W25, la contre anal’ de la Rédac’

La colère, chez les bons coeurs, n'est qu'un besoin pressant de pardonner ! Pierre-Augustin Caron Beaumarchais

 

Après le Wrestlemania 25, la rédac’ des Cahiers du Catch est divisée. En effet, certains d’entre nous ne partagent pas l’avis d’une partie des suiveurs de la WWE et refusent de considérer comme eux que le show de Houston était un événement complètement raté et à oublier au plus vite.

 

C'est à chaque fois la même histoire quand Orton se fait rétamer sur un ring. Axl fait la gueule, et se lache dans ses analyses !

 

Wrestlemania 25, la contre anal'

 

La colère, chez les bons coeurs, n'est qu'un besoin pressant de pardonner ! Pierre-Augustin Caron Beaumarchais

 

Après le Wrestlemania 25, la rédac’ des Cahiers du Catch est divisée. En effet, certains d’entre nous ne partagent pas l’avis d’une partie des suiveurs de la WWE et refusent de considérer comme eux que le show de Houston était un événement complètement raté et à oublier au plus vite.

 

C'est à chaque fois la même histoire quand Orton se fait rétamer sur un ring. Axl fait la gueule, et se lache dans ses analyses !

 

Wrestlemania 25, la contre anal'

 

« Evénement raté », ou à peine sauvé « de la médiocrité », « pire Wrestlemania de l’Histoire », « la WWE va mourir », « les bookers sont des incompétents », « les buildup complètement nazes », … que ne lisait-on, ici même et ailleurs, au lendemain du WM25 ! Une partie de la communauté des suiveurs de catch – mais une partie seulement – a eu des mots très durs pour décrire le spectacle présenté à Houston mais une partie de la rédac’ des Cahiers du Catch ne souscrit pas à cette opinion et estime que le WM25 a surtout servi de prétexte à l’expression d’une grogne dont les raisons sont plus profondes et surtout bien antérieures au WM25. Il n’est pas question ici de s’extasier béatement, de présenter nos félicitations à la Creative Team de la WWE et de prétendre avoir assisté à un spectacle inoubliable, non, ce n’est pas le but. On avait juste envie de relativiser un peu le flot de critiques acerbes qui s’est abattu sur la toile au lendemain du Wrestlemania, vingt-cinquième du nom.

 

Que reproche-t-on au juste au Wrestlemania 25 ?

 

Des buildup mal ficelés, des issues prévisibles et des combats médiocres.

 

Il nous parait difficile d’affirmer sans rire que les buildups des affrontements du WM25 ont été bâclés. On ne reviendra pas sur les avatars de chaque storyline mais que reprocher par exemple à la construction de la feud Legacy vs. Clan McMahon si ce n’est peut être certaines interventions un peu surréalistes de Shane l’indestructible mais dont les aspects les moins crédibles auront été rapidement corrigés par l’équipe de storylineurs ? Et comment nier notre plaisir à avoir assisté à ces quelques moments d’anthologie comme la destruction de la baraque d’Orton à coup de Sledgehammer, ou encore la séquence de la danse reptilienne d’Orton sur le ring, immédiatement suivie de celle du bisou fatal ? Comment ne pas avouer enfin que le retour de Vince ajouté à ceux de Batista et de Shane nous offre de très belles perspectives dans un avenir proche ? Que reproche-t-on au juste à cette storyline ? La façon dont elle a été menée ou tout simplement l’issue du combat entre Orton et HHH au WM25 ? N’y a-t-il pas une sacrée dose de mauvaise foi dans les arguments des marks d’Orton comme Axl qui regrettent surtout la défaite de leur champion et en perdent toute objectivité ?

 

Toute façon, Orton pouvait rien contre Triple H, il était perché.

 

Le main event en lui-même nous a offert, il faut l’avouer, un combat un peu poussif mais pour reprendre une expression utilisée dans le milieu du journalisme sportif, celui de Pierre Menes et de Jamel Attal, pour faire un bon combat, il faut être deux. Oui HHH a une mobilité réduite sur un ring mais lors de ce combat, Orton n’a rien prouvé et ne nous a pas proposé non plus des moments de catch hors du commun. Quant à l’issue du combat et son déroulement, ils nous paraissent relever de la plus stricte logique. Nous attendions et espérions, c’est vrai, une intervention de la Legacy et du Clan Mc Mahon. Mais il faut également reconnaitre qu’un combat « clean » entre les deux rivaux n’était pas complètement illogique non plus : Orton n’a que le titre en tête et l’intervention de la Legacy lui aurait fait perdre le combat. Et sans intervention de la Legacy, HHH n’avait pas besoin de recevoir l’appui du reste du clan. Enfin, rappelons que toute disqualification de HHH aurait entrainé la perte de son titre. Dès lors, quel intêret y avait-il à faire intervenir les McMahon ? Bref, il n’y a pas de scandale particulier à ce que le combat n’ait opposé que les deux athlètes et c’est d’autant plus logique à partir du moment où le Raw du lendemain nous a préparé justement à ce type d’affrontement clan contre clan. En quelque sorte, une intervention extérieure lors du WM25 aurait pu se comprendre si la storyline s’était arrêtée là, mais dans la mesure où celle-ci va se poursuivre, il aurait été précipité et maladroit de booker autre chose qu’un affrontement face to face (ou face to heel dans le cas qui nous intéresse.) Quant à l’issue du combat que certains semblent regretter, on ne voit guère comment il aurait été possible de faire d’Orton le grand vainqueur de la soirée. Voila un mec qui s’escrime à anéantir la famille du Big Boss de la WWE, envoie ses membres un à un à l’hôpital, embrasse en bavant une billion dollars princess inanimée et il aurait fallu en prime qu’il humilie HHH dans leur un contre un, dans le main event du WM25 ? Est-ce qu’à la fin de l’histoire Miss Tick arrive à piquer le sou fétiche de l’oncle Picsou ? Est-ce que Batman meurt à la fin de son combat contre le Joker ? Nan ! Ben là, c’est pareil ! Il n’y a que lors des élections présidentielles françaises que le Monster Heel gagne parfois à la fin.

 

Au soulagement de tous, Stone Cold est venu en costard pour son entrée au Hall of Fame. Un moment, la famille McMahon a craint qu'il fasse le con en quad et qu'il commence à boire des cannettes sur le ring comme un gros plouc.

 

Nombreux sont ceux qui se sont régalés devant leur écran et qui ont savouré, semaine après semaine, les rebondissements du triangle amoureux Edge – Vickie – Big Show. Entre Cena, Edge, Vickie et le Big Show, on a tout de même eu le privilège de voir en action quatre personnages au mic skill largement au dessus de la moyenne de la WWE et aux capacités in the ring par vraiment degueu non plus. La storyline n’était pas loin d’être parfaite et encore une fois, n’est-ce pas la victoire de Cena – au terme d’un très bon combat – qui agace la communauté des suiveurs plutôt que le buildup ou même le combat en lui même ? D’ailleurs reprenons les pronos, qui avait pronostiqué une victoire d’Edge ou du Big Show ? Entendons nous bien, Cena est horripilant et on espère tous à la Redac' qu'il perdra sa ceinture au plus vite. Oui mais voila, sa victoire était selon nous le meilleur moyen de poursuivre la storyline sur un rythme effréné, puisse la WWE nous entendre et ne pas reléguer le triangle amoureux dans les oubliettes des storylines inachevées.

 

Un qui aurait le droit de se plaindre du booking du WM, c’est ce pauvre Chavo…

 

Une autre storyline aura fait couler une quantité non négligeable d’encre virtuelle, celle de la rivalité entre les frères Hardy et là encore il convient d’être honnête dans notre analyse et admettre que cette excellente storyline aura été gâchée par l’absence de charisme des Hardy Bro’, micro à la main. L’histoire était superbe et a juste été pourrie par les piètres performances d’acteur de ses deux protagonistes. Comparaison n’est pas raison, mais nous ne sommes pas certains que Visconti aurait connu le même succès s’il avait dirigé Michel Leeb et Henry Guybet dans le Guépard plutôt que Delon et Burt Lancaster. Dès lors, pourquoi incriminer une fois de plus le staff créatif de la WWE qui a fait ce qu’il a pu avec les faibles moyens dont il disposait ? N’oublions pas d’ailleurs que la feud était avant tout un prétexte pour que les deux frangins se foutent sur la gueule avec brio lors du W25, ce qui fut fait et plutôt très bien fait ! D’aucuns ont regretté, sur les forums ou dans des chroniques de sites consacrés au catch, un combat un peu court ou pas assez extrême à leur goût mais lorsque l’on voit dans quel état ont fini les Hardy petits, on a tendance à ne pas accompagner cette surenchère dans le spectacle, l’extrême et son lots de painkillers et autre saloperies du genre. Un autre catch est possible. Nous ce combat, on l’a kiffé du début à la fin !

 

Chez les Hardyz, mettre la table n’a pas tout à fait la même signification.

 

Enfin, un mot sur le buildup et le combat Undertaker / HBK : Après un début plutôt poussif surement dû à un accès de paresse de la Creative Team et sa propension à se satisfaire de l’affiche entre les deux légendes, affiche tellement alléchante en soi qu’elle dispensait presque le staff de faire correctement son taf, la Creative a finalement fait le boulot. On imagine qu’après un coup de gueule de Vince, son équipe de storylineurs se sera remise au travail pour nous offrir un buildup plutôt convenable mais dont tout le monde ou presque se foutait – c’est notre sensation – tant les capacités in the ring des deux protagonistes promettaient un combat de très haut niveau. On nous fait le coup du bien contre le mal, HBK a piégé le Taker à son propre jeu et a pris l’ascendant sur son adversaire avant le match, on a eu le droit à quelques séquences plutôt sympas micro à la main, … rien de transcendant, mais rien de bâclé non plus. Quant au combat en lui-même, nous ne participerons pas au débat « anthologique ou pas ? » qui nous parait un peu inutile et surtout hautement subjectif. Nous avons assisté à un putain de grand combat et nous laissons à d’autres le choix des superlatifs pour le qualifier (sauf dans notre conclusion où nous avons tout de même placé un « dantesque ») ! En tout cas, nous nous sommes vraiment régalés et nos deux légendes ont été à la hauteur de leur réputation et ont offert le show que tout le monde attendait. Entre un Taker qui parait rajeunir à chaque Wrestlemania et un HBK au charisme intact, qui sera le premier lecteur à oser affirmer que ce combat n’a pas correspondu à l’attente des fans ?

 

Au chapitre des bonnes surprises, malgré nos craintes initiales, force est de constater que Chris Jericho vs. Les Vioques aura été plus sympa à suivre que prévu. On ne reviendra pas sur le buildup de l’événement tant le charisme de Chris Jericho et son mic skill s’approchent de la perfection. Je pense que nous serons tous d’accord pour avouer notre jouissance à voir Jericho atomiser les papys du ring à coup de micros et de reparties cinglantes. Le combat en lui-même aura donc été la bonne surprise de la soirée avec un spécial big up à Ricky Steamboat et son époustouflante prestation. Oui, on aurait aimé que Mickey Rourke prenne le micro et clashe un peu Jericho avant de lui assener une droite, mais on a aimé l’issue de l’affrontement. Rourke n’est pas un catcheur, juste un acteur ancien boxeur. Rien d’illogique à le voir envoyer valdinguer Jericho d’un solide crochet !

 

Le non renouvellement des générations

 

Au MITB de Wrestlemania 23, CM Punk s'était mangé un RKO du haut d'une échelle. Qu'il remporte les deux éditions suivantes est la moindre des choses.

 

On aborde ici une problématique pas vraiment nouvelle et qui doit donner parfois de sérieux maux de têtes à l’équipe de Vince, on parle bien sûr de la problématique du renouvellement des mains-eventers. On a déjà évoqué plus haut le sort de Randy Orton et sa défaite normale contre Triple H mais nombreux sont ceux qui ont également assez violemment réagi après la victoire de CM Punk dans un superbe et palpitant Money In The Bank (one more point for the WM25). Sacrilège, l’ami CM l’a remporté deux années de suite ! Cette réaction ne nous parait pas logique au regard de la difficulté que rencontre la WWE à renouveler ses générations de superstars. Car si la critique est facile, l’art est difficile. Les Triple H, HBK, Undertaker, Mysterio sont des lutteurs adulés par le public des kids (jeunes et moins jeunes) qui peuplait les travées de l’aréna de Houston et c’est bien la raison pour laquelle il est très difficile pour la WWE d’opérer des transitions trop brutales dans le choix de ses mains-eventers. En regardant les choses froidement, oui, Kozlov aurait certainement offert une belle opposition au Taker mais ce que les fans voulaient voir au WM25, c’est un énième affrontement entre deux légendes, énième affrontement qui aura du reste tenu toutes ses promesses. C’est qu’une légende ne se construit pas en un jour et personne aujourd’hui n’a le charisme ni les capacités pour bouter hors du ring les glorieux anciens. Orton vendra sans doute un jour plus de posters que Triple H et aura l’honneur de le détrôner dans le cœur et les chambres des kids mais ce n’est pas le cas aujourd’hui. C’est aussi simple que cela, et il faudra que les « RKO ! RKO ! » résonnent un peu plus fort dans les Arenas pour que les choses changent. Dès lors, sa défaite nous parait encore une fois des plus logiques, d’autant plus logique que la feud va se poursuivre et devrait permettre à Orton de décrocher la ceinture lors du prochain Backlash. Il n’a certes pas connu la consécration lors du WM25 mais qui pouvait en douter ? Qui pouvait croire que HHH allait jobber une année de plus pour offrir un terrible push à Randy Orton, même si celui ci a certes déjà 29 ans et est une superstar depuis au moins 5 ans ? Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage ! Et dans ce contexte, il nous parait assez absurde de remettre en cause la victoire de CM Punk. On ne peut pas reprocher à la WWE de ne pas offrir de push à de jeunes lutteurs et regretter en même temps celui offert à CM Punk ! C’est bien la répétition des exploits qui permettra à terme d’installer de nouveaux lutteurs sur le devant de la scène et c’est bien là le sens qu’il faut donner à la victoire de CM Punk.

 

La catégorie « Diva » ridiculisée ?

 

L'Italien le plus macho de la planète se retrouve en nuisette et en foulard rose. Et après ça, on dit encore que la WWE est sexiste!

 

Il n’est pas question de se voiler la face, les divas végètent depuis déjà un certain temps. Peu de lutteuses, critères de sélection plus orientés « forte poitrine » que « capacités athlétiques », des storylines aussi plates qu’un scénario de Luc Besson, … le problème du traitement de la catégorie féminine n’est pas une nouveauté. Et personne ne s’attendait à ce que le Battle Royal du WM25 résolve ce problème d’un coup de baguette magique. Passons sur la performance « live » de Kid Rock, après tout, tous les goûts sont dans la nature et certains d’entre nous sont partisans de gros morceaux de rock and roll dans les shows de la WWE qui donnent une autre dimension aux PPV, le choix de l’artiste étant par définition difficilement consensuel, le Battle Royal aura été conforme à ce que la plupart d’entre nous attendions. De grands moments de n’importe quoi en début de combat (comment peut-il en être autrement quand 25 lutteuses se retrouvent sur un ring ?) avec de vrais bons moments de catch lorsque Beth Phoenix a décidé de faire le ménage dans l’arène. On pourra évidemment regretter l’élimination précoce de Gail Kim (mais nous savions aussi à priori qu’il était trop tôt pour qu’elle bénéficie d’un gros push) ou même l’issue clownesque du combat mais finalement la Creative Team a pris le parti d’en rire. Oui, le traitement des Divas tourne à la farce à la WWE, farce que les bookers ont assumée via le personnage de Santina. Qu’aurait apporté de plus une énième victoire de Beth Phoenix, Melina ou Maryse ? Et faire gagner une glorieuse ancienne était-il vraiment le moyen de relancer la catégorie ou au contraire la preuve ultime de l’indigence actuelle de la division féminine ? Certains d’entre nous le pensent et sont d’avis que faire gagner une ancienne Diva n’aurait rimé à pas grand-chose. Et il nous faut avouer que Santino est vraiment très bon dans son personnage de Santina et nous a gratifié depuis de quelques moments inoubliables micro à la main et que la rivalité qui se dessine entre l’étalon italien et sa Bête Phoenix offre de belles perspectives aux amateurs de nawak que nous sommes. Attention, il ne s’agit pas ici de nier la responsabilité de la WWE dans la déliquescence de la catégorie des Divas mais simplement de souligner que le WM25 n’en est en rien responsable, ne pouvait pas tout régler et nous a finalement offert un moment bien fun comme on les aime. Et entendons nous bien, la Creative Team a intérêt à se remettre au boulot et à offrir de gros push aux athlètes qui le méritent comme la superbe et spectaculaire Gail Kim, si elle ne veut pas subir les foudres de la rédac’ des Cahiers du Catch, unie comme jamais. Au boulot messieurs ! On veut des stotylines, du grand n’importe quoi et du catch !

 

Après ça, comment peut-on s’acharner sur le personnage de Santina et le trouver ridicule ?

 

Vous l’aurez compris, il ne s’agissait pas de prétendre ici que nous avons assisté au plus grand Wrestlemania de toute l’Histoire des Wrestlemania. Non, le WM25 n’était pas parfait, oui on a eu finalement le droit à un show carré mais limite aseptisé. Oui, on a aussi ouvert des yeux gros comme ça quand JBL a lâché son « I quit » au terme d’un non combat, oui la présentation des Divas aurait peut être mérité mieux (en même temps, elles étaient 25 !), oui, il faudra se fader le DVD pour assister au Tag Team Match, … bref, oui, tout n’était parfait et ce n’est pas le sens de notre propos aujourd’hui. En revanche, considérer le WM25 comme le pire PPV de l’histoire de la WWE nous paraissait malhonnête et surtout révélateur d’une certaine désaffection d’une partie des fans, désaffection qui ne date pas du dernier PPV qui aura surtout servi de catalyseur à l’expression du mécontentement de certains d’entre nous. L’épisode du Wrestlemania, la virulence de la critique qui l’entoure nous rappelle un peu une interview que Michel Serrault avait donné dans le cadre de la présentation du film « Assassin(s) » réalisé par Mathieu Kassovitch et dans lequel l’amer Michel tenait le rôle principal. Rappelez-vous (enfin les plus vieux d’entre vous) à quel point la critique avait été violente. Le film était présenté à Cannes et l’intégralité de la critique cinématographique était tombée à bras raccourcis (un peu comme ceux d’Horsnwoggle) sur le pauvre Kassovitz, qui avait été littéralement essoré puis exécuté sur la place publique. Et Michel Serrault avait donc donnée cette interview remarquable, interview qui a un peu servi de fil rouge lors de l’écriture de ces quelques lignes et dans laquelle il disait peu ou prou la chose suivante : Pourquoi la critique, plutôt que de souligner ce qui était réussi dans le film de Kasso s’acharnait-elle à n’insister que les aspects ratés ? Pourquoi s’évertuer à n’en présenter que le côté négatif en négligeant volontairement ce que ce film avait de bon ? On se retrouve tout à fait dans ce propos honnête de Serrault, qui ne niait pas les défaut du film. Et c’est pourquoi on aurait préféré un peu plus de mesure et de distance dans les diverses analyses incendiaires consacrées au WM25. On aurait préféré que soient soulignés les performances des participants au MITB et celles des frères Hardy, l’opposition dantesque Taker / HBK, le plaisir de voir Jericho se lâcher micro à la main, la justesse des storylines « Legacy vs. les Mc Mahon » ou « triangle amoureux », la qualité du match à trois, le jeu d’acteur de Santino, … Bref, on aurait bien aimé que ceux qui ont kiffé le WM25, et ils sont nombreux, puissent s’y retrouver. Nous espérons que c’est chose faite et qu’Axl se remettra de la défaite de Randy « chouchou » Orton.

 

Evander Holyfield a adoré Wrestlemania. Si vous êtes pas d'accord, allez lui en parler.


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