TOUGH ENOUGH: invisibilité, retard et manque de caractère

La vie, c’est comme la confiture, plus on en a, plus on fait de tartines, et après, on est en retard.
Sophie Madeleine Derpaucourt

 

Après Orbaz la semaine dernière qui nous conta le premier épisode de Tough-enough, c'est au tour de TDS de nous présenter la suite. Dans la même lignée que l'ouverture du show, cette semaine vit la visite de John Cena, deux duels (le premier face à un chien d'arrêt, le second face à un Bill Demott d'arrêt…) et une élimination surprise. Passage en revue d'un nouvel épisode très correct.

 

 

Justin Bieber sans maquillage, ça le fait nettement moins.

 

 

Nalyse de Tough Enough, Episode 2

 

La vie, c’est comme la confiture, plus on en a, plus on fait de tartines, et après, on est en retard.
Sophie Madeleine Derpaucourt

 

Après Orbaz la semaine dernière qui nous conta le premier épisode de Tough-enough, c'est au tour de TDS de nous présenter la suite. Dans la même lignée que l'ouverture du show, cette semaine vit la visite de John Cena, deux duels (le premier face à un chien d'arrêt, le second face à un Bill Demott d'arrêt…) et une élimination surprise. Passage en revue d'un nouvel épisode très correct.

 

 

Justin Bieber sans maquillage, ça le fait nettement moins.

 

 

Nalyse de Tough Enough, Episode 2

 

 

Bonjour à tous, je suis très content d’être de retour dans l’exercice perilleux du reviewing. Après m’être occupé avec Lecharentais d’un NXT3 poussif et assez chiant à nalyser, je m’occupe avec plaisir et Orbaz (zeugma!) de Tough Enough, concept de télé réalité catchesque très plaisant à voir et à commenter. Nous voilà donc partis pour une nouvelle nalyse.


L’épisode de cette semaine commença comme n’importe quelle série télé; avec un «previously on» résumant l’épisode précédent et un générique présentant tous les candidats à la manière d’une télé réalité. Cela marque clairement l’identité du show comme une alternative catchesque aux brands classiques de la WWE, et le moins que l’on puisse dire, c’est que l’idée fonctionne. Le premier épisode a effectivement récolté 2.5 points d’audience, et le deuxième 1.8, ce qui presque autant qu’un Smackdown!

 

 

Serait-ce dû aux spectateurs qui attendent une "scène de la piscine" avec Trish?

 


Le show s'ouvrit sur le retour dans la villa des deux candidats ayant échappé à l'élimination, et comme dans toutes les réalités, les autres participants crièrent leur joie de les revoir alors que leur seule envie était de les voir disparaître au plus vite de la compétition. Après la séance de sourires faux culs et de joie simulée, certains participants dirent ce qu’ils pensaient vraiment des apprentis catcheurs: nous apprîmes donc que Matt imaginait qu’Eric serait le suivant à dégager, ce qui est assez drôle lorsqu'on connait l’éliminé de la semaine.


Nous pumes ensuite assister à un discours solennel de Stone Cold sur le courage: il a rappelé que certains se sont retrouvés paralysés à vie dans un ring et que d’autres sont morts; cela refroidit bien les jeunes vues les tronches qu'ils tiraient. Le show continua tout de suite sur l’entrainement quotidien où on put voir deux choses, d’une part que l’entrainement s’intensifie et d’autre part, que Bill Demott confirme sa réputation de salaud. Il pris celui qu’il peut le moins blairer, en l’occurrence Ryan, et le tyrannisa; il commenca par le renommer skidmarks (trace de roue), et se moqua de lui en permanence, mettant un frein à ses progrès. C’est d’ailleurs lui qui allait l'amener plus tard au bord de l’élimination durant les délibérations. Cela me dérangerait moins si ce n’était pas déjà arrivé avant, en effet, il y a quelques années, le très talentueux Kenny Omega était dans le territoire de développement de la wwe, sous l’entrainement de ce même Bill Demott. A cause d’une pression permanente que lui imposait le gros porc, il décida de quitter la WWE et de partir au japon où il fait des merveilles avec Kota Ibushi. Eh bien il se trouve que Ryan et Kenny ont un profil assez semblables hors du ring: deux blondinets un peu têtes à claques très enthousiastes. Le coach n’aime donc pas ce profil de catcheur et privilégie ses préférences personnelles aux talents pouvant potentiellement amener du divertissement à la WWE. Partant de ce constat, je pense que Bill Demott n’est pas le meilleur choix d’entraîneur pour un show comme tough enough.

 

 


– Oh Mon Dieu, il a tué Kenny.
– Espèce d’enfoiré!

 


Revenons à nos moutons: dans la partie suivante, Trish Stratus demanda à Matt de lui prouver ce qu’il valait, de lui montrer son personnage, son caractère. Il monta ainsi sur le ring avec Luke, mais loin de démontrer ce dont il était capable, il se fit non seulement voler son spot par un Luke flamboyant de technique et de personnalité, mais en plus s'avéra invisible. Il avait laissé penser qu’il souffrait du syndrôme Evan Bourne avant cette épreuve: un high flyer pas très impressionnant de charisme, mais qui en donne toujours plus. Or, il n’a montré ni personalité, ni prouesses high flyeuses. Il s’est logiquement fait éliminé en fin d’épisode, mais nous en reparlerons plus tard.

 

John Cena vint ensuite voir les troupes pour une courte séance de questions-réponses assez intéressante où il nous révéla que la seule personne avec qui il aimerait travailler et n'avait pas pu le faire était Austin. Nous avons aussi pu observer le manque de maturité de Rima qui a demandé à la plus grande star mondiale de catch s’il aimerait l’épouser. Elle se rattrapa cependant vite en montrant un certain professionnalisme et un réel plaisir à prendre les premiers bumps de sa vie devant son idole. A la vue des deux premiers épisodes, je pense qu’elle ira loin dans la compétition, déjà parce qu’elle est l’actuelle miss USA et qu’elle représente une bonne publicité, ensuite, parce qu’elle est la plus enthousiaste de la villa.

 

 


Désolé gamine, il te manque cent kilos pour commencer à m'attirer.

 


La télé réalité prit ensuite le pas sur le catch: Luke, en compagnie de son nouveau meilleur pote Jeremiah, nous montra qu’il était un très bon showman en imitant Stone Cold Steve Austin. Il est pour moi le favori actuel de la saison, charismatique et bon in ring, même si je ne pense pas qu’il gagnera à cause de son caractère fétard. Il a effectivement dit durant le premier épisode de tough enough qu’il voulait être le nouveau Ric Flair, le dernier à partir après l’éclate, et le premier debout pour l’entrainement: ce n’est probablement pas le profil recherché par la WWE.


Côté télé réalité, on vit également Ryan pleurer parce qu ’il n’avait pas vu sa copine depuis une semaine, et Mickael de se moquer copieusement de lui. Il est d’ailleurs clair pour moi que Ryan n'ira pas au bout de la compétition, le travail d’un catcheur étant d’être sur les routes 200 jours par an.


Pour la suite de l’épisode notre host SCSA nous concocta un test de courage pour les petits jeunes: se faire courser par un chien féroce. Il y a de cette activité autant d'enseignements à tirer que pour les épreuves d’NXT, c’est à dire pas grand chose. Le plus intéressant est que Bill ait continué à détester Ryan: du début à la fin, il ne fit que le critiquer, le traitant avant de «total baffoon» et après de «overactor» ; pour être tout a fait honnête, je trouve qu’il y a un peu de vrai dans le deuxième qualificatif, mais à choisir entre un overactor comme Ryan ou un homme invisible comme «Andy» (le grand barbu redneck), le choix est vite fait. Cette épreuve a aussi renforcé mon sentiment que Rima ira loin dans cette compétition. Sa bévue mise à part, elle courut de toutes ses forces, se fit mordre deux fois, perdit des cheveux, mais eut un très grand sourire après tant elle était contente. Peu de candidats montrent un enthousiasme aussi grand dans cette saison.

 

 


Il n'y a rien de personnel, c'est juste qu'il n'est pas fait pour le métier. Regardez, il se lève le matin, mange, dort. Il ne devrait pas faire de catch.

 


Pour l’épreuve de courage suivante, Miss USA préféra rester au pieu, arrivant ainsi avec vingt minutes de retard, et scellant sa place dans le bottom three. Dans le petit univers de la WWE, chaque catcheurs doit se défoncer pour rester au top, et comme le dit si bien Bill "bully" Demott: «If you are on time, you are late». Cette expression résume assez bien l’état d’esprit dans lequel doivent être les participants pour rester au top de la WWE, Rima a donc à mon humble avis commis une faute grave en arrivant en retard à un entrainement.

 

L’épreuve, quant à elle, consistait à se faire charger dans un coin par Gros Bill, et se prendre cinq body slam d’affilé. Tout le monde s’en sortit à peu près bien, sauf Michelle, qui reçut particulièrement mal la charge de la locomotive humaine du point de vue de la sécurité.


Vinrent ensuite les délibérations du jury, où ils nommèrent sans surprise le bottom three: Rima pour faute grave, Matt pour invisibilité, et Ryan par appui de Gros Bill. De retour à la villa, Mickael montra a Ryan qu’il le détestait en lui disant qu’il n’avait aucune chance de le revoir, et en avouant à la caméra qu’il ne pouvait pas blairer le blondinet.

 

 

Non mais sérieusement, c'est même pas du bluffe ou des dessins, t'écris vraiment des phrases avec des mots?!? Tu me dégoutes, manquerait plus que tu m'annonces que tu es poète…

 

 

Ces trois participants ramenèrent donc leurs ceintures de tough enough pas mises à jour (l’actuelle ceinture forme un M et ne tourne pas) et s’en allèrent pour le conseil, où Stone Cold Denis Brogniart allait décider du partant.


La partie la plus intéressante du show commença par la question: «Quand tu te regardes dans le miroir, que vois tu?». Et là, on eut droit à un festival de réponses gnan gnan: l’un raconta sa vie alors que l’autre allait prouver qu’elle n’était pas qu’une reine de beauté, mais la palme de la réponse la plus con revint de loin à Ryan qui dit qu’il visait les étoiles mais qu’il irait encore plus haut. Cette réponse ne plut pas a Denis qui soupira et lui fit remarquer la connerie qu’il venait de dire. Il remonta ensuite les bretelles de tout le monde, en expliquant à Ryan qu’il n’était pas assez dur, et qu’il devait se faire pousser une paire de couilles, à Rima qu’elle ne devait pas arriver en retard et qu’elle devait améliorer son physique. Enfin, Matt dit quelque chose qu’il doit probablement encore regretter: lorsque Steve s’énerva après lui en lui criant qu’il devait arrêter d’attendre son moment et de jouer la sécurité, il répondit: «ai-je la permission de dire quelque chose?». C’est probablement ce qui a scellé son sort pour cette session, et il s’est logiquement fait éliminé. Chose intéressante à noter, au moment de son élimination, Matt, qui se raccrochait à sa ceinture, avait toujours le même visage que d’habitude et n’a montré aucune expression faciale. Je pense que le discours de Stone Cold lui servira pour l’avenir, même s’il m’étonnerait grandement qu’on le revoie un jour à la WWE.
 

 

– Fais nous la tristesse.
– Ca y est.
– On tient le nouveau Edge les gars!

 


Pour conclure, je dirai que le show était très bon malgré un Bill Demott trop subjectif et que le choix de Stone Cold comme host est excellent. Il apporte un réel plus à l’émission tant par le star power que par l’expérience donnée aux jeunes. Je vous retrouve dans deux semaines et vous laisse entre les mains de mon collègue Orbaz pour l’épisode suivant. La suite au prochain numéro!

 

 

En attendant voilà ce qu'il reste des lecteurs n'ayant pas commenté la dernière review de tough enough!


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