Superstars: On ne déroge pas à la règle

You make the rules, and we break them.
D-Generation X.

 

Les derniers Superstars se sont installés dans une dynamique positive, remplie de catch de haut niveau et de feuds réfléchies. Ce dernier Superstars avant un Bragging Rights qui s’annonce d’ores et déjà explosif risque a priori de ne pas faire avancer les choses, tant la carte semble déconnectée du PPV, mais surtout parce que, comme d’hab, le Superstars préliminaire au PPV est toujours sans saveur.

 

 


Comment voulez-vous que ces scolopendres de la creative team nous pondent des feuds dignes de ce nom alors qu’elle est dirigée par deux dégénérés dont le vocabulaire tient en quatre pages imprimées en Times 24?

 

 

Review de Superstars du 22 octobre


You make the rules, and we break them.
D-Generation X.

 

Les derniers Superstars se sont installés dans une dynamique positive, remplie de catch de haut niveau et de feuds réfléchies. Ce dernier Superstars avant un Bragging Rights qui s’annonce d’ores et déjà explosif risque a priori de ne pas faire avancer les choses, tant la carte semble déconnectée du PPV, mais surtout parce que, comme d’hab, le Superstars préliminaire au PPV est toujours sans saveur.

 

 


Comment voulez-vous que ces scolopendres de la creative team nous pondent des feuds dignes de ce nom alors qu’elle est dirigée par deux dégénérés dont le vocabulaire tient en quatre pages imprimées en Times 24?

 

 

Review de Superstars du 22 octobre

 

Le show commence par un pré-générique en forme d’hommage à celui qui nous a quitté récemment, le Capitaine Lou Albano, avant d’entrer dans le vif du sujet, avec le combat de RAW!

 

 


Il aurait quand même fait un excellent capitaine de la team Smackdown, n’en déplaise à Jericho.

 

 

Premier combat: RAW: Kelly Kelly vs Gail Kim

 

Lorsque Justin Roberts annonce ce combat, on peut tout de même se poser une question légitime: pourquoi faire catcher l’une contre l’autre deux divas qui seront amenées à catcher ENSEMBLE trois jours plus tard? A la limite, qu’on mette deux divas de RAW dont la gagnante pourrait être « remplaçante », à l’instar du dernier 5 vs 5 de RAW… Mais Kelly Kelly n’en a cure et se précipite tous arguments dehors vers le ring.

 

 


Toucher nibards, yeah yeah.

 

 

Bref, de quoi avoir des a priori, mais voyons surtout ce que ca donne in ring, car le niveau des deux lutteuses à de quoi laisser perplexe (même si je soutiens à fond la team divas RAW à Bragging Rights).
Deux choses surprenantes en ce début de combat: tout d’abord, les filles qui ne se font aucun cadeau, alors qu’elles sont censées catcher en équipe trois jours plus tard (au moins, Jericho et Show ne se sont pas trop foutus dessus lors de leur combat avant Bragging Rights), et surtout, une grosse pop pour Kelly au carré. En tout cas les tombés sont nombreux et rapides dans ce match engagé mais fair-play et légèrement à l’avantage de Kim.

 

 


Tellement engagé qu’on a transpiré comme des bœufs.

 

 

Les filles se rendent coup pour coup, Kelly bis catche correctement, et finalement, on observe un match de bonne facture, même si le booking me laisse toujours perplexe, et même si Gail réussit encore et toujours à botcher. En l’occurrence, apparemment, elle devait se prendre a un moment du match un petit paquet, après avoir été sonnée par un coup, et on observe clairement qu’elle recule afin que Kelly Kelly puisse exécuter sa prise.

 

 


– Dis, Gail, je dois faire quoi là, hein, dis?
– Tu la fermes, je m’allonge au sol et tu te contentes de me river les épaules.

 

 

C’est d’ailleurs sur un énième raté de Gail, qui se vautre sur un crossbody, que la blonde réussit à coller son Kelly Killer pour le compte de trois, une victoire pas imméritée, ceci dit, mais bon, voilà qui ne fait rien avancer et surtout, n’aide pas Gail à se faire remarquer, à part lorsqu’elle fait un gros câlin à Kelly après le match.

 

Normalement, comme chaque jeudi, la ECW devrait relever le niveau.

 

Second combat: ECW: Tag Team: Ezekiel Jackson & Vladimir Kozlov vs Tommy Dreamer & Goldust

 

Ah, voilà un combat qui s’annonce intéressant, et bien annoncée par une Lauren Mayhew un peu plus motivée que d’habitude.

 

 


Les grimaces de Dreamer et Jackson l’ont déridée, visiblement.

 

 

Et c’est la team la plus expérimentée qui domine le combat, grâce à un bon travail d’équipe. Malgré quelques temps forts d’Ezeklov, le match est tout juste correct, et dominé, comme je le disais, par Goldreamer. C’est pourtant une corde à linge monstrueuse d’Ezekiel qui permet à sa team d’entrevoir la victoire, mais cela n’aboutit qu’a un nearfall. S’ensuivent alors des interventions de part et d’autre; ainsi, Goldust qui allait réussir le tombé, se voit douché par une intervention d’Ezekiel. Kozlov, toujours homme légal, tente un chokeslam sur Goldust, mais Dreamer intervient. Finalement, c’est Goldust qui place une prise pour remporter le match après le tombé sur Kozlov, pour une victoire somme toute logique, dans un match sans réelle saveur. Du coup, Eze pas content, Eze tout détruire. Mais la tradition qui veut que le Superstars précédant un PPV soit de moins bonne facture que les autres semble se confirmer, d’autant plus que Ask the Divas est supprimé, au profit de la promo du ppv du dimanche.

 

Du coup, on enchaîne directement avec le main-event du soir.

 

Main-Event: Tag Team: R-Truth & Matt Hardy vs Drew Mc Intyre et Eric Escobar

 

La encore, une carte qui laisse perplexe. Ok, Mc Intyre est en rivalité avec R-Truth. Ok Matt a besoin d’être exposé, et ok, il faut intégrer Escobar. Mais bon, voilà, un match simple R-Truth/McIntyre ou un match simple avec Escobar auraient été à mes yeux plus logiques, dans ma vision d’un match tag team (deux lutteurs qui s’apprécient plus ou moins ou sont habitués à tourner ensemble et qui s’associent).

 

 


T’as vu le push de rêve, mec? Direct à Superstars! C’est un parcours comme… comme… Chris Masters en fait.

 

 

Le nouveau latino de la WWE arrive bien sûr flanqué de sa chère Vickie, ce qui, bizarrement, fait sourire Matt Hardy. D’ailleurs, y’a que moi qui trouve que, sans le bouc, il ressemble à Eric Estrada, le mec de la série « Chips »?

 

 


(j’ai dû scanner une de mes photos dédicacées d’Eric Estrada pour la peine)

 

 

Bref, Mc Intyre démarre et somme R-Truth de démarrer lui aussi. Le combat commence donc par une feud en cours… Sauf que pendant que R-Truth harangue le public à coups de Wassup, notre Ecossais passe la main à Eric Estrad…. Escobar.
Mais quel que soit le catcheur présent, R-Truth domine les débats de la tête et des épaules. Finalement, le tag est fait de chaque côté, mais très vite, Hardy s’arrange pour que Truth se retrouve face à Intyre, ce dernier finissant par reprendre un peu le dessus, construisant un semblant de storytelling en s’acharnant sur un des bras de la vérité. Mais force est de constater que les newbies ne font pas grand-chose, et on a presque l’impression d’assister à un squash. La logique aurait voulu qu’Hardy et Truth, plus expérimentés, jobbent pour pusher leurs adversaires du soir. Mais le Superstars du jour a décidé de se priver de logique. C’est tout de même la team de newbies qui gagne: après un Twist of Fate renversé, Matt se retrouve projeté dans les cordes, Escobar place un coup de la guillotine, et l’Ecossais enchaîne avec son Double Underhook, pour le compte de trois.

 

Bref, ce ne fut pas le match, ni même le Superstars du siècle, loin de la. Il est d’ailleurs fort dommage que constater que les Superstars préliminaires aux PPV sont toujours bâclés. S’il est évident que cette émission ne permet pas d’installer des scénarios pour le PPV, autant jouer le jeu jusqu’au bout et faire catcher des catcheurs sous-exposés, plutôt que des catcheurs vus régulièrement mais qui n’ont rien à jouer.
Malheureusement, le Superstars du jour fut décevant, mais ca ne m’empêchera pas d’être au rendez-vous dès la semaine prochaine, si le Dieu du catch le veut…

 

 


Because I’m Arthemiz, and I am GORDOOOOOOON!!!


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