En toutes lettres

Avec le canon d'un flingue entre les dents, on ne prononce que les voyelles.

Le narrateur, Fight Club

 

En livre dont vous êtes le héros, à l'aveugle, en vers, en parallèle avec d'autres séries télé… On aura vraiment couvert NXT de toutes les façons possibles. Julius, lecharentais et moi-même, au travers de ces nalyses, connaissons le show jaune mieux que quiconque, de A à Z pourrait-on dire. Tiens, voilà qui me donne une idée!

 

 

On se fait un petit jeu du baccalauréat? Et après, je sors le Monopoly! Mortel, non?

 

 

Abécédaire de NXT du 26 octobre

 

 

Avec le canon d'un flingue entre les dents, on ne prononce que les voyelles.

Le narrateur, Fight Club

 

En livre dont vous êtes le héros, à l'aveugle, en vers, en parallèle avec d'autres séries télé… On aura vraiment couvert NXT de toutes les façons possibles. Julius, lecharentais et moi-même, au travers de ces nalyses, connaissons le show jaune mieux que quiconque, de A à Z pourrait-on dire. Tiens, voilà qui me donne une idée!

 

 

On se fait un petit jeu du baccalauréat? Et après, je sors le Monopoly! Mortel, non?

 

 

Abécédaire de NXT du 26 octobre

 

 

A comme… Annonceur : Je ne parlerai bien sûr pas de Jack Korpela, sorte de Josh Matthews du pauvre, mais bien de William Regal, qui semaine après semaine est ma bouée de sauvetage à chaque visionnage d'un épisode de NXT. L'Anglais sait de quoi il parle, il le fait bien, et sait mettre en valeur des affiches aussi prestigieuses que JTG contre Percy Watson. Quand on pense que cet homme talentueux est confiné à la table des commentateurs de NXT alors que Booker T officie non seulement à Smackdown mais aussi dans les pay-per-views, ça me dépasse…

 

B comme… Be A Star : La WWE, comme vous le savez, organise une grande campagne à travers les États-Unis pour mettre un terme au "bullying", sorte de harcèlement moral dont souffrent apparemment de nombreux enfants américains. Il s'agit donc de montrer l'exemple, et de montrer que se moquer avec cruauté d'autrui ne peut être que l'apanage des Heels, justement punis par les Faces gentils et tolérants. Il faudra alors m'expliquer comment on peut cautionner le fait que la foule applaudisse Titus O'Neil s'en prenant au physique de Maxine, et faisant entonner au public de l'aréna un chant "kiss the fish" d'une élégance rare. Pas la peine de m'expliquer finalement, la raison, on la connaît déjà: on pardonne sans peine les favoris de la foule et tous leurs agissements, même si dans l'absolu ils sont loin d'être dignes de ses "role models". Après tout, les Heels, ils sont méchants, donc on peut les pourrir, ils l'ont bien cherché… Sauf que c'est justement comme ça que ça commence, le "bullying" que la WWE dit vouloir éradiquer.

 

C comme… Cacophonie : C'est ce qui arrive quand on met deux Divas qui n'ont pas grand-chose à dire à la table des commentateurs. AJ et Maxine accompagnaient en effet William Regal et Jack Korpela pendant le main-event opposant Titus O'Neil et Derrick Bateman. La confrontation orale entre les deux femmes fut tellement creuse, notamment à cause du manque de répartie d'AJ, qu'il ne resta de tout cela qu'un caquetage incessant et horripilant. De quoi gâcher un match déjà peu intéressant vu la faiblesse de l'enjeu, d'autant plus que la caméra a failli passer plus de temps à filmer AJ et Maxine que le combat lui-même, un comble!

 

 

Jamais la phrase "sois belle et tais-toi" n'a été aussi appropriée à cet instant.

 

 

D comme… Démagogie : J'étais vraiment sur le point de vomir pendant la promo de Titus O'Neil en opener de cet épisode. Matt Striker nous a "offert" le retour du Talk the Talk Challenge, épreuve aussi inutile que vaine, car non seulement les deux rookies encore en course ne sont pas vraiment des orateurs de génie, mais en plus cette épreuve n'apportait aucun point de rédemption (cela dit, au point où on en est, who cares?). Toujours est-il que l'aboyeur de NXT tomba bien bas en matière de cheap pop, expliquant que s'il catchait ce soir avec un slip de combat rose, c'était pour soutenir la campagne de lutte contre le cancer du sein, en hommage à ses deux grand-mères tristement disparues à cause de cette maladie… Je compatis à son deuil, mais franchement, de là à se servir de ça dans sa promo, là je dis non, de la même manière que lorsque Michael Cole a utilisé la mort de la mère de Jerry Lawler dans leur rivalité passée. C'est non seulement inutilement larmoyant et totalement déplacé à mon sens dans un ring de catch, mais aussi un tantinet malsain je trouve. En tout cas, ce discours m'a à la fois mis mal à l'aise et hors de moi, et a de toute façon échoué dans son objectif premier qui était de me faire aimer le Face de la compétition qu'est encore (enfin, plus ou moins) NXT.

 

 

Et je tiens à ajouter que la guerre c'est mal, et qu'être méchant c'est pas bien! Non, vous ne me ferez pas taire, j'en ai rien à foutre, je dénonce et j'ai pas peur!

 

 

E comme… Élimination : Pour ceux qui en douteraient encore, l'éviction du show jaune de Darren Young après s'être fait attrapé par la patrouille est donc définitive, comme l'a rappelé Matt Striker au début de l'émission, présentant Bateman et O'Neil comme les finalistes du jeu. Quoi, finalistes? Ça voudrait donc dire qu'on s'approche enfin de la finale tant attendue, Matt?

 

F comme… Fausse joie : Évidemment non! Striker a pourtant répété à plusieurs reprises qu'il ne peut en rester qu'un, que l'un des deux rookies passera en division supérieure (occultant au passage totalement une éventuelle sixième saison, apparemment réduite à néant) et que l'autre n'aura que ses yeux pour pleurer, la fin de l'épisode de cette semaine nous a clairement remis les pieds sur terre: NXT, c'est encore loin d'être fini. On est encore là pour des semaines de…

 

G comme… Galère : Tant pour les membres du roster, livrés à eux-mêmes, que pour nous autres rédacteurs d'ailleurs. En effet, ça veut dire qu'il va falloir qu'on trouve encore plein d'idées de formats originaux pour que vous nous lisiez!

 

 

Kovax, se rendant compte que la saison 5 de NXT va encore durer trèèèèès longtemps…

 

 

H comme… Houston, Texas : C'était la ville qui a accueilli NXT cette semaine. La quatrième ville des États-Unis (merci Wikipédia) peut donc s'enorgueillir d'avoir été le théâtre de deux éditions de Wrestlemania (X-Seven en 2001 et Mania XXV en 2009) et de 2 épisodes de NXT (celui-ci et le premier de cette interminable saison 5). Youpi.

 

I comme… Injustice : Dans les coulisses, Curt Hawkins interpella Matt Striker pour se plaindre de sa suspension d'une semaine, que l'ex-Edgehead et Tyler Reks ont reçu. Le "sort of" General Manager de NXT expliqua que la sanction était juste, le duo ayant commis l'horrible crime d'envahir le show jaune pendant le chaos du "walk out". Donc, histoire de voir si je comprends: huit rookies de NXT envahissent Raw, détruisent le ring, leurs collègues, les annonceurs, les caméramen et tout ce qui leur tombe sous la main: on ne peut rien y faire. Ainsi régna pendant quelques mois le Nexus. Deux lowcarders fanfaronnent dans un show diffusé sur Internet dans l'indifférence générale: une semaine de suspension. OK…

 

J comme… Jalousie : Rien à voir avec le show, mais je voulais profiter de cette lettre pour dire à quel point j'envie Julius et lecharentais pour avoir trouvé d'aussi belles idées lors de leurs articles précédents, et surtout de l'avoir fait avec autant de talent! Je me sens tout petit à côté, du coup…

 

K comme… Kaitlyn : Je l'ai souvent écrit, mais quitte à me faire jeter des pierres dans les commentaires, je persiste et signe: je kiffe grave Kaitlyn. Cette semaine, la lauréate de la troisième saison de NXT retrouvait sa meilleure copine AJ dans les vestiaires pour vanner Tamina. Pas de bol, celle-ci a tout entendu, ce qui a conduit à l'organisation du match féminin de la soirée entre la gagnante de NXT 3 et la fille de Jimmy Snuka. Le combat fut correct sans plus, Kaitlyn restant une débutante. Mais comme toujours, on voit bien qu'elle s'applique, c'est déjà ça… Mais bon, comme je l'ai écrit au début de ce paragraphe, dès qu'il s'agit de Kaitlyn, je perds toute objectivité.

 

 

Lecharentais et les autres peuvent dire ce qu'il veulent, je m'en fiche, je te soutiendrai toujours, Kaitlyn.

 

 

L comme… Licenciés? : En effet, si j'étais un membre du roster de NXT, je m'inquiéterais. Entre les Pros portés disparus, vu que la plupart ont quitté la WWE (Chavo, Kozlov), l'arrivée des lowcarders en quête de temps d'antenne (JTG, Hawkins et Reks) et plus récemment le départ de la co-animatrice Maryse (tu me manqueras, tabernacle!), force est de constater qu'appartenir au roster jaune n'est pas la garantie la plus sûre de s'assurer un avenir professionnel stable au sein de l'entreprise. La charrette risque d'être bien pleine lors de l'hypothétique fin de la saison. Ça fera de la compagnie pour Jacob Novak à l'agence pour emploi…

 

 

We wish NXT the best in all of his future endeavors.

 

 

M comme… Mariage : C'est le choc de la soirée: juste après le main-event, Derrick Bateman s'est emparé du micro pour demander la main de sa bien-aimée maîtresse domina Maxine. La belle (n'en déplaise à Titus) eut alors une réaction surprenante, giflant d'abord son prétendant avant de lui prendre la bouche fougueusement. Maxine a sûrement commencé par la baffe pour punir son fiancé de ne pas avoir apporté de bague. Cet "événement" a définitivement détruit mes rêves de fin de saison (je pensais jusqu'alors que Bateman prenait le micro après son match pour se déclarer vainqueur de la saison et mettre un terme à tout ça, quel naïf je fus!), mais peut apporter quelques moments rigolos la semaine prochaine, c'est déjà ça… Il est quand même dommage de recourir à une corde déjà utilisée lors de la saison précédente (le mariage de Goldust et cette gourgandine d'Aksana, pour rester poli).

 

N comme… Non-sens : Toujours à propos du couple Maxine/Derrick, une chose m'a totalement abasourdi. Korpela, lors du main-event, accusa Maxine de faire semblant d'être amoureuse de Bateman, et de se servir de ce dernier pour son profit personnel et squatter NXT. Alors oui, je veux bien suspendre mon incrédulité très haut quand il s'agit de catch, mais coucher avec un lowcarder pour avoir la joie de se pavaner dans un show de troisième zone, tu penses que c'est crédible Jack, really? Si c'était le cas, la pauvre Maxine manque cruellement d'ambition… Remarquez qu'Aksana, encore elle, a parfaitement compris où était le vrai bon plan en allumant le General Manager de Smackdown, un show qui passe à la télé.

 

O comme… Obvious : Apparemment, être Captain Obvious, c'est comme le Blitz: ça se transmet d'une personne à l'autre. Theodore Long se calmant un peu de ce côté, la malédiction du capitaine de l'évidence tomba sur Matt Striker lors de l'opener de l'épisode de cette semaine. Voyant que Titus O'Neil et Derrick Bateman n'arrivaient plus à se parler sans vouloir se cogner, et que leurs amis respectifs JTG et Percy "Showtime" Watson étaient dans le même cas, le GM du show jaune booka contre toute surprise (et non pas contre toute attente) deux matchs, l'un opposant les rookies et l'autre leurs amis lowcarders. En un segment, la moitié de la carte était bookée! Merci, Captain Obvious!

 

P comme… Pub : Comme d'habitude, une grande partie du temps de l'épisode était consacrée à l'auto-promo de la WWE. On a donc eu droit comme d'habitude au Raw Rebound revenant sur l'invitation super logique de Cena au Rock pour Survivor Series (je trépigne d'impatience…), précédé de la vidéo annonçant que le Rock sera bien là lors du pay-per-view (paye donc ton suspense quant à la réponse du Roi Scorpion…), à l'annonce de la venue des Muppets à Raw pour Halloween (avec un Kermit faisant un "U can't see me"), à la pub annonçant que le Rock est offert à tous les joueurs pré-commandant le jeu vidéo WWE 12 (avec aussi de super DLC comme Michael Cole, Jim Ross et les Bella Twins), et la bande-annonce du prochain film de John Cena, qui m'a l'air aussi formidable que The Chaperone, ce qui n'est pas peu dire.

 

 

– Euh… C'est un compliment ou c'est un vanne, ce que tu viens de dire?

– À ton avis?

– C'est bien ce que je pensais. *snif*

 

 

Q comme… Qualité : Mais les matchs, me demanderez-vous? Globalement, ils étaient bien. C'est bien le problème de ce show: les combats sont agréables à regarder, c'est tout ce qui est autour qui déconne. Showtime a collé son Percycution à un JTG en forme au terme d'un match disputé et très sympa. On retiendra aussi la jolie performance de Jey Uso (accompagné comme de juste de son jumeau) et du toujours impeccable Tyson Kidd (encouragé par Curt Hawkins, suspendu et blessé), qui nous a offert un superbe Superkick de Jey avant la victoire d'un Kidd qui a pu contrer le Splash de son adversaire grâce à une distraction de son compère. Même le main-event entre les deux rookies ne fut pas déplaisant, notamment grâce au formidable dropkick de Bateman sur O'Neil en dehors du ring. En plus, Titus a perdu, ce qui est toujours une satisfaction!

 

R comme… Roll-up : C'était l'arme fatale de la semaine: c'est ainsi que Kaitlyn a réussi à remporter la victoire contre une Tamina qui dominait pourtant le combat, mais c'est aussi comme cela que Derrick Bateman parvint à gagner contre O'Neil. L'esprit de Heath Slater a hanté NXT cette semaine…

 

S comme… Superstars : Comme je l'ai écrit dans ma dernière nalyse du show jaune, NXT est vraiment devenu le nouveau Superstars, le match entre Jey Uso et Tyson Kidd (même si ce dernier a une relative légitimité en tant qu'ancien Pro de Lucky Cannon… Oui, je sais, vous ne savez plus qui est Lucky Cannon, ce n'est pas grave, les bookers non plus n'ont jamais su qui c'était) étant une preuve supplémentaire de l'invasion de la lowcard en mal de temps d'antenne. D'autant que la storyline est vouée à continuer, avec d'un côté les méchants Hawkins, Kidd (qui ont lâchement attaqué les Uso après le match) et Reks, et de l'autre les jumeaux Uso et Yoshi Tatsu (venu sauver les deux frères du beatdown susnommé). Alors Coffee, c'est quand que tu fais la nalyse d'un épisode de NXT?

 

 

Jamais! Mouhahahaha!

 

 

T comme… Titantron : Depuis peu, les rookies, privés de la compagnie de leurs Pros respectifs, ont enfin droit à leur titantron personnel, avec musique dédiée et tout. Hélas, celui de Bateman comme celui de Titus sont aussi mauvais l'un que l'autre…

 

U comme… Usure : Ben oui, au bout de trente-quatre épisodes, et alors qu'on vous le rabâche à longueur de nalyses toutes plus désespérées les unes que les autres, vous pensez bien que ce mot était tout trouvé pour illustrer NXT quand j'ai cherché quoi mettre à la lettre U!

 

V comme… Victoire : Car la victoire de Bateman sur O'Neil m'a vraiment fait plaisir, histoire de clouer le bec de l'aboyeur, dont je trouve le traitement de faveur depuis le début de la saison aussi inexplicable qu'inapproprié. J'étais plutôt pour une victoire finale de Darren Young, mais au vu de la situation actuelle, un triomphe de l'ancien disciple de Daniel Bryan (même si je le préférais en Face foufou que maintenant) serait la seule chose qui me réconforterait un peu au milieu de ce naufrage qu'est NXT.

 

W comme… Wild and Young : C'est le titre de la chanson du générique de NXT, et elle porte le numéro 838 dans la liste de mon baladeur MP3. Ja, ich bin mélomane…

 

X comme… XFL : C'était le nom de la fédération de football américain de Mr McMahon, l'autre échec de Vince avec cette saison de NXT. Je sais, les paragraphes commencent à devenir incohérents et courts, mais on approche de la fin de l'alphabet, courage!

 

Y comme… Young, Darren : Un petit mot sur celui qui ne reviendra donc plus dans le show jaune. Je trouve dommage de le voir partir comme ça, d'autant que quitter la WWE à cause d'une infraction à la Wellness Policy alors qu'on n'est qu'un simple rookie de NXT n'est pas la chose la plus intelligente du monde. Comme je l'ai écrit plus haut, je l'aurais bien vu gagner cette saison, notamment grâce à son court passage en tant que membre à part entière du roster de Raw (enfin, de Superstars dans les faits), mais il a coupé bêtement la branche sur laquelle il était assis. Cela dit, on n'est pas à l'abri de le voir revenir comme si de rien n'était (même si je ne l'espère pas) à la fin de sa suspension le 4 novembre, à la Bateman… C'est qu'ils sont capables de tout pour faire durer cette saison!

 

Z comme… Zekrom : C'est un Pokémon légendaire de type Dragon et Électrik. Sa queue produit de l'électricité. Il dissimule son corps dans un nuage électrique et plane dans le ciel d'Unys. Oui, ça n'a aucun rapport avec NXT ou même avec le catch, mais c'est tout ce que j'ai trouvé pour la lettre Z, Ryder ne participant pas au show!

 

 

Zekrom lance Spinebuster sur Yoshi Tatsu! C'est super efficace!

 

 

Voilà qui termine notre tour d'horizon alphabétique de NXT! J'espère que ce format vous aura plu. Quant à moi, je suis impatient de voir quelles nouvelles idées farfelues vont trouver mes camarades d'infortune pour vous donner envie de lire les chroniques de ce show maudit!

 

 

C'est quand même beau, l'amour!


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