Le Dictionnaire des Cahiers du Catch

Il suffit d'un lexique pour contenir tous les mots. Mais à la pensée, il faut l'infini.

Alexandre Pouchkine

 

Le catch a sa propre langue, parfois aride d'accès. Voici un outil qui, nous l'espérons, vous permettra d'y voir plus clair. Une oeuvre collective et que nous souhaitons participative. Oui cher lecteur, nous avons maintenant besoin de toi pour faire de cet humble lexique le dictionnaire incontournable des mots du catch

 

 

– Ca veut dire quoi, "selling"?

– C'est "faire semblant d'avoir mal", pour montrer que l'adversaire est fort.

– Aaaah, OK, merci!

– De rien, John.

 

 

Le catch de A à Z (ou presque) – Dictionnaire des mots du catch

 

Il suffit d'un lexique pour contenir tous les mots. Mais à la pensée, il faut l'infini.

Alexandre Pouchkine

 

Le catch a sa propre langue, parfois aride d'accès. Voici un outil qui, nous l'espérons, vous permettra d'y voir plus clair. Une oeuvre collective et que nous souhaitons participative. Oui cher lecteur, nous avons maintenant besoin de toi pour faire de cet humble lexique le dictionnaire incontournable des mots du catch

 

 

– Ca veut dire quoi, "selling"?

– C'est "faire semblant d'avoir mal", pour montrer que l'adversaire est fort.

– Aaaah, OK, merci!

– De rien, John.

 

 

Le catch de A à Z (ou presque) – Dictionnaire des mots du catch

 

 

 

Ce dico, c'est notre autre arlésienne, avec le module automatique qui permettra bientôt de gérer le concours de pronos. 

 

Tout a commencé il y a maintenant deux ans ou plus, notre mémoire est défaillante, par un email du toujours fringant Gordon adressé à McOcee, email qui disait peu ou prou: "Hey Ocee, ça vous dirait un dico catch? ^^". Cette proposition fut bien sûr promptement acceptée par notre acariâtre rédactrice ; mais alors que Gordy usinait dans son coin, elle reçut un autre message, cette fois-ci de l'inénarrable Charentais, misanthrope de son état, avec en pièce jointe un fichier Word nommé "dico" ou quelque chose dans le genre. Mako entreprit donc de fusionner les deux documents, vira les doublons, dégagea ce qui lui semblait superflu, ajouta quelques nouvelles entrées et développa considérablement le contenu du lexique au point d'arriver à saturation et de refiler le bébé au reste de la troupe. Messieurs Silver, Spanish et Axl y mirent alors leur gros grain de sel jusqu'à l'aboutissement de ce dico, œuvre collective encore largement perfectible. Nous comptons d'ailleurs sur vous pour en faire quelque chose de mémorable, comme nous l'expliquons sur le Forum.

 

Précisons également, avant de démarrer ce lexique pour de bon, qu'il ne prétend en aucun cas à l'exhaustivité. Nous avons ainsi laissé de côté deux composantes essentielles de tout dictionnaire consacré au catch: ici, vous ne trouverez pas d'entrées sur les catcheurs proprement dits (donc pas d'entrées John Cena, Randy Orton ou Jinder Mahal), de même que vous chercheriez en vain des descriptions de prises (pour apprendre ce qu'est une Powerbomb ou un Hurricanrana, nous vous renvoyons vers la très complète fiche wiki qui va bien). Ici, il s'agit "seulement" (les guillemets sont de mise vu l'ampleur du projet) de définir brièvement les termes essentiels à la compréhension du monde catchesque, de A comme A-Show à W comme Wrestlemania. 

 

 

 

 

Index

 

Promenez-vous, on a tenté de faire un truc dynamique, voguez de lien en lien, de définition en définition, en cliquant sur les mots en bleu.

 

 

A comme…

A-show

A-team

Alchimie

Angle

Annonceur 

Arbitre 

Attitude Era

Armée

 

B Comme…

B-show

B-team

Babyface

Backyard Wrestling

Beatdown

Beat the Clock Challenge

Blading

Blind Tag

Booker/booking

Botch

Build

Bury

 

C comme….

Cahiers du Catch 

Catchphrase

Cage Match

Carte

Championnat (ou titre)

Chairs match

Count out

Cheap heat 

Cheap pop

Cheap shot

Clean

Clean house

Cruiserweight

 

D comme…                                                       

Disqualification

Dark Match

Diva

 

E comme…

Extreme Championship Wrestling

Extreme Rules

Extreme Wrestling

 

F comme…

Face : Voir baybyface. C'est pareil mais en plus court.

Fédération de Stamford

Feud

Finishing Move ou Finisher

Florida Championship Wrestling
 

G comme…

Gimmick

Go away heat

Go-Home show

 

H comme…

 

Hall of Fame (ou WWE Hall of Fame)

Heat

Heel

Hell in a Cell

House Show

Heel Turn

 

I comme…

ICWA

Indy

 

J comme…

Jobber

 

K Comme…

Kayfabe

Kidz Era

Knockouts

 

L comme…

Ladder Match

Low Blow

Lumberjack

Lowcard

 

M comme…

Main Event

Manager

Mark

Mettre over

Micskill

Midcard

Money in the Bank

 

N comme…

Nearfall

No contest

No Holds Barred

No-Show

No-sell

Numéro 14

 

O comme…

« Oh my god » moment 

Over

 

P comme…

Painkiller

Pinfall

Pop

Pay-Per-View ou PPV

Promo

Puroresu

Push

PWI pour « Pro Wrestling Illustrated »

 

R comme…

Road Agent

ROH (Ring of Honor)

Rookie

Royal Rumble

 

S comme…

Segment (ou segment backstage) 

Scrapped

Screwjob

Selling

Showman

Smark

Smart 

Spot

Squash

Stable

Stipulation

Storyline

Suiveurs 

Summerslam

Superstar

Survivor Series

Suspension of disbelief (ou Willing suspension of disbelief) 

 

T comme…

 

Tables, Ladders & Chairs Match (ou TLC)

Tables Match

Tag-Team

TapOut                                                                                   

Three Count

Title Shot

TNA 

Tombé

Triple Threat

Turn

Turnbuckle

Tweener

 

W comme…

WCW 

WWE 

WWE Universe

Wrestlemania

 

A comme…

 

A-show : Surnom souvent donné à Raw pour sa qualité de show hebdomadaire le plus important de la WWE, celui qui  comporte le pllus de grandes stars, qui fait les plus grosses audiences et qui est diffusé (en direct, à l'inverse des autres weeklies de la WWE) sur la chaîne la plus disponible aux Etats-Unis. C'est généralement là que se produisent les annonces les plus marquantes (comme par exemple celle de la retraite d'Edge, pourtant résident de Smackdown). On surnomme parfois Smackdown le "B-Show", la notion "C-Show" étant réservée à des programmes secondaires comme NXT, Superstars ou l’ECW dernière mouture.

 

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A-team : c’est une sorte d’équipe All-Stars qui regroupe les Superstars les plus appréciées du public. Par exemple, à Bragging Rights, on peut dire qu’une A-team de Raw doit être opposée à une A-team de Smackdown.

 

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Méfiez-vous des imitations, quand même.

 

 

Alchimie : Non, il ne d’agit nullement de pierre philosophale ni de panacée. C’est une expression qu’on utilise volontiers à propos de deux catcheurs qui font des merveilles lorsqu’ils s’affrontent (comme Jericho et Mysterio en 2009) ou sont associés (comme par exemple les Motor City Machine Guns à la TNA). On parle aussi d'alchimie au micro quand deux catcheurs interagissent avec aisance, qu'ils soient ennemis (Steve Austin et le Rock) ou complices (Edge et Christian).

 

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Angle : Ce terme signifie à l'origine une partie d'une storyline, mais il est aujourd'hui fréquemment employé en tant que synonyme de storyline. Ah oui, paraît que y a un gars prénommé Kurt qui s'appelle comme ça, aussi. Il est connu pour faire un angle droit avec les chevilles de ses adversaires.

 

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Annonceur : Les annonceurs, comme leur nom l'indique, sont chargés d'annoncer les matchs, leurs stipulations et enjeux, et leur résultat. Ils font partie intégrante du spectacle offert par les fédérations de catch. Des plus puissantes aux plus modestes, toutes se plient à ce rituel d’annonce des combats, de présentation des protagonistes et des enjeux qui entourent l’affrontement. A la WWE, quelques annonceurs sont devenus de véritables piliers des shows. Citons par exemple Lilian Garcia, célèbre pour ses botchs à répétition mais dont la voix et le timbre s’adaptaient parfaitement à l’exercice. Certains annonceurs deviennent de véritables légendes, comme Howard Finkel, la voix historique de la WWE.  Le rôle est tenu ces dernières années par Justin Roberts, entré dans la postérité pour avoir été à moitié étranglé par Daniel Bryan lors de l'attaque du Nexus. Soulignons aussi le cas particulier de Ricardo Rodriguez, annonceur personnel d’Alberto Del Rio et qui,  dans un smoking impeccable, annonce l'arrivée du luchador en espagnol et ne rechigne pas à donner un coup de main à son maitre de temps à autre.  La qualité principale requise pour être un grand annonceur? Une voix particulière, chaude et puissante, un peu comme en radio. Ne vous étonnez pas si un de ces soirs maman se la joue comme ci-dessous dans sa cuisine, c'est juste qu'elle a trop regardé la WWE.

 

 

Ladies and gentlemen, and now, the main event of the dinner… Weighing 2,5 kgs, standing at 50cm tall, from Stamford, Connecticut… The Turkey!!!

 

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Arbitre : Bien que souvent effacé, il tient un rôle essentiel dans le déroulement du combat. Evidemment, il est chargé de décompter les tombés et d'entériner les victoires par soumission ou décompte à l'extérieur, mais il joue aussi les intermédiaires entre les catcheurs pour faire passer certains messages (du genre "Hé copain, je crois que je me suis brisé la colonne vertébrale, on va abréger le match"). Sert également de garant de la santé des catcheurs, car en cas de blessure ça sera le premier à intervenir. Au besoin, il arrêtera le match. Parfaitement au fait de l'emplacement des caméras, il se place toujours de façon à ne pas boucher les angles de vue importants, et doit savoir réagir immédiatement à des tentatives de tombé, voir (ou fermer les yeux sur) les triches éventuelles, et aussi, parfois, se trouver au bon endroit pour prendre un coup involontaire qui le mettra momentanément hors service.

 

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Attitude Era : Vers la fin des années 1990, pour survivre à la concurrence acharnée de la WCW, la WWE a voulu faire mûrir son produit pour attirer les teenagers, en ajoutant à ses storylines du sexe, de la violence et de l’alcool. C’est une époque qui a beaucoup plu aux amateurs plus âgés, qui trouvaient enfin là un loisir mature voire carrément trash. C’est une ère que certains considèrent comme bénie (à tort ou à raison), durant laquelle les stipulations les plus scabreuses étaient imposées aux Superstars et surtout aux Divas, une période où le machisme et la phallocratie régnaient en maitre à la WWF, où il n’était pas si rare d’asperger son adversaire à grands coups de seaux remplis de merde, où le sang coulait à flots. Bref, l’Attitude Era, c’était surtout du grand n’importe quoi, de la surenchère constante, des frontières du mauvais goût sans cesse repoussées, pour le plus grand bonheur des ados et des jeunes adultes, et pour le plus grand désespoir des parents et des plus jeunes.

 

En 2002, une fois la WCW vaincue, Vince a décidé d’arrêter ces conneries et de revenir progressivement à un produit plus conforme à ce qu’avait toujours été la WWE: un divertissement familial, destiné au plus grand nombre. Une évolution entérinée en 2008, quand la WWE est devenue officiellement PG (donc présentée comme un produit accessible au jeune public), si bien qu'on désigne parfois la période actuelle sous le nom de Kidz Era. RIP l'Attitude Era, on ne risque pas de te revoir sur les écrans.

 

 

– Toi, Chelle, quand tu sors le soir, tes teufs, elles sont plutôt Kidz ou Attitude Era?

– Je ne sais pas ce que tu entends par là, Lay'. Mais par exemple, ce soir, y’a un concours de celui qui boira le plus de bières en dix minutes. Le vainqueur aura le droit de célébrer son triomphe en faisant l’amour avec la serveuse tatouée sur une table au centre de la salle tandis que le perdant se prendra un seau de merde sur la tête. Ensuite, on trouvera un nain et on le battra à mort.

– Ah y aura un nain? C’est plutôt Kidz alors.

 

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Armée : Les patrons de la WWE ne cachent pas leurs opinions politiques. Ce sont de fervents conservateurs. Linda McMahon, la femme de Vince, était d’ailleurs candidate du parti républicain au Congrès, en 2010. Dès lors, il n’est pas étonnant qu’en bons patriotes, ils soutiennent sans faille l’armée US et ses Kidz qui butent et se font buter sur les fronts irakien ou afghan. Et pour entretenir le moral des troupes, Vince organise des House Shows sur le théâtre des affrontements de l’armée ricaine, spécialement en Irak où le grand barnum de la WWE se rend une fois par an, vers Noël, dans le cadre de ses Tribute to The Troops, des shows dégoulinant de bons sentiments et de nobles valeurs patriotiques et que nous avons déjà eu l’occasion de chroniquer histoire de dire tout le bien que nous en pensons. Voir également à ce propos,  "La Géopolitique selon Vince", un excellent article de notre ami Reune.

 

 

– Mauvaise nouvelle Kid, tu pars sur le front en Irak.

– Trop de la balle, sir! J’ai toujours rêvé de rencontrer les Bella Twins, sir!

 

 

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B Comme…

 

B-show : Formule parfois employée pour désigner Smackdown, afin de souligner que l'émission passe au second plan par rapport à Raw, le A-Show.

 

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B-team : l’inverse d’une A-Team. Sert parfois à mettre en valeur un groupe plus puissant (ainsi, avant d'affronter la A-Team bâtie par les stars de Raw à Summerslam 2010, le Nexus avait massacré une B-Team formée de midcarders).

 

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Babyface : La WWE est un univers le plus souvent manichéen, où le bien affronte le mal depuis toujours. Le babyface (ou simplement Face” est le gentil de l’histoire, et s’oppose au Heel, le méchant de service. Le gentil ne triche pas, respecte les règles et son adversaire et est mielleux avec le public, qui le lui rend bien en l’adulant et en lui réservant des ovations énormes lorsqu’il pénètre sur le ring – enfin, pour les plus populaires d’entre eux. On soutient le gentil et on conspue le méchant, cela fait partie des règles du jeu, du spectacle et du business. Car le face est bien entendu celui qui est choisi en priorité lorsqu’il s’agit de faire la promotion de la fédération de Stamford (visites aux hôpitaux, rencontres d’enfants handicapés et autres joyeusetés du genre). De la même façon, le porte-drapeau de la WWE, son étendard commercial se doit d’être un Face, et ce rôle est aujourd’hui dévolu à John Cena, maitre face parmi les faces. Ce trait de personnalité colle parfois tant à la peau d’un catcheur qu’il devient presque inenvisageable d’en faire un méchant. Pour reprendre l’exemple de John Cena, il est devenu quasiment inconcevable de faire évoluer son personnage. L’identification des Kidz est telle que le risque commercial serait trop grand en cas de Turn du héros. Source d’identification pour les plus jeunes, le Face est en principe une machine à vendre du Merchandising et à Stamford, on ne déconne pas avec ce genre de considérations commerciales. Il parait d’ailleurs que le dernier booker à avoir suggéré l’idée d’un Turn du Marine se décompose lentement dans le grenier du manoir de Vince…

 

 

– Mon chéri, sois un gentil babyface, fais tes devoirs, prends tes vitamines et n’oublie pas ta prière avant de passer à table.

– Maman, décidément, tu regardes beaucoup trop le catch.

 

 

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Backyard Wrestling : Pratique consistant à imiter les catcheurs dans les cours d'école, dans une chambre ou dans le jardin de mémé. Bref, un truc complètement con et super dangereux pratiqué par des gamins inconscients, ce qui est le propre de leur jeune âge. On le dit et le répète, le catch est une discipline à risques dont l'apprentissage doit se faire avec des professionnels. La WWE et l’ensemble des acteurs du catch en sont d’ailleurs parfaitement conscients et multiplient les messages soulignant l’extrême dangerosité de ces  amusements lorsqu’ils ne sont pas pratiqués sous la surveillance de professionnels de la discipline. On pourrait d’ailleurs croire que le phénomène de Backyard Wrestling se limite aux USA où, c’est bien connu, les gens sont beaucoup plus cons qu’en Europe. Mais ce serait une grossière erreur tant le phénomène inquiète les autorités médicales et scolaires en France. Car malheureusement, les urgences pédiatriques pullulent de cas de gamins gravement blessés pour avoir tenté de reproduire la prise d’un de leurs catcheurs préférés dans une cour de récréation. Dites-le autour de vous, prévenez vos petits frères et vos petits cousins, un Tombstone ou un Attitude Adjusment sur du béton, ça fait super mal. Don’t do wrestling at home and fuck with condoms, Kidz. Pour les petites filles jouant aux Divas, c’est en général moins dangereux, le risque principal étant qu’on les prenne pour des putes dès le plus jeune âge.

 

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Beatdown : C’est un passage à tabac massif d’un catcheur par un autre (ou par plusieurs autres), effectué avant un combat, à l’issue de celui-ci ou parfois même en coulisse. On pourrait croire que, dans l’Univers de la WWE où la frontière entre le Mal et le Bien est si clairement marquée, le beatdown est l’apanage des Heels mais ce n’est curieusement pas le cas. Lorsque John Cena passe à tabac un membre du Nexus, on peut parler de beatdown sans hésitation. Ainsi, on distinguera le bon du mauvais beatdown. Lorsqu’un face le pratique, c’est un bon beatdown, réalisé pour de bonnes raisons. Tandis que pour le heel, c’est exactement l’inverse.

 

Le beatdown est parfois utilisé lorsqu’il s’agit de « blesser » un catcheur pour justifier une absence prolongée des rings. Ainsi, avant une opération, un congé paternité voire même un licenciement, le passage à tabac est un outil bien pratique pour expliquer une disparition momentanée ou définitive des écrans. Ainsi, Jamie Noble s’est-il fait massacrer par Sheamus avant de prendre sa retraite. Plus récemment, Christian, qui devait se faire opérer, a subi un beatdown des mains d'Alberto Del Rio pour justifier ses quelques mois de convalescence à venir.

 

 

Je te préviens que si tu me ramènes encore un 2/20 en maths, tu vas te prendre un beatdown dont tu souviendras longtemps !

 

 

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Beat the Clock Challenge: Match où le temps est chronométré. Le catcheur concerné par cette stipulation doit battre son adversaire le plus rapidement possible, puis le ou les autres combattants concernés doivent terrasser leurs propres opposants plus rapidement.
 

 

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Blading : Ce terme désigne le fait de se faire volontairement saigner lors d’un combat, en utilisant du faux sang ou… son propre sang. Dans ce cas, le blading consiste à cacher une lame dans ses protections pour se faire saigner au moment voulu, ce qui plait beaucoup à une partie du public un peu limitée intellectuellement. Mais il y a d’autres façons de faire saigner un catcheur, en le faisant par exemple combattre entouré de barbelés, de punaises ou de bouts de verre, et en attendant que l'inévitable contact entre la ffragile peau humaine et ces objets tranchants fasse son effet… Tapez CZW dans le moteur de recherche de youtube, vous verrez, les images parlent d’elles-mêmes (de préférence, ne le faites pas l'estomac plein). Aujourd’hui, le sang est proscrit des rings de la WWE et les matchs sont même en général interrompus dès l’apparition de quelques gouttes d'hémoglobine, le temps de recoudre les gladiateurs. Ce qui n’empêche pas les fans les plus hardcore de réclamer du sang à cor et à cri. We want blood! We want blood, hurlent-ils parfois comme des demeurés. Oui on sait, c’est un peu flippant.

 

 

– Moi, Chelle, quand j’ai pas trop envie de faire l’amour avec mon mec, je lui fais le coup du blading.

– C’est pas con, Lay’, mais moi je ne peux pas. Ça excite le Taker.

 

 

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Blind Tag :  Dans un match par équipes, un seul homme par équipe a le droit de se trouver dans le ring. Pour faire le changement (tag) avec son partenaire qui trépigne dans le coin, de l'autre côté des cordes, il doit lui taper dans la main (ou dans une autre partie du corps, d'ailleurs, héhéhé), avec l'accord de l'arbitre, qui entérine le changement. Il arrive parfois que l'équipe adverse ne se rende pas compte qu'un tag a été fait. On parle alors de "blind tag". Le nouvel entrant en profite généralement pour prendre l'avantage sur un adversaire qui ne s'attend pas à le voir intervenir.

 

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Booker/booking : Le booker écrit les storylines, les angles et les segments qui les composent, et décide (parfois en concertation avec les catcheurs) des moments essentiels des matchs (en tous cas, de ceux qui servent la narration). C’est un personnage que l’on évoque souvent sur les Cahiers du Catch, le plus souvent pour le descendre en flèche lorsque le « booking » (c'est-à-dire l’orientation d’une storyline, la gestion d'un personnage, l'organisation d'un épisode ou l’issue d’un combat) nous paraît incohérente, mais aussi parfois pour l’encenser lorsqu’une histoire nous tient particulièrement en haleine, comme ce fut le cas de celle du Nexus à partir de l'été 2010. Officiellement, les bookers sont dirigés par l’influente fille du boss, Stephanie McMahon, vice-présidente en charge de l’équipe créative. On se demande régulièrement ce qu’ils fument et quelles sont leurs méthodes de travail. Alors qu’il paraitrait si simple et bien plus efficace de planifier les storylines et leurs évolutions sur la durée, on souvent l’impression que les bookers travaillent dans l’improvisation permanente, ce qui ne manque pas de nous étonner au regard des enjeux et de la facturation annuelle de la WWE. Réminiscence de l’héritage forain du catch? Allons plus un peu plus loin: nous avons parfois la sensation que le problème principal des bookers est la conclusion des storylines, comme s’ils étaient pris de vertige au moment de mettre le point final à une histoire : Nexus, Straight edge society, licenciement de John Cena… combien de fois ces sinistres personnages ont-ils eu l’outrecuidance de casser nos jouets télévisuels préférés, qu'ils avaient, il faut bien l'admettre, eux-mêmes fabriqués?

 

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Botch : lorsqu’un catcheur rate le mouvement prévu, on dit qu'il s'est rendu coupable d'un botch. Un botch est très mal vu, parce qu’il nuit à l'harmonie du combat, mais surtout parce qu’il peut entrainer une blessure grave de l'adversaire ou du botcheur lui-même. Les Divas sont le plus souvent pointées du doigt lorsqu’il s’agit de stigmatiser les botchs. Pourtant, ces erreurs ne sont pas l’apanage de la division féminine. Kofi Kingston est souvent pris la main dans le sac du mouvement raté, de même que Sin Cara, il arrive à Randy Orton de foirer son coup de pied dans le crâne de son adversaire (heureusement pour ce dernier) et le Go to Sleep de CM Punk impose le plus souvent au réalisateur de choisir un angle permettant de cacher en partie l’écart parfois impressionnant qui existe entre le genou de Cihaime et le visage de sa victime. D'autres botchs tiennent à des problèmes matériels, par exemple quand un catcheur est projeté sur une table qui rompt quand elle ne devrait pas rompre, ou l'inverse. Masquer ces gros ratés est assez simple à Smackdown: le show n’étant pas en direct, on peut aisément rattraper un botch au montage. C’est plus délicat à Raw ou en PPV, ces événements étant diffusés en direct. On parle aussi de botchs oraux, quand un catcheur bute lamentablement sur les mots (comme Michhael McGillicutty dans sa promo finale du dernier épisode de la saison II de NXT) ou se trompe carrément, comme R-Truth saluant la foule de Milwaukee d'un tonitruant "What's up, Green Bay?".

 

 

Par exemple, ici, Eve Torres voulait porter une Powerbomb à son adversaire, mais elle a légèrement botché.

 

 

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Build : Il s’agit de la « construction » d’un événement (on parle alors aussi de buildup) ou d’un personnage. En effet, pour que la mayonnaise d’un PPV (ou d’un nouveau gimmick) prenne, il faut en préparer soigneusement tous les  ingrédients en amont afin que lorsque le grand jour arrive, tout fasse sens: les combats pour le titre, les affrontements secondaires, tout aura été préparé, « buildé » pour que la feud en cours atteigne son apogée ce soir-là. Plus le PPV est renommé, plus le temps accordé à son build est important. Le cas de Wrestlemania en est d’ailleurs le meilleur exemple. Son build porte même un nom (Road to Wrestlemania) et démarre dès le mois de janvier, lorsque les catcheurs commencent à évoquer l’événement et que la carte du show se dessine peu à peu. On parle aussi de "build" à propos d'un nouveau catcheur, ou d'un catcheur qui change de comportement à un moment de sa carrière: il faut alors le construire, parfois pendant des mois, pour que le public adhère au personnage.

 

 

– Tu ne trouves pas que le build pour Présidentielle 2012 a démarré vachement tôt, Lay ?

– Tu veux dire aux Etats-Unis, en Russie ou en France?

– Ah, y a aussi des présidentielles aux Etats-Unis et en Russie?

 

 

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Bury : Littéralement "enterrer". C’est un terme l’inverse de "push" ou de "mettre over", et ça désigne donc "l’enterrement" d’un catcheur. En guerre avec les scénaristes, avec sa fédé, voire avec un catcheur influent, la pauvre victime subit les affres d’un gimmick atroce, se mange un booking horrible à grands coups de losing streak dans la gueule, et chute à toute vitesse dans les tréfonds de la carte. Vladimir Kozlov ou Shelton Benjamin ont plus ou moins connu cette situation, parmi de nombreux autres exemples. On peut également citer l’exemple de Gail Kim: lorsqu’elle débarque de la TNA en 2009, elle est une menace plus que crédible pour les tenantes du titre. Quelques mois plus tard, elle est réduite au rôle de call girl pour invité d’un soir. On emploie aussi ce terme quand une star établie "enterre" en paroles des catcheurs moins prestigieux. Quand par exemple un Triple H ou un John Cena mettent leurs adversaires du moment plus bas que terre dans les segments parlés, on peut estimer qu'ils les "enterrent" effectivement.

 

 

Buried, moi? Pas du tout. J'ai simplement décidé que je préférais présidenr une réunion du conseil municipal de St Jean de Luz sur le retraitement des eaux usées que participer à une séance du Conseil de sécurité de l'ONU.

 

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C comme….

 

Cahiers du Catch : Les Cahiers du Catch représentent le must du traitement de l’actualité catchesque (mais aussi politique, économique, culturelle et scientifique) en langue française (mais aussi anglaise, chinoise, allemande, espagnole, norvégienne, turkmène, swahili et belge). Lancé en février 2009, ce site est rapidement devenu le meilleur site du monde. Malgré ce succès fulgurant, ses rédacteurs ont su rester modestes.

 

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Catchphrase : Une catchphrase est une phrase répétée systématiquement par un catcheur au cours de sa carrière, une sorte de marque de fabrique, qui permet de l’identifier et qui colle à son gimmick. Parmi les catchphrases célèbres, on retiendra, dans le désordre: “Excuse Me”, de Vickie Guerrero,  “If you smell what the Rock is cooking”, du Rock, “We've got two words for ya : suck it!” de D-Generation X, ou encore « I am the Miz and I am… Awesome!» de devinez qui. Un catcheur peut avoir plusieurs catchphrases aau long de sa carrière. L’effet attendu d’une catchphrase? Faire réagir le public, de façon positive  (il scande la catchphrase avec le catcheur, applaudit à tout rompre et s'urine dessus de joie) ou négative (il hue le catcheur de toutes ses forces, tente de remplacer les mots de la catchphrase par d'autres et s'urine dessus de fureur).

 

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Cage Match : Parfois appelé « Steel Cage Match », en raison du matériau de confection utilisé, c’est un match à stipulation organisé par la plupart des fédérations du monde. Il s'agit d'un match sans disqualification dont la victoire s'obtient en sortant de la cage, soit par la porte, soit par le toit. On critique régulièrement la règle permettant à un participant de gagner le combat en sortant par la porte. En effet, il arrive très souvent qu’un catcheur dominant très fortement le match préfère tenter la longue et périlleuse escalade de la cage lorsque son adversaire est groggy, ce qui est plus spectaculaire pour le public, plutôt que de tout simplement sortir par la porte… Dans ce cas, comme lors des traditionnels ralentissements de l'escalade une fois le sommet de la cage en vue, c’est notre suspension of disbelief qui en prend un sacré coup.

 

 

Hé mais… mon adversaire est KO! C'est l'occasion rêvée d'escalader la cage et d'en sortir! Quel plan de génie!

 

 

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Carte : Voilà une expression qui revient assez souvent et qui a deux sens bien distincts. On parle ainsi de la carte (ou card quand on a la flemme de traduire) d’un show, lorsque l’on veut évoquer les matchs qui s’y tiendront et les catcheurs qui seront à l'honneur. C’est un peu le menu, le plus souvent, d’un PPV. Mais on utilise également le terme pour mentionner la hiérarchie entre les catcheurs. On parle alors du haut de la carte (upcard ou main event), de son milieu (midcard) et de son point le plus bas (lowcard). Un catcheur grimpe dans la carte, y stagne ou dégringole. Plus vous êtes haut dans la carte du roster, plus haut vous serez dans la carte des ppv. Limpide, non?

 

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Chairs match: stipulation où les participants ont accès à des chaises pour frapper leur(s) adversaire(s), ou les utiliser comme instrument de torture. Depuis 2007, les coups de chaise ne sont plus administrés à la tête pour éviter les dommages trop importants.

 

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Championnat (ou titre) : récompense détenue par un catcheur, symbolisée par une ceinture et se portant autour de la taille ou sur l’épaule. Décerné par une fédération, le championnat se remporte en battant le champion en titre dans un "match de championnat", par tombé ou soumission (sauf stipulations particulières pré-établies). Le titre peut être rendu vacant en cas de blessure ou de sanction touchant son titulaire (dans ce cas, un match est organisé pour couronner un nouveau champion). Les deux titres majeurs de la WWE sont le championnat de la WWE, et le championnat du monde poids lourds, l'un étant généralement destiné aux catcheurs de RAW, l'autre à ceux de Smackdown. La fédération de Stamford a également deux titres mineurs (championnat intercontinental et championnat des États-Unis), ainsi qu’un par équipes et un féminin (Divas Championship). On retrouve des répartitions similaires dans les autres fédérations : généralement un titre suprême, un ou deux titres secondaires, un titre par équipes et un féminin.

 

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Count out : Lorsqu'un catcheur quitte le ring (ou se fait éjecter du ring par son adversaire), en règle générale, il est « décompté à l'extérieur » (count out) : si à l'issue du compte de dix effectué (très lentement) par l'arbitre, le ou les catcheurs ne sont pas remontés sur le ring, l'arbitre signifie la fin du match par count out (ou double count out si les deux combattants n'ont pas su revenir à temps dans le carré). Soulignons que le count out est parfois utilisé par des catcheurs peu scrupuleux : en effet, une règle absurde dispose que, sauf indication contraire et stipulation spécifique, un champion en titre ne peut perdre sa ceinture par disqualification ou count out. Ainsi peut-il choisir d’abandonner le ring perdant le match: il perd alors le combat, mais pas son titre. Evidemment, cette technique peu glorieuse est l’apanage du heel qui ne recule devant rien à l’heure de protéger son bien. On trouve cette règle complètement conne puisque, selon les besoins du scénario, les heels n’emploient pas systématiquement cet artifice, alors que rien ne les empêche dans l'absolu.

 

 

– Ça c’est terminé comment, ta nuit avec le Taker?

– M'en parle pas Layla, ça s’est conclu par un count out : ce crétin s’est endormi et je me suis barrée du lit pour aller mater Dr. House.

 

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Cheap heat : Voir notre définition de heat, qui consiste pour un heel à déclencher des réactions négatives du public, ce qui est son rôle. La cheap heat correspond à une heat obtenue grâce à des procédés faciles, vus ou entendus des milliers de fois, efficaces mais totalement dépourvus d’originalité. Le heel est à New York? Il va moquer l’équipe de basketball locale. Il est dans le sud des Etats-Unis? Il va se foutre de la gueule de la musique country. Il est en France? Il va railler notre goût pour la baguette et le camembert. Bref, ça marche en règle générale, car le public est ravi de donner de la voix à l'évocation du bled où il réside, mais sur la durée, cela démontre surtout les limites d’une Superstar dans sa capacité à incarner un bon heel. Car le méchant talentueux n’a pas besoin de ces grosses ficelles pour qu’une pluie de sifflets s’abatte sur lui.

 

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Cheap pop : L'inverse de l'entrée précédente. La pop étant l'ovation suscitée par le Face, la cheap pop désigne un moyen facile de l'obtenir. Ainsi, l'amateur de cheap pop va confier au public de New York sa passion pour les Knicks (pourquoi pas en portant un maillot de Pat Ewing), va chantonner de la country pour les rednecks de l'Alabama et se faire une grosse tartine au camembert quand il sera de passage dans l'Hexagone. Oui, il prend un peu les fans pour des cons. Le truc, c'est que ça marche. A vous d'en tirer les conclusions qui s'imposent.

 

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Cheap shot : Coup porté en traître. A la différence du low blow, il ne s'agit pas nécessairement d'un coup interdit en soi. Mais il est moralement répréhensible car porté par exemple au beau milieu d'une conversation à peu près courtoise, ou en profitant du fait que l'arbitre tente de s'interposer, ou encore asséné à un catcheur par un  collègue extérieur au combat en cours (cas typique du cheap shot: A affronte B. A est éjecté à l'extérieur du ring. C, ennemi de A, et qui traînait en ringside, en profite pour l'attaquer).

 

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Clean : Victoire propre et indiscutable, sans tricherie ou aide extérieure. Exemple et mise en situation : il est impossible de battre Triple H clean. En général, ce sont les faces qui gagnent clean, ce qui est beaucoup plus rare chez les heels de service, tricheurs compulsifs et invétérés.

 

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Clean house : C'est ce qui se passe lorsqu’un catcheur met tout le monde d’accord en foutant tous ses adversaires KO ou en les jetant hors du ring. Le clean house est en général une pratique réservée aux catcheurs les plus balaises de la WWE, pour d’évidentes raisons physiques. Kane et le Big Show sont coutumiers du fait. Hornswoggle et Chavo Guerrero, un peu moins.

 

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Cruiserweight : Catégorie tombée en désuétude à la WWE, elle regroupait des catcheurs de moins de cent kilos. Ils sont souvent moins puissants que leurs collègues taillés comme des armoires à glace, mais beaucoup plus rapides et agiles. Rey Mysterio ferait partie de cette catégorie si elle existait encore, comme Daniel Bryan, Sin Cara, Evan Bourne et autres Tyson Kidd ou Yoshi Tatsu. Ou Hornswoggle (qui reste d'ailleurs le dernier champion Cruiserweight de l'Histoire, le titre ayant été supprimé peu après sa victoire – comment, en effet, survivre à une telle déchéance?). C’était une catégorie bien pratique lorsqu’il s’agissait de sacrer un bon catcheur n’ayant pas le gabarit nécessaire pour combattre les monstres de muscles et de stéroïdes trustant les ceintures suprêmes. D’ailleurs, seul Rey Mysterio a la crédibilité suffisante (comprendre « popularité » dans cet univers où le merchandising est roi) pour se permettre de s’attaquer aux titres majeurs. Mais Vince McMahon, qui ne jure que par le poids et la taille de ses catcheurs, a enterré ce concept.

 

 

– Efficace le régime de Mickie. Encore une vingtaine de kilos à perdre, et elle passe en cruiserweight !

– Lol Layla.

 

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D comme…

 

Dark Match : C’est un match non télévisé, situé en général avant ou après le show. Il sert surtout à révéler des catcheurs au public et à mesurer leur potentiel. En PPV, il peut concerner des athlètes reconnus, programmés en Dark Match pour cause de carte surchargée. Ainsi, lors de Wrestlemania XXV, alors que les fans attendaient beaucoup du Tag Team Match (Colons vs. Miz & Morrison), la WWE décida-t-elle de leur jouer un mauvais tour en programmant ce combat pour le titre en Dark Match.  Pareil pour le match Sheamus – Daniel Bryan pour le titre US à Wrestlemnia XXVII. Mais que les clients se rassurent : ces matchs sont bien sur les DVD édités pour l’occasion. Business, vous avez dit business?

 

 

– Chelle, il se passe quoi si les lumières ne se rallument pas après l'entrée du Taker?

– Ben réfléchis un peu, Lay. Ils font un dark match.

 

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Disqualification : L'arbitre prononce la disqualification d'un catcheur (ou d'une équipe) en cas de non-respect manifeste des règles de base du catch, d'intervention extérieure ou d'utilisation d'une arme. Encore faut-il, bien sûr, que l'arbitre aperçoive la tricherie, ce qui n'est pas toujours le cas, les hommes en noir et blanc étant particulièrement bigleux à la WWE (ça doit être leur premier critère de recutement). Normalement, un champion qui s’incline sur disqualification ne perd pas sa ceinture à l'issue du combat, comme c’est le cas pour un count-out. Comme pour le count-out, on trouve cela particulièrement débile.

 

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Diva : A la WWE, on n’utilise pas le mot « wrestler » (catcheur), le terme étant réservé à la lutte amateur. Les gars sont des Superstars et les filles sont des Divas, c'est compris? Les premiers sont de gros balaises qui se promènent en slip de cuir, le corps huilé et les muscles saillants, tandis que les secondes sont en général fort bien faites de leur personne, ce qu’on remarque facilement car elles sont le plus souvent très court-vêtues. Il existe évidemment des exceptions, mais elles finissent en général par se faire virer. N’est-ce pas Jillian? De plus, une Diva qui prend du poids risque gros (hi hi hi) pour sa carrière. N’est-ce pas Mickie James? Les Divas sont malheureusement le plus souvent considérées comme la vingt-cinquième roue du carrosse à la WWE, qui semble ne savoir que faire de sa division féminine.

 

Quand on écrit des papiers les concernant, à la Rédac’ des Cahiers du Catch, on emploie des termes comme « déréliction », « déliquescence » ou « bonnasses en maillot de bain », ce qui résume assez bien la considération que Vince leur porte. A l’inverse des mecs, elles ne bénéficient que trop rarement de storylines solides (ce qui fait qu’on se contrefout un peu de leurs affrontements), et doivent se contenter d’un temps d’antenne plus que limité, un match de divas dépassant assez rarement les deux minutes. On pourrait évidemment souligner la pauvreté technique de la division féminine pour justifier le peu d’intérêt que la direction de la WWE leur porte, mais c’est à notre sens un faux débat : Trish Stratus était une calamité sur un ring à ses débuts avant de devenir la grande championne que l’on sait, Layla n’était qu’une pom-pom girl au sourire mécanique avant de devenir le petit bouledogue hargneux que l’on connait aujourd’hui et même les Bella Twins ressemblent à quelque chose sur le ring depuis que Finlay a repris l’entrainement des filles en main.

 

Le gros problème semble en fait se nommer Vince Kennedy McMahon. Lorsqu’a retenti le coup de sifflet final de l’Attitude Era, il a prévenu ses équipes de façon très claire : les conneries avec les meufs, le sexe, les storylines graveleuses et machistes, les fausses couches sur le ring, l’humiliation systématique des divas, c’est terminé. Le problème, c’est que le cerveau des bookers semble si limité que personne n’a encore compris qu’il existe un juste milieu entre le « nada » actuel et le graveleux d’antan, qu’on peut mettre en scène des éléments féminins dans des scénarios de qualité et des histoires rigolotes sans en faire pour autant des putes lascives à la morale douteuse.

 

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E comme…

 

Extreme Championship Wrestling : La fameuse ECW, l’ancienne fédération devenue troisième show de la WWE, marquée du sceau du catch extrême, même si ce côté un peu hardcore a disparu au fil du temps. Avant d’être abandonnée, l’ECW était devenu le show tremplin pour les plus jeunes et une voie de garage pour des midcarders en fin de parcours. C'est là que CM Punk et autres Jack Swagger ou Evan Bourne se sont fait leurs premières dents à la WWE face à des grands noms du passé comme Tommy Dreamer, Big Daddy V et autres William Regal.

 

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Extreme Rules : C’est la stipulation spéciale d'un match sans possibilité de disqualification, où l’utilisation des objets les plus variés est permise (poubelles, bâtons, menottes, Hornswoggle, chaises…), tout comme les interventions extérieures. C’est également le nom d’un Pay-Per-View de la WWE, entièrement dédié à ce type de combats estampillés extrêmes (matchs en cage, Strap Matchs, matchs de la civière et tutti quanti). Normalement, ce genre de combats doivent couronner des feuds rageuses dont les protagonistes se haïssent à tel point qu'on ne saurait décemment leur demander de se livrer un combat de catch normal. Normalement, hein. En réalité, c'est juste un moyen commode de changer un peu de l'habitude.

 

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Extreme Wrestling : Fonds de commerce, au départ, de l’ECW, ce terme est à rapprocher du catch hardcore : il prône les armes et le catch le plus aérien, donc le plus dangereux. La CZW est par exemple une fédération d’Extreme Wrestling. Regardez quelques vidéos youtube pour vous en convaincre. Ça pisse le sang, les néons explosent dans tous les sens, les catcheurs se font agrafer la gueule, s’écroulent sur des bouts de verre, les filles en prennent plein la gueule. Bref, c’est assez beurk et ce n’est pas franchement notre cup of tea. Si on veut assister à ce genre de spectacle, il nous suffit de descendre dans le bar du coin de la rue.

 

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F comme…

 

Face : Voir baybyface. C'est pareil mais en plus court.

 

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Fédération de Stamford : Une autre façon de désigner la WWE, son siège social se trouvant dans la ville de Stamford, dans le Connecticut. (à ne pas confondre avec Stanford, avec un n, célèbre université californienne: l'une produit des monstres sanguinaires avides de violence, l'autre est une entreprise spécialisée dans le catch). Bien pratique pour les rédacteurs des Cahiers du Catch, l'expression évite d’utiliser vingt fois le terme WWE dans un même article. On utilise aussi parfois le terme « fédération de Vince », Vince McMahon en étant le propriétaire et le gourou. Voire "le Mordor" quand on est de mauvaise humeur.

 

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Feud : C'est une rivalité entre deux (ou plusieurs) catcheurs qui justifie qu’ils s’affrontent sur un ring ou en dehors. Une bonne feud est le fruit d'une longue construction, à base de promos, d'attaques sournoises en coulisse, d’alliance, de trahisons et de combats intenses. C’est l’essence même du spectacle, la raison pour laquelle des mecs en slip de cuir se castagnent pour de faux sur un ring. Sinon, cela signifie tout bêtement « querelle » en anglais.

 

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Finishing Move ou Finisher : C’est la prise de finition d'un catcheur. En général assez spectaculaire et dévastatrice, lorsqu'elle est portée on peut légitimement s'attendre à la fin du combat, car comme son nom l’indique, c’est un finisher… L’Attitude Adjustment de Cena, le Tombstone de l'Undertaker, le Pedigree de Triple H, le Faithbreaker de Michelle McCool, le RKO de Randy Orton ou la grosse tarte dans la gueule du Big Show sont tous des finishers. Tous les catcheurs disposent au moins d’une telle prise létale dans leur arsenal personnel. Oui, même JTG. Il s'agit généralement d'une prise permettant un tombé, mais certains finishers sont des prises de soumission, comme le Lebell Lock de Daniel Bryan.

 

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Florida Championship Wrestling : C’est la Fédération partenaire, dite de développement, de la WWE, lancée le 26 juin 2007, à Tampa Bay en Floride, d’où son nom. Cette fédé sert à roder les jeunes catcheurs les moins expérimentés, à les former avant de les jeter dans le grand bain des programmes télévisés. C’est un peu l’école de formation de la WWE. Parmi les anciens pensionnaires de cette fédé ayant percé au plus haut niveau, on retrouve entre autres Jack Swagger, Kofi Kingston, Wade Barrett et… Rosa Mendes, preuve s’il en fallait que catcher à la FCW n’est pas toujours synonyme de succès.       

 

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G comme…

 

Gimmick : La base pour tout catcheur, c'est de trouver un gimmick (d'âpres débats secouent la toile quant au genre de ce mot, mais le masculin semble plus justifié), c'est-à-dire un rôle qui soit cohérent sur la durée et qui permette au public de s'identifier à lui. Il n'est toutefois pas rare qu'un catcheur change de gimmick en cours de carrière, comme John Cena, passé de rappeur insolent à Marine patriote, ou Chris Jericho, passé de rocker chien fou à salopard froid en costume cravate. Dans une interview passionnante, Jericho expliquait d’ailleurs la façon dont il avait travaillé son nouveau gimmick, lors de son retour à la WWE après sa première pause. Partant du principe que la transformation doit être totale, pour ne pas brouiller l’esprit d’un public habitué à son ancien personnage, il prêche le changement radical, y compris physique. Ainsi, s’est-il coupé les cheveux, a commencé à porter des costards élégants et s’est interdit de sourire autrement que par ce petit rictus arrogant que nous lui connaissons. Bon, ça ne marche pas à tous les coups. Cf Tyler Reks.

 

Voir nos excellents articles sur le sujet : ici et !

 

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Go away heat : réaction négative de la foule envers un catcheur qui se distingue de la heat traditionnelle par le fait qu'elle n'est pas due à un comportement heelesque de la part de son bénéficiaire mais au manque d'intérêt du public. En gros, ça craint à mort pour le futur professionnel du destinataire d’une go away heat.

 

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Go-Home show: Un Go-Home show est un show placé juste avant un PPV (ex: le dernier Raw avant Wrestlemania, le dernier Smackdown avant le Royal Rumble). La dénomination spécifique rappelle que ce dernier show est censé vendre le PPV. Traditionnellement, il ne se passe pas grand-chose lors d’un Go-Home Show puisqu’en général, tout est déjà en place pour le PPV qui suit.

 

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H comme…

 

Hall of Fame (ou WWE Hall of Fame) : institution virtuelle créée par la WWE en 1993 afin de rendre hommage à des personnalités ayant joué un rôle important dans le monde du catch. La très grande majorité des membres du Hall of Fame sont d'anciens catcheurs de la WWE mais on peut aussi y trouver d'anciens catcheurs d'autres fédérations comme Antonio Inoki et même quelques non catcheurs comme Mike Tyson, intronisé en 2012.

 

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Heat : Réaction négative permanente de la foule envers un catcheur heel. Car un face qui déclenche de la heat a du souci à se faire. De même qu'un Heel qui n'en déclenche pas (cf Tyler Reks, là aussi). Le Heel, par ses attitudes arrogantes, ses promos méprisantes et son piétinement continuel des règles cherche à se faire siffler par la foule. Plus ça siffle fort, mieux c’est. La heel heat la plus impressionnante au moment au nous rédigeons notre dictionnaire est certainement celle de Vickie Guerrero. Lorsque retentit son désormais légendaire « excuse me », la réaction de la foule est tout simplement unique en son genre et il est courant qu’elle fasse toute une promo sous les lazzis d’un public en délire qui la lapiderait sûrement s’il en avait la possibilité. D'où d'ailleurs son association avec d'autres heels, comme les Laycool ou Dolph Ziggler: être proche de Vickie, c'est la garantie de se faire bombarder de tomates pourries.

 

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Hell in a Cell : stipulation incluant une énorme cage disposant d’un toit, cette cage entourant tout le ring, si bien que les participants peuvent à la fois se battre aux abords du ring et faire des conneries à l'extérieur, mais ne peuvent pas s’enfuir. Créé en 1997 à l'occasion d'un match entre Shawn Michaels et l'Undertaker, le Hell in a Cell est considéré comme l’une des stipulations les plus barbares de la WWE. Certains catcheurs comme Triple H ou l'Undertaker en sont des spécialistes. A eux deux, ils ont pris part à 75% des Hell in a Cell matchs organisés jusqu’ici. Depuis 2009, la stipulation a donné son nom à un pay-per-view éponyme, dont au moins deux matchs ont lieu dans la cage.

 

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Heel : Par opposition au Face, ravi de la crèche et gentil gars, le heel est un badboy, roi de la gruge et du mépris pour le public et pour son adversaire. Il triche, ment, aime faire mal, ne relève pas la cuvette quand il va pisser et vote à droite. Les suiveurs les plus âgés ont tendance à préférer les heels aux faces car leurs personnages sont souvent plus complexes et qu’en bons fans un peu sadiques que nous sommes, nous avons tendance à préférer ces incarnations du mal, plus jouissives à voir évoluer que certains faces dégoulinants de vertus et de bons sentiments. On dit souvent qu’il est plus facile d’incarner un heel qu’un face, que les ressorts pour faire réagir négativement une foule sont plus simples à trouver. Une heel heat serait donc plus simple à déclencher qu’une bonne vieille pop de face. On pourrait par exemple citer l’exemple de CM Punk, assez fade lorsqu’il appartenait au camp du bien et qui a pris une tout autre dimension quand il a incarné un personnage de gourou straightedge illuminé. Si on comprend l’argument, on lui opposera qu’il ne nous paraît pas plus simple d’incarner un heel convaincant sur la durée.

 

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House Show : Un house show est un spectacle non télévisé, ayant lieu aux USA ou à l'étranger (comme les tournées de la WWE en France et dans le reste de l’Europe). La fédération de Stamford en organise énormément, à des fins promotionnelles, ce qui impose à ses Superstars des cadences vraiment infernales et les expose un peu plus au risque de blessure. Un house show permet néanmoins d’offrir des opportunités à des catcheurs moins utilisés ou de roder de nouveaux gimmicks voire certaines feuds. Si cela réagit bien en house show, on peut alors les lancer dans un show télévisé.

 

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Heel Turn : Catcheur face qui devient  méchant, subitement ou petit à petit. Voir la définition de turn, pour plus d’informations.

 

 

– Pour toi, c’est lequel le plus beau heel turn de ces dernières années, Mich?

– J’hésite entre celui de CM Punk et celui d'Eric Besson, Lay.

 

 

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I comme…

 

ICWA: International Catch Wrestling Alliance, fédération française de catch, dirigée par Pierre « Booster » Fontaine. Les Cahiers du Catch en parlent régulièrement sur leurs pages, parce qu’on les aime bien et que cette fédé fourmille de projets ambitieux. C’était notre moment « pub pas trop cher ».

 

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Indy : On utilise ce terme lorsqu’on évoque les fédérations dites « indépendantes », qui fournissent souvent des spectacles plus orientés « combat » et moins grand public.  Évidemment, elles constituent souvent un vivier pour la WWE ou la TNA. CM Punk et Daniel Bryan étaient par exemple des légende Indy avant de signer à la WWE. La principale fédération Indy est la ROH, pour Ring Of Honor. Les matchs y sont bien plus longs que dans les fédés mainstream, et on s’y embarrasse moins de segments non catch, comme les promos, par exemple. Le catch pur y est à l’honneur. Les autres principales fédérations indy sont la Pro Wrestling Guerilla (PWG), la Combat Zone Wrestling (CZW) axée sur le catch hardcore et la Chikara, qui a un contenu plus humoristique.

 

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J comme…

 

Jobber: C’est un brave catcheur qui a pour rôle, en général, de se faire massacrer par son adversaire, afin que celui-ci gagne sa place et soit over. Si trop jobber peut indiquer également une chute dans la hiérarchie des catcheurs, il convient toutefois de souligner que les jobbers sont des éléments indispensables au succès d’une fédération, tous ne pouvant pas aspirer aux honneurs d’un titre ou du main event. D’ailleurs, pour que leur rôle soit crédible, il faut que les meilleurs jobbers perdent (le plus souvent mais pas systématiquement) tout en représentant une menace crédible pour leurs adversaires à mettre en valeur, ce qui est un équilibre assez délicat à trouver et demande un réel talent.

 

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K Comme…

 

 

–  Tu cries quand tu fais l'amour avec le Taker, Michelle ?

Toujours, Lay. Faut bien respecter le kayfabe, sinon il fait la gueule.

                                                   

 

Kayfabe : Le kayfabe est l’essence même du catch made in WWE. Ce terme désigne le fait de cacher que tout est truqué ou arrangé à l’avance et s’oppose à la notion de vérité ou de réalité. Ainsi, lorsque John Cena et Randy Orton se détestent sur un ring, c’est purement kayfabe, les deux hommes étant notoirement les meilleurs amis du monde à la ville. C’est tout le charme de la discipline : on sait que c’est bidonné mais grâce au kayfabe, on fait semblant d’y croire.

 

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Kidz Era: C’est une définition plus que controversée. On oppose souvent ce terme à celui d'Attitude Era, en le présentant comme la nouvelle politique lancée par la WWE dans la deuxième moitié de la décennie 2000, qui consiste à fasciner les gamins à travers des gimmicks qui font vendre (Jeff Hardy, John Cena), en marquant plus fortement les frontières entre face et heel, en prenant garde que les segments d’une storyline ne choquent pas les plus jeunes, en bannissant les injures, les blagues en dessous de la ceinture et plus généralement tous les excès politiquement incorrects. Tout serait orienté Kid, dans un but purement mercantile. C’est à notre sens un peu plus subtil que cela. Ce qu’on appelle aujourd’hui Kidz Era ne serait-il pas plus simplement le retour aux sources de la WWE: un spectacle familial destiné au plus public le plus large? Et si finalement, l’Attitude Era n’avait constitué qu’une simple parenthèse dans l’histoire de la fédération de Stamford? Si l’on accepte cette hypothèse, cela signifie que la Kidz Era n’existe pas et n’est qu’une invention de fans aigris qui trouvaient bien plus leur compte en suivant les aventures abracadabrantesques de l’Attitude Era et ont aujourd’hui du mal à apprécier un produit tout public. Ce qui est certain, c’est que Vince McMahon s’interdit aujourd’hui de revenir aux excès de la fin des années 1990. Il faut dire aussi que la WWE n’a plus vraiment les coudées franches dans la mesure où une évolution vers le scabreux ne serait certainement pas du goût de ses partenaires commerciaux, au premier rang desquels le géant Mattel qui détient la licence des jouets made in WWE.

 

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Knockouts : Nom donné aux lutteuses féminines de la TNA, en raison de leur capacité à ne pas avoir peur de se foutre sur la tronche (au sens propre, enfin, heu, vous nous avez compris), contrairement aux divas de la WWE.

 

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L comme…

 

Ladder Match: stipulation désormais commune à beaucoup de fédérations où les participants se battent pour décrocher un objet (le plus souvent une ceinture de champion) suspendu au bout d'un filin situé au dessus du ring, et uniquement accessible en montant sur une échelle. Dans ce match, les échelles peuvent être utilisées pour frapper l'adversaire et servent également de point d’appui à la réalisation de spots à couper le souffle. De nombreuses déclinaisons existent, la plus célèbre étant le Money in the Bank Ladder match (une mallette est suspendue au-dessus du ring, celui qui parvient à la décrocher obtient un match pour le titre de championnat de son choix quand il le souhaite).

 

 

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Low Blow : Il s’agit d’un coup interdit par le règlement (coup de pied dans les couilles, fourchette dans les yeux, utilisation d’un objet interdit,  coup de pied dans les yeux, fourchette dans les couilles…) qui a en général tendance à donner un avantage stratégique certain à celui qui le porte. Essayez sur votre conjoint les jours d’engueulade, vous verrez, c’est assez efficace. Comme c’est illégal, il faut que la manœuvre se fasse dans le dos de l’arbitre. Sinon, c’est l’élimination immédiate.

 

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Lumberjack : Stipulation de match mais surtout rôle d'un catcheur, qui consiste à attendre à l'extérieur du ring qu'un des combattants en sorte, pour lui faire sa fête. Généralement, le rôle de lumberjack est dévolu à des jobbers ou des midcarders. Le plus souvent, les lumberjacks sont divisés entre heels et faces. Lorsqu’on catcheur face tombe du ring, les heels le bastonnent et vice versa. Il peut également arriver que les lumberjacks se fritent entre eux. Les Divas assumant ce rôle sont affectueusement appelées « Lumberjills ».

 

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Lowcard : Un catcheur appartenant à la lowcard, c’est un catcheur du fond de la carte. Ces catcheurs-là ont rarement droit à des feuds élaborées et à des matchs longs, et ne sont mobilisés qu'exceptionnellement pour les pay-per-view (certains n'apparaissent jamais en dehors du Royal Rumble, une fois par an). Cela peut être un rookie à qui on demande de faire ses preuves, ou un catcheur qui a déçu les espoirs placés en lui et confiné au rôle de jobber.

 

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M comme…

 

Main Event : le main event est le clou du spectacle, le meilleur match de la soirée (ou supposé tel) ou celui qui a le plus fort enjeu, et qui est proposé en clôture d'un show. Il doit pousser les spectateurs à rester devant leur poste et fait donc l’objet d’une vigoureuse promo pendant la soirée voire dans les semaines précédentes. Le terme main eventer, lui, désigne les catcheurs ayant accès au privilège de combattre en main event. Dans ce cas, c’est un statut, comme le sont ceux de lowcarder ou de midcarder.  On utilise également dans ce cas le terme upcard. Il faut parfois des années pour devenir un main eventer (n’est-ce pas, John Morrison?), tandis que certains accèdent à ce statut bien plus rapidement, pour d’obscures raisons. Et ce n’est pas Sheamus qui nous contredira.

 

 

Des tomates en entrée? Très bonne idée chérie, mais c’est quoi le main event du diner?

 

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Manager : le manager n’est pas encore, ou plus, un catcheur. Il conseille ou accompagne son poulain, et intervient parfois dans ses matchs pour l'aider. Un manager peut être un élément féminin, comme ce fut le cas par exemple de Natalya au sein de la Hart Dynasty, ou bien sûr l'incontournable Vickie Guerrero, qui a managé une bonne demi-douzaine de catcheurs et catcheuses ces dernières années.

 

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Mark : le mark est un fan transi d’un catcheur ou d’une fédé et ne jure que par celui ou celle-ci. Ainsi, Axl est-il un mark reconnu de Randy Orton, McOcee une mark fanatique de Michelle McCool et de Stephanie McMahon et Silver, lui, un mark adulant John Cena. Pour Spanish, c’est plus difficile, mais soulignons tout de même son tropisme reconnu pour les formes de Mickie James… Le terme désigne aussi et surtout un fan très jeune qui déteste les heels et adore les faces, tout simplement. Il siffle les uns et supporte les autres en toutes circonstances et croit dur comme fer au kayfabe. Dans ce cas-là, l’emploi du terme est plutôt péjoratif, les esprits malins (les smarts) prenant plaisir à se foutre de la gueule des marks, ce que la Rédac’ des Cahiers du Catch trouve très, très con, un gamin de dix ans ne pouvant par définition pas avoir la même grille de lecture qu’un adulte. Et puis, sans marks, quid de l’ambiance dans les salles de catch?

 

 

Oui, les Mark sont vraiment essentiels.

 

 

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Mettre over: Façon pour un catcheur A (généralement un jobber) d'élever un catcheur B dans la carte, en offrant une bonne résistance sur le ring mais en finissant par s’incliner. Goldust est un bon exemple de catcheur capable de mettre over n’importe quel adversaire. Voir pour plus d’informations. la définition de jobber. Il arrive que ce soit les bookers qui mettent over un des éléments du roster, de façon artificielle, lorsque la fédération décide d’offrir un push à l'un de ses catcheurs. Enfin, on peut aussi mettre over un catcheur en paroles, par exemple en soulignant dans les commentaires ses inestimables qualités: cela peut être réalisé aussi bien par un autre catcheur que par les annonceurs. Bref, tous les moyens sont bons pour mettre over une Superstar.

 

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Micskill : "Capacités au micro", terme désignant les qualités d’un catcheur au micro. Un très bon micskill est indispensable à qui aspire à briller sur les rings du monde entier car le catch populaire ne se limite pas à des enchainements de prises sur un ring. Les promos micro en main sont parties intégrantes du spectacle, et qui aspire à devenir un grand main eventer se doit de pouvoir captiver et faire réagir le WWE Universe. Un catcheur limité au micro voit souvent sa carrière stagner voire s’interrompre brutalement, comme ce fut le cas pour le regretté Shelton Benjamin, brillant sur le ring mais pathétique en promo. Il existe bien sûr des exceptions parmi les catcheurs de la WWE, des talents limités au micro qui sont malgré tout devenus de grandes superstars. On pense par exemple à l’Undertaker ou à Rey Mysterio dont la promo est loin d’être le fort mais qui sont des éléments incontournables de la fédération de Stamford. Voir notre article à ce sujet.

 

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Midcard : Le milieu de tableau pour un catcheur, la lowcard en constituant le point le plus bas et la upcard, le plus élevé. Les midcarders sont indispensables à tout show de catch: en attendant le main event de la soirée, il faut bien occuper les spectateurs et gérer le roster. En général, ils bataillent pour les titres secondaires, à savoir le titre Intercontinental et celui de champion des Etats-Unis, ainsi que pour les titres par équipes. Ils ont parfois droit à des feuds de longue durée, mais ne se glissent presque jamais jusqu'au main event.

 

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Money in the Bank : Ce terme désigne une stipulation spécifique d'un match à l'échelle opposant de six à dix catcheurs. Ce combat avait lieu exclusivement à WrestleMania avant que soit institué, en 2010, un PPV spécifique portant ce nom. Le catcheur qui décroche la mallette suspendue au-dessus du ring dispose du droit de la « casher » (encaisser), c'est-à-dire d'obtenir un match de championnat, contre le champion de son choix, au moment de son choix. C’est l'un des moments forts de l’année à la WWE. D’abord car cela donne lieu à d’impressionnants affrontements (plusieurs mecs sur un ring qui tentent de décrocher une mallette suspendue au dessus du ring, ça donne de l’action) mais aussi pour le push que cela procure à celui qui l’emporte. En effet, jusqu'à présent, toutes les mallettes ont été cashées avec succès, leurs tenants devenant champions du monde (même s'il faut souligner le cas particulier de Mister Kennedy, qui avait gagné la mallette dans le MITB avant de la perdre face à Edge… lequel l'a cashée avec succès un peu plus tard).

 

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N comme…

 

Nearfall : C’est ce qui se passe lorsqu’un catcheur redresse son épaule juste avant le compte de trois. Ce qui a donné naissance à la fameuse catchphrase de Philippe Chéreau: SIMPLEMENT DEUUUUUX! Et est une des marottes de McOcee. En effet, selon elle, certains catcheurs jouent mieux le nearfall que d’autres. Et celui-ci est selon notre rédactrice entaché d’un gros défaut lorsqu’il se pressent, lorsqu’un léger mouvement du corps, aux alentours du décompte de deux, laisse envisager que l’homme au sol va parvenir à briser l’immobilisation de son adversaire. A l’inverse, certains sont passés maitres dans l’art de relever l’épaule juste avant le « trois ! » de l’arbitre, comme dans un réflexe désespéré, alors que le match est sur le point leur échapper. C’est peut être un détail pour vous, mais pour elle ça veut dire beaucoup. Ça entretient tout bêtement le suspense et ça rend les matchs bien plus intéressants et indécis. Et nous permet de faire des bonds derrière notre écran. Chris Jericho est un maitre du genre, tout comme CM Punk. A l’inverse, on sent se relever l’épaule d’un Rey Mysterio à des kilomètres. 

 

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No contest : Ce terme désigne un match dont l’issue n'aboutit à aucun vainqueur, par exemple suite à un double count-out ou une double disqualification, ou encore un run-in venu mettre fin à l'affrontement.

 

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No Holds Barred : Ce sont des matchs sans disqualification dans lesquels tous les coups sont permis. Ces matchs sont assez appréciés, en particulier parce qu’une grande partie des fans espèrent y voir une grande brutalité, et peut-être même du sang. Yeaaaah!

 

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No-Show: Un catcheur effectue un no-show lorsqu’il ne se montre pas alors qu’il devait monter sur le ring, que ce soit lors d’un PPV, d’un match télévisé ou d’un house-show. Un no-show est en général scénarisé même si, parfois, la réalité dépasse la fiction et bouleverse la carte d’un programme comme ce fut le cas lors du funeste no-show de Chris Benoit à Vengeance 2007, où il fut remplacé par Johnny Nitro (le futur John Morrison) qui gagna d’ailleurs ce soir-là l’ECW Championship promis à Benoit, lequel avait mieux à faire.

 

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No-sell : Voir aussi selling. Le selling est l’art de "vendre" un coup de son adversaire. Si on se prend un coup de chaise sur la tête, on simule qu’on a vraiment très mal à la tête. C’est ce qui permet de rendre crédible des combats où les coups ne sont pas réellement portés. Le no-sell, c’est l’inverse. On se fait détruire la jambe pendant un match et on gambade joyeusement sitôt celui-ci terminé. Ou on se prend un méchant coup lors du combat mais on reste de marbre, tuant d’un coup la crédibilité de celui qui a porté l’attaque. En son temps, Hulk Hogan, tout à sa démesure et sa mégalomanie, vendait très peu les coups de ses adversaires pour bien montrer à tout le monde qu’il était indestructible. Cela a  d’ailleurs donné lieu à une merveille d’over-selling volontaire (survendre les coups reçus, ce qui n’est guère plus malin que de ne pas les vendre du tout) d’HBK lors d’un match contre cette crevure d’Hogan, lors de Summerslam 2005. Il avait été initialement prévu que Shawn remporterait le combat, mais Mister « Je ne me couche jamais car je suis une énorme merde », qui avait une clause dans son contrat lui permettant de décider de l’issue de ses matchs, a refusé de perdre contre le Kid… Celui-ci se vengea en « over sellant » la quasi-totalité des coups portés par Hulk, ce qui ridiculisa le champion et fit passer discrètement le message: Hogan est un gros bâtard. Ce grand moment en vidéo, ici.

 

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Numéro 14: Le numéro 14 est l’une des grandes superstitions de la WWE. En effet, l’histoire montre qu’une malédiction frappe quasi systématiquement le quatorzième entrant du Royal Rumble match. Fin de carrière pathétique, accident dramatique, drogues et excès en tout genre, voilà ce qui attend ceux qui tirent ce numéro sûrement hanté par quelque âme damnée.

Légende urbaine ou constat aussi scientifique qu’implacable ? C’est Spanish qui en parle le mieux dans cet excellent article. A noter que le numéro 17 est tout aussi maudit… mais moins craint, et d’autant plus dangereux !

 

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O comme…

 

« Oh my god » moment : C’est un le moment où tout fan de catch s’écrie « oh my god » (ou quelque chose du genre) devant son écran. Renversement de situation, segment particulièrement inspiré, prise de folie, turn instantané et inatendu, dénouement à couper le souffle, les occasions ne manquent pas d’hurler « oh my god » lorsqu’on est fan de la WWE. D’autant plus que le « oh my god moment » peut avoir une connotation plus négative.

 

 

– T'as souvent des oh my god moment au pieu avec le Taker, Michelle?

– Oui, quand il se démaquille avant de venir au lit.

 

 

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Over : Etre « over » est un état de béatitude qu'un catcheur atteint lorsque la foule réagit lourdement à sa présence, qu'il soit heel ou face. Il peut devenir over par la qualité de ses promos (comme le Miz) ou par son excellence dans le ring (Daniel Bryan). Ou par la grâce d'une entrée qui fait sauter la foule, comme R-Truth. La WWE tente de pusher et de rendre over les catcheurs qu'elle souhaite, mais la foule a ses propres raisons. Ainsi, des jobbers patentés comme Goldust sont-ils toujours over, tandis que des types bookés plus forts, comme par exemple Tyler Reks ou le Great Khali en son temps, peinent à déclencher les vivats attendus.

 

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P comme…

 

Painkiller: Ou en français, anti douleur. Ce sont des médicaments à base de dérivés de morphine, malheureusement « indispensables » pour bien des catcheurs,  qui ont en général bien du mal à gérer la douleur liée à la multiplication des bumps et des shows. Ce sont des médicaments extrêmement puissants dont on devient très vite accro physiquement. Et c’est bien là le problème car certains finissent leur carrière en étant complètement accros’ à ces saloperies. Et comme pour tous les drogués, leur espérance de vie n’est pas bien élevée, et ce n’est pas la famille de Test ou celle d’Umaga qui nous contredira.

 

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Pinfall : voir Tombé.

 

Pop: C’est une réaction vive de la foule, une réaction positive et bruyante destinée normalement à un face. Elle se produit lors de l'entrée d'un catcheur particulièrement populaire, ou à la suite d’une ou plusieurs prises impressionnantes. Les décideurs de la WWE sont particulièrement attentifs aux réactions de son public. Une superstar face qui ne déclenche pas de pop a du souci à se faire pour la suite de sa carrière. On parle de pop pour un face, et de heel heat pour un heel. Il arrive cependant parfois qu’un méchant de service déclenche de la pop, comme ce fut le cas de Randy Orton, par exemple. Résultat ? Il est depuis devenu face.

 

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Pay-Per-View ou PPV: Littéralement « paie pour voir ». Les PPV sont les événements principaux organisés par les grandes fédérations de catch comme la WWE ou la TNA. C’est le lieu où l’on dispute généralement les titres, où se concluent et naissent les principales storylines, où les combats sont plus longs et les stipulations plus originales. C’est le théâtre des plus grands matchs, des spots les plus impressionnants, des promos les plus enflammées, des segments backstage les mieux réalisés. C’est en quelque sorte la Ligue des Champions des catcheurs pros. Tout le monde rêve d’y participer. Comme son nom l’indique, le PPV est en accès payant, contrairement aux shows hebdomadaires disponibles gratuitement sur les chaines du cable. Le téléspectateur les achète à la séance et paie pour voir, raison pour laquelle leur build est un élément fondamental du business de la WWE. Il faut donner envie au client de claquer ses thunes pour avoir le privilège d’assister à un grand spectacle de catch. Car dans le chiffre d’affaire de la fédération de Stamford, la ligne « PPV » pèse lourd, ce qui explique la politique féroce des McMahon vis-à-vis des sites de partage de vidéos sur lesquels atterrissent, dès le lendemain de leur diffusion, tous les PPV vendus une quarantaine de dollars au chaland moyen qui ne vole pas de contenu sur le net. 

 

Le tout premier PPV de la WWF fut le Wrestling Classic en novembre 1985. On cite souvent le Wrestlemania I du mois de mars de la même année mais à tort, puisque celui-ci fut diffusé gratuitement sur une partie des réseaux, et en paiement à la séance sur d’autres. A la WWE, il existe quatre PPV historiques : Il s’agit de Wrestlemania, bien sûr, mais également du Royal Rumble, de Summerslam et de Survivor Series. Actuellement, on compte pas moins de treize PPV, organisés grosso modo toutes les quatre semaines.

 

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Promo : segment dans lequel un catcheur se met en valeur, micro à la main. Il y raconte son credo, met en image son gimmick, donne des détails de sa vie présumée, parle de son adversaire, l’affronte verbalement… C’est un des éléments indispensables à la bonne conduite d’une storyline. La qualité des promos, conséquence directes du micskill, contribue grandement à faire d’un catcheur une vraie superstar. Parmi les spécialistes de l’exercice actuellement en activité, on peut citer CM Punk, John Cena ou The Miz. Par le passé, The Rock, Steve Austin, Chris Jericho ou Edge ont également démontré un art oratoire consommé.

 

 

 

Y avait une promo sur les boucles d'oreilles, Mich?

– T'as pas vraiment saisi le concept, Lay.

 

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Puroresu : c'est ainsi que l'on nomme le catch au Japon. Les affrontements y sont également scénarisés, mais sont beaucoup plus physiques, les coups étant plus souvent portés qu'aux Etats-Unis, ce qui explique que la discipline soit considérée chez nos amis nippons comme un sport à part entière. Le Puroresu est représenté par trois principales fédérations, l'AJPW, la NJPW et la NOAH, et certains de ses athlètes, comme Kenta Kobashi ou Mitsuharu Misawa, comptent parmi les plus grandes légendes de l’histoire du catch, tous pays confondus

 

 

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Push : cycle durant lequel un catcheur enchaine des victoires probantes contre des adversaires reconnus. Ce cycle peut l’amener à bénéficier d’un title shot voire à gagner un titre. Ainsi, Sheamus ou Drew McIntyre ont-ils bénéficié d’un push spectaculaire fin 2009. Le contraire du push est le depush: le catcheur entame alors une longue descente dans la carte, passant parfois de main eventer à lowcarder aussi vite qu'il était monté en grade (cf. Kozlov, Vladimir à partir de février 2009).

 

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PWI pour « Pro Wrestling Illustrated »: Magazine spécialisé américain, connu pour établir le classement des meilleurs catcheurs, toutes fédérations confondues, selon des critères purement sportifs: ratio victoires/défaites, nombre de jours de règne, etc. Un classement Powerslam, mais en moins bien.

 

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R comme…

 

Road Agent : Ce sont des spécialistes qui aident les catcheurs à préparer leurs matchs et qui, plus généralement, gèrent l'arrière-cuisine des shows. Ce sont donc évidemment souvent de glorieux anciens, comme par exemple Finlay, Dean Malenko ou encore Arn Anderson.

 

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ROH (Ring of Honor) : Fédération « Indy » créée en 2002 par Gabe Sapolski et Rob Feinstein et basée à Philadelphie. La Ring of Honor s'évertue à proposer des shows différents de la WWE ou de la TNA en axant davantage leur contenu sur les combats au détriment du côté « spectacle » (promos, segments backstage…) du catch. Rachetée en 2011 par le géant de l'audiovisuel Sinclair Broadcast Group, elle dispose aujourd’hui d'un espace de diffusion plus large sur le continent nord-américain et d'un nouveau show hebdomadaire diffusé le samedi. Contrairement à la WWE et à la TNA, la Ring of Honor ne dispose pas de PPV à proprement parler mais d'iPPV qui sont diffusés en "live" sur le net.

 

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Rookie : comme dans tous les sports, c’est un débutant, qui commence tout juste sa carrière. Les participants de NXT sont par exemple tous des Rookies. Fait rare à souligner : Wade Barrett qui à la tête du Nexus passe directement du statut de rookie à celui de main eventer. La norme impose plus à ces jeunes pousses de patienter et d’apprendre un peu le métier en lowcard ou en midcard, voire en B-Show.

 

 

 

– Pour toi, c’était quoi le meilleur Royal Rumble de tous les temps ? Le Congrès de Rennes ou celui de Reims ?

– Celui de Rennes. Ça a turné dans tous les sens, Attitude Era stylee.

 

 

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Royal Rumble: PPV de la WWE, et stipulation de match consistant à éliminer tous ses adversaires en les faisant chuter à l'extérieur du ring, par-dessus la troisième corde. C’est un des matchs les plus spectaculaires et les plus attendus d’une saison. C’est, traditionnellement, le premier pay-per-view de l’année. Trente catcheurs (quarante en 2011) pénètrent sur le ring, un par un, toutes les 90 secondes. Et il ne doit en rester qu’un. C’est un match particulièrement important car il donne le droit au vainqueur de disputer un match pour le titre à Wrestlemania !

 

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S comme…

 

Segment (ou segment backstage) : Un segment, c’est une partie de l’histoire qui se déroule sous nos yeux et sert la narration hors match. Il se déroule parfois en backstage (en coulisse) ou sur le ring et permet de faire avancer la storyline entre deux affrontements. Les mecs et les filles discutent, complotent, s’engueulent, s’embrassent et se tripotent, bref, ils nous racontent leur histoire. Ces segments sont indispensables, ils permettent d’expliquer ce qu’il se passe sur le ring. Sans segment, pas de scénario lisible. Et sans scénario, pas d’intérêt à regarder le catch. CQFD.

 

 

– Qu'est ce qu'on fout à discuter politique française dans les couloirs du stade, Michelle?

– Un segment backstage, Layla, un segment backstage.

 

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Scrapped : Se dit d’une storyline qui s’est terminée en queue de poisson, ce qui est le cas pour bien des feuds de la WWE. A la Rédac’ des Cahiers du Catch, on se demande d’ailleurs si les bookers n’ont pas un gros problème au moment de conclure leurs storylines. La fin de la SES de CM Punk, l’éviction de Wade Barrett du Nexus, l'identité de l'Anonymous General Manager de Raw… on a bien souvent un sentiment d’inachevé. Ce qui est terriblement agaçant.

 

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Screwjob: LA trahison ultime. C’est la gruge de l'année ou de la décennie, que personne n'a vu venir. L'arbitre triche et favorise un catcheur A lors d’un tombé ou plus généralement, lors d’une prise de soumission, et lui offre la victoire, au détriment du catcheur B. Le screwjob du siècle est celui de Montreal, en 1997, pour un match opposant Bret Hart à Shawn Michaels. C’est le plus beau et le plus célèbre car Bret Hart ne savait pas qu’il allait se faire piéger ce soir-là, ni que la victoire reviendrait à HBK. Il était prévu le contraire. Oui mais voilà, Bret quittait alors la WWE, c’était son dernier grand match et Vince ne voulait pas que le titre soit conservé par le Canadien qui, de son côté, tenait à sortir par la grande porte, et refusait de perdre contre Michaels au Canada, c'est-à-dire devant son public. Vince céda en façade aux exigences de sa Superstar en partance mais lui fit un enfant dans le dos en ordonnant à l’arbitre de donner la victoire à HBK malgré le scénario préétabli. Furieux, Hart cracha même au visage de McMahon à l’issue du match et les deux hommes restèrent brouillés jusqu’en  2010. La réconciliation fut actée lorsque Bret participa de nouveau cette année-la au grand barnum de Vince, pendant quelques semaines, et pardonna en direct et en public la trahison de Shawn Michaels.

 

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Selling : action d’un catcheur qui « vend » le travail de son adversaire. Ainsi, il saura montrer qu’un coup fait mal, que son adversaire est puissant, etc. C’est le contraire du no selling. Etre un bon « seller » est un atout indispensable pour un catcheur ambitieux car c’est le selling qui permet de masquer que le catch est bidonné. Attention toutefois à ne pas trop en faire ! Ceux qui en rajoutent à mort, à tel point qu’ils n’en sont plus crédibles, font ce qu’on appelle de l’over-selling.

 

 

– Michelle, c’est quoi tes techniques de Selling quand t’as pas envie ?

– Je crie et je mords l’oreille du Taker, en hurlant que j’ai jamais ressenti un truc pareil. Ou alors, je pose mon bouquin.

 

 

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Showman : terme générique, employé en catch et ailleurs pour désigner un catcheur qui sait en permanence divertir le public, sur le ring ou non.

 

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Smark : Notion un peu confuse. Ce serait un mark se prenant pour un smart. Ou alors un smart se conduisant comme un mark. Le débat fait rage, en tout cas.

 

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Smart : On l’oppose souvent au Mark. C’est un fan, fin connaisseur du milieu du catch, assez critique et qui possède généralement une culture catch solide. Il connait le kayfabe et privilégie la cohérence et la constance dans la construction d’un gimmick ou d’une storyline. Il regarde, nous dit-on, le catch en connaisseur. Et il connait d’ailleurs 100% des termes abscons définis dans cet humble dictionnaire.

 

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Spot : C’est un coup, ou un enchainement de coups, prévu à l’avance. C’est en général le grand moment d’un match voire d’un PPV, un saut du haut de l’échelle, un mouvement jamais réalisé, un truc qui te fait crier « oh my god » devant ton écran.

 

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Squash : C’est un terme technique employé pour désigner une grosse branlée, un match expéditif.

 

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Stable : Groupe de catcheurs réunis sous une même bannière. Il arrive qu’une stable exerce une domination sans partage sur une fédération, comme ce fut le cas de la NWO ou, plus récemment, d'Evolution. Mais ce n’est pas forcément toujours le cas. Ainsi, la Straight Edge Society de CM Punk fut un bide retentissant. Voir notre article sur les stables ici.

 

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Stipulation : C’est la condition particulière d’un match. On « stipule » par exemple que pour remporter un Inferno Match, le catcheur doit mettre le feu à son adversaire. Un match sans disqualification est également une stipulation, comme un combat dans un enclos de cochons (le hog pen match). Il existe des tonnes de stipulations à la WWE et les évoquer toutes serait fastidieux. Cela pourrait d’ailleurs faire l’objet d’un lexique à part entière.

 

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Storyline : C’est le scénario, l’histoire justifiant une feud, des affrontements verbaux et physiques entre des catcheurs. Comme nous n’avons plus huit ans, c’est un élément clé de notre amour pour le catch. Car il faut bien justifier aux adultes que nous sommes pourquoi des mecs en slip de cuir font semblant de se mettre sur la gueule. Ce sont les bookers qui décident de l’évolution d’une storyline.

 

 

– Dis Michelle, niveau stipulations, c’est varié avec le Taker ?

– In kayfabe ou pour de vrai Layla ?

 

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Suiveurs : Les « suiveurs » sont ceux qui … suivent la WWE et ses programmes. Ce sont ses fans, son WWE Universe.

 

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Summerslam : Ce PPV, existant depuis 1998, fait partie des quatre pay-per-view historiques de la WWE. Il se tient en été, en plein mois d’août et est extrêmement populaire auprès des fans. Aucune stipulation particulière ne s’impose lors de Summerslam, ce qui ne l’empêche pas d’être appelé The Biggest Event of the Summer.

 

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Superstar : C’est de cette façon qu’on appelle un catcheur à la WWE. A Stamford, on fait très attention au vocabulaire. Par exemple, les Superstars et les Divas ne s’affrontent pas dans des « combats » mais dans des « matchs ».

 

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Survivor Series : Ce PPV, dont la première édition se tint en novembre 1987, fait partie de ce qu’on appelle le Big Four symbolisant les quatre PPV historiques de la WWE (Wrestlemania, Royal Rumble, Summerslam et Survivor Series) et comme le Royal Rumble, il se distingue par sa stipulation particulière, sa marque de fabrique : les matchs par équipe. A l’origine, il ne proposait d’ailleurs que des matchs à cinq contre cinq. Il se tenait traditionnellement le jour de Thanksgiving et vit naitre le concept d’Elimination Chamber.

 

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Suspension of disbelief (ou Willing suspension of disbelief) : littéralement « suspension de l’incrédulité » (ou suspension volontaire de son incrédulité), cela consiste pour un fan à oublier le temps d’un show ou d’un match qu’il assiste à un événement truqué, bidonné et dont l’issue est prédéterminée. C’est une condition sine qua non pour apprécier le catch, à partir du moment où l’on n’a plus dix ans et où ne croit plus le kayfabe. En résumé, en  grands enfants que nous sommes, nous suspendons notre incrédulité pendant une centaine de minutes et nous faisons semblant d’y croire. Mais pour que cela soit possible, il faut une certaine cohérence dans l’extraordinaire. Et quand l’incrédulité n’est plus suspendue, c’est tout l’intérêt pour le spectacle qui se casse la gueule.

 

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T comme…

 

Tables, Ladders et Chairs Match (ou TLC) : stipulation qui mixe habilement celle des Tables Match, Ladder Match et Chairs Match: tables, échelles et chaises sont les trois accessoires utilisés au cours du combat, et le seul moyen de l’emporter est d'aller décrocher l'objet suspendu au centre du ring comme dans un ladder match. Dans cette stipulation, passer au travers d'une table ne fait pas perdre l’affrontement. Ce match a donné son nom au PPV de la WWE éponyme, TLC, qui a lieu depuis 2009 et qui comprend au moins un TLC Match, ainsi qu'un Chairs Match, un Ladder Match et un Tables Match.

 

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Tables Match: stipulation présente dans beaucoup de fédérations et où les participants ne peuvent gagner qu'en faisant passer leur adversaire à travers une table, quel que soit l'emplacement de la dite table. Les tables sont également autorisées comme armes lors du match. Si on ne connait pas à ce jour d'"expert" attitré de cette stipulation (même si les Dudleys, aujourd’hui à la TNA, adorent ça), on peut noter qu'elle est devenue la kryptonite de John Cena (défaite face à Sheamus, Orton et R-Truth, trop la honte).

 

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Tag-Team : Il s’agit d’un match par équipe, le plus souvent à deux contre deux. Deux catcheurs s’affrontent tandis que les coéquipiers attendent leur tour dans un coin, à l’extérieur du ring. Le relais se fait via le tag, qui consiste à toucher son coéquipier pour passer ou prendre la main. A la WWE, on ne semble savoir que faire de la division par équipe, souvent laissée pour compte, parfois redynamisée, mais jamais sur la durée. Une ceinture désormais unifiée récompense les champions par équipe. Notre article sur le sujet ici.

 

 

Michelle, le plan à trois avec le Taker, on se le fait en Tag team ? Ou en Triple Threat ?

 

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TapOut : C’est le fait de « se rendre », lorsque l’adversaire porte une prise de  soumission. Cela consiste à taper sur le sol et à abandonner le combat. C’est un peu la honte pour un catcheur.

 

                                                                                              

– On dira ce qu’on voudra, mais concernant la réforme des retraites, le gouvernement a tenu bon et a évité le Tap Out.

– Comme sur le bouclier fiscal, la taxe carbone et la reforme des lycées?

– Lol Lay'.

 

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Three Count : Compte effectué par l’arbitre lors d’un tombé. Le décompte de trois quoi.

 

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Title Shot : C’est l’opportunité pour un catcheur d’obtenir un match pour un titre, soit grâce à l’appui de la direction, soit après un affrontement victorieux contre un ou plusieurs prétendants. Le bénéficiaire d’un title shot est le number one contender, le challenger officiel du champion.

 

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TNA : Total Nonstop Action, compagnie américaine lancée en 2002, deuxième plus grande fédération au pays de l'Oncle Sam après la WWE. Basée à Orlando, en Floride, où ont lieu la plupart de ses shows. La TNA possède un roster de grande qualité où se mêlent anciens de la WWE (Kurt Angle, Jeff Hardy, Mr Anderson), produits locaux (AJ Styles, Bobby Roode, James Storm), anciennes stars du circuit indépendant (Samoa Joe) et légendes du catch d'antan (Hulk Hogan, Ric Flair, Sting). Ses partisans louent la qualité de ses combats, ses détracteurs lui reprochent un booking anarchique.

 

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Tombé : C’est ainsi que se terminent le plus souvent les matchs de catch. Cela consiste à plaquer les épaules de l’adversaire au sol pendant trois secondes, pendant que l’arbitre effectue le three count, le décompte de trois.

 

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Triple Threat : match à trois, chacun pour soi et que le meilleur gagne.

 

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Turn : Lorsqu’un catcheur heel devient gentil, on dit qu’il fait un face turn. C’est l’inverse, évidemment, du heel turn. Le turn, face ou heel est un élément important de la gestion des Superstars de la WWE et du catch en général. Il permet aux bookers de modifier en profondeur le caractère d’un personnage pour éviter que le public se lasse ou pour donner un second souffle à un gimmick à la peine. Les turns peuvent être progressifs ou au contraire brutaux et soudains, pour jouer à fond de l’effet de surprise. En général, le turn des éléments les plus populaires d’une fédération se construit sur la durée : il faut expliquer au public pourquoi et comment un catcheur devient ou redevient un gentil ou un méchant garçon. Après une phase plutôt ambigüe et transitoire, où la Superstar devient ce qu’on appelle un tweener, ni heel ni face, on achève le turn à petites touches jusqu’à ce que le doute ne subsiste plus dans l’esprit du public. En revanche, lorsqu’il s’agit d’un élément secondaire, les bookers ne perdent que rarement du temps à construire le turn. Du jour au lendemain, le catcheur change de camp et basta. C’est par exemple le cas d’Ezekiel Jackson, redevenu heel sans plus d’explications (il a eu droit à un peu plus de temps d'antenne quand il a par la suite fait un Face turn, signe qu'il avait entre-temps pris plus d'importance), ou celui de John Morrison, devenu subitement face après la séparation de la tag team qu’il formait avec le Miz au printemps 2009. Notons enfin qu’il est très difficile de modifier les traits de caractère des stars les plus célèbres de la WWE. Ainsi, Batista a-t-il dû attendre la fin de sa carrière avant d’incarner le rôle d’un méchant, alors qu’il en rêvait depuis si longtemps. De la même façon, le heel turn de Cena n’est pas pour demain. Mais ça, c'est juste parce qu'il est trop gentil pour devenir méchant.

 

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Prenez un heel. Faites-lui littéralement tourner la face. Hop, vous avez réussi un face turn.

 

 

Turnbuckle : les quatre poteaux, situés aux quatre coins du ring. On y monte pour effectuer les prises aériennes les plus impressionnantes. A défaut, on peut aussi y écraser la tête de son adversaire.

 

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Tweener : c’est un catcheur qui n’est ni heel ni face, mais entre les deux, in beTWEEN. Le Tweener est souvent une étape intermédiaire dans le turn d’un catcheur, qui évite une transition trop brutale. Plus rarement, c’est un statut permanent, comme ce fut le cas pour Stone Cold Steve Austin en son temps.

 

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W comme…

 

 

WCW : Wold Championship Wrestling (1988-2001). Grande concurrente de la WWF dans les années 1990, la WCW, propriété du magnat Ted Turner, possédait un roster très complet et des ressources très importantes. Elle domina longtemps la WWF, son programme phare, Monday Nitro (qui se prononce exactement comme Monday Night Raw) ayant obtenu pendant des lustres des audiences supérieures à celles de la WWF, dont la WCW recrutait d'ailleurs de nombreuses stars, y compris des leaders du niveeau de Bret Hart. Mais la conjonction d'un booking désastreux à la WCW et du lancement de l'Attitude Era à la WWF finit par avoir raison de la patience de Turner, qui finit par lâcher l'affaire. La WWF s'empara des meilleurs catcheurs de la WCW, et n'a plus connu de défi comparable depuis.

 

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WWE : WWE pour World Wrestling Entertainment, la fédération qui domine sans partage le business du catch mondial. Elle est le joyau de la famille McMahon qui se refile le bébé de génération en génération. C’est Jess McMahon le grand père de Vince, qui a créé l’ancêtre de la WWE en 1952. Le business sera repris par le fils de Jess, Vince Sr. McMahon qui en fera la fédération dominante (WWWF, puis WWF) dans le nord-est des Etats-Unis dans les années 1970, avant que Vince K. McMahon, le nôtre, ne rachète la société à son père et en fasse l’empire que nous connaissons aujourd’hui en écrasant la concurrence sur le sol américain (alors que son père ne jurait que par une domination strictement régionale) avant de s’attaquer au reste du monde. On ne peut qu’être admiratif devant cette success story familiale. Lire l’excellent article de SpanishAnnounceTable qui ravira les amateurs de l’histoire des fédérations de catch US.

 

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WWE Universe : C’est l’univers de la WWE. Ses fans, ceux que l’on appelle aussi les suiveurs. Protéiforme, il regroupe les adultes les plus smarts et les enfants les plus marks. Contenter l’ensemble du WWE Universe est une gageure pour les bookers.

 

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Wrestlemania : le plus grand PPV de la WWE, The Grandest Stage of Them All, l’événement de l’année, le show capable de réunir plus de spectateurs dans un stade que la finale du Superbowl et qui concentre évidemment nombre de matchs à enjeux. Il est vraiment le point névralgique de la saison de la fédé de Stamford. Il n’a lieu qu’en mars mais on commence à l’évoquer dans les shows dès le mois de janvier et l’approche du Royal Rumble. Il y a même une expression propre à la construction (le build) de l’événement : The Road to Wrestlemania. Tous les catcheurs rêvent d’y combattre. Le tout premier s’est tenu le 31 mars 1985 au Madison Square Garden. Il marque le début de la collaboration entre MTV et la WWF. Muhammad Ali et Cindy Lauper en furent les invités spéciaux.

 

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