ECW: sous le signe de Y2J

Ton histoire est une épopée
Des plus brillants exploits.
Et ta valeur, de foi trempée,
Protégera nos foyers et nos droits.

Hymne national officiel canadien, O Canada

 

Bonjour à toutes et à tous et bienvenue à la Spanish Announce Table, le seul endroit où sont nées les légendes, où les carrières ont été brisées et où, chaque semaine, Matt Stryker montre qu’il est un formidable commentateur.

 

 


C’est normal, car il travaille avec moi, et moi, je suis le meilleur au monde dans mon domaine.

 

 

Analyse de l’ECW du 20 octobre


Ton histoire est une épopée
Des plus brillants exploits.
Et ta valeur, de foi trempée,
Protégera nos foyers et nos droits.

Hymne national officiel canadien, O Canada

 

Bonjour à toutes et à tous et bienvenue à la Spanish Announce Table, le seul endroit où sont nées les légendes, où les carrières ont été brisées et où, chaque semaine, Matt Stryker montre qu’il est un formidable commentateur.

 

 


C’est normal, car il travaille avec moi, et moi, je suis le meilleur au monde dans mon domaine.

 

 

Analyse de l’ECW du 20 octobre

 

Le show de cette semaine a commencé avec Abraham Washington qui annonce qu’il s’auto-proclame guest-host de cet épisode, vu qu’il n’y pas de raison que seul Snoop Dogg puisse faire ça à RAW. Fort heureusement, il est immédiatement interrompu par un Chris Jericho en costume et en quête de talents pour renforcer l’équipe de Smackdown à Braggin Rights.

 

 


Jerichoholics mon oeil, KofiKingstonholics plutôt…

 

 

Avec Chris Jericho dans la place, le show promet bien plus qu’avec Abraham Washington et la meilleure preuve de tout cela est donnée dès le premier match qui est un match pour la place de number one contender entre Zack Ryder et Yoshi Tatsu. L’opposition entre ces deux jeunes pousses de la ECW va d’ailleurs tenir toutes ses promesses : un match animé au rythme rapide, marqué par une spectaculaire chute à l’extérieur des deux antagonistes du haut du poteau. Yoshi, tout en vivacité, résiste bien aux assauts redoublés d’un Ryder déterminé. Le Nippon soigne même les velléités de victoires de l’arrogant heel par d’impressionnants coups de pieds avant de conclure par un splash effectué du tablier du ring et par dessus la troisième corde. Yoshi Tatsu est donc Number One Contender, au terme d’un match de très grande qualité encore amélioré par des références de Matt Stryker au légendaire Antonio Inoki.

 

 


Figure extrêmement délicate : le 69 en diagonale. Please, don’t try this at home (ou alors envoyez-nous la vidéo).

 

 

D’ailleurs, si j’étais un peu sourcilleux, je dirais que le match et l’enjeu méritaient bien mieux comme place que celle d’opener, ce match était digne du main-event! Mais non… Parce que Jericho est dans la place et va se frotter à Tiffany qui n’apprécie pas ses envies de lorgner sur son roster pour améliorer l’équipe de Smackdown.

 

 


Maydamme zé mayssyeux, jay leu pire aquessan deu toute la WWE.

 

 

Pire encore, suite à un backstage segment où les deux hommes les plus élégants de toute la WWE (Jericho et Regal) vont avoir une paisible conversation, la blonde General Manager va même imposer au Canadien d’affronter le champion de la marque de l’extreme. Pauvre Jericho, il voulait découvrir l’ECW et le voilà obligé de combattre Christian dans un main-event qui s’annonce forcément alléchant.

 

 


Mayme peu vray, cay moa…

 

 

Cela dit, ce main-event entre deux anciens tag-team partners qui se sont déjà affrontés à Wrestlemania n’est pas pour tout de suite et il va falloir patienter en attendant. Avec Sheamus, contre un jobber inconnu, J.T Quinn. Et l’Irlandais a décidé de faire de ce pauvre J.T. son jouet en multipliant en moins d’une minute les power-moves et en alignant les tombés qu’il interrompt au compte de deux pour continuer à prolonger le calvaire du rookie. Heel heat garanti pour le Celtic Warrior qui sera évidemment interrompu par un Shelton Benjamin en civil qui va l’agresser et mettre fin au match avant que commence une bonne vieille bagarre comme seuls ces deux-là en ont le secret, un pugilat marqué par la victoire de Shelton et une german supplex de toute beauté.

 

 


Bandé d’abrouti, voudeu, lé pirrassent c’est célui dé Santino Marella!

 

 

A l’issue de ce match, plus de doute possible, Shelton est définitivement babyface et la WWE a eu l’intelligence de réaliser ce dernier mouvement dans son Etat d’origine, histoire d’être sur qu’il soit accueilli en « local hero ». Par contre, c’est en étranger que débarquent Paul Burchill et sa toujours charmante soeur Katie Lea. Dans une promo pleine d’orgueil après sa victoire sur The Hurricane la semaine dernière (et accessoirement sa seule victoire clean depuis six mois), l’Anglais demande au super-héros de se démasquer, histoire de mettre fin à cette imposture ourdie selon lui par Gregory Helms. The Hurricane arrive dans le ring, penaud et la tête basse et se démasque. Et ce n’est pas Helms, à la plus grande surprise de Burchill, qui ne voit pas un autre Hurricane arriver derrière lui et se prend une bonne volée de Kendo stick.

 

 


Il y avait deux Hurricane ce soir, Katie et tu sais ce que ça veut dire? Le Hurricane, c’est les Bella Twins!!!

 

 

Tout cela nous amène donc au main event entre deux des lutteurs les plus doués de la WWE et deux de ceux qui sont incapables de réaliser un mauvais match. Et ils ont fait un bon match, avec pléthore de mouvements, de Lion Sault et de Killswitch contrés, de Walls of Jericho avortés ou interrompus par la main du champion de la ECW dans les cordes. En trois mots comme en cent et sans surprise: un grand match entre deux grands catcheurs qui connaissent chacun leur répertoire par cœur. Le commentaire de Stryker, particulièrement en forme ce mardi, a de plus encore ajouté à l’intensité du travail in-ring et, très honnêtement, ce n’est pas cette semaine que la ECW pourra rougir de la qualité de son main-event par rapport à celui de RAW, qui était quand même un Cena-HHH de bonne facture.

 

 


Un bon match? Mais quelle espèce de sycophante dégénéré et hypocrite êtes-vous pour oser qualifier de bon un match où Chris Jericho, le meilleur du monde dans son domaine, perd contre le champion de pacotille d’un show de seconde zone, tout juste bon à maintenir éveillé le public nyctalope d’une chaîne de télévision de bas étage?

 

 

La ECW sera peut-être absente de Bragging Rights, ce qui ferait un deuxième PPV de suite, mais le show de cette semaine était loin d’être mauvais, au contraire: deux excellents matchs, des tas de storylines qui semblaient en stand-by depuis trop longtemps et qui évoluent. C’est vraiment un excellent épisode qu’elle a offert cette semaine avec un opening-match et un main-event qui avaient une qualité largement supérieure à la moyenne de ce que la WWE offre.

 

 


– Ah oui, le meilleur accent, c’est le canadien, pas vrai Terrence?
– Absolument Philip, absolument.


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