Superstars: Noël avant l’heure

Ils entrèrent dans la maison, trouvèrent l’enfant avec Marie, sa mère, et, se prosternant, ils l’adorèrent; puis, ouvrant leurs trésors, ils lui offrirent des présents: de l’or, de l’encens et de la myrrhe.
Matthieu, II:11.

 

Il est des jours ou un épisode de catch s’annonce magique, rempli de bonheur. Et tout ceci s’inscrit dans un contexte de fête, marqué par le retour du site des CDC, et par un main-event à faire baver d’envie n’importe quel suiveur de Superstars.

 

 


Ho,ho,ho, Joyeux Noël!!

 

 

Review de Superstars du 5 novembre


Ils entrèrent dans la maison, trouvèrent l’enfant avec Marie, sa mère, et, se prosternant, ils l’adorèrent; puis, ouvrant leurs trésors, ils lui offrirent des présents: de l’or, de l’encens et de la myrrhe.
Matthieu, II:11.

 

Il est des jours ou un épisode de catch s’annonce magique, rempli de bonheur. Et tout ceci s’inscrit dans un contexte de fête, marqué par le retour du site des CDC, et par un main-event à faire baver d’envie n’importe quel suiveur de Superstars.

 

 


Ho,ho,ho, Joyeux Noël!!

 

 

Review de Superstars du 5 novembre

 

On démarre tout de suite avec le cadeau qui est classique mais qui fait toujours son petit effet: le combat du show rouge.

 

Premier combat: RAW: Santino Marella vs Chavo Guerrero

 

Ca, c’est une excellente surprise. Nos deux clowns-jobbers de RAW qui se retrouvent face-à-face pour une opposition catchesque. Voilà qui sort vraiment de l’ordinaire, on va voir si Chavo a toujours le niveau qu’il avait durant ses jeunes années. Et c’est un Chavo sûr de lui qui fait face à un Santino concentré, alors que la cloche sonne.

 

 


Ma, on va faire dou catch? Ma yé né sais plou comment on fait, moi.

 

 

Chavo porte la première claque, avant que Santino n’enchaîne deux bras à la volée. C’est très « scolaire » dans l’esprit, mais pour deux catcheurs mieux connus pour leurs exploits clownesques que pour leur exploits dans le ring, cela n’a rien d’étonnant. Pire, on voit même un Chavo plus apeuré que face à Hornswoggle face à tant de technique de la part de Marella, qui contre une souplesse, pour en placer une à son tour.

 

 


Appuyé sur les cordes, Chavito se souvient du temps où Horny n’existait pas, où il gagnait, et où ses hanches arboraient la ceinture Cruiserweight.

 

 

Heureusement, Chavo finit par reprendre quelque peu le dessus, pour tenter le premier tombé, qui se conclut par un nearfall, puis pour placer un standing dropkick que n’aurait pas renié Orton. La prise de soumission (collier arrière) qui suit est l’occasion d’admirer la grosse pop dont jouit Santino. Toutefois, Chavo maîtrise, sûr de lui. Un peu trop sûr tout de même, puisque, parti pour tenter son frog splash, il se ravise, retourne vers Santino, et se fait prendre dans un petit paquet tellement bien fermé que Santino s’impose.

 

 


Quoi! Yé gagné? Youpi!! Oun petit plongeon dans la piscine pour fêter ça!!

 

 

Un combat très très classique, ECW dans l’esprit (temps forts bien alternés, et victoire inattendue), mais pouvait-on attendre mieux de ces deux lutteurs? Heureusement, le nain vert allié du Père Fouettard n’est pas venu narguer Chavo.

 

Noël avant l’heure continue, puisque débarquent nos mères Noël préférées.

 

Segment Ask The Divas, le résumé

 

Certes, c’est Noël avant l’heure, mais nos divas n’ont pas encore enfilé la tenue adéquate.

 

 


Par contre, elles ont branché leur cerveau pour répondre aux questions.

 

 

Le pseudo du premier contributeur, « The Original Undertaker », a de quoi faire sourire, lorsqu’on lit l’intitulé de la première question: « Comment faire pour rompre avec ma copine et se casser avec sa meilleure amie? » J’imagine bien le Taker lourder McCool pour aller avec… les Bella Twins tiens.

 

 


Me forcer à m’habiller aux couleurs du diable et de la mort chaque soir, pour finalement se casser avec deux poufs qui fricotent avec Snoop Dogg. Il m’aura tout fait.

 

 

Bref, qu’ont donc à dire nos divas sur ce sujet brûlant?
Maria, grande experte en sauvetage de couple devant l’éternel, sermonne notre internaute en lui expliquant que c’est pathétique, alors que Rosa Mendes nous fait une Bella Twin en incitant à sortir avec les deux en même temps. Jillian dit que ce n’est même pas la peine de penser à l’idée, Nattie trouve ca limite dégueulasse, et Eve Torres nous incite à réfléchir sur les conséquences de deux coeurs brisés, l’un en amour, l’un en amitié. C’est beau.

 

 


Le secret de Vickie pour éviter ce type de mésaventure: sortir avec un type que personne ne peut piffrer.

 

 

La seconde question est un peu plus catchesque dans l’esprit: « Comment surmonter son stress face à la foule? » Les Bella Twin ne stressent jamais, elles sont plus zen qu’un bouddhiste, tout comme Gail Kim, qui se concentre à 100% sur ce qu’elle fait.

 

 


C’est cette concentration totale qui permet à Gail d’éviter un botch fâcheux dans cette séquence de claquage dans les mains de sa copine.

 

 

Peu de réponses, mais tellement pleines de sens, viennent apporter une solution à la crainte de cette contributrice du WWE Universe. C’est ainsi que se clôt ce Ask The Divas d’anthologie. On retourne à des activités plus sportives, l’esprit songeur après une telle leçon de vie.

 

Second combat: RAW: Jack Swagger vs Primo

 

Ahem… Oui, euh, bon… On ne l’aurait pas déjà eu la semaine dernière?

 

 


Visiblement, l’homme qui écrit les cartes de Superstars a AUSSI Alzheimer.

 

 

Loin de moi l’idée de contester qu’une revanche soit possible pour Primo, mais à mon sens, elle arrive un peu trop tôt. Enfin, il devrait tout de même y avoir du sport entre Jack Thwagger et l’ex-unified Tag Team Champ. Et Primo fait preuve d’assurance, une fois la cloche sonnée, en bousculant fermement Swagger, qui le regarde d’un air agressif , genre « Ah ouais, tu veux jouer à ca? »

 

 


Ben pour la peine, je vais te chatouiller sous les bras.

 

 

Mais Primo ne s’en laisse pas compter et fait parler son explosivité pour surprendre Swagger avec des prises rapides, dignes de la grande époque Cruiserweight. De fait, Swagger est frustré et il le fait savoir en s’acharnant sur Primo, bloqué dans le coin. Il reprend même le dessus en le bloquant bien dans une prise de soumission, qui fait pousser un mythique « aieaieaie « à Colon Jr. La technique et la suffisance (les pompes en plein match) de Swagger finissent par parler.

 

 


Allez Primo, à moi les pompes, à toi les abdos. Après t’être entraîné, t’auras peut-être une chance de me battre.

 

 

Heureusement, Primo revient bien avec un combo Top-rope Clothesline puis Top-rope Crossbody. Primo prend de la vitesse, prend confiance, tente un ciseau de tête à la volée… et se fait méchamment contrer par un Gutwrench Powerbomb, extinction des feux. Combat de bien meilleure facture que le précédent, avec au final les mêmes conclusions: Swagger est au-dessus et tient ses promesses.

 

 


Et je prends l’engagement devant vous que d’ici la fin de l’année, je resterai toujours invaincu face à Primo.

 

 

Troisième combat: ECW: Paul Burchill vs Tyler Reks

 

Ca, ce n’est qu’une demi-surprise: Reks est un habitué de Superstars, et puisque Sheamus est parti, que Ryder and co lorgnent sur la ceinture, c’est l’occasion de revoir Paul Burchill, et surtout sa soeur, arborant un haut rouge. Quand on vous dit que Noël approche!

 

 


Petit papa Noël, fais gagner Paul, sinon c’est pas la peine de venir me reluquer par la cheminée.

 

 

Les prises sont classiques mais brutales en ce début de match: les headlocks sont bien serrées, les bousculades sont franches, les écrasements au sol sont durs, et ça gruge pas mal chez la team venue de Chelsea, puisque Burchill étrangle son adversaire à l’aide de la deuxième corde, avant de se faire sermonner par l’arbitre. Voilà que Katie Lea en profite pour mettre une claque aussi violente qu’un atémi du Big Show sur la joue du pauvre Tyler Reks.

 

 


…slapped me in the face. (extrait du Twitter de Tyler Reks).

 

 

Le combat demeure brutal, les coups claquent, et Reks est très proche de la victoire, mais Burchill se dégage in extremis. Par contre, il faudra qu’on m’explique pourquoi l’arbitre fait reculer Reks qui veut retourner au charbon; cela permet à Burchill de souffler, puis instantanément de placer son gutbuster pour le compte de trois.
Au final, un combat très court mais intense. Et surtout…. BURCHILL WINS!! voilà qui va faire plaisir à tous ces fans, et lui permettre de gagner autre chose qu’un ticket pour le prochain tour du concours « hey kiou deub » de popularité.

 

 


Profitez-en bien messieurs dames, ca n’arrivera plus avant 2018.

 

 

A la ECW aussi, on a été gâtés. Mais ce n’est rien à côté du Main Event de Smackdown.

 

Main-Event: SmackDown: Chris Jericho vs Finlay

 

« Ladies and Gentleman, the following contest is getting on one fall. Approaching the ring, from Toronto, Ontario, Canada, and weighing 226 pounds, he’s one half of the unified Tag Team Champions… Chris Jericho! » Alléluia, le messie des heels nous gratifie de sa présence à Superstars!! Quelle que soit l’issue de son combat face à Finlay, même s’il devait tourner en squash match, il y a de quoi être heureux, car ce n’est pas tous les jours qu’un type comme Jericho vient catcher à Superstars.

 

 


Ne te réjouis pas, sympathique Sarah-Gatina, ce n’est pas pour les mark-fans de ton espèce que j’ai accepté, mais parce que mon contrat m’impose une clause de solidarité, et c’était soit aller impressionner tous ces losers à Superstars, soit passer une journée à l’hôpital avec des ados obèses mark-fans de John Cena.

 

 

Face à lui, un vétéran du ring, dont le seul fait d’armes est d’avoir osé forniquer avec une femme (ou peut-être un alien, lalalalalala) qui donna naissance à Hornswoggle, j’ai nommé « the man who loves to fight », Finlay.
En ce début de match, Jericho esquive le Belfast Brawler. Ce qui a le don d’énerver une folle furieuse dans le public, a la voix horriblement aigüe, qui s’était faite déjà remarquer lors de Reks/Burchill.

 

 


Je crois qu’on l’a retrouvée, 2e rang, Porte C, place 253.

 

 

Chris n’est en tout cas pas à son aise, suppliant des « Come on, Ref », afin de faire reculer Finlay du coin du ring.

 

 


C’était pour son bien.

 

 

Quoiqu’il en soit, Chris se réveille, enchaînant tel un brawler les droites sur son adversaire, avant de se faire de nouveau dominer par l’Irlandais pas rouquin, qui au fond, ne montre pas grand-chose à part enchaîner les manchettes portées à l’européenne.

 

 


– Et quand on tente de me soumettre, je dois faire quoi, déjà?
– Bah, enfin, Finlay…
– Laisse, ref, ce vieillard cacochyme a perdu depuis longtemps, dans la sombre viscosité de la Guinness, le peu de neurones que la nature lui a offerts.

 

 

En tout cas, Y2J se réveille au bon moment pour mettre Finlay au sol et tenter un premier Walls of Jericho, avant de balancer son adversaire hors du ring, puis tenter d’enchaîner avec un springboard legdrop, que Finlay contre avec sa spéciale, à savoir tirer le tablier du ring pour que son adversaire s’éclate les bijoux de famille dessus. Y2J finit par revenir in ring, pour coincer le quinqua dans un headlock, puis placer un Shining Wizard out of nowhere, pour enfin monter en puissance, avec ces coups de pied sur son adversaire au sol, ses claques, son dédain envers l’arbitre, et son mépris envers son adversaire. That’s why he’s the best in the world in what he does, you ignorant pigs.
Et maintenant, Jericho déroule son catch, face à un Finlay qui ne sait plus répondre que par des droites, des coups brutaux, et des tombés vicieux.

 

 


Ouaiis, je lui ai fait un tombé!!!

 

 

Malgré tout, Finlay a réussi a reprendre le dessus et à placer un Celtic Cross dont Chris se dégage péniblement, avant d’esquiver une leg drop et d’enchaîner sur les Walls, dont finit par se dégager l’Irish, qui se relève, et tente de nouveau sa Celtic Cross; mais the ayatollah of rock’n rolla esquive, s’aidant des cordes, avant de placer son Codebreaker out of nowhere pour la gagne.
Un excellent combat, respectueux des styles de chacun. Jericho ne pouvait pas perdre, il n’avait pas non plus d’intérêt à privilégier tel fil conducteur (squash, victoire pas clean) à tel autre, et nous a, à la place, et pour mon plus grand bonheur, fait étalage de toute sa panoplie de heel.

 

 


Voilà pourquoi j’ai deux ceintures: une pour mon titre de heel incontesté, et une pour mon talent incontestable.

 

 

Le Superstars du soir n’a pas toujours été parfait en termes de moves, mais les combats furent originaux (à l’exception de Swagger / Primo) et intenses, brutaux et passionnants. Voilà qui est largement suffisant pour revenir la semaine prochaine, si le Dieu du catch le veut. En tout cas, moi je serai au rendez-vous de Superstars…

 

 


Because I’m Arthemiz, and I am Gordon. Really.


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