Booking inconfortable

Il n’est de véritable déception que de ce qu’on aime.

Georges Bernanos, Les enfants humiliés

 

Satanée WWE. Les six dernières semaines nous avaient emmenés vers le PPV avec un espoir immense. Hell in a Cell est maintenant passé, et on peut dire qu’on s’est fait chier. Le RAW du lendemain est passé, et on peut dire qu’on s’est aussi fait chier. Survivor Series arrive, et on peut presque déjà dire qu’on va se faire chier. Pourtant, les bookers ont-ils réellement pris les mauvaises décisions ? Peut-on honnêtement leur jeter la pierre ? Satanée WWE.

 

 

La voilà l'explication: les bookers avaient plein de super scénarios, mais Ryback les a mangés.

 

 

Nalyse de RAW du 29 octobre

 

Il n’est de véritable déception que de ce qu’on aime.

Georges Bernanos, Les enfants humiliés

 

Satanée WWE. Les six dernières semaines nous avaient emmenés vers le PPV avec un espoir immense. Hell in a Cell est maintenant passé, et on peut dire qu’on s’est fait chier. Le RAW du lendemain est passé, et on peut dire qu’on s’est aussi fait chier. Survivor Series arrive, et on peut presque déjà dire qu’on va se faire chier. Pourtant, les bookers ont-ils réellement pris les mauvaises décisions ? Peut-on honnêtement leur jeter la pierre ? Satanée WWE.

 

 

La voilà l'explication: les bookers avaient plein de super scénarios, mais Ryback les a mangés.

 

 

Nalyse de RAW du 29 octobre

 

 

Oui et non, comme souvent finalement. Un beau paquet de décisions m’ont déçu lors du dernier PPV. Les explications de RAW ainsi que les perspectives pour le PPV à venir ont été loin de me ravir. Mais à bien y réfléchir, j’ai du mal à véritablement blâmer les prises de positions des bookers depuis quarante-huit heures. J’irai même jusqu’à dire que plus j’y réfléchis, plus je me range derrière l’idée qu’ils ont pris les bonnes décisions.

 

Abandonnons la nalyse classique chronologique du show pour nous intéresser, ceinture par ceinture, feud par feud, aux histoires que les boys de Vince mettent en place pour nous pour cette fin d’année, en commençant par le Main Event et l’affrontement Punk/Ryback.

 

 

J'ai pas compris, j'ai gagné hier ou pas?

 

 

Inutile de vous cacher mon immense tristesse suite au dénouement du match en cage de dimanche. Vous avez tous lu mon pronostic enflammé sur ce match:  je faisais parti de ceux pour qui la victoire de Ryback, sans pour autant m’apparaître d’une évidence implacable, était clairement la voie à suivre. Comprenez-moi. Comment ne pas s’émerveiller à l’idée d’assister sous mes yeux à la création d’une nouvelle star? Je suis peut-être un peu vieille école mais pour moi il n’y a rien de plus incroyable qu’un PPV qui se termine sur le triomphe du favori des foules, le rugissement de plaisir du public et la pluie de papelitos propre aux moments d’exception tandis que la ceinture est brandie bien haut, à la main d’un champion qui ne sera plus jamais le même.

 

Attention, je ne dis pas qu'un Shellshock au sommet d’une cage de dix mètres, ce n'est pas impressionnant. Mais ça n’atteindra jamais l’émotion qui aurait pu être celle d’une victoire de Ryback contre un champion haï de tous, qui plus est au terme d’un règne de plus de 340 jours.

 

Et pourtant, est-ce une mauvaise décision des bookers ? Passée la déception du moment, qu’avons-nous ? CM Punk est encore monté d’un cran dans la heelitude. Le « moment » qui aurait pu être celui de la consécration et du début d’une incroyable carrière pour Ryback a été sacrifié sur l’autel du build du champion WWE. Et ce n’est peut-être pas plus mal. Avec l’affrontement prédit de tous qui approche contre le Rock, il était finalement indispensable de tuer le reste de pop que détenait encore un Phil Brooks si incroyable, si talentueux, si brillant dans son rôle de méchant qu’il est souvent difficile de le huer de tout son cœur.

 

 

A voir comment les Ricains continuent envers et contre tout d'encourager les heels, Mitt Romney a encore toutes ses chances pour mardi prochain.

 

 

Et c’était bien là tout l’enjeu de ce coup dans les joyeuses de Brad Maddox. Peu importe s'il est de mèche avec Punk, peu importe si l’histoire qui l’entoure sera passionnante ou pas, cette péripétie aura eu l’effet d’un coïtus interruptus des plus désagréables pour les 18.000 personnes présentes dans la Phillips Arena dimanche et pour les milliers de téléspectateurs devant Hell in a Cell, dont moi. Nous n’avons pas besoin de connaître la suite. Tous les doigts sont pointés vers CM Punk et c’est amplement suffisant. Il nous a privés, d’une manière ou d’une autre, du couronnement du champion poussé par le peuple depuis presque six semaines. Il nous a privés d’un match que beaucoup attendaient. Il nous a privés de notre PPV.

 

 

You mad, bro?

 

 

Impossible de ne pas haïr le personnage de CM Punk après cela. Surtout quand il arrive le lendemain à RAW en ouverture pour oser mettre en valeur cette victoire qui est tout sauf glorieuse. Son règne aurait dû s’arrêter à 344 jours, tout le monde le sait, lui aussi, et pourtant il nous nargue ouvertement avec son sourire goguenard et provoque chez nous une envie irrépressible de le baffer. Ouais c’est chiant. Oui il y’avait peut-être mieux à faire qu’un vieux screwjob. Mais au final, c’est foutrement efficace.

 

 

Non mais Ryback n'avait aucune chance dès le départ, hein. Je suis le mec qui a fait taper l'Undertaker, remember?

 

 

Et ce n’est pas l’interruption de Mick Foley qui viendra contrer cette impression. Foley, rappelez-vous, c’est celui qui était venu convaincre CM Punk il y’a de cela quatre ou cinq semaines d’accepter le challenge de John Cena et de l’affronter dans la cage pour enfin décrocher la victoire qui marquerait d’une pierre blanche ce règne pour l’instant sans éclat, d’après lui. Il était donc plus qu’opportun que ce dernier ramène sa fraise pour demander des comptes au champion après ce Main Event qui avait eu tout sauf l’effet escompté.

 

 

Je capte pas, c'est quoi la campagne de relations publiques du moment? La lutte contre le cancer du sein ou l'aide aux sans-abris?

 

 

L’échange, encore une fois brillant, amène les deux hommes à se défier pour les Survivor Series dans un match traditionnel à cinq contre cinq. Intéressant ? Sans doute, mais où est l’enjeu ? Les Survivor Series ne sont-ils que les remplaçants de feu Bragging Rights ? On peut comprendre que Punk accepte volontiers de se friter contre une équipe au sein de laquelle se trouve un vieillard décati qui lui tape sur le système. C’est un match d’apparence sans risque qui lui permet dans le même temps de garder sa ceinture au chaud pour un mois de plus. Ce qui est compatible avec sa soif de plus en plus apparente de faire briller cette statistique.

 

Mais pour Mick Foley ? A plusieurs reprises, la Hardcore Legend avait mis en exergue ce règne terne. Et il espère donner un lustre quelconque à la légende du champion en l’embarquant dans un cinq contre cinq dans lequel la ceinture n’est même pas en jeu ? J’avoue avoir du mal à saisir la logique derrière le défi. Il veut juste donner une leçon à Punk ? Ne serait-il pas plus utile alors de militer en coulisses pour une revanche contre Ryback, alors qu’il est clair aux yeux de tous qu’une rencontre de plus entre les deux hommes devrait suffire à fermer le clapet du Straightedge ?

 

 

OK, OK, je veux bien accorder une revanche à Ryback. Mais à condition que l'arbitre soit Paul Heyman.

 

 

C’est sûr que l’idée d’un match traditionnel à éliminations en Main Event des Survivor Series est alléchante. Surtout quand on repense à la storyline jusqu’ici laissée de côté des fameux Heyman guys. Mais ici aussi, la WWE nous douche avec l’annonce en fin de soirée ce lundi des équipes pour le match à venir. Même avec tout le talent du monde, Paul Heyman n’aura pas réussi à nous faire frémir en « offrant » à son champion CM Punk les services du Miz, des Rhodes Scholars et d’Alberto Del Rio. De même, Foley ne surprendra personne en annonçant que les membres de sa team à lui (qu'il se contentera d'encourager depuis le coin du ring, pas fou) ne seront nuls autres que les gars en feud avec les méchants cités ci-dessus, à savoir Ryback, Kingston, les Hell No et Randy Orton.

 

 

Vintage Survivor Series!

 

 

Alors, décevant ? Sur le papier c’est certain. On se demande bien où est passé Cena qui était certainement celui dans le vestiaire qui avait le plus de raisons de venir faire fermer sa gueule au champion actuel en s’alliant avec Foley. Et pour s’assurer la victoire, pourquoi diable Heyman n’est-il pas allé chercher son poto destructeur Brock Lesnar (question kayfabe hein, nous savons bien qu’il ne va pas sortir de sa boite sauf pour un 1v1 ultra hypé)? Mais au-delà de l’absence de surprises ou de cohérence dans la composition des équipes, c’est l’implication pour la carte des choix effectués qui peut surprendre.

 

Pas moins de trois titres (WWE, Intercontinental et par équipes) sont bloqués dans ce match pour le PPV à venir. Difficile alors de construire une carte complète car un Main Event et deux matchs (lZiggler/Cena et Sheamus/Show) ne font pas un pay-per-view complet. Et ce n’est pas le néant proposé par les Divas ou bien le manque de compétition à opposer au solide Cesaro qui vont nous rassurer.

 

 

Ou alors on aura droit aux 3MB qui reprendront tout Nevermind en air guitar, c'est une option à considérer.

 

 

Mais encore une fois, ne suis-je pas en train de regarder le verre à moitié vide ? La solution choisie par les bookers n’est évidemment pas la plus palpitante mais elle pourrait bien être la plus astucieuse. En plus de proposer un habile procédé pour croiser et continuer les feuds en cours sans répéter la carte de HIAC, ce match donne un coup de projecteur finalement bien pensé sur un format trop souvent galvaudé depuis quelques années.

 

L’année passée, le Team Orton contre Team Barrett avait été relégué en milieu d’émission et totalement éclipsé par l’association Rock-Cena en Main Event. En 2010, on a vu un match à éliminations en début de show,  mettant aux prises les équipes de Mysterio et de Del Rio, aux compositions pour le moins douteuses et sans réel enjeu. Même en 2009, édition qui avait pourtant vu pas moins de trois matchs à cinq contre cinq, le Main Event avait échappé à la stipulation éponyme du ppv au profit de l’inoubliable Triple Threat pour la ceinture WWE entre Cena, Triple H et Shawn Michaels.

 

 

Quizz: saurez-vous reconnaître les deux hommes au centre du ring lors de cet Elimination Match des Survivor Series de l'année dernière? Non, hein? Nous non plus.

 

 

Alors au final, quand on regarde le Survivor Series cuvée 2012 qui se profile, un match traditionnel en Main Event avec à l’affiche le champion Intercontinental, les champions par équipe, le champion WWE et tous leurs récents challengers, ça a de la gueule ! Ce n’est peut-être pas ce qu’on aurait voulu voir, mais c’est tout de même une bien belle façon de redonner ses lettres de noblesse à ce format. Et je gueule sur l’enjeu du match, mais fut un temps où les Survivor Series n’étaient qu’une succession de matchs à cinq contre cinq avec souvent comme seul enjeu que la gloire. C’est finalement un retour aux sources qui peut s’avérer bénéfique.

 

 

 

– Pfff, non, je le connais pas.

– Pareil.

– Moi non plus, jamais vu ce type.

 

 

 

Passons maintenant à la scène du titre poids lourds. Au terme d’un match exceptionnel ce dimanche entre Sheamus et le Big Show, c’est ce dernier qui choqua son monde en claquant un K.O Punch retentissant pour arracher la ceinture à un rouquin pourtant invaincu sur 2012 et foutrement dominant.

 

Ce lundi, Sheamus s’est présenté au milieu du ring, micro en main, et est revenu sur sa défaite de dimanche. Au terme d’un speech positif, il aura su je pense, consolider son image de mec droit dans ses bottes et éminemment sympathique. Il est tombé sur plus fort que lui, il l’accepte, sans pour autant apparaitre comme un loser en précisant bien qu’il attend le Gros Spectacle au tournant lors de leur prochaine confrontation.

 

 

Tu finiras bien par t'épuiser à force de me balancer des droites dans la gueule, et quand ce moment arrivera, je te battrai, fella!

 

 

Pas intimidé pour un sou, le géant est venu rabattre le caquet de l’Irlandais. Pour lui, l’ex-champion a donné tout ce qu’il avait et il ne sera jamais capable de reprendre son bien. Jamais ! Encore une fois, la ficelle est grosse, le procédé usé jusqu’à la corde. Le champion « monster heel » impossible à déloger, on l’a eu il y’a quelques mois avec Mark Henry et son Hall of Pain. Et j’aurais bien aimé voir Sheamus continuer sur sa série de victoires en en récoltant une supplémentaire contre un adversaire du calibre du Big Show afin de faire un pas de plus vers le statut de « main eventer » à vie.

 

Mais le contre-pied pour lequel les bookers ont opté était peut-être encore une fois la meilleure décision. Le règne de Sheamus était efficace mais commençait à s’essouffler. Il est sans doute temps de le revoir enfiler le costume du chasseur, surtout si c’est pour chasser un bestiau tel que le Big Show. Battre le géant à Hell in a Cell aurait été sans aucun doute un évènement marquant pour son règne, comme je l’appelais de mes vœux dans les pronostics. Le triomphe aurait envoyé un signal fort. Mais l’éventualité de le voir reconquérir son titre après une nouvelle bataille épique peut être une image d’autant plus forte, tout en permettant un rebond scénaristique somme toute rafraichissant.

 

 

I AM THE TAG TEAM CHAMPIONS!

 

 

Encore une fois, ce n’est pas ce que je voulais voir, mais il se peut fort que ce soit la solution de la raison qui ait été choisie. Mais il y’a de l’espoir quand je vois la conclusion de leur segment micro ce lundi. Un White Noise assené à la vitesse de l’éclair pour venir rappeler à Show que la guerre est loin d’être terminée, et encore moins gagnée. Si il y’en a bien un qui peut l’étaler et libérer le WWE Universe de son joug à venir, c’est bien celui qui vient de lui infliger un Ginger Snap !

 

 

Trop fort Sheamus, il est capable de faire un White Noise et un Brogue Kick en même temps!

 

 

Et le reste de la carte ? Ce n’était pas bien folichon ce lundi. En ce qui concerne les tagteams, les fortes têtes de Stamford avaient décidé de simplement croiser les matchs de la veille. Nous avons donc eu les Hell No contre les Prime Time Players et les Rhodes Scholars contre les Mexicains volants. Passons rapidement sur le premier match qui était tout sauf indispensable. Dans la lignée du title shot du dimanche, les Hell No nous ont proposé le service minimum avec une victoire aux allures de squash qui n’aura eu strictement aucune valeur ajoutée. Franchement, une victoire sur un tag sauvage du mec dehors (Bryan) alors que son partenaire à l’intérieur des cordes (Kane) avait le match en mains, ça fait combien de fois qu’on voit ça ?

 

 

Bryan, passe encore que tu me voles le pin en faisant un blind tag, mais plus jamais t'allumes le feu à ma place, compris?

 

 

Heureusement, tout n’était pas à jeter ce lundi car le second match par équipes de la soirée a été plus que réussi. Sin Cara et Rey Mysterio étaient au top de leur forme et ont livré une prestation exceptionnelle contre les Rhodes Scholars. Un niveau qu’on aurait aimé voir 24 heures plus tôt à Atlanta… Contre du Alabama Slam par Cara en La Mistica, Corkscrew Crossbody à l’extérieur du ring à la JoMo, des mouvements en springboard dans tous les sens, l’homme sans visage était partout sur ce RAW. Rey a été comme toujours incroyablement propre et les Scholars ont su vendre à la perfection tous les mouvements tout en continuant à montrer leur entente en équipe. On en est presque à se dire que ça fait tache de voir un tel match après les deux dernières prestations des Hell No en deux jours.

 

 

 

Le terrible accident qui lui a coûté la vue a aussi décuplé tous les autres sens de Daredevil!

 

 

 

Mais on va où avec tout ça ? Bah nulle part pour l’instant. C’est super sympa de croiser les matchs de la veille. Mais on sort quand même d’un magnifique tournoi à huit équipes avec l’avènement dans le processus d’une division par équipes retrouvée (et paf je l’ai casé). Alors même si le tout a accouché d’une souris à HIAC, on est en droit d’attendre un peu plus qu’une simple pirouette des bookers lors du RAW du lendemain. Encore une fois, ils la jouent safe ces salauds. Ah tiens si on croisait les matchs, ça les fera patienter Bob. Ouais Ray t’as raison, puis de toute manière on s’en branle, les champions par équipes seront dans le 5v5 donc on est peinard, personne criera au scandale.

 

 

– Bonne idée Ray. On demande aux autres?

– Non, ne les dérangeons pas, ils sont en train de booker les prochains matchs des divas.

 

 

Passons maintenant au vrai scandale de la soirée. Saviez-vous que ce lundi nous avons eu un match Champion versus Champion ? Vous savez, le type de match qui selon CM Punk est digne d’un main event, voire d’un Main Event de WrestleMania. Oh, même en regardant l’émission vous l’avez peut-être manqué. Déjà qu’il n’a absolument pas été annoncé, il a en plus de cela duré deux minutes à tout péter avant de finir sur une disqualification totalement moisie.

 

Allez je suis sympa je vous raconte. Donc au terme d’une publicité de malade mental de plusieurs semaines, les champions Kofi Kingston et Antionio Cesaro sont enfin face à face au centre du ring, sous les vivats d’une foule en délire, ivre de bonheur de voir enfin ce match avoir lieu. La tension est à son comble, Kingston est rentré de plein pied dans un règne que toute la foule espère long après une victoire éclatante contre le Miz, tandis que Cesaro est plus dominant que jamais en ayant une fois de plus écarté son dernier challenger avec beaucoup de facilité. Autant dire que personne ne peut prédire l’issue de ce match.

 

A peine les coups de cloche donnés, Antonio prend le contrôle rapidement. Le champion Intercontinental tente bien de se défaire de la poigne terrible du Suisse mais c’est peine perdue et ce dernier enchaine les projections et les prises sur le bras du Ghanéen. Sauf que le bondissant Kofi ne compte pas se laisser coucher si facilement et entame un comeback à coup de dropkicks et de coups de la corde à linge qui finissent par emmener les deux hommes à l’extérieur du ring. La foule est debout.

 

 

 

Scoop: en fait, Antonio Cesaro est un high flyer!

 

 

 

Et ? Et bah c’est tout. Cesaro projette Kofi sur le Miz qui était aux commentaires (bah ouais normal), ce dernier est fâché tout rouge donc s’en mêle. DQ. Olala c’était bien.

 

Bon franchement là c’est vraiment chiant. Et cette fois y’a pas de semi-booking au doigt mouillé que j’accepte parce que bon finalement c’est peut-être la bonne décision, mais c’est quand même drôlement chiant, mais comme je suis un gentil fan de la WWE je dis ok et j’attends la suite, mais bon c’est un peu lourd.

 

Là c’est juste n’importe quoi. Déjà la veille à HIAC on avait eu un match pour le titre US entre Cesaro et Gabriel qui n’avait ABSOLUMENT PAS été annoncé. C’était déjà scandaleux. Peu importe si on l’avait inclus dans nos pronostics car c’était cousu de fil blanc, c’est juste hallucinant de ne même pas annoncer à son public et à ses clients qu’un match de championnat va avoir lieu. Et là, rebelote à RAW, les gars nous sortent de leur chapeau magique un Champion IC vs. Champion US comme ça, comme si il s’agissait d’un Jobber #1 vs. Jobber #2 entre deux coupures pubs.

 

Et en plus, ça dure deux minutes ! Y’a des jours je me demande ce que les mecs fument. Si quelqu’un a une justification pour cela, qu’il vienne me convaincre dans les commentaires car là honnêtement je suis coi.

 

 

Miz, mais qu'est-ce que tu fais? Was machst du? Che fai? What the fuck are you doing? Schtiwlitz rupscholl munstruck?!

Oh ça va hein, vous avez eu deux minutes d'antenne, tu vas pas te plaindre en plus?

 

 

Même les 3MB ont eu plus de hype avant leur match ! Bon le match n’en a pas été moins dispensable mais il a au moins été précédé d'un package vidéo. Un package vidéo qui d’ailleurs a plutôt bien pris me concernant. A croire que plus c’est loufoque et plus je suis client. Autant y’aller à fond ils ont raison. Quitte à proposer une gimmick hautement improbable (sérieusement), j’apprécie qu’ils jouent le coup à fond. Drew McIntyre avec du rimmel et une veste en cuir sans manches… Jinder le rocker à turban… Non mais CM Punk en gourou straightedge c’était un charlot en fait. Le vrai mastermind de la WWE c’est Heath Slater les gars !

 

 

3MB or not to be!

 

 

Bref suite à cette vidéo sobrement intitulé « behind the music with the 3MB », nous avons eu un match opposant les CoBro à Slater et Mahal. Rien de fantastique, mais ça aura eu le mérite de donner de bonnes idées à certaines personnes sur le forum concernant un éventuel second match à éliminations pour les Survivor Series. Je me plaignais de la possibilité d’une carte plus que bancale en l’absence de défenses des titres Intercontinental et par équipes notamment. Mais un 5v5 avec les 3MB et les PTP (ou Otunga et mettons un Tensai débridé), contre Santino, Ryder, Gabriel, Kidd et Brodus, ça vous donne un bon match funky de milieu de show truffé d’overbooking et de bonne humeur.

 

 

 

Le processus de recrutement a d'ailleurs déjà commencé.

 

 

Cette nalyse part un peu dans tous les sens, vous m’en excuserez je l’espère, mais attardons-nous à présent sur un match en particulier de ce lundi : Randy Orton contre Wade Barrett. Ces deux noms mis côte à côte vous rappellent peut-être quelque chose. Ils ont animé une bonne partie de nos vendredis soirs de pendant près de trois mois en fin d’année dernière lors d’affrontements brutaux. C’est plutôt une bonne nouvelle de voir les deux hommes à nouveau réunis dans un ring donc. D’autant que les bookers semblent réserver un traitement de choix à l’Anglais.

 

Depuis son retour, Wade est tranquillement monté en puissance. Après des squashs sans importance contre Tatsu, Kidd & Co, il ne cesse d’enchainer des matchs intéressants contre Sheamus et maintenant Orton. Sans jamais paraitre ridicule dans la défaite, il retrouve petit à petit son aura de mec sur qui il va falloir compter.

 

 

Dans ma jeunesse, j'ai fait de l'aviron, j'étais BARReur. Ca remonte à l'époque où Raymond BARRe était premier ministre en France. Une fois, pendant une course en Afrique, j'ai assommé un BARRacuda d'un coup de rame. Puis j'ai décidé de me mettre au catch, et j'ai dû enjamber pas mal de BARRières pour y arriver. Au départ, je me suis même allié à un ténor du BARReau, Otunga. Maintenant, je suis une star, si bien que quand je vais à Lisbonne, j'ai table ouverte dans tous les rades du BARRio.

 

 

Alors je regrette personnellement que ses premiers matchs contre Sheamus n’aient pas lancé la feud hautement attendue entre les deux hommes (bien qu’ils aient déjà ravivé la flamme lors du Main Event de ce mercredi). Je regrette également que les nouveaux affrontements entre l’ex-leader du Nexus et Randy Orton n’aient pas été accompagnés de vives références à leur passé houleux. Mais Barrett enchaîne malgré tout depuis cinq-six émissions des matchs de gros calibre, souvent dans des segments clés du show, contre des main eventers établis. Et ça, ce n’est jamais mauvais !

 

 

– Tiens mais y a le résultat de mon match là… Oh zut, y a écrit que je vais perdre!

– Allez Wade, t'en as trop vu, BARRe-toi maintenant.

 

 

Finissons à présent notre tour d’horizon de ce RAW et de la carte en général en parlant de John Cena et de Dolph Ziggler. Oui messieurs, préparez vos mouchoirs. Ce n’est pas encore le dream match Bryan-Cena, mais on s’en approche. Une feud de midcard entre le Marine et le Show Off va bel et bien prendre place pour notre plus grand plaisir.

 

 

 

Ceci est un braquage! Donne-moi ta mallette ou t'es mort!

 

 

 

Lors du preshow de Hell in a Cell, Ziggler était déjà venu s’attaquer à un Cena qui se dépatouillait des questions tweeter des internautes du WWE Universe. Rien de bien fou mais après le court segment micro de la semaine passée, le blondinet faisait sentir sa présence et semblait prendre un malin plaisir à venir fourrer son nez dans les affaires de Cena. Et il a encore remis ça ce lundi en venant appuyer les propos de la Cougar.

 

Cougar qui avait pris un malin plaisir à nous proposer des photos et des vidéos de la fameuse soirée business entre Cena et AJ. Alors personne n’était dupe dans le public, tout porte à croire que Cena est innocent et que Vickie ne fait que lui casser les pieds, ayant déjà obtenu ce qu’elle voulait. Mais le petit jeu est amusant et met mine de rien le parfait petit soldat John Cena dans une position indélicate. Ce que le public ne manquera pas de souligner avec des hilarants « You are busted » (tu es cramé en quelque sorte) qui rien que pour ça rend ce public éminemment plus sympathique que l’apathique foule de la veille à Atlanta..

 

Dolph raboule et en rajoute une couche, ce à quoi Cena ne restera cette fois ci pas insensible en empoignant le col de la veste ajustée du Show-Off pour enfin le pousser par terre et s’en aller. C’est pas palpitant, c’est plutôt facile, mais ça n’en reste pas moins une feud à l’horizon entre deux mecs qui pourraient faire des étincelles ensemble. Reste à bien faire monter la sauce à présent

 

 

Dolph Ziggler, toujours au top dans son selling.

 

 

Le tour d’horizon est à présent terminé et à l’heure des conclusions, le bilan n’est pas bien glorieux. La division tagteam navigue un peu à vue pour ne pas dire qu’elle pédale dans la semoule depuis deux émissions. Les bookers font absolument n’importe quoi avec les ceintures mineures. La midcard des Survivor Series risque d’être tout sauf bandante. Et ce n’est pas la remontée de Wade ou bien le Dolph/Cena qui vont nous faire oublier l’annonce totalement manquée du Main Event des Series.

 

Bref vous l’aurez compris, Hell in a Cell et le RAW qui a suivi n’auront pas exactement été dans le sens de ce que je voulais voir. Surtout en ce qui concerne la feud majeure du Main Event. Et même pour la scène poids lourds, je pense que nous sommes passés à côté de quelque chose également. Mais c’est peut-être cela qui arrive quand un PPV est trop bien buildé… Bah oui ! Ça fait combien de temps qu’on n’avait pas eu six semaines pour construire un PPV ? Nous n’étions plus habitués à ce que l’on nous fasse miroiter pendant des semaines divers scenarii en vue de la grande messe du dimanche.

 

Sans doute pris par la démesure de mon enthousiasme naturel, j’attendais un peu trop d’un PPV qui a été aussi décevant que sage et rationnel finalement. Pour mieux préparer le prochain dirons-nous… Satanée WWE.  

 

Ah oui, un dernier truc.

 

 

– Félicitations Beth, belle victoire, vous êtes à présent libre de quitter la WWE et de partir vivre votre passion dans une fédération qui appréciera votre talent !

– Merci. Du fond du coeur, merci.


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