NXT TakeOver : La Classe à Dallas

Vise toujours la Lune : si tu la rates, tu finiras dans les étoiles. Ou dans le vide interstellaire et personne ne t'entendra crever.

Proverbe personnel.

 

La planète catch vibrait d’impatience. Cette semaine où le mois de mars (qui a passé l’hiver sans-aucune arrière pensée politique) cède sa place au doux avril était très attendue des fans du monde entier. Essentiellement pour un évènement majeur, une soirée de grandes affiches et de révolutions potentiellement capables de redéfinir les standards d’exigence de toute une profession.

Nous parlons bien sûr du NXT Takeover de Dallas qui a eu lieu le 1er avril. Et ce n’était pas un poisson. Si les suiveurs de la WWE principale se perdent en inquiétude voire en colère vis-à vis du futur Wrestlemania, les fans du show jaune étaient on ne peut plus confiants quant à la qualité du Takeover. Le pire, c’est qu’il s’agit parfois comme dans mon cas des mêmes personnes. Laissons une chance à WrestleMania qui, comme l’an dernier, sera peut être de bien meilleure qualité qu’attendu. Mais plongez sans crainte dans le produit NXT. Avec moi.

 

 

Ayez confiaaance…

 

 

Nalyse de NXT TakeOver Dallas

 

Vise toujours la Lune : si tu la rates, tu finiras dans les étoiles. Ou dans le vide interstellaire et personne ne t'entendra crever.

Proverbe personnel.

 

La planète catch vibrait d’impatience. Cette semaine où le mois de mars (qui a passé l’hiver sans-aucune arrière pensée politique) cède sa place au doux avril était très attendue des fans du monde entier. Essentiellement pour un évènement majeur, une soirée de grandes affiches et de révolutions potentiellement capables de redéfinir les standards d’exigence de toute une profession.

Nous parlons bien sûr du NXT Takeover de Dallas qui a eu lieu le 1er avril. Et ce n’était pas un poisson. Si les suiveurs de la WWE principale se perdent en inquiétude voire en colère vis-à vis du futur Wrestlemania, les fans du show jaune étaient on ne peut plus confiants quant à la qualité du Takeover. Le pire, c’est qu’il s’agit parfois comme dans mon cas des mêmes personnes. Laissons une chance à WrestleMania qui, comme l’an dernier, sera peut être de bien meilleure qualité qu’attendu. Mais plongez sans crainte dans le produit NXT. Avec moi.

 

 

Ayez confiaaance…

 

 

Nalyse de NXT TakeOver Dallas

 

 

L’ambiance joue énormément sur le ressenti de réussite d’une soirée. Vous aviez remarqué ? C’est normal : on considère qu’elle est une conséquence, donc un indicateur. Si la foule est bruyante et enthousiaste, on estime que les artistes ont réussi leur travail. Et l’inverse donnera une impression négative. Pourtant, parfois dans le catch, il arrive selon les villes que les lutteurs de la WWE nous donnent le meilleur d’eux-mêmes sans tirer d’intenses réactions du public. On en sort alors avec un sentiment mitigé, « dommage l’ambiance » sans savoir vraiment s’il faut accuser la foule amorphe ou les professionnels qui n’ont pas su la réveiller.

 

 

Et il y a des soirs où on en voit de toutes les couleurs.

 

Bon, tout ça pour dire que ce n’est absolument pas le cas à NXT. Les salles bondées sont remplis de fans passionnés et adorateurs du produit proposé par le show jaune. On a parfois l’impression qu’il suffit que les lumières s’allument pour que la foule chante « This is awesome ! » Cette ferveur, associée au caractère plus intimiste de la mise en scène font de NXT un show très agréable à suivre en toutes circonstances. Et ce encore plus lorsque le programme est bon. C’était le cas à Dallas.

 

 

NXT TagTeam Championship : The Revival © Vs American Alpha

 

La nuit texane commence de fort belle manière par le match des ceintures par équipes. Avec ces quatre hommes, nous sommes dans l’histoire simple, le catch pur. D’un côté, Dash et Dawson, les méchants champions. Vilains, sans personnalité propre, ils ressemblent à toutes ces équipes heels spécialistes des coups vicieux, du travail au corps et dotés d’une solidarité sans faille afin d’arriver à leurs fins. Face à eux, Gable et Jordan sont littéralement adorés par la foule, surtout Gable malgré son physique entre Slam Master J et Carles Puyol. Les deux lutteurs sont explosifs et spectaculaires. L’opposition de styles est donc au rendez-vous.

Le début de la rencontre est dominé par les favoris, même si les coups s’échangent de part et d’autre. La première séquence intéressante a lieu lorsque Jordan et Gable cueillent leurs opposants d’un double Drop Kick, avant d’en saisir chacun un par la taille, face à face. Dash et Dawson peuvent alors lire mutuellement dans leurs yeux la peur avant d’encaisser une German Suplex. De la belle ouvrage.

 

 

Fais comme l’oiseau…

 

 

Rapidement, la situation s’inverse. Irréprochables dans leur travail collectif, les champions prennent le dessus sur Gable, qui encaisse de nombreux coups et soumissions. The Revival ralentit l’allure, le temps de concentrer toute la colère et la haine du public. Ils empêchent intelligemment Jordan de devenir l’homme légal et placent sur Gable un finisher… Totalement botché qui leur vaudra les moqueries du public. De toute façon, le mauvais homme tente le tombé et l’arbitre les retoque. Dash et Dawson sont au diapason parfait : ils brisent les tombés, s’entraident, poussent leur adversaire à la chute, enchainent les roublardises dans le dos de l’arbitre. Les nearfalls se succèdent : Jordan place un petit paquet sur Dawson qui réussit à s’en défaire, projetant le grand Jason dans les cordes, où il reçoit une vicieuse manchette de Dash Wilder. Il est à deux doigts de s’incliner sur cette prise mais est sauvé par un saut venu de nulle part de Gable qui casse le tombé. L’ambiance monte encore d’un cran dans l’arène. Après une séquence de bagarre collective, Chad et Scott s’affrontent en solo avec une nouvelle série de roll-up respectifs. Jusqu’à ce que Jordan tague son partenaire dans le dos du sosie de Fredo Mercure : les American Alphas placent leur Grand Amplitude et remportent la rencontre. Nouveaux champions !

 

 

Més que un team.

 

 

Cette belle performance des quatre compétiteurs a enflammé la salle de Dallas. American Alpha est une équipe talentueuse qui régnera probablement longtemps sur une division hétéroclite. Mais les battus du jour n’ont certainement pas dit leur dernier mot.

 

 

Austin Aries Vs Baron Corbin

 

A 37 ans, Austin Aries fait enfin ses débuts à NXT donc dans le giron WWE. Le mec est une légende du business. Roi absolu de la ROH où il est encore aujourd’hui le seul double champion du monde et où il croisa notamment le fer contre CM Punk et Samoa Joe. Superstar de la TNA où il est possède la triple couronne avec un titre mondial, un titre par équipes et quatre titres de la division X. Le public a hâte de voir en action Le meilleur homme qui n’ait jamais vécu. 

 

 

Sauf que son premier adversaire, c’est lui.

 

 

En face, Baron Corbin continue de cristalliser la fureur des puristes. L’homme n’a pas grand-chose pour lui : ni technicien, ni aérien, il est rempli d’une insupportable prétention et de deux bras immenses et violents. Mais remarquez, ça peut suffire. Il était certes stupide de vouloir faire de ce rookie très limité un héros du public. Mais dans son rôle d’usurpateur fier de lui et agressif, je le trouve plutôt bon ainsi que pour mettre en valeur la popularité de ses adversaires. On a toujours envie de voir perdre le grand dadais presque chauve. Je pense au passage qu’il aurait pu faire un bon élément dans la Wyatt family. Cela dit, si ses Clotheslines sont impressionnantes, le loup solitaire ne montre pas non plus grand-chose. Austin Aries, comme à son habitude, joue des kicks, des genoux, de sa vitesse pour noyer le géant sous ses coups. Le petit homme domine une bonne partie de la rencontre mais encaisse un violent et spectaculaire Deep Six à l’extérieur du ring. L’arbitre est sur le point de compter dix lorsqu’Austin regagne le tablier. Baron se prépare donc à en finir avec le End of Days, mais il est contré par un roll-up victorieux.

 

 

Hug Life.

 

 

Ça y est, Austin Aries a donc fait ses débuts et l’a emporté sur un athlète assez établi, tout en gardant énormément sous le coude pour les prochains mois. La suite semble plus compliquée pour Corbin. Objectivement, il a un peu fait le tour du show jaune, mais peut-il monter à l’étape supérieure ? Ou, après Samoa Joe et AA, va-t-il servir à nouveau de serpillère aux autres grandes signatures ?

 

 

Sami Zayn Vs Shinsuke Nakamura

 

Attention, énorme showstealer. Un super héros de la lutte indépendante croise le fer face à un vétéran d’NXT. Si vous me dites « comme le match précédent en gros ? », je vous lol. Là, les deux noms claquent sur l’affiche. Sami Zayn a tout vécu à NXT après une belle carrière masquée sur le circuit mondial. Après avoir gagné le titre de champion ici, avoir encaissé une longue blessure et échoué à remettre la main sur son trophée, il est désormais appelé plus haut. La perte de Daniel Bryan et les blessures régulières laissent une place à Raw pour un super-gentil voltigeur et populaire. Son heure est arrivée, mais pour son vraisemblable dernier soir dans le show jaune il finit en beauté. Son adversaire du soir est Japonais, c’est une véritable légende de la New Japan Pro Wrestling où il a catché pendant près de quinze ans. Nakamura est connu pour son style extravagant et la rapidité de ses coups. La WWE hype au maximum sa nouvelle recrue, en en parlant comme le potentiel meilleur catcheur au monde. L’excitation est à son comble, et les fans sont survoltés. « This is awesome ! » crie la foule avant même que la cloche ne sonne. Les chants « Sami Zayn ! » répondent tellement fort aux « Nakamura ! » que je soupçonne 90% du public de scander les deux noms.

 

 

Boh, pour des Texans ça devrait leur plaire un coup d’pied dans les couilles.

 

 

L’affrontement commence par une série de torsions de bras, de projections contrées, les deux lutteurs se cherchent et s’évitent. La salle est en feu.

Je sais que je suis chroniqueur professionnel, mais je ne peux me résoudre à vous décrire précisément les vingt minutes d’excellent catch qui ont suivi. Mon conseil est simple : regardez ce match, un des tous meilleurs qui ont eu lieu à NXT malgré un niveau globalement élevé, et probablement le plus beau spectacle vu pour le moment à la WWE en 2016. Pour résumer quelques moments sympas, lorsque Zayn en début de rencontre assomme d’un coup de coude le Japonais posté sur le poteau, ce dernier se ressaisit en cueillant le Canadien de violents coups de genoux sur l’arête du ring. Plus tard, Sami se projette par dessus la troisième corde sur Nakamura avant de le remonter à toute vitesse sur le tablier pour lui porter un Cross Body, qui se limite à un compte de deux. Les « Yes ! » chants retentissent lors d’une longue et intense séquence de coups de coude respectifs. Le nez du Japonais commence à saigner mais cela ne l’arrête pas. Après cette session de coups, les deux hommes se coincent mutuellement dans des prises de soumissions. Le gentil et propret Sami Zayn devient un fauve aux abois, n’hésitant pas à frapper son opposant dans les cordes. A ce moment, la foule lance le chant le plus respectueux qui soit aux deux héros : « Fight for ever ! »

Et la folie continue : Sami rate son Helluvah Kick, Shinsuke rate son Running Knee, le Japonais encaisse une ThunderBomb dont il se relève à deux et demi…  C’est alors le tournant du match : alors que Zayn se projette à travers les cordes, il réceptionne le pied de son rival dans le visage. Le King of Strong style a pris la main, et ne la lâchera plus. Il réussit à porter son final, le Kinshasa, et l'emporte.

 

 

Il était temps, car Sami Zayn commençait à s’endormir.

 

 

Le dernier match de Zayn et le premier de Nakamura à NXT aura donc rempli toutes les attentes. Nombreux sont les fans qui l’estiment en haute place des meilleurs combats de l’Histoire à la WWE, un match cinq étoiles. Je ne peux que vous conseiller de voir cette petite merveille tactique et technique, même si pour moi il manquait un peu d’enjeu et de suspense pour vraiment faire basculer l’affiche dans la catégorie légendaire. C’est donc sur une défaite attendue et devant un public qui l’acclame que Sami le rouquin prend sa retraite du show jaune, appelé à de plus hautes destinées.

 

 

Allez, sans rancune hein vieux ?

– Oué bah c’est pas toi qui va feuder contre le Miz et Zack Ryder, ça se voit.

 

 

Women Championship : Bayley © Vs Asuka

 

Les multiples clips, hommages et émissions backstage comme Breaking Ground nous le font comprendre depuis des mois. A NXT, le pilier du vestiaire s’appelle Bayley. Aimée du monde entier, la championne féminine a enchainé les rivalités courtes contre les jeunes pousses de la division, de la belle Alexa Bliss à la puissante Nia Jax, en passant par Eva Marie. Mais elle fait face ce soir à la plus grande menace depuis Sasha Banks : Asuka. Invincible, effrayante et jamais effrayée, la Japonaise semble inarrêtable. L’issue du match est très incertaine au moment où la cloche sonne son début.

 

On peut dire que ça commence fort : les deux femmes s’évitent, se tournent autour, tentent de se maintenir  au sol. Asuka porte les premiers coups mais Bayley prend ensuite l’avantage et saute sur son opposante pour tenter le premier tombé, cassé à deux. Lorsque la Japonaise s’assied sur le turnbuckle, la Californienne se précipite et l’envoie au sol d’un Hurracanrana avant de la coincer dans la Guillotine qui avait coûté le match à Nia Jax. La championne réussit un nouvel Hurrancarana spectaculaire hors du ring, mais à la remontée sur le tablier la dynamique s’inverse. Forte d’un nouveau souffle, la native d’Osaka reprend le dessus. Les coups s’enchainent, se rendent. Bayley se met à travailler spécialement les jambes de sa rivale. Les deux se coincent à tour de rôle dans leurs prises de soumission. Bayley tente sans succès la prise qui avait fait craquer Sasha Banks lors de l’IronWoman Match. A bout d’initiatives, la championne se laisse surprendre. Il suffit à Asuka de quelques kicks pour renverser la tendance et bloquer sa rivale dans une longue soumission. Bayley fait ce qu’elle peut, mais elle est trop loin des cordes. Après une minute de résistance, elle sombre inconsciente. L’arbitre ne peut que constater sa défaite : Asuka devient donc la nouvelle championne féminine !

 

 

We, the yellow people !

 

 

Le titre des femmes a donc changé de main. Cela arriverait bien un jour, mais il semblait presque que la ceinture était partie intégrante de Bayley à NXT et que la jeune femme ne serait jamais battue. Pourtant, il n’a pas fallu longtemps à Asuka pour gagner les sommets de la division, et elle sera difficile à décrocher. On peut déjà espérer une revanche entre les deux athlètes. L'étage supérieur est déjà bien garni avec les montées de Charlotte, Sasha et Becky. Alors, faisons durer le plaisir : Bayley première double championne NXT de l’Histoire ? Cela serait mérité !

 

 

Déçus, les plus grands fans de Bayley se sont rabattus sur une autre icône glamour.

 

 

NXT Championship : Finn Balor © Vs Samoa Joe

 

Finissons la belle soirée par une affiche déjà connue mais promesse de spectacle. Samoa Joe a déjà tenté sans succès de prendre la ceinture à l'intouchable Finn Balor. Il possède une deuxième chance ce soir, et arrive le regard renfrogné et surmotivé sur sa bourrine et réussie musique d'entrée. Puis, le coeur du Dragon retentit et le champion pénètre avec lenteur dans une salle acquise à sa cause, curieusement muni d'une tronçonneuse qui à mon sens jure dans le décor.

 

 

J’ai trouvé ça dans le vestiaire de Dean Ambrose, si quelqu’un pouvait me dire comment l’arrêter…

 

 

Les deux protagonistes du main event se connaissent bien et sont pas les derniers pour la baston. Pourtant, dès la première minute du match, le So Cal s'éclate la pommette et le sang gicle. Les deux hommes continuent et malgré sa blessure, le Challenger domine et projette violemment son vis à vis à travers la barrière de sécurité. Il gagne ainsi un temps précieux passé à nettoyer sa plaie. Le sang continuant de pisser, l'arbitre improvise un petit temps mort. Ce qui déplait énormément au public qui veut voir le match se poursuivre. N'est-il pas étrange, à une époque où les catcheurs prennent tant de risques, d'encourager l'un d'eux à lutter la gueule ouverte ?

 

 

– Booooh ! Pédé de médecin ! Laisse-les se battre !

– On a vraiment un public formidable.

 

 

Toujours est-il que l'adrénaline rouge semble surmotiver Samoa Joe qui détruit Finn pendant de longues minutes à l'aide de coups bien stiffs. Kicks, atémis, poings, le champion mange cher. Ce sont les drop kicks du Dragon qui le remettent en selle… Pas pour longtemps. Belly to belly Suplex, et le Samoan reprend sa domination. Il tente ses prises les plus dommageables, enferme momentanément l'ex Prince dans sa Boston Crab et réussit même à placer son dévastateur Muscle Buster. Mais le champion survit !

 

 

La tête à l'envers…

 

 

Balor a trop encaissé. Il nous fait une Undertaker Style en se relevant furax, feulant comme un tigre énervé. Il passe la vitesse supérieur. Drop kicks, atémis, Joe est submergé et encaisse un "Coup de grâce". Pourtant, Finn ne tente pas un tombé et se laisse coincer dans le Coquina Clutch… qu'il réussit à transformer en couchant son adversaire au sol. Les trois secondes sont comptées, et le champion conserve son bien sur ce Coup de vice !

 

Ce fut une drôle de rencontre, marquée par les temps morts imposée par la blessure spectaculaire de Joe qui a donné vraiment une ambiance de poudre au combat. Voir le montre samoan couvert de sang, le torse rouge vif, projeter son adversaire dans les barricades donnait un petit côté gladiateur à l'affrontement. Excellents sur le ring, les deux hommes ont livré une belle partition qui sera tout de même probablement éclipsée par le niveau global de toute la soirée. Cela dit, je reste un fan absolu de Finn Balor, un mec rare doté à mon avis du pack complet charisme/talent qui devrait atteindre les sommets les plus légendaires. Mais il risque d'abord de marquer encore longtemps l'Histoire d'NXT. Pendant ce temps, Joe a loupé une nouvelle chance de titre. Peut-il se contenter d'une rivalité secondaire ? Ou est-il prêt pour l'échelle supérieure ? J'imagine avec délice la brute se confronter à Dean Ambrose, Dolph Ziggler voire Brock Lesnar.

 

En tous les cas, je ne peux que vous conseiller le visionnage de cet excellent TakeOver. En espérant qu'il donne le ton d'une semaine de folie.

 

 

Hé les mecs, vous avez vu là haut, c’est Roman Reigns ! Lol, non je déconne c’est Booby Roode. C’est select ici.

 


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