CDC Awards, troisième partie

I am the best in the world at what I do.
Anonyme

 

Après les meilleurs rookies, progressions, frustrés, moments, feuds et matchs, il est enfin temps, pour terminer, de dévoiler les glorieux élus de nos cœurs. Monsieur et Madame 2009 sont…

 

 


– T’es allé voir les résultats des CDC Awards, Chris?
– Non. A quoi bon?

 

 

CDC Awards: Diva de l’année, catcheur de l’année


I am the best in the world at what I do.
Anonyme

 

Après les meilleurs rookies, progressions, frustrés, moments, feuds et matchs, il est enfin temps, pour terminer, de dévoiler les glorieux élus de nos cœurs. Monsieur et Madame 2009 sont…

 

 


– T’es allé voir les résultats des CDC Awards, Chris?
– Non. A quoi bon?

 

 

CDC Awards: Diva de l’année, catcheur de l’année

 

DIVA DE L’ANNEE

 

Comme son nom l’indique, cet award récompense la meilleure catcheuse à nos yeux, encore plus bonne que la plus bonne de tes copines.

 

 


Non désolé Vic, t’étais pas éligible, sinon ç’aurait été trop facile.

 

 

Arthemiz Gordon

 

1) Michelle Mc Cool 2) Mickie James 3) Kelly Kelly (eh oui, elle a progressé à mes yeux) 4) Melina 5) Maryse

 

Ma diva de l’année est Michelle McCool: en haut de la carte chez les divas, moveset plus que correct, etc.

 

 

Reune Jacquot

 

1) Alicia Fox 2) Michelle Mc Cool 3) Natalya 4) Beth Phoenix 5) Melina

 

La tigresse Alicia Fox a connu une progression fulgurante cette année: de valet de DJ Gabriel, elle est passée n° 1 contender pour le titre des divas et sa technique s’est considérablement améliorée (scissor kicks, souplesses)…
Michelle Mc Cool demeure au firmament des divas, elle a conquis tous les titres et règne (peut-être trop) sans partage sur la division Smackdown.
Natalya, la fille du légendaire Jim « The Anvil » Neidhart, dotée d’une technique à faire pâlir Batista, s’impose à vrai dire comme LE leader de la Hart Dynasty.
On pourrait mettre Beth hors catégorie tant cette année, elle a été impliquée dans des feuds intergenre (Santino), ce qui l’a malheureusement éloignée des titres.
Quant à Melina, OK, elle fait beaucoup de botches… mais contrairement à Bret Hart, je pense qu’elle est dotée d’un réel talent… de gymnaste!

 

 

Tsurugimi

 

1) Michelle McCool 2) Natalya 3) Mickie James 4) Beth Phoenix 5) Melina

 

Michelle, un heel power indéniable, capable de porter un titre sur longue distance, première « double Diva/Womens Champ’ ».
Natalya, en plus d’être bonne (sur le ring), a été géniale en tant que manager de la HD.
Mickie James, malgré ses botchs et les quolibets de fin d’année, reste au top de la division féminine.
Beth, éloignée des ceintures depuis un moment mais incontestablement vendue comme la plus puissante.
Melina, je peux pas la saquer, mais sa présence en ME justifie mon vote.

 

 

Spanishannouncetable

 

1) Michelle McCool 2) Mickie James 3) Melina 4) Jillian Hall 5) Natalia Neidhart

 

Une année de merde pour Beth Phoenix qui a été dépouillée de sa ceinture en début d’année puis enfermée dans une paire comique avec Santino/Santina alors qu’elle mériterait aisément le Top 3.

 

 

Silvernights

 

1) Melina 2) Michelle McCool 3) Mickie James 4) Maryse 5) Beth Phoenix

 

Franchement, je trouve cette catégorie inintéressante à la WWE, malheureusement. Melina a porté les deux titres cette année (sept mois et demi de règne cumulé), Michelle McCool un titre (six mois), Mickie James un titre (deux mois et demi, mais souvent contender), Maryse championne sept mois en début d’année, et Beth championne un mois en début d’année et ma diva préférée avec Natalya.

 

 

Axl

 

1) Maryse 2) Melina 3) Beth Phoenix 4) Michelle McCool 5) Alicia Fox

 

Oui, je sais, c’est mal, mais à la réflexion, cette année, Maryse est la diva qui m’a le plus amusé avec ses minauderies sorties d’un club de striptease, ses promos chantantes et ses parle à ma main. Vu ce que la WWE a fait de sa division féminine, ce n’est finalement que logique d’élire une bimbo en guise de diva de l’année.
Après ce coup de cœur, de gueule ou de je ne sais quoi d’autre, viennent, plus sérieusement, Melina, qui m’a surpris par son élasticité plus souvent qu’à son tour, Beth (un peu paumée dans les storylines vaseuses cette année mais elle me fait toujours triper dans le ring), puis une McCool dont j’ai tardivement commencé à apprécier le style pince-sans-rire, et enfin une Alicia Fox qui possède, en plus de la plastique de rigueur, un charisme qui ne demande qu’à s’exprimer davantage. Mention pour Natalya, mais j’aimerais qu’elle catche plus souvent que deux fois par an.

 

 

McOcee

 

1) Michelle McCool 2) Beth Phoenix 3) Alicia Fox 4) Natalya 5) Melina

 

Encore un choix facile à faire. Michelle McCool survole la discipline cette année et ne pas lui remettre cet award relèverait de la plus parfaite mauvaise foi. Protagoniste principale de toutes les storylines dignes de ce nom dans la catégorie féminine, championne depuis juin dernier, dense in ring (et non pas danse in ring comme sa copine Layla), à l’aise au micro, seule Diva (à deux autres près) à avoir gagné les deux ceintures pour filles, qui d’autre peut prétendre à une pareille panoplie?
Beth Phoenix le peut, elle a le talent pour, mais elle a été nettement moins en vue cette année et a perdu temps et crédit en collant aux basques du clown Santino. Ce qui lui interdit d’envisager d’inquiéter Michelle mais lui vaut tout de même la deuxième place et l’autorise à rêver de viser plus haut l’an prochain.
La troisième place est pour Alicia Fox, pour les progrès effectués en combat, pour sa gestuelle sur un ring et pour une arrogance heelesque si naturelle…
La quatrième position, je la réserve à Natalya, que l’on a pourtant presque pas vue sur le ring cette année. Mais cette fille respire le catch, le transpire, il suinte de tous les pores de son corps athlétique. Et en plus, elle semble assurer grave au micro. A star is presque born.
Enfin, Melina ferme la marche de cette sélection féminine. Je ne suis pas une fana de la femme élastique mais je trouve qu’elle a justement mis un peu plus d’intensité dans son catch dernièrement. Peut-être la regarderais-je différemment si elle ne poussait pas ces cris atroces à vous faire passer la Castafiore pour Carla Bruni ?

 

 

CLASSEMENT
1) Michelle Mc Cool, 30
2) Melina, 17
3) Mickie James, 14
4) Beth Phoenix, 12
5) Natalya, 10
6) Alicia Fox, 9
7) Maryse, 8
8) Kelly Kelly, 3
9) Jillian Hall, 2

 

 


Pas taper! C’est un malentendu! Je vais leur demander de changer leur vote!

 

 

MEILLEUR CATCHEUR DE L’ANNEE
Chacun ici a voté selon ses propres critères: certains ont privilégié le travail in ring, d’autres celui au micro, d’autres encore ont mis en valeur le nombre de titres détenus et la durée des règnes. Il n’y avait pas d’indications autres que la demande de désigner les cinq catcheurs qui nous ont le plus plu en 2009.

 

 


La WWE n’a toujours pas compris que ceux qu’on met au premier rang, c’est la chair à canon.

 

 

Arthemiz Gordon

 

1) CM Punk 2) Chris Jericho 3) Randy Orton 4 Christian 5) John Cena

 

Meilleur catcheur de l’année: CM Punk. J’aurai pu voter pour un Cena, un Taker, ou je ne sais qui d’autre qui est plus apprécié en sa capacité à électriser la foule. Mais voila, Punk, cette année, a juste été extraordinaire. On retient tous ses légendaires promos sur le mode « Straightedge means I’m better than you », son heel-turn, et surtout son extrême intelligence qui fait de lui, de ce point de vue, l’un des lutteurs respectables du circuit; tel un Jericho, faire des références à Misawa, ou sortir le fameux « It’s clobbering time! » sont des choses notables qu’il faut souligner. Alors OK, il n’a pas fait les matchs du siècle mais il a toujours un bon moveset, bref CM Punk sans problème pour moi.

 

 

Reune Jacquot
1) Chris Jericho 2) Christian 3) Dolph Ziggler 4) Randy Orton 5) John Cena

 

L’Ayatollah of Rock n’rolla a une fois de plus illuminé cette année 2009 en donnant une véritable seconde vie aux ceintures mondiales par équipe… en étant à la fois sur Raw et Smackdown… en faisant des promos plus vraies que nature sur ces vieux qui ne savent pas se retirer… en donnant à Mysterio sa première feud crédible depuis trois ans… Bref, Jericho est monstrueux en heel, Jericho ne se blesse jamais malgré les cadences infernales, Jericho est parfait… et la perfection à la longue c’est irritant!
Christian, lui, est revenu d’entre les morts (la TNA) pour sauver la ECW en perdition. Il est le messie de la lutte intelligente, le prophète des promos faces pas chiantes. Ses combats dans l’année parlent d’eux-mêmes, mais Vince s’acharne à le maintenir au purgatoire pour hérésie!
Dolph, le blond peroxydé, n’a pas été chanceux cette année malgré la quantité de beaux matches qu’il a su mener avec style… Imaginez: il a réussi à donner une feud crédible au Great Khali, rien que pour cet exploit, il mérite d’être dans le top 5!
Contrairement à Axl, je ne suis pas un fan du Legend Killer, mais, force est de reconnaître qu’il a su mener son année de main de maître avec la Legacy, son extermination de la famille McMahon (étrange, une telle chose avait rendu Stone Cold face) et ses rivalités avec HHH, Cena, Kingston.
Enfin, John Cena, la tête de gondole de la WWE, n’a pas chômé cette année et mérite un petit peu son slammy de la Superstar de l’année… HIAC, Iron Man Match, ME de Wrestlemania… John Cena est un solide gaillard qui brille surtout en gimmick match. Efficace.

 

 

Tsurugimi

 

1) Jeff Hardy 2) CM Punk 3) Chris Jericho 4) Christian 5) Rey Mysterio

 

Jeff Hardy a animé Smackdown jusqu’à son départ fin août. Depuis qu’il n’est plus là, le show a baissé en qualité. On peut lui reprocher un catch moyen, un micro dégueu, un mode de vie douteux mais il est incontestablement l’homme de la WWE version 2009.
CM a enfin turn, il a révélé l’ampleur de son personnage qui était enfoui depuis 2005 et son départ de la ROH, le meilleur heel au micro actuellement.
Jericho, il n’est pas aux 35h, il fait tous les shows, deux fois UTTC, feud de l’année contre Rey…
Christian, l’homme qui porte la ECW, tout simplement.
Rey, chiant en weekly, feuds en cartons contre Kane et Knox mais jouissif en PPV.

 

 

Spanishannouncetable
1) Chris Jericho 2) CM Punk 3) Jeff Hardy 4) John Cena 5) John Morrison

 

Un commentaire rapide : je refuse de voter pour Rey vu qu’il s’est fait choper par la patrouille (sinon je l’aurais classé second voire même premier).

 

 

Silvernights

 

1) John Cena 2) Chris Jericho 3) CM Punk 4) Christian 5) Randy Orton

 

J’ai classé les superstars en me basant sur leur palmarès de l’année, leur exposition, leur importance dans le développement de la WWE cette année et mes coups de coeur. Avec trois heels et deux faces, ça me parait équilibré, sachant que j’hésitais à y inclure Taker (absence de 4 mois) ou Rey Mysterio (pas de titre majeur).
En détaillant un peu, Cena c’est trois titres majeurs, le push du Miz et de Sheamus, le seul à avoir crédibilisé les règnes de Randy, le rouage central au niveau marketing de la WWE, quatre matchs fantastiques en PPV cette année (I quit, last man standing, triple threat des series, iron man) et de nombreux matchs de weekly parmi les meilleurs (HHH, Swagger, Miz et d’autres…) qui souvent ont sauvé RAW du drame. C’est aussi la plus grosse pop de la WWE avec le Taker, même si elle est souvent controversée.
Y2J est moins titré (un IC et le UTTC), mais sa position unique sur les deux shows pendant près de six mois l’a rendu omniprésent (il est même passé à ECW et Superstars). C’est l’un des plus gros innovateurs in ring et ses matchs et feuds ont toujours de la saveur. Comme je souhaite me contenir, je ne posterai pas la liste des matchs de sa part que j’ai adorés, mais en gros on en a plus d’une dizaine! Si il avait gagné un titre majeur en solo, il serait premier.
Idem pour Punk qui a souffert de sa rétrogradation dans la carte, sinon il pouvait être premier. Impeccable dans ses feuds et sur le ring, auteur d’une des plus belles feuds de l’année avec Jeff et capable de sortir parmi les meilleurs matchs de SD!, porteur de deux titres majeurs et vainqueur du MITB, une très belle année.
Christian porte littéralement un show sur ses épaules, est le champion en activité avec le plus long règne (deux règnes cette année et la qualif au MITB), capable de raconter une histoire à chaque match, et c’est celui qui dégage le plus d’énergie. Roublard dans le ring, si il avait été dans un des deux shows principaux, je pense qu’il pouvait finir premier.
Orton enfin, que je n’aime pas beaucoup personnellement, mais force est de constater qu’avec un Royal Rumble et trois titres WWE pour cinq mois de règne environ, si on ne le récompense pas là, on ne le fait jamais. Son bon travail avec Kofi mérite mention également, et sa présence dans quelques matchs marquants (iron man, I quit) et très souvent en ME de PPV force le respect. Après je n’accroche vraiment pas avec son skill in ring qui est pour moi une priorité chez un catcheur, ce qui explique qu’il ne soit que cinquième.

 

 

Axl

 

1) Randy Orton 2) Chris Jericho 3) CM Punk 4) Jeff Hardy 5) Big Show

 

Oui, les Orton haters, Randy est le mec qui m’a le plus fait kiffer en cette première année complète de matage de catch pour moi. J’ai adoré son build énorme jusqu’à Mania, il était alors chaud bouillant comme aucun autre heel, au point d’obtenir des pops toujours plus énormes en dépit de ses crimes. Après l’affreuse déception de Mania, qui aurait dû le consacrer, il a su se refaire et réaliser l’exploit de continuer d’apparaître comme un danger permanent en dépit d’un booking cauchemardesque qui le vit en grande difficulté contre Ric Flair, après avoir dû absorber la midlife crisis de Shane McMahon. Puis vint sa feud contre Cena, émaillée de plusieurs très bons combats (qu’il a de mon point de vue portés plus que son adversaire), et enfin sa mise over de Kofi. Ce second semestre fut moins glorieux que le premier, mais je suis à peu près certain que si on avait organisé ce vote fin juin 2009, Orton aurait été élu catcheur le plus marquant des six premiers mois de l’année. Le second semestre ayant été partagé entre plusieurs autres (Jericho, Punk, Hardy…), j’estime que Randy mérite au total d’être placé en tête. Et puis toute façon, chaque fois qu’il est à l’écran, j’ai des frissons surréels, je ne vous en dis pas plus de crainte de devoir entamer une psychanalyse.
Suit Jericho, fantastique d’un bout à l’autre, aussi bien dans le ring que micro en main, et exceptionnel dans ses expressions faciales (je rigole encore de sa séquence in ring avec Mark Henry au moment où il cherchait à convaincre le mastodonte de devenir son tag team partner). Et en plus, il a su avoir des interactions presque intéressantes avec certains des pires guest hosts, chapeau monsieur. Deux menus reproches toutefois, histoire d’égratigner la statue du commandeur: au micro, à force de multiplier les promos, il lui est arrivé de se répéter pratiquement à l’identique, et cela aussi bien dans ses adresses aux croulants du Hall of Fame que dans ses invectives à Mysterio ou dans ses diatribes envers le public. Et que cela soit voulu ou non, il lui est arrivé d’employer ses termes compliqués dans des sens bien éloignés de leur signification réelle (par exemple, je me souviens d’un emploi étrange de la locution « modus operandi », devenue dans sa bouche synonyme de « objectif à atteindre »). Quant au ring, c’est son « Ask him! » qui m’énerve. A-t-on jamais vu quelqu’un abandonner sur un headlock? Oui, bon, je vous disais que mes reproches seraient minimes.
Juste derrière, je place CM Punk, faramineux depuis un turn qui lui a permis de se lâcher et de révéler un mic skill que, n’ayant jamais regardé la ROH, je ne lui soupçonnais pas. Il aurait été plus haut si son début d’année n’avait pas été aussi fade, entre une vieille feud contre Regal et de récurrentes tentatives de cashage de mallette sur Edge — un bis repetita que je n’aurais pas supporté, mais qu’Umaga, paix à son âme, a heureusement (et pour des raisons qui resteront à jamais mystérieuses) su empêcher.
Jeff Hardy, je ne le portais pas dans mon cœur, mais je dois m’incliner devant ses efforts méritoires dans ses feuds contre Matt puis surtout Edge et Punk, lequel lui doit une fière chandelle. Si le micro n’a jamais été son fort, il a compensé en intensité et en dévouement dans le ring, et accepté (contraint ou non, on ne sait pas) des storylines qui, toute l’année, ont eu une prise directe avec ce que la WWE appelle pudiquement ses « démons intérieurs ».
Pour la cinquième place, je change d’avis au dernier moment et je place le Big Show au détriment d’Edge. Ce dernier a quand même, malheureusement, manqué la moitié de l’année, même si son premier semestre a été brillant. Mais le Show, hormis son horrible Submission Match contre Cena, m’a éclaté douze mois durant, aussi bien sur le ring (où je l’ai souvent trouvé très fun) qu’en dehors, avec des promos et des mimiques qui ne déparaient pas à côté de celles de Jericho, ce qui en dit beaucoup.

 

 

McOcee

 

1) Chris Jericho 2) CM Punk 3) Triple H 4) Randy Orton 5) Christian

 

Jericho semble s’imposer le plus naturellement du monde, par son omniprésence, son talent au micro, ses performances sur un ring et sa capacité à faire vivre une storyline. Le Canadien sait tout faire, est vraiment le meilleur du monde dans ce qu’il fait et joue son rôle à la perfection, le tout en étant soumis à des cadences infernales, baladé qu’il est d’un show à l’autre. Enchaîner les promos géniales et les prouesses athlétiques comme il le fait demande un talent largement au-dessus de la moyenne à tel point que nous ne savons plus trop quoi écrire dans nos analyses hebdos au moment de décrire son mic skill ou ses combats. C’est au moins très bon à chaque fois. 2009, c’est l’année de sa feud contre les croulants du Hall of Fame, celle contre Rey Mysterio, celle de son association avec le Big Show, sa marque posée sur les deux brands majeures de la WWE. Excusez du peu, mais ça vous pose un catcheur.
CM Punk, Orton, Triple H et Christian suivent, à distance du maître. Au moment de choisir entre ses quatre-là, en revanche, le doute me ronge et c’est finalement CM qui sort de mon chapeau. Pour la qualité de son turn, sa feud contre Jeff Hardy, ses promos heels à couper le souffle. Vince tient là son futur Chris Jericho et on devrait revoir le champion straightedge tout en haut de la carte dans un futur que nous sommes nombreux à espérer proche.
Triple H se voit quant à lui attribuer la troisième place, pour sa feud contre Randy Orton. Il bénéficie certes de mon tropisme pour la famille McMahon, cette feud ayant avant tout opposé le clan du boss à Orton et ses sbires, mais je trouve que The Game a lui aussi parfaitement tenu son rôle de brute épaisse assoiffée de vengeance, et on lui doit cette année certaines séquences backstage mémorables, comme la destruction de la baraque d’Orton, ainsi que quelques combats épiques, comme un certain last man standing à couper le souffle à Raw, not to mention le Three Stages of Hell du Bash. La renaissance de la DX lui coûte la deuxième place.
Orton a mes faveurs pour la quatrième marche du podium, grâce à son rôle dans la feud que je viens d’évoquer, évidemment, mais aussi grâce à ses déplacements sur un ring, son intensité, son charisme et sa tête de fou furieux.
Enfin, Christian a les honneurs d’une fort honorable cinquième place, qu’il doit à un retour plus que réussi et à un talent in ring qui lui devrait lui permettre de viser plus haut l’an prochain. D’autant que micro à la main, il est loin d’être mauvais.

 

 

CLASSEMENT
1) Chris Jericho 30
2) CM Punk 23
3) Randy Orton 13
4) Christian 11
5) Jeff Hardy 10
6) John Cena 9
7) Dolph Ziggler, Triple H, 3
8) Rey Mysterio, Big Show, John Morrison 1

 

 


Je tiens à remercier une certaine Sarah G., qui a préféré conserver l’anonymat. Sans ses inlassables efforts promotionnels en la faveur de ma modeste personne, aucun de ces perfides imposteurs parasitiques n’aurait sans doute voté pour un homme aussi honnête et droit que moi.

 

 

Quelques commentaires rapides:
– Avec 30 points chacun (sur 35 possibles), notre couple de l’année écrase tout et réussit des scores jamais atteints dans les six autres catégories.
– Si chez les garçons, CM Punk se détache à la deuxième place loin devant la meute, ce n’est pas le cas chez les filles, où un peloton groupé a du mal à se départager pour le titre de dauphine de McCool.
– Il faut saluer la sympathie que suscite Christian: même face (quelle horreur!), même à l’ECW, même régulièrement privé de pay-per-views, il devance pas mal de grandes stars.
– Dix classés chez les garçons, neuf chez les filles, c’est trompeur car le roster masculin est bien plus fourni que le roster féminin. Il n’y a que huit divas qui n’ont pas été citées: Katie Lea Burchill, Rosa Mendes, Eve Torres, les Bella Twins, Gail Kim, Layla et… la Diva de l’Année selon le WWE Universe, Maria.
– Quatre grands absents dans le classement masculin: l’Undertaker et Shawn Michaels, malgré leur match à Mania, malgré le title run du Deadman, malgré la reformation de la DX, n’ont été sélectionnés par personne dans le top 5, de même qu’Edge, blessé et hors circuit début juillet, après avoir été des main events de tous les pay-per-view des six premiers mois de l’année. Batista, l’une des plus grandes stars de la WWE, ne semble être venu à l’esprit de personne au moment de faire un top 5… dont sont finalement absents les tenants actuels de toutes les ceintures masculines, hormis Triple H, rattrapé par le bout du sledgehammer par McOcee.
– OK, les heels squattent le podium, mais sur les 10 catcheurs classés, il y a six faces, alors, alors?
– Chez les filles, le classement relativement haut de Beth et surtout de Natalya, qui n’ont pas énormément pesé sur la title picture (voir pas du tout pour la Neidhart) met en évidence la crise d’une division féminine qui peine à se relancer pleinement.
– Des dix hommes cités, un seul, Dolph Ziggler, n’a eu aucun titre cette année.
– Répartition par shows: chez les mecs, six SD, trois Raw, un ECW; chez les filles, on recense six Raw et quatre SD (mais toutes les résidentes de Smackdown se classent dans les 5 premières).
– La rubrique comms est là pour accueillir vos accords et désaccords, friends!

 

 


– On fait un enfant?
– J’allais te le proposer.

 


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