Who’s bash?

You Better Run, You Better Do What You Can
Don’t Wanna See No Blood, Don’t Be A Macho Man
You Wanna Be Tough, Better Do What You Can
So Beat It, But You Wanna Be Bad…

Michael Jackson, Beat It

 

Michael Jackson est mort, un avion de plus est tombé, Benzema quitte le championnat de France, la planète pète sous toutes les coutures, de l’Iran au Honduras en passant par Montfermeil… un weekend tendu, donc. Heureusement il y a la WWE pour nous offrir un peu de bonheur.

 

 


Prochaine étape pour Edge et Jericho : se laisser pousser des bras supplémentaires.

 

 

Analyse de Smackdown du 26 juin, de The Bash et de Raw du 29 juin

 


You Better Run, You Better Do What You Can
Don’t Wanna See No Blood, Don’t Be A Macho Man
You Wanna Be Tough, Better Do What You Can
So Beat It, But You Wanna Be Bad…

Michael Jackson, Beat It

 

Michael Jackson est mort, un avion de plus est tombé, Benzema quitte le championnat de France, la planète pète sous toutes les coutures, de l’Iran au Honduras en passant par Montfermeil… un weekend tendu, donc. Heureusement il y a la WWE pour nous offrir un peu de bonheur.

 

 


Prochaine étape pour Edge et Jericho : se laisser pousser des bras supplémentaires.

 

 

Analyse de Smackdown du 26 juin, de The Bash et de Raw du 29 juin

 

 

Il fut un temps où les pay-per-view ne survenaient que quatre fois par an. Un public fébrile attendait impatiemment ces grands événements et les disséquait longuement par la suite. Aujourd’hui, le rythme a changé. A quatorze ppv par année, plus quatre shows hebdomadaires, le fan lambda est écrasé sous la quantité de matchs, de storylines et d’informations diverses. Un ppv n’a rien de spécial, et les événements du Bash de dimanche ne nous ont pas plus marqués que ceux du Smackdown de vendredi ou du Raw de lundi. Prenons-en notre parti, et au lieu d’analyser les shows un par un, voyons lesquels des derniers développements sont atroces, lesquels laissent planer le doute et lesquels sont à se taper le cul par terre de joie.

 

 


Calmos Kofi, c’est juste une expression.

 

 

Trophées Fingerpoke of Doom des pires choix de booking

 

Le combat Cena / Miz de The Bash
Deux mois de buildup pour un squash de quatre minutes. Ri-di-cule. Dans la foulée de sa grotesque élimination de la bataille royale à dix du Raw précédent, le Miz a été une nouvelle fois présenté, ce dimanche, comme un naze complet dans le ring. Super-Cena en a fait son affaire en moins de temps qu’il n’en faut pour exécuter un « You can’t see me ». Le Miz a donc été donné à manger à Cena entre deux feuds avec les éternels main-eventers — et dès la semaine prochaine, avec un Cena / HHH à Raw, on va reprendre les sales vieilles habitudes. Le tout est d’autant plus absurde que le lendemain du Bash, on a eu droit, à Raw, au match qu’on aurait dû voir dimanche: un quart d’heure largement dominé par The Miz, à l’issue duquel le Chick Magnet est apparu comme un rival digne de Cena, alors que dimanche, c’est à peine s’il a eu le temps de tenter un tombé.

 

 


Eh ouais, quand on frappe Cena dans la tête, ça sonne creux.

 

 

Le combat Triple H / MVP de Raw
D’un côté, un catcheur qui vient, la veille, de perdre un violent « Three Stages of Hell » contre le champion en titre et ses deux sbires, et débarque sur le ring en boitant, la jambe gauche encore endolorie. De l’autre, un upper-midcarder qui s’est reposé dimanche et arrive en pleine forme. Quatre minutes et un Pedigree plus tard, le premier a réglé son compte au second. Même si on n’est pas fans de MVP aux Cahiers du Catch, on a trouvé ce combat et son issue absolument affreux, mais c’est pas comme si l’insubmersible HHH ne nous avait pas habitués à de tels scandales.

 

 


Oh putain! Mais il a au moins deux dés de douze en endurance ce salaud!

 

 

La séquence humoristique Cryme Tyme / Jesse à Smackdown
Shad et JTG gagneraient à passer plus de temps en salle d’entraînement qu’en studio, surtout si c’est pour enregistrer des séquences aussi sordides que celle de ce vendredi, qui vit les deux gentils blacks dépouiller le béta Jesse, après une tentative de rap foireuse de ce dernier…Toute la gimmick de semi-criminels de Cryme Tyme est d’ailleurs assez bizarre, pour ne pas dire dérangeante, mais on y reviendra à l’occasion.

 

 


Oh patron, regardez! Ces chenapans de Cryme Tyme ont accroché les clés de votre limousine au toit du stade! Quels sacrés garnements ces deux-là alors!

 

 

— Le pillage de l’ECW à la mini-draft
Résumons: McMahon a « racheté » Raw à Trump mais ce dernier avait initié une draft de quinze catcheurs (dont plusieurs transferts Smackdown-ECW, alors qu’il n’avait aucune autorité sur ces deux shows!) que Vince est obligé d’accepter. Pourquoi? On ne le saura jamais. Le résultat, plutôt positif pour Smackdown et carrément triomphal pour Raw, est en revanche catastrophique pour l’ECW. Celle-ci perd rien moins que Finlay, Mark Henry, Evan Bourne, Jack Swagger et la Hart Dynasty, pour ne récupérer que Shelton Benjamin, William Regal, Goldust et les Bella Twins (alors qu’il n’y a pas de combats féminins à l’ECW). Cette curée survient à un moment où le show du mardi devenait de plus en plus intéressant, et concurrençait sérieusement Raw pour le statut de deuxième meilleure émission de la WWE (Smackdown étant intouchable). Christian et Benjamin sont désormais les seuls gars attrayants de l’ECW, réduite à capitaliser sur le règne émotif de Dreamer (prolongé dimanche dans un Scramble match somme toute moyen) et une éventuelle montée en puissance de Kozlov, voire sur quelques jeunes pousses intronisés ce mardi…

 

 


Le titre ECW? Désolés, on l’a pas vu, il était où? Bon ben tant pis, on se casse, salut!

 

 

Les demi-finales du tournoi des prétendants au titre de la WWE
A la vue du tableau de ces demi-finales, quelqu’un avait-il un doute sur leur issue? Evidemment, les Supermen ont gagné, et on prend les paris sur leur combat de lundi prochain: il y aura un no-contest qui aboutira à un triple threat de ces deux-là contre Orton. Oui, exactement comme à Wrestlemania XXIV. Entre autres.

 

 


Mais quel suspense insoutenable!

 

 

La division féminine de Smackdown
Comme l’ECW, la catégorie « Divas » de Smackdown est la grande perdante de cette mini-draft imposée par l’épisode « Donald Trump ». Alors que nous évoquions la semaine dernière un regain d’intérêt pour les joutes féminines du vendredi soir, le friday night show perd en Gail Kim un atout technique indiscutable alors que l’on se réjouissait par avance de la voir pointer le bout de son nez dans la course au titre qui oppose Michelle McCool à Melina. Certes, le départ de Gail Kim devrait en principe être compensé par le transfert de Natalya, dont tout le monde s’accorde à louer les qualités. Reste que cette dernière n’a pas catché depuis un bail, cantonnée qu’elle était dans son rôle de valet au sein de l’ECW et que, dans le meilleur des cas, son arrivée ne fera que contreblancer la perte de l’ex-star de la TNA. Avouons notre déception: la division féminine de Smackdown n’en sort pas renforcée, car il ne faudra pas compter sur Eva, Layla ou Maria pour rehausser le niveau des affrontements entre filles le vendredi soir. Niveau féminin, Raw est le grand gagnant de la draft, mais au détriment de Smackdown, alors qu’un équilibre entre les deux brands était parfaitement envisageable. Aucun départ, arrivée de Natalya et le tour était joué, le roster de Raw étant bien plus conséquent que celui de Smackdown…

 


On espere qu’Alicia Fox en a bien profité et on lui souhaite bonne chance en solo à Raw. Et on a très peur pour elle.

 

Autre dommage collatéral : quid de l’avenir de Gail Kim dans un roster de Raw devenu ultra compétitif ? Lorsque l’on sait le sort qui lui a été réservé à Smackdown, on se pose de très légitimes questions sur son avenir et l’on craint pour tout dire un futur immédiat de « super jobbeuse » qui permettrait de faire briller les Beth Phoenix et autres Maryse. N’aurait-il pas mieux valu qu’elle se forge et consolide un statut de prétendante au titre au sein de Smackdown, plutôt que de jouer les figurantes dans le show le plus populaire de la WWE ?

 

Trophées Montreal Screwjob des bookings aventureux dont on ne sait trop quoi penser

 

La réapparition de Kane
Le grand retour de Kane (qui a récemment effectué une tournée en Inde, tiens tiens) a permis à Ziggler d’arracher une victoire à Khali et de partir vers de nouvelles aventures. Ziggler probablement en route pour une feud avec Mysterio autour du titre IC, Khali se retrouve face à Kane pour une série de matchs qu’on pressent assez horribles. Mais si c’est le prix à payer pour que le géant indien, dont on sait l’importance stratégique pour la WWE, ne fasse pas plus de dégâts, on est prêts à l’accepter. Après tout, il y a une barre de défilement dans les vidéos Youtube…

 

 


Faire entrer le Great Khali dans un stade? Rien de plus facile : vous installez le Great Khali quelque part et vous construisez un stade autour.

 

 

Le Three Stages of Hell Match entre Orton et HHH au Bash
La bonne nouvelle, c’est que Randy a conservé son titre. La mauvaise, c’est qu’il est encore une fois apparu incapable de vaincre sans ses deux comparses, que ses deux victoires ont été obtenues sur une disqualification et une intervention de Rhodes et DiBiase, et que même en s’y prenant à trois, les Legacy ont fini étalés aux pieds de Thor, rugissant alors que déferlait sa musique (depuis quand la musique du perdant est-elle jouée à la fin du match?).

 

 


Ses abus de pouvoir sont vraiment sans limite : maintenant, Triple H impose à ses adversaires de l’amener au solarium sans le réveiller!

 

 

Le Gauntlet Match de Raw
La première bonne nouvelle, c’est que, face à Evan Bourne, Randy a réussi à gagner un match clean, pour la première fois depuis des lustres! La seconde bonne nouvelle, c’est que Swagger est sur le point de conclure une alliance avec lui. La mauvaise, c’est que le super badass à moitié taré Randy Orton, qui nous avait rendus fous de lui au début de l’année, a imploré à genoux ce gros tas de Mark Henry de l’épargner, avant de se faire squasher comme un malpropre. Blessé ou pas, jamais de la vie l’orgueilleux leader de la Legacy ne devrait s’avilir ainsi.

 

 


Je t’en supplie à genoux Mark, ne me lis pas un autre de tes poèmes!

 

 

— La trouble relation naissante entre Maryse et Kelly Kelly
Maryse s’est une nouvelle fois invitée à la table des commentateurs lundi soir et, malgré sa médiocrité au micro, a tout de même réussi à lâcher quelques « informations » qui pourraient se révéler intéressantes si elles sont bien exploitées, ou affligeantes dans le cas contraire. Et c’est la raison pour laquelle nous demandons à voir. Le Canadienne laisse donc planer le doute sur sa relation avec The Miz (une fille qui refuse de s’exprimer sur ce qu’elle ressent pour un garçon a forcément quelque chose à cacher, ce qui offre des perspectives à la storyline malgré le massacre subi par Miz dimanche soir) et, plus surprenant, fait état de son attirance pour Kelly Kelly en déclarant la trouver très belle et l’apprécier énormément. En insistant assez lourdement…

 


Et un trip avec Hornswoggle? Je préfère ne pas en parler mais oui, je le trouve mignon.

 

On se fait peut-être des idées mais on a tendance à se dire que la WWE fait rarement les choses au hasard et qu’il pourrait bien s’agir là des prémices d’une relation ambigüe entre les deux jeunes femmes ou tout du moins d’un ballon d’essai destiné à tester la réaction du public. On pourra s’en réjouir à la condition que la creative team réussisse à éviter le chemin de la storyline scabreuse, si tant est qu’elle creuse dans cette direction. Oui on sait, c’est pas gagné.

 

Les tensions intra-Legacy
Ouf, Ted et Cody ont enfin fait preuve d’un peu de personnalité. Mais le clan paraît sur le point d’imploser, puisque les bookers ont fait d’Orton non pas le chef charismatique qu’il était au Rumble — ah, ce « Follow my lead! » adressé à ses deux jeunes chiens fous! — mais une espèce de demeuré incapable de feindre un quelconque intérêt pour ses deux gardes du corps. La semaine prochaine, avec Ted DiBiase Sr. en general manager, et alors qu’approche le moment de promouvoir le probable candidat au titre de navet du siècle « The Marine 2 » dont le rôle-titre est tenu par Ted Jr., il est très possible que Ted quitte le clan, et soit remplacé par Swagger. Orton ne perdra pas au change, mais on préférerait clairement voir la Legacy garder DiBiase et incorporer Swagger. On l’a vu quand Randy a proposé à Batista de rejoindre son groupe, le critère « sang bleu » n’est plus vraiment d’actualité. Et Swagger a pratiquement fait acte d’allégeance à Orton dès son arrivée à Raw. Une Legacy à quatre, où Orton conserverait son titre WWE tandis que Swagger combattrait pour le titre US et les Priceless se consacreraient au titre par équipes, voilà qui aurait une sacrée gueule.

 

 


Bienvenue au Fight Club, mec. Si t’aimes prendre des coups de sledgehammer dans la tête, t’es au bon endroit.

 

 

La décision d’avoir un « hôte » différent chaque semaine à Raw
Là aussi, comme pour la mini-draft, il s’agit d’un héritage de Trump que Vince aurait décidé de conserver. Why not, l’idée n’est pas mauvaise, mais il est indispensable qu’il soit nettement précisé quelles sont les prérogatives de l’hôte en question. Ainsi, ce lundi, le premier à tenir ce nouveau rôle, Batista, a déclaré qu’il avait « tous les pouvoirs » et menacé de « virer » la Legacy. Si c’est le cas, alors pourquoi n’a-t-il pas tout simplement dépouillé Orton de sa ceinture, par exemple, pour la refiler à son si méritant copain HHH? Espérons que la question des pouvoirs exacts des hôtes sera réglée la semaine prochaine…

 

 


J’ai super chaud dans ce costard… Je t’ordonne de me lécher le visage pour me rafraîchir un peu, sinon je te vire.

 

 

Matt Hardy le yoyo humain
Le renfrogné Matt est le Juif errant de la WWE: en un an, il est passé de Smackdown à l’ECW puis à nouveau à Smackdown puis à Raw puis à Smackdown encore une fois! Son passage au show du lundi ne restera pas dans les annales puisque son principal fait de gloire sera d’avoir assommé Goldust à coups de plâtre. Maintenant, de deux choses l’une. Va-t-il contaminer tout Smackdown avec sa lose ou bien sera-t-il au contraire revitalisé par la réussite actuelle du show bleu? Va-t-il réinitialiser sa feud avec son frangin, ou effectuer un nouveau turn et reformer les Boyz? On attend de voir, mais on a envie de croire qu’il ne va pas retourner à l’ECW d’ici deux mois…

 

 


Oh merde. S’il refout une boule puante dans mon casier, je le dessoude, frangin ou pas frangin.

 

 

Le double countout Kofi Kingston / Big Show à Raw
Le combat n’a rien eu d’inoubliable, mais l’issue est maligne, avec un Kofi qui s’en sort renforcé et un Show qui peut probablement passer à autre chose… à savoir sans doute Mark Henry, qui est non seulement l’unique autre big man de Raw, mais aussi, apparemment, un face. De même que pour les Khali-Kane à venir à Smackdown, on craint le pire pour les combats entre ces deux mastodontes, qui n’ont jamais ébloui les foules quand ils s’affrontaient il y a quelques années, et qui n’ont pas rajeuni depuis. Mais on ne demande qu’à se tromper.

 

 


Trop cool! Mark Henry! Enfin quelqu’un avec qui faire les boutiques!

 

 

Trophées Corporate Champion du meilleur booking

 

Le combat Mysterio / Jericho du Bash
On a beaucoup parlé de storylines jusqu’à présent, mais n’oublions pas qu’il y a eu quelques excellents matchs ces derniers jours, dont un Jericho-Mysterio qui d’après nous est un candidat sérieux au titre de match de l’année 2009 jusqu’à présent. Des mouvements innovants par dizaines, des nearfalls crédibles à tout-va, aucune perte de temps, un public à fond et un gros élément de psychologie, Jericho arrachant le masque de Mysterio… et se déconcentrant une seconde en comprenant qu’il y a un autre masque en-dessous, ce qui suffit au Mexicain pour enchaîner 619 et splash. Superbe, vraiment, mais Mysterio ne déçoit jamais quand il est en forme, et Jericho est actuellement le roi Midas de la WWE: tout ce qu’il touche se transforme en or.

 

 


Eh non Chris! Ca c’est son slip!

 

 

Le couple Edge et Jericho
Avec ces deux-là, le titre par équipes, trop longtemps aux mains des ternes Colon, reprend instantanément vie et intérêt. Alors bien sûr, en les voyant débarquer à la surprise générale pour le championnat par équipes, on comprit que de suspense il n’y aurait guère: il était évident que les deux superstars allaient gagner. Le match fut cependant rigolo, les deux équipes adverses faisant tout leur possible pour éviter de tagguer les deux Canadiens. Evidemment, tout est bien qui finit spear, et nos deux lascars, pour peu que leurs egos ne se marchent pas trop dessus, pourraient bien relancer le titre par équipes en le défendant avec leur vista naturelle dans les trois branches (avant, espérons-le, de mettre royalement over la Legacy quand viendra le moment de le lâcher).

 

 


– Tu sais quoi, Chris? Parfois je me dis que t’es encore plus une raclure que moi.
– C’est très gentil Edge, ça me va droit au cœur.

 

 

Le push de Morrison
Certes, il n’était pas au Bash, mais il avait fait très forte impression la veille, en battant proprement le champion en titre CM Punk: John Morrison est un candidat de plus en plus sérieux aux plus grands honneurs, et réalise un match de très haute volée pour la deuxième semaine de suite, après son excellent combat contre Edge la semaine précédente. Edge et Jericho probablement concernés avant tout par la défense de leur nouveau titre par équipes, le sculptural Morrison pourrait bien se faire une place encore plus près du soleil très vite, au grand ravissement de tous les publics — aussi bien de la midinette hypnotisée par sa plastique que du vétéran qui voit en lui un nouveau Shawn Michaels.

 

 


Moi je suis hypnotisé par ta plastique et je pense que t’es le nouveau Shawn Michaels. Mais c’est normal, je suis tweener.

 

 

— Le turn progressif de CM Punk
Pas évident de conduire harmonieusement la transformation d’un boy-scout en bête fulminante (sans lui faire ingurgiter de psychotropes, s’entend). Mais la WWE s’en sort très bien avec Punk, même si son GTS post-match contre Morrison, vendredi, était peut-être excessif. Son arbitrage, plus tard dans la soirée, lors d’un très bon match en cage à quatre, fut à nouveau face, ainsi que son combat dimanche. Reste le mystère de sa disqualification finale, pour coup de pied à l’aveugle qui a frappé l’arbitre… Calcul ou hasard? En tout cas, on a hâte de voir ce qui se passera ce vendredi. A force, Jeff Hardy paraît sur le point de péter les plombs, et on ne serait pas surpris de le voir lui aussi prendre de plus en plus les traits d’un tweener…

 

 


Eh ouais, Ciaime, mettre un GTS en scrède c’est une chose, mais faire des rictus comme ça naturellement, c’est des années de travail, hein.

 

Le renforcement de Raw
Swagger et Bourne incarnent l’avenir, et suscitent de grandes attentes. Henry semble parti pour un énorme push de Face. Gail Kim, espérons-le, va venir se mêler à la lutte pour le titre, plus sûrement qu’Alicia Fox, mais on sait jamais. Bref, on a de nouvelles raisons de regarder Raw le lundi soir, et ça tombe bien, on commençait à en avoir plein le dos… Reste la question lancinante: Goldust parti, qui va se fader Hornswoggle? Our guess: Festus, pour un duo de dessin animé qui pourrait bien être hilarant s’il sombre complètement dans le nawak.

 

 


Hé mais, c’est bien le fils de Finlay, Hornswoggle? Et si je lui proposais de rejoindre mon clan?

 

La relance de la division féminine
Nous avons eu peur de nous être un peu avancés lorsque, la semaine dernière, nous défendions l’idée que les divisions féminines de la WWE pourraient assez rapidement retrouver grâce à nos yeux. Entre les très bons combats des trois principaux shows de cette semaine (Smackdown, The Bash et Raw), et le renforcement évident de Raw après la mini-draft, osons le dire, nous sommes confiants même si, comme nous l’écrivions plus haut, celle si est nettement en défaveur de Smackdown.

 

Pour la première fois depuis que les Cahiers du Catch ont ouvert leurs portes virtuelles, le booking des combats entre Divas aura donc frôlé la perfection.
Vendredi soir, un tag team match opposant Michelle McCool et Alicia Fox à Melina et la revenante Gail Kim nous a merveilleusement préparés au pay-per-view de dimanche, et nous avons apprécié à leur juste valeur l’énergie de Michelle McCool, sa roublardise au moment de conclure le combat et son superbe Faithbreaker sur Gail Kim, un finishing move emprunté à AJ Styles qu’elle maitrise décidemment très bien. Et qui lui confère un avantage certain sur le ring.
Dans la foulée, The Bash a confirmé la montée en puissance de Michelle McCool en la sacrant première diva à avoir gagné les deux ceintures féminines, après un très bon combat contre Melina, la championne déchue. Les deux jeunes femmes nous ont offert un bon spectacle in the ring, et encore une fois, si le combat nous raconte une histoire simple, il a le mérite de nous en raconter une et de bénéficier de deux très bonnes actrices. De plus, McCool est une championne plus que crédible car même si une intervention d’Alicia Fox lui évite de très peu la défaite, son catch puissant et technique lui assure une victoire somme toute logique à l’issue d’un combat peut-être un peu court mais très dynamique et riche en jolis mouvements. Nul doute, le retour des divas dans un ppv de la WWE est réussi.

 


C’est vrai qu’il avait quand même vachement changé, Michael Jackson.

 

Du côté de chez Raw, les nouvelles sont également plutôt bonnes, c’est la bonne surprise de la semaine. On a enfin revu du catch féminin de qualité dans le programme du lundi, grâce un à match à 4 très enlevé, mettant aux prises Beth Phoenix, sa Rosa, Mickie James et Kelly Kelly, dans un combat riche en rebondissements qui verra Mickie James l’emporter, gagnant ainsi son ticket pour le prochain pay-per-view où elle affrontera Maryse et tentera de la défaire de sa ceinture.
Si la feud qui oppose la Canadienne à Mickie ne nous parait pas très bien exploitée – et c’est un euphémisme tant leur rivalité a du mal à dépasser le stade du regard méchant et du « ferme ta boite à camembert » —, les perspectives sont plutôt bonnes et tous les espoirs sont permis. Santina est pour le moment portée disparue, Beth Phoenix est par voie de conséquence redevenue une catcheuse, Gail Kim est un atout considérable si le WWE daigne enfin exploiter son talent, l’éternelle Mickie et même Kelly Kelly font le métier plus que correctement, Maryse malgré ses défauts est potable in the ring et les Bella Twins sont en pré-retraite à l’ECW… Bref, la creative team n’a plus qu’à faire son boulot, la matière première est de qualité. Il reste trois semaines avant le Maryse vs. Mickie du Night Of Champions; on devrait vite être fixés, mais la Grand Barnum Era semble révolue.

 


Si elle continue à cultiver sa ressemblance avec le Big Show, Mickie pourrait bénéficier d’un gros push in the ring.

 

Vince McMahon à Smackdown
La semaine dernière, nous nous étions plaints de l’omniprésence lassante de Vince à Raw; cette fois, sans doute boosté par l’ambiance de Smackdown, le patron a été bien plus drôle, de notre point de vue, formant, avec un Teddy Long touchant de bêtise et de peur mêlées, un duo comique particulièrement efficace. Il en remit une couche dimanche pendant The Bash, précipitant ce pauvre demeuré de Long dans la première solution venue: rappeler en catastrophe les deux derniers gars venus geindre dans son bureau, pour les foutre dans le match suivant. Tout cela « makes sense », d’autant plus que Vince se serait montré avec Long sous son vrai jour de patron terrifiant, capable de passer en une seconde de la sympathie la plus cordiale à la menace, l’insulte et la vocifération. Bref, Vince, continue d’être toi-même et n’essaie pas de nous faire rire avec des problèmes d’argent, des chiottes et des nains. On a la vraie vie pour ça. Des patrons tyranniques aussi, cela dit.

 

 


Theodore, vous pouvez m’expliquer dans quelle mesure ces 400 Mo de photos de Maryse à poil qu’on a trouvés sur votre ordinateur relèvent de vos attributions professionnelles?

 

 

Au final, un weekend riche d’enseignements et d’espoirs, et un appétit décuplé pour la suite. Merci qui? Merci la WWE!

 

 


Et puis on préfère savoir ces mecs-là dans une salle éclairée, avec plein de flics dans l’assistance, qu’en train de semer le chaos dans les rues.


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