Smackdown to Death!

Quel beau spectacle mais quel beau spectacle
À proscrire. Sa visibilité parfaite
Me rendrait aveugle.

Paul Éluard, Défense de Savoir, in L’Amour de la poésie

 

Après le PPV solide sans être spectaculaire qu'était Vengeance, les shows de la semaine étaient censés donner l'impulsion vers les Survivor Series. Qu'allait-il se passer pour le titre intercontinental après la défaite de Cody contre Randy? Le nul entre le Big Show et Mark Henry entrainerait-il un rematch? Ou Sheamus après sa victoire contre Christian pourrait-il regarder plus haut? Le show bleu hebdomadaire pouvait apporter certaines réponses… Qu'en a-t-il été? Sachez que cette semaine c'est le flamboyant Henri Death qui nous régale de sa prose (à l'opposé du Charentais qui choisit parfois les vers) pour la Nalyse de Smackdown! et qui répondra à toutes ces questions.

 

 


Une review à faire au pied levé? Henri Deaths always brings it!

 


Nalyse de Smackdown du 28 octobre

 

Quel beau spectacle mais quel beau spectacle
À proscrire. Sa visibilité parfaite
Me rendrait aveugle.

Paul Éluard, Défense de Savoir, in L’Amour de la poésie

 

Après le PPV solide sans être spectaculaire qu'était Vengeance, les shows de la semaine étaient censés donner l'impulsion vers les Survivor Series. Qu'allait-il se passer pour le titre intercontinental après la défaite de Cody contre Randy? Le nul entre le Big Show et Mark Henry entrainerait-il un rematch? Ou Sheamus après sa victoire contre Christian pourrait-il regarder plus haut? Le show bleu hebdomadaire pouvait apporter certaines réponses… Qu'en a-t-il été? Sachez que cette semaine c'est le flamboyant Henri Death qui nous régale de sa prose (à l'opposé du Charentais qui choisit parfois les vers) pour la Nalyse de Smackdown! et qui répondra à toutes ces questions.

 

 


Une review à faire au pied levé? Henri Deaths always brings it!

 


Nalyse de Smackdown du 28 octobre

 


Il faut bien reconnaître que le catch, s’il est beaucoup moins stupide que certains de ses détracteurs le disent, n’est sans doute pas non plus à classer dans les programmes télévisés qui élèvent le plus l’âme et l’esprit. Certaines grosses ficelles, si elles sont courantes, sont tout de même parfois un peu trop visibles.  Plantons donc d’une main vigoureuse la lame acérée de la nalyse dans la chair palpitante de ce SmackDown.


Suivant un pay per view de bonne tenue mais d’importance somme toute secondaire, ce SmackDown fut en grande partie consacré à la suite des feuds qui s’y sont développées. Il commença par un récapitulatif du match entre les deux cachalots Big Show et Mark Henry, match qui, rappelons-le, s’est clos sur la destruction d’un ring qui n’a pas supporté la chute simultanée des deux hommes du haut des cordes. Heureusement, le General Manager Teddy Long, fort de son autorité naturelle, nous expliqua en début de show que le statut du championnat poids lourds allait être réglé ce soir… avant d’être interrompu par Christian. Oui, parce que c’est une règle non écrite essentielle dans le catch, et la première de nos grosses ficelles : quand on est catcheur et qu’on a quelque chose à dire, il faut toujours essayer de le faire en coupant la parole à quelqu’un. Quelqu’un qui s’apprête lui-même à dire un truc important, de préférence. On imagine que tout le roster fait la queue en coulisse, planqué qui derrière un camion, qui dans un placard, prêt à se précipiter sous le Titantron en criant « Jean-Claude, balance ma musique, faut que je coupe la parole à un mec ! ». Bref, Christian avait donc un message important : puisqu’il était incontestablement le meilleur catcheur du monde et le mâle dominant de SmackDown, il devait être intégré derechef à la title picture.

 

 


En guise de bonne foi c'est la main sur le coeur que je réclame ce match.

 


Mais il n’avait pas compté avec le deuxième dans la file d’attente : CM Punk arriva sur le ring et sous les acclamations de la foule. Mais que venait-il faire là, se demandèrent légitimement à la fois les spectateurs et Christian ? La réponse vint de la suave bouche du gars Teddy : puisque Raw fait venir des gens de SmackDown, il n’y a pas de raison qu’on ne fasse pas pareil chez nous. Du coup, nous assistons ce soir non pas à un bête SmackDown, tout terne et grisâtre. Non ! Tonight, ladies and gentlemen, il s’agit d’un Super SmackDown ! Pourquoi ce soir spécialement ? On n’en sait rien. L’opération se renouvellera-t-elle ? On ne sait pas non plus,  mais la séparation du roster de la WWE en deux branches distinctes, déjà bien décrédibilisée par les récents changements à Raw, apparaît aujourd’hui plus artificielle que jamais.


La présence de Punk étant expliquée, il put se livrer à son occupation favorite : se foutre de la gueule du monde. Celle de Christian, évidemment – et bien entendu, tout ceci se solda par la décision du GM de faire de l’affrontement entre eux le main event de la soirée – mais aussi celle de Teddy Long lui-même, présenté comme un excellent General Manager… comparativement à John Laurinaitis, ce qui n’est, de l’aveu même de Punk, « pas exactement un compliment ». Il faut reconnaître que c’est toujours un plaisir d’écouter parler le natif de Chicago : son talent au micro n’est plus à prouver et fait de lui un digne héritier de Chris Jericho, dans un style il est vrai différent. Je rêve d’ailleurs d’un retour de Y2J, et d’une feud entre les deux grands orateurs. Leur rivalité pourrait presque se faire uniquement par le biais de promos et se passer du moindre match de catch.

 

 


J'ai une idée playa, on va créer un réseau social n'utilisant que les messages brefs avec lequel les gens pourront se répondre et feuder à distance!

 


Le bilan de cette scène est qu’on ne peut pas vraiment donner tort à CM Punk concernant le patron de SmackDown : Theodore Long incarne un GM falot, qui se pointe aux shows les mains dans les poches, sans prendre la peine de prévoir des matchs, en espérant juste que deux types vont venir s’engueuler en début de soirée pour pouvoir organiser un main event à la dernière minute. Certes, c’est un coup classique que tous les GM de l’histoire ont fait un jour ou l’autre. Mais ajoutons à cela que Teddy semble beaucoup moins occupé à bosser qu’à se promener en coulisses pour féliciter l’abject Hornswoggle sur sa tenue vestimentaire inspirée de Zack Ryder, et se faire susurrer des cochonneries à l’oreille par Aksana. D’ailleurs cette dernière n’avait-elle pas été à l’origine embauchée  comme catcheuse ? C’est un peu triste pour elle de la voir réduite à jouer les secrétaires lubriques (comme Stanley) dans le cadre d’une pseudo-storyline peu passionnante. C’est Laurinaitis qui doit être content : Long ne risque pas de lui faire de l’ombre, et je ne serais pas étonné de découvrir dans quelques semaines que c’est lui qui manipule la lascive Aksana pour éloigner Long de ses responsabilités.

 

 


En même temps si dans l'imaginaire de Teddy Long, le plaisir coupable et la responsabilité sont représentés respectivement par Aksana et Horswogle, on comprend qu'il choisisse de se laisser aller…

 


Mais ne soyons pas trop sévère : Teddy avait quand même pris le soin de booker trois matchs avant de venir. Tout d'abord, un affrontement entre Wade Barrett et Trent Barreta, gagné sans surprise par l'anglais au terme d'un match très court, qui lui permit cependant de faire une jolie démonstration de force en jonglant avec son chérif adversaire avant de lui porter son Wasteland. Le deuxième match était un combat par équipe entre les champions en titre et le duo Miz et R-Truth, remporté par le duo heel. Le match fut agréable : Bourne et Kingston sont toujours aussi impressionnants, et le brutal Truth fut loin d'être ridicule. Seul le Miz me semble encore en-dessous du niveau des autres en termes de catch pur, mais il m'ennuie de moins en moins depuis quelques semaines. Nos deux compères conspirationnistes prirent le micro en fin de match pour dire du mal de John Cena, s'étonnant du fait qu'il ait choisi pour les affronter à Survivor Series le seul gars qui le déteste plus qu'eux. Je me permets de faire mienne cette remarque, et j'ajoute que non seulement Cena a sollicité un type qu'il est censé détester, mais qui en plus n'a pas fait de catch depuis sept ans…


Le General Manager réussit également à trouver deux secondes dans son emploi du temps chargé pour annoncer à Dolph Ziggler, qui passait dans le coin, qu'il avait un match contre Randy Orton, et que son copain Swagger n'avait pas le droit d'être aux abords du ring.

 

 


Quand Dolph a entendu qu'il fallait sauter Vickie Guerrero dans ce match, il a tout de suite concédé la victoire. Randy lui ne recule devant rien.

 


Ce premier gros match de la soirée fut étonnamment bon. En tout cas étonnamment pour moi, qui n'ai jamais été grand amateur du style d'Orton, que certains qualifient pudiquement de « reptilien », et que je trouve simplement « lent ». Mais force est de reconnaître que ce match fut assez épargné par les longueurs. Ziggler apparut comme un adversaire vaillant et très crédible qui se paya même le luxe de réussir à contrer joliment un RKO. Mais évidemment, on peut contrer un RKO, pas deux : Ziggler s'inclina logiquement face à Orton. Soulignons au passage un petit moment comique qui vit Orton faire du saute-mouton au-dessus de Vickie Guerrero qui se trouvait sur son chemin alors qu'il poursuivait Ziggler. Faisant preuve d'un bel esprit d'à-propos, l’accorte Vickie se mit ensuite à couiner comme une chèvre. Ah oui, Cody Rhodes est venu faire un petit coucou aussi : il est entré en début de match et s'est installé au côté des commentateurs pendant le match. Ceux qui pensaient qu'il n'était pas venu pour beurrer des tartines en furent malheureusement pour leurs frais, puisqu'il se contenta de rentrer calmement en coulisses après le match. Rappelons que « calmement », pour lui, signifie « en brandissant un masque en papier et en faisant des grimaces ». La feud entre Cody et Randy continue, mais elle n’avance pas beaucoup.


Dans les feuds qui restent au point mort, parlons rapidement de celle entre Sin Cara (le gentil) et Sin Cara (le pas gentil). Ce dernier, débarrassé de son masque, de son honneur et de sa virilité, arbore désormais un look de gangster latino qui le fait ressembler à un personnage de Grand Theft Auto San Andreas. Et il a dit à Matt Striker qu’il n’était pas content et qu’il allait se venger.

 

 


What can I say? I'm a bad man.

 


La vengeance, dans le monde du catch, peut d’ailleurs prendre naissance dans des dissensions bien diverses. Transportons-nous, grâce à la magie de la télévision, dans le vestiaire de SmackDown où Justin Gabriel et Daniel Bryan discutaient des entraînements de ce dernier avec le légendaire Shawn Michaels. Tyson Kidd entra sur ces entrefaites pour expliquer que Shawn Michaels c’est rien qu’un nul et que le meilleur eh ben c’est Bret Hart. Bryan répliqua d’un ton cinglant que même pas vrai, ce à quoi Tyson Kidd n’hésita pas à rétorquer fermement que ben si, même que ouais, sur un ton péremptoire qui ne laissait pas de place à la réplique. Et c’est là que Santino Marella, sans doute récemment élu représentant du personnel de l’entreprise autogérée qu’est devenue SmackDown, leur proposa de régler ça sur le ring. Le match fut très court (moins de cinq minutes) mais dynamique et sans temps mort, ce dont les deux Sin Cara feraient bien s’inspirer. L’on aimerait bien que cet affrontement soit le début d’une vraie feud entre les deux hommes, ce qui laisserait espérer quelques matchs de qualité, et non juste une aimable façon de faire la promotion du DVD Bret vs Shawn. Un petit détail me chiffonne cependant au sujet de Daniel Bryan : pourquoi ne se déplace-t-il jamais sans sa mallette remportée à Money in the Bank ? Cette mallette est d’ordinaire un symbole de la foudre qui peut frapper à tout moment, elle est là pour rappeler que son détenteur peut exiger un match de championnat quand il le décide. Bryan, en homme d’honneur qui ne veut pas frapper par surprise, ayant annoncé la date de son match, a-t-il encore besoin de transporter constamment sa mallette ? Le symbole n’a plus vraiment lieu d’être.

 

 


Depuis que les bookers lui ont annoncé qu'il n'ouvrirait pas sa mallette avant Mania, Daniel Bryan regrette chaque jour d'y avoir placé sa trousse de toilettes et son rasoir.

 


Mais dites-donc, quid du WHC, au fait ? C’est le Big Show lui-même qui fut chargé (ou se chargea lui-même) de faire la stupéfiante révélation que nous attendions tous, frétillant d'une impatience exacerbée par plusieurs teasers diffusés avant les pubs. Inutile de vous dire que le public retenait son souffle quand M. Propre fit son entrée, tout fringant et souriant dans son beau costume. Après avoir fait montre d'un bel esprit sportif en félicitant Mark Henry pour la qualité de leur match, il nous asséna que Teddy Long lui avait assuré que… il y aurait un rematch, un de ces jours. Oui. L'épiphanie annoncée, c'est que comme il y a eu match nul, ben du coup on va le refaire, le match. Tout ça pour ça ? Pas seulement, bien sûr, sinon tout ça serait vraiment très décevant. Non, il y a eu autre chose puisque Mark Henry (qui doit sans doute avoir plus de mal que les autres à se planquer en coulisses) a interrompu le Big Show en grimaçant de douleur, encore tout blessé qu'il était après son accident de ring, pour lui expliquer qu'il trouvait fort prétentieux de sa part de réclamer un rematch, vu que lui-même était arrivé champion à Vengeance, et reparti avec la ceinture toujours autour de la taille sur l'épaule. Il en avait donc fini avec le Big Show, et peu importait ce que Long avait dit (ce qui assoit encore un peu plus la crédibilité du gars Theodore). Bien évidemment, les deux mastodontes ne pouvaient se contenter d'un débat argumenté et ils en seraient volontiers venus aux mains si Henry n'avait pas refusé le combat, ayant encore trop mal au dos pour pouvoir passer entre les cordes et se rendre au milieu du ring. Et c'est sous la bronca du public qu'il quitta la salle. Donc, finalement, si : tout ça pour ça. La feud continue son petit bonhomme de chemin, mais pas trop vite, le titre sera remis en jeu, ce dont tout le monde se doutait, et le seul intérêt de la séquence fut de mettre en avant le Big Show, en nous montrant qu'il ne gardait pas de séquelles physiques du match de Vengeance, contrairement au douillet Mark Henry. Mouais.

 

 


Ah, je crois que le big show fait kems.

 


Il est maintenant temps d’ajouter une autre grosse ficelle à notre arc des récriminations. Tous les catcheurs vous le diront : même après vingt ans de carrière et douze titres de champion du monde, il est important de savoir garder le cœur pur, l’âme naïve, et la capacité d’émerveillement d’un enfant de quatre ans. Évidemment, ça au aussi ses inconvénients. Par exemple, quand vous êtes au milieu d’un match en main event devant quinze-mille personnes, si par malheur vous entendez un air de musique et que vous voyez débarquer à l’autre bout de la salle un type que vous n’aimez pas, c’est plus fort que vous : vous êtes distrait. Vous oubliez aussitôt le gars qui se bat contre vous et vous regardez le nouvel arrivant avec cet air niais qu’ont les mignons petits lapins éclairés par les phares d’une voiture, juste avant d’être réduits en un tas informe d’os broyés, d’organes liquéfiés et de poils agglomérés. CM Punk a failli en faire les frais lorsqu’Alberto del Rio et son fidèle compagnon Ricardo Rodriguez firent une entrée remarquée quelques minutes après le début du match. Et comme le problème ne se présente que si celui qui entre est un ennemi personnel, Christian ne se laissa pas démonter une seule seconde et put prendre le dessus sur son adversaire. Heureusement, CM Punk fit preuve d’une extraordinaire capacité à se reconcentrer, alors même que Del Rio était resté près du ring, et n’hésitait pas à regarder le match ! La tension était palpable. CM Punk allait-il oublier la présence de son mexicain ennemi, au risque d’être re-surpris en le voyant à nouveau ? Il n’en fut rien. Même s’il se permit de lancer de temps à autres à Del Rio un regard de défi et d’acier, le guerrier straightedge  réussit à se concentrer sur son match et n’oublia plus qu’il avait un adversaire. Enfin pas tout de suite, puisqu’au moment où il s’apprêtait à porter son GTS sur un Christian affaibli, le grassouillet annonceur mexicain monta sur le bord du ring. Et là, paf ! Distraction, re-oubli de l’adversaire, et Punk se précipite sur Rodriguez pour le frapper, permettant à Christian de reprendre son souffle. Ricardo Rodriguez, jamais présenté comme un catcheur et ridicule quand on l’a fait monter sur un ring, représente-t-il réellement un danger majeur et immédiat qu’il faut écarter au plus vite ?

 

 


Quand le sage pointe la lune, l'imbécile regarde Ricardo Rodriguez.

 


Alors oui, vous allez me dire que je chipote, que ce genre de ficelles a toujours fait partie du spectacle et que je devrais suspendre mon incrédulité plus fermement. Ouais. Sauf que là, on nous a fait le coup encore pas moins de deux fois dans le même match. Ricardo se pointe encore une fois, monte encore une fois sur le bord du ring et CM Punk, juché sur la troisième corde, est distrait encore une fois, ce qui permet à  Del Rio de venir le faire choir en secouant les cordes. La victoire de Christian semble acquise quand soudain… Sheamus entre, accompagné de son thème d’entrée (et de son ange gardien Oliver). Et devinez quoi… Christian est distrait. Mais pas CM Punk (puisqu’il n’a rien contre Sheamus). Punk réussit alors à placer son GTS et remporte le match, à la grande satisfaction du jovial Irlandais et du public.


Alors d’accord, comme me l’a fait un jour très justement remarquer le sémillant Silvernights, le catch est avant tout un spectacle destiné à être vu en salle, où le contexte est très différent de celui de la diffusion télévisée : les grosses ficelles, dans la salle, ça marche. Le public a d’ailleurs réagi à chaque fois que le vieux coup de la distraction a été utilisé. Mais quatre fois ? N’est-ce pas un peu beaucoup ? Ce bon match entre deux excellents catcheurs avait-il besoin de tout ça pour être intéressant ? C’est certes un détail, ça n’a pas vraiment nui à la qualité du show, mais je fais partie de ceux qui pensent qu’il n’est pas déplaisant de sortir de temps en temps des sentiers battus, et qu’il est parfois lassant de voir les mêmes procédés réutilisés ad nauseam.

 

 

Ce ne sont pas les voix dans la tête de Randy qui bégayent, mais bien l'histoire.

 


Hormis cette réserve sur la construction du match, j’en ajoute une autre sur son résultat. Ce main event réussit à mêler deux feuds sans en faire évoluer aucune. Sheamus et Christian ne s’aiment pas, Del Rio et Punk non plus ; on le savait déjà et ce n’est pas ce match qui apportera du nouveau à leurs rivalités. Peut-être assisterons-nous à une alliance entre Punk et Sheamus d’un côté et Del Rio et Christian de l’autre ? C’est après tout possible, Raw pouvant désormais accueillir chaque semaine les superstars de SmackDown. Wait and see, comme on dit en Espagne.


Soyons honnêtes : malgré ce peu d’inventivité, ce SmackDown a tout de même été très plaisant à suivre. Le niveau in ring a été fort correct et aucune grosse faute de goût n’est à souligner. Il faut juste espérer que cette impression de sur-place dans les storylines ne durera qu’un moment.

 

 


Take care, spike your hair, et utilisez le passé simple dans vos nalyses descriptives!


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