on le met au pied du mur, quel personnage génial! Là, au lieu de prendre une raclée comme un homme, il a laissé Drew l’enfant gâté le mortifier à fond les manettes pendant une dizaine de minutes, multipliant les mines de chien battu dignes des plus grands mimes. La séquence fut longue, mais à raison. Drew devait apparaître comme une vraie ordure. Non plus seulement comme un petit con qui se croit tout permis parce qu’il est le chouchou de la maîtresse, mais carrément comme un sadique fini qui sait que tout lui est permis parce qu’il est le fils de l’empereur. D’où Teddy à genoux, Teddy couché au sol, Teddy vaincu le pied adverse sur la poitrine, le tout constellé de références à la misérable famille Long, un peu à la manière dont la famille Armstrong avait été évoquée quand l’arbitre avait été forcé de se damner pour satisfaire les rêves de gloire de CM Punk.

 

 

Et en plus, Drew s'appuie sur lui pour pisser.

 

 

Naturellement, la cavalerie est arrivée bien trop tard, et a buté sur le service de sécurité rameuté par Drew, service de sécurité pour une fois efficace (en règle générale, les vingt mastards en noir se font éparpiller comme des poussins dans un ouragan quand déboule le héros). Kofi, puis Matt-le-banni-qui-a-encore-eu-le-génie-d’acheter-une-place-en-ringside, se sont donc fait maîtriser par les vigiles avant de se faire détruire par Drew, qui les acheva tous les deux d’un Future Shock au milieu du ring, pour assurer un effet visuel fort.

 

 

Et maintenant, je vais vous coudre l'un à l'autre comme dans The Human Centipede.

 

 

Etrange build que celui de Drew. Voici un fringant jeune homme qui déboule de nulle part, adoubé par Vince himself, et montre immédiatement qu’il mérite la confiance du boss en restant longtemps invaincu et en conservant des mois durant le titre Intercontinental. Puis, depuis Wrestlemania, plus rien. Perte de la ceinture, feud dépushante avec Matt… Les difficultés de Drew étant concomitantes avec le mégapush de Swagger, les deux sont peut-être liés. Une fois qu’ils avaient décidé de faire gagner à Swagger le Money in the Bank puis le titre WHC et de l’envoyer à Smackdown, les bookers ont-ils hésité à laisser le show bleu aux mains de deux jeunes catcheurs heels moyennement populaires? Il est possible que cette préoccupation soit entrée en ligne de compte et ait pesé dans le dépush de Drew. Seulement, si cette logique se vérifie, alors Drew va continuer d’écumer le purgatoire encore longtemps puisque c’est probablement pas demain la veille que Smackdown aura un champion du monde face.

 

Cependant, rien n’est perdu pour Highlander, vu le temps qui lui est consacré. Progressivement, semaine après semaine, il s’impose dans nos cortex, avec sa musique, son titantron, son accent, son catogan, son physique… Qu’on l’apprécie ou non, Drew est loin du "traitement Shad Gaspard" (à savoir un début de push avant une disparition pure et simple des radars), mais il n’est pas encore au "stade Sheamus" (à savoir être directement bombardé dans la world title picture et devenir en quelques mois un main eventer naturel).

 

 

On a fait bosser un graphiste une semaine pour ça, alors si vous croyez qu'on va dépusher ce mec…

 

 

S’il y en a un dont on espère qu’il va griller la politesse à Drew et débouler dans la lutte pour le championnat du monde, c'est l'impeccable Dolph Ziggler. Impeccable en ring, bien sûr (on a encore en mémoire ses superbes affrontements avec Rey Mysterio et John Morrison) et impeccable backstage, aussi. Ce n'est pas que Dolph ait été éblouissant en promo; simplement, il a le mérite d'être partie prenante d'une storyline historique! Historique, car depuis peut-être l'ère McMahon –Helmsley (et si l'on efface de nos mémoires le nom d'Eric Esssscobar), on n'avait plus vu la WWE inverser son grossier sexisme traditionnel en faisant d'un beau mec l'objet de fantasme d'une nana détenant du pouvoir. Eh oui, tandis qu'à Raw, les Bella Whores et les autres divas ondulent du derrière sous le nez du moindre guest host qui vient à passer, ici à Smackdown, c'est la Cougar en chef qui fait venir dans son bureau l'un de ses mâles dominants, vêtu d'un mini-short tout droit sorti d'un spectacle de Chippendales. Quand on découvre que, en plus, Dolph est muni d'outils (il doit accrocher au mur une photo de lui et Vickie!), tel un plombier lubrique dans un porno des seventies, on applaudit de toutes nos extrémités: oui, la réification n'est pas réservée qu'aux femmes, bravo la WWE pour l'avoir compris et mis en lumière, avec à peine 2500 ans de retard sur Homère!

 

 

Hmm, accrocher cette photo vous a fait transpirer. Que diriez-vous d'une petite douche?

 

 

Dans la foulée, Dolph et son petit cul musclé allaient avoir raison de Chris Masters dans un match très correct et dont Masters sort grandi, puisqu'il a réussi à briser le sleeper hold et n'a succombé qu'au Zig Zag, après une performance honorable. Ca, plus ses mimiques dans le bureau de Vickie, et on sent comme un frémissement à propos du Masterpiece, qui a par ailleurs pas mal écumé Superstars ces derniers temps (toujours ça de pris). Oh, il ne sera pas bombardé bien haut dans la carte, mais il peut s'installer comme un face midcarder solide dans la durée.

 

 

Après une heure entre les mains de Vickie, Dolph Ziggler a besoin d'un pote pour le ramener chez lui.

 

 

Faces midcarders: c'est le statut apparemment intangible réservé à MVP et Christian. Les derniers à croire encore aux chances de push des deux hommes doivent commencer à en prendre leur parti: les jeunes leur grillent la politesse, et eux restent au même plan. On ne voit pas trop quel miracle pourrait leur permettre de seulement poser les yeux sur un titre de champion du monde à l'avenir, et si personnellement je me fous éperdument de MVP, je me joins aux cohortes de peeps effondrés de voir que Captain Charisma n'est là que pour mettre over les djeunzes. Cela dit, ça ne me pose pas problème cette semaine, puisque Christian s'est couché devant le duo assez marrant que forment l'intimidant Vance Archer et le crapaud Curt Hawkins. Rien d'inoubliable dans ce match, gagné par les heels en heelant, mais il était booké logiquement (Hawkins et Archer avaient attaqué Christian et MVP au cours des semaines précédentes) et l'issue est agréable, vu que ces deux gars ont, comme souligné dans un récent Clobber, quelque chose de Diesel et Shawn. On connaît pires modèles.

 

 

Et leur prise de finition est super: Archer prend Hawkins par le pied et l'abat sur l'adversaire au sol!

 

 

Si les Cryme Tyme étaient encore dans les parages, ils fourniraient des adversaires tout désignés à Archer et Hawkins. Mais les gentils bad boys ont splitté, et doivent se demander pourquoi. Shad Gaspard n'existe plus (THIS IS MY TIME!, non mais lol quoi), tandis que JTG enchaîne les matchs sans intérêt en lower midcard, comme cette victoire sur Chavo ce vendredi. Si JTG, faute de storyline, a quand même des matchs de temps à autre, c'est probablement pour qu'on ne l'oublie pas avant le Money in the Bank, auquel il pourrait participer en tant que chair à canon. En attendant, il semble encore obtenir une réaction assez enthousiaste du public (même s'il faut être précautionneux sur cette question quand il s'agit de Smackdown), ce qui pourrait signifier que tout n'est pas forcément perdu pour lui, mais il va falloir qu'il profite à mort de tous les moments d'exposition pour taper dans l'œil des bookers, car la midcard face semble quand même assez bouchée à SD.

 

 

Ah, finalement il a décidé de créer sa propre stable. Pas con.

 

 

En nous réjouissant au passage de ne pas avoir vu Hornswoggle cette semaine (pourquoi se planquait-il? Serait-il le mastermind des rookies de NXT? L'agresseur de l'Undertaker? Le mec qui signe les lettres exhibées par Drew McIntyre?), finissons par les divas, avec cette semaine un début de développement storylinesque autour de Laycool: nos deux Erinyes, accompagnées du sombre Kaval (je ne sais pas pourquoi, je l'imagine eunuque), croisèrent la route de Rosa Mendes, qui leur fit une offre de service… refusée par les championnes, à ma surprise, avec moult vannes méchantes mais justifiées à la clé, notamment sur le rouge à lèvres digne du Joker arboré par l'ex de Beth et de Zack. Rosa s'en alla en pleurs; on se demande si ça annonce pour elle un face turn, un suicide ou une story dans laquelle elle tentera, semaine après semaine, d'impressionner les Laycool afin qu'elles l'admettent dans leurs rangs gracieux. En tout cas, avec les divas, on n'est pas exigeants, une histoire quelle qu'elle soit, c'est déjà très bien!

 

 

Navrée Rosa, mais Laycool, c'est réservé aux femmes!

Et le problème, c'est que toi… t'as une bite!

 

 

Il y eut aussi un match, cette fois entre Layla et Hola Hola, accompagnée de Tiffany comme de juste. Evidemment, les blondes allaient rééquilibrer les comptes et obtenir une victoire pour double K, laquelle serait apparemment désormais challengeuse officielle. Pas grand-chose à dire du match, encore marqué par quelques hésitations mais globalement agréable, notamment grâce à une Layla toujours énergique et une Kelly toujours aussi, heu, élégante.

 

 

Non mais regardez un peu ces meules!

 

 

Pour résumer, un show divertissant, avec en fil forcément rouge l'enquête menée par un inspecteur débile, enquête qui parasite un peu le buildup du Fatal Fourway. Le reste a atteint ses buts en nous racontant des histoires bien plus crédibles car terriblement humaines: Dolph Ziggler et Teddy Long mettent tous deux leur honneur sous le tapis pour le bien de leur carrière; les Laycool sacrifient leur intérêt (l'aide de Rosa ne leur serait pas de trop) au bonheur de faire une vanne facile; Archer et Hawkins se croient arrivés alors qu'un destin Cryme Tymien au mieux les attend… C'est comme ça qu'on l'aime, notre WWE: quand elle entremêle délires extravagants dignes de Dario Argento et réalisme psychologique digne d'Emile Zola.

 

 

Et comme un grand homme l'a dit un jour: Va te faire enculer, sale fils de pute!


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