TNA Impact du 01/07 au 29/07/2015 : Une naissance et pas mal de morts

À vaincre sans péril on triomphe sans gloire

Pierre Corneille, Le Cid

 

Pas facile de composer avec un mode de fonctionnement archaïque à l'heure où Internet pullule d'informations et de scoops. Plus de place pour la surprise du côté d'Orlando et ses émissions enregistrées plusieurs semaines avant leur diffusion télé, et pas même lieu de se consoler avec la qualité des combats ce mois-ci.

 

 

Ce n'est pas faute d'avoir proposé des affiches de prestige.

 

 

Nalyse-synthèse TNA Impact du 1er au 29 juillet 2015

À vaincre sans péril on triomphe sans gloire

Pierre Corneille, Le Cid

 

Pas facile de composer avec un mode de fonctionnement archaïque à l'heure où Internet pullule d'informations et de scoops. Plus de place pour la surprise du côté d'Orlando et ses émissions enregistrées plusieurs semaines avant leur diffusion télé, et pas même lieu de se consoler avec la qualité des combats ce mois-ci.

 

 

Ce n'est pas faute d'avoir proposé des affiches de prestige.

 

 

Nalyse-synthèse TNA Impact du 1er au 29 juillet 2015

 

Orlando, Floride (Impact Zone)

 

Résultats complets des combats disputés à Impact ce mois-ci :

 

1er juillet

1-The Beat Down Clan (MVP, Low Ki, Kenny King & Hernandez) remporte le handicap elimination match contre The Rising (Drew Galloway, Eli Drake & Micah). Du fait de la stipulation, l'équipe vaincue est contrainte de se dissoudre.

2-TNA Tag Team Championship : The Wolves s'imposent 2-1 dans le 30-minutes iron man match face aux Dirty Heels, remportant ainsi le best of five series et les ceintures par équipe.

3-TNA Knockouts Championship : Lors d'un triple threat, Taryn Terrell © prend le dessus sur Brooke Tessmacher et Awesome Kong avec un Cutter sur cette dernière.

4-TNA World Heavyweight Championship : Ethan Carter III s'impose par Roll Up sur Kurt Angle © pour devenir champion de la fédération.

 

 

8 juillet

1-Dirty Heels battent Matt Hardy dans un handicap match.

2-Drew Galloway sort victorieux d'un 3-on-1 handicap match contre The Revolution (Abyss, Manik & Khoya)

3-Mr Anderson gagne par disqualificaiton face à Bram, lorsque ce dernier utilise une chaise.

4-Jessie Godderz domine le street fight contre Robbie E, obtenant l'évanouissement de son ancien équipier avec un Boston Crab.

5-TNA World Heavyweight Championship: Ethan Carter III © dispose facilement de Norv Fernum.

6-TNA World Heavyweight Championship: Ethan Carter III © atomise Shark Boy.

7-Bobby Lashley domine Tyrus avecc un enchainement Electric Chair/Spear pour le tombé.

8-Velvet Sky bat Madison Rayne avec un Stunner pour finir.

9-TNA World Heavyweight Championship: Kurt Angle doit se contenter d'une victoire par disqualification quand Ethan Carter III © s'en prend à l'arbitre.

 

 

15 juillet

1-Drew Galloway remporte une bataille royale de vingt hommes impliquant notamment MVP, Austin Aries, Eric Young, Magnus, Abyss et James Storm. L'ancien leader de Rising devient ainsi challenger numéro un au titre poids lourd.

2-TNA X-Division Championship: Tigre Uno © conserve la ceinture à l'issue du fatal 4-way avec Rockstar Spud, Grado et DJ Z.

3-TNA Knockouts Championship: Brooke Tessmacher parvient à vaincre Taryn Terrell © grâce à l'aide de Gail Kim, venue au bord du ring se débarasser des Dollhouse.

4-TNA World Heavyweight Championship: Ethan Carter III © profite de l'aide inattendue d'Eli Drake pour achever Drew Galloway avec le One Percenter.

*Une large partie du combat de SlammiVersary entre Magnus et James Storm a été rediffusée durant cet episode.

 

 

22 juillet

1-Bram porte un Low Blow pour remporter le street fight l'opposant à Magnus.

2-Eric Young domine Rockstar Spud lors d'un chain match. Il en finit avec son Piledriver.

3-Matt Hardy remporte son tables match contre Bobby Roode avec un Backdrop de la troisième corde, devenant ainsi le nouveau challenger numéro un.

*À noter la rediffusion « bouche-trou » du king of the mountain match du PPV SlammiVersary durant ce show.

 

 

29 juillet

1-Eric Young achève Chris Melendez avec son Piledriver.

2-TNA Knockouts Championship: Brooke Tessmacher © prend le meilleur sur Marti Bell sur fond d'interventions des Dollhouse et de Gail Kim.

3-Magnus & Mickie James remportent le mixed tag team match les opposant à James Storm & Serena Deeb.

 

 

Thème par thème, les principaux fils rouges développés :

 

En bref

 

– Si ce n'est pas une hécatombe, ça y ressemble bien. De nouvelles figures importantes du roster ont coupé court à leur contrat à la TNA et vivent donc, par la magie des enregistrements à long terme, leurs dernières heures à l'écran : Magnus, James Storm, MVP et Austin Aries quittent le navire. À cet affaiblissement sportif s'ajoute le problème du diffuseur télé, puisque Destination America jete l'éponge moins d'un an après les débuts des programmes sur son antenne.

Pour rappel voici une liste non exhaustive des catcheurs importants disparus de l'effectif TNA depuis 2014 : AJ Styles, Sting, Samoa Joe, Christopher Daniels, Frankie Kazarian, ODB, Chris Sabin, Gunner, Bully Ray (revenu en simple GM ce mois-ci)… auxquels s'ajoutent les quatre noms mentionnés plus haut. De quoi mesurer la perte de star power d'une fédération qui ne prétend plus marcher sur les plates-bandes de la WWE.

 

– Autre couac ce mois, la situation contractuelle problématique d'Hernandez, confirmant la malédiction touchant le 4e membre du Beat Down Clan (après Samoa Joe et Homicide). L'Hispanique a débarqué à Orlando sans avoir soldé ses obligations avec la Lucha Underground. En effet la compagnie mexicaine est encore maître de son droit d'image pour plusieurs mois et il lui était théoriquement impossible d'apparaitre à Impact. Menacée de procés, la fédération américaine a opté pour une solution radicale : sacrifier au montage tous les segments comprenant le Beat Down Clan. Lors des trois dernières éditions du mois, des séquences de « remplissage » (telle la rediffusion du King of the Mountain de cette année) ont donc suppléé aux plans originaux. Conséquence : la fin de la feud Rising/BDC perd tout son sens puisque les deux clans ont disparu simultanément des écrans.

 

– Austin Aries va donc livrer ses derniers combats dans la compagnie. Et pour faire avaler la pillule, les bookers ont mis en place un segment où Double A se voit imposer un deal par le GM Bully Ray : en cas de défaite contre Rockstar Spud, il doit se retirer des rings floridiens. Aries lui-même affirmait être indigne d'appartenir au roster si le rookie anglais le battait. Le tout s'est conclu à No Surrender (Impact du 5 août).

 

– Après la mauvaise gestion de ses contrats, la TNA doit déplorer d'importantes blessures. D'abord la rechute de Kurt Angle, rappelé à son cou douloureux sitôt la ceinture de champion perdue aux mains d'Ethan Carter III. Sort un peu plus clément pour le champion de la X-Division, Tigre Uno, touché au genou à l'issue de sa première défense de titre. Le Mexicain demeure à l'antenne via des messages adressés au candidat républicain Donald Trump, auteur de déclarations peu avenantes à l'encontre de ses compatriotes. Uno a même invité le milliardaire à venir à Impact. Une tentative de buzz transcatch pour l'instant vaine.

 

 

Un hair vs mask match en vue ?

 

 

The Wolves sur le toit d'un monde restreint

 

Sur le papier l'affiche était prestigieuse : quatre des meilleurs catcheurs de l'indy en course pour les titres par équipe. De fait, la finale du best of five series entre Wolves (Eddie Edwards & Davey Richards) et Dirty Heels (Austin Aries & Bobby Roode) a tenu toutes ses promesses avec à la clé le nouveau couronnement (déjà le 4e) des Loups. Depuis cette finale du 1er juillet, les tenants du titre ont été absents de l'antenne. Pour la bonne raison du manque d'adveraires d'envergure à qui les confronter. Le problème de cette division ne date pas d'hier: absence totale de build up et/ou feuds marquantes depuis plusieurs années déjà. Tournois, surgissement soudain de challengers, reformation d'alliances historiques, tous les stratagèmes ont été utilisés pour masquer le vide ambiant. Il y a bien eu une opposition majeure entre deux clans ces dernières semaines (BDC vs Rising), mais sans aucun rapport avec les breloques dorées.

 

Ainsi les Wolves devront patienter d'ici une nouvelle réunion des frères Hardy, eux-mêmes destitués des titres sans avoir été vaincus. Loin d'être d'actualité vu le push de Matt (voir par ailleurs) et le retour tout frais de Jeff.

 

 

Heureusement la TNA sait donner dans les finishs sophistiqués.

 

 

Mr Anderson, Eric Young : plus que des midcarders ?

 

Où va Mr Anderson ? Après le baround d'honneur le voyant se poser en dernier rempart face à l'accession d'EC3, l'Ultimate Asshole semble englué dans le ventre mou. Son timide début de feud face à Bram s'accompagne néanmoins de segments intrigants en backstage. En effet l'ancien espoir de Vince McMahon livre des interviews sous forme de confession à l'annonceur de la compagnie. Il s'interroge sur l'état de sa carrière, analyse son sur-place actuel, se demande s'il possède encore sa magic touch, son modjo.

Cette narration ouvre deux principales issues : préparer un angle de retraite ou amorcer un important run de main eventer, heel-turn en prime dans la balance ? On ne saluera jamais assez le superbe acting d'Anderson, prompt à nous faire embarquer dans ses aventures en dépit du manque de limpidité des bookers à son égard.

De son côté Eric Young réalise le difficile exploit d'exister à l'heure où un jeune top heel est monté sur le trône : victoires sur Chris Melendez et Rockstar Spud, intervention remarquable au micro pour se vanter d'être la vraie cause du retrait des rings de Kurt Angle, attitude toujours aussi folle et imprévisible.

 

Le Canadien est parvenu à faire oublier durant cette année 2015 sa décennie en « good old EY » et ne fait plus rire personne. Reste à établir la passerelle pour le projeter vers les cîmes. Peut-être sous la forme de triple threat pour le titre suprême. À son retour, le médaillé Olympique, toujours doté d'un droit au rematch, aura à cœur de venger ses protégés.

 

 

Ne me traite surtout pas de hipster, je porte le bonnet parce qu'on a enregistré ce segment il y a six mois.

 

 

La division knockouts en pleine effervescence

 

D'un côté une nouvelle championne, Brooke Tessmacher, venant de mettre fin au long règne tyrannique de Taryn Terrell, de l'autre la montée en puissance de Velvet Sky (tombeuse de Madison Rayne, après Angelina Love le mois dernier) dont la courbe finira bien par rejoindre la title picture. Au milieu Gail Kim, principale épine dans la chaussure du clan Dollhouse. La talentueuse asiatique a en effet été décisive dans la conquête du titre par Tessmacher. Désormais tout de noir vêtue, munie d'un regard ténébreux et jouant sur la mystique, Kim fait de Terrell une affaire personnelle plutôt que de viser la ceinture knockouts. La championne déchue opte pour évacuer sa rage de toutes les façons possibles, notamment par le sabotage d'un segment promotionnel de Christy Hemme (pour un programme annexe de la chaine Destination America). Alors qu'elle détruit le décor présent sur le ring, Terrell est défiée par Brooke depuis la rampe d'entrée. Un brawl s'en suit, auquel il faut ajouter l'apparition de Kim pour s'occuper des sbires Marti Bell et Jade.

L'ultime show de juillet voit Tessmacher défendre son titre avec succés face à Bell, de nouveau dans un contexte d'interventions multiples.

 

À l'heure où la WWE tente de redonner ses lettres de noblesse au catch féminin, la Ligue 2 américaine n'est pas en reste avec un roster plus limité mais tout aussi talentueux. Seul regret, l'absence d'Awesome Kong à l'antenne une fois passé le triple threat de début juillet, tendant à confirmer les rumeurs de départ. Son come-back se limitera donc à une courte parenthèse. À peine plus significative que son séjour à Stamford. Comme si la malédiction de la brieveté frappait la mastodonte.

 

 

Encore ce maudit Kharma à la Kong !

 

 

Drew Galloway à qui perd gagne

 

À l'issue de sa défaite contre le Beat Down Clan le 1er juillet, le groupe The Rising est contraint au split. Alors qu'il bénéficiait jusqu'ici de beaucoup de temps d'antenne, Drew Galloway doit quitter son rôle de porte-parole de la nouvelle génération. Son discours de l'édition suivante sonne comme un épitaphe à l'encontre du BDC, comme l'écho d'une vaine volonté de défendre les catcheurs valeureux. Puni d'un handicap match par un EC3 s'improvisant GM d'un soir, l'ancien champion intercontinental démarre un push comme si de rien n'était en profitant de la dissension au sein de The Revolution. Au soir du 15 juillet, Galloway remporte une bataille royale et affronte le champion poids lourd en fin de show. La voie du succès s'entrouvre, avant d'être bouchée par son ancien équipier Eli Drake. Voilà l'Anglais forcé de quitter la title picture pour une feud de midcard on ne peut plus classique. Enterrement en première classe ? Pas forcément tant les anciens Rising captent le spotlight durant l'épisode du 22 juillet. Drake joue la gimmick du jeune loup ayant utilisé un groupe pour émerger, Galloway la partition de l'ami trahi par un compétiteur impatient. L'ancien champion intercontinental rappelle au passage que sa carrière est devant lui. Âgé de seulement trente ans et perçu à tort comme un vieux du fait de ses débuts précoces dans le circuit (seize ans), Drew s'affirme comme une star établie à qui il ne manquerait qu'un sacre mondial.

 

Le premier épisode du mois d'août, sous-titré No Surrender comme le PPV d'antan, donnera des éléments quant au cheminement de cette feud. Elle pourrait constituer une façon de « reculer pour mieux sauter » pour Galloway.

 

 

Après tout, tu vas bien finir par être champion du monde quelque part.

 

 

Storm et Magnus, fin de guerre amère

 

Il y eut d'abord la victoire surprise du Cow-Boy à SlammiVersary, promesse d'une feud inachevée. Puis l'implication renforcée de Mickie James, tandis que James Storm recrutait pour sa part l'ancienne membre de la Straight-Edge Society alias Serena Deeb. Cette dernière est présentée comme la meilleure amie à la ville de Mickie James, histoire de donner une allure plus provocatrice à son alliance avec le gourou de The Revolution. Les comptes se règlent via un match mixte remporté par le duo gentillet le 29 juillet.

 

Fin en queue de poisson pour cette feud, habilement construite à l'origine et minée par un booking insensé lors de ce dernier mois. Les deux protagonistes principaux, tous deux annoncés partants de la compagnie, ont seulement croisé le fer dans un tag team match quelconque. Un finish indigne pour une feud ayant vu street fights et brawls se succéder, tout en intégrant des éléments de réalité (Donovan, l'enfant du couple face). Ajoutons à cela l'incohérence de la défaite de Magnus contre Bram la semaine précédant l'opposition. On ne devrait plus entendre parler de Serena et Mickie, en revanche les deux catcheurs devraient rebondir assez vite : à la GWF par exemple ?

 

 

Un peu téléphonée la transition, mais ça fait toujours plaisir.

 

 

Jeff Jarrett dans le temple de la renommée

 

Tout débute par un retour victorieux à l'occasion de l'étrange PPV SlammiVersary fin juin (show assez bon sur le plan sportif, mais incohérent vis-à-vis des storylines en cours), puis une interview décomposée en plusieurs segments où Double J s'exprime avant tout en tant que dirigeant de la GWF (Global Force Wrestling). Dans la foulée, le fondateur de la TNA était logiquement désigné comme le nouvel Hall of Famer, marchant dans les pas de Sting, Kurt Angle et des Dudley Boys.

Durant son entretien avec Mike Tenay, Jarrett insiste sur les possibilités séduisantes offertes par le partenariat entre la TNA et la GWF, ainsi que les autres ententes visées par la fédération nouvellement créée, précisant par exemple que le tout récent titre de King of the Mountain champion pourra être défendu sous diverses bannières. Double J étaye son propos en évoquant des accords avec treize fédérations réparties sur les cinq continents.

Lors de son discours d'intronisation au Hall of Fame, le célèbre blond se montre très exhaustif dans ses remerciements, balayant de fait l'histoire de la compagnie et ceux l'ayant maintenu en vie (à défaut de la faire grandir) puis citant des références familiales, telle son embrouille de longue date avec son père, désormais révolue.

 

Si le fond informatif des segments de Jarrett est limité, le discours d'ensemble vise plus grand que son seul auteur. Le six-fois champion TNA assure en effet d'une place prépondérante au sein de la compagnie, se pose en rare augure positif au moment où les signaux virent au rouge.

 

 

Hmm il m'a compté dans les treize fédérations ce salaud-là ?

 

 

Une Dixie Carter nouvelle et enfin un GM

 

Voilà prés d'un an que l'ancienne patronne heel est passée à travers une table (ou plutôt au-dessus) des mains de Bully Ray. Son retour annoncé pour l'édition du 8 juillet ne nourrissait pas grand espoir de renouveau. Et pourtant la dirigeante choisit la voie du mea culpa immédiat, et change son braquet d'épaule au grand détriment de son nouveau champion du monde de neveu. Elle nomme Bully Ray dirigeant du show hebdomadaire dans la foulée, moyen de s'acheter une caution aux yeux des fans autant que de palier à une faille d'Impact depuis de longs mois. Fini les autobookings et matchs sortis de nulle part !

 

Maître à bord, Bully associe discrétion et efficacité. On doit mettre à son actif la promotion de nouveaux challengers, le maintien du droit au rematch de Kurt Angle (la première revanche s'étant achevée par une disqualification maline d'Ethan Carter), ainsi que la décision du deal de départ concernant Austin Aries.

 

 

Le temps des GM tout juste capables de booker des tag team matchs est révolu les gars ! Quoi, il n'y a pas de tag team de toute façon ? Bon d'accord.

 

 

EC3, le petit règne tranquille

 

La TNA est allée au bout de son pari : sacrer l'ancien Derrick Bateman en position d'invaincu, tout en le laissant paraître fragile. Le 1er juillet, il surprend le légendaire Kurt Angle via un Roll Up pour obtenir le compte de trois. Dès la semaine suivante, il redevient l'individu fourbe choisissant des opposants « chair à canon », à commencer par Norv Fernum, clin d'oeil appuyé à son premier duel dans la compagnie à Bound for Glory 2013. Après une autre défense de titre « éreintante » contre Shark Boy, EC3 concède le rematch au médaillé Olympique, mais s'en extirpe avec une disqualification.

Depuis, Angle est officiellement blessé et des challengers inattendus pointent le bout de leur nez : Drew Galloway, libéré de la mission Rising et Matt Hardy, promu au rang de main eventer éphémère durant l'absence de son frère Jeff. Le plus cascadeur des deux Hardy a d'ailleurs effectué son retour en fin de mois, sans combattre mais en ouvrant la voie à une future rivalité avec EC3.

 

Bien dur dans le contexte actuel de construire un fil rouge cohérent autour du championnat mondial. La TNA privilégie donc le procédé le plus simple : des combats désignant le prochain challenger. Le manque de rivaux crédibles et les alignements incertains des quelques stars restantes (Bobby Roode, heel et face à la fois, Mr Anderson voué à changer pour gravir les échelons, Lashley peu présent à l'antenne) garantit une période de répit à l'actuel tenant du titre.

 

 

Bon je suis l'arbitre assermenté, alors je te préviens, si tu m'en mets une je te punis en ne validant pas ton abandon sur le Angle Lock. Hé hé, tu seras bien emmerdé quand tu perdras par disqualification.

 

 

Vous l'aurez compris, la TNA sort d'un mois d'équilibriste où il s'agissait avant tout de masquer une impression de chaos. Conséquence des tapings à la chaîne, le sort de certaines stars de la fédération a fuité avant même leur disparition en kayfabe. Tandis que la division knockouts sauve les apparences, la faible compétitivité cumulée de la X-Division et des tag teams, saute aux yeux. Quant au règne audacieux accordé à Ethan Carter III, il est brouillé par la facilité du build up pour désigner ses challengers.

 

 

Proverbe TNA : qui se couche jobber en juin se réveille main eventer en juillet.

 

 

 
 
 
 
 
 
 
 

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