Analyse anthropologique et psychologique du fan de catch (ou plus simplement : haters gonna hate)

I hate the jocks / And I hate the geeks
I hate the trendies / But I also hate the freaks
I hate your band / And I hate TV
I'm only happy when I'm in my misery

The Offspring, Cool to Hate

 

Après un Royal Rumble déjanté où l'improbable se produisit, le WWE Circus avait rendez-vous avec son traditionnel premier show hebdomadaire post-ppv. L'occasion d'étudier le comportement d'un type de plus en plus répandu dans la famille du fan de catch: le hater.

 

 

– Panda j'ai quelques doutes sur ta nalyse.

– Bouarf. Tu sais bien, Axl, que les pandas ne savent

ni écrire ni lire.

 

 

Nalyse du Raw du 30 janvier

 

I hate the jocks / And I hate the geeks
I hate the trendies / But I also hate the freaks
I hate your band / And I hate TV
I'm only happy when I'm in my misery

The Offspring, Cool to Hate

 

Après un Royal Rumble déjanté où l'improbable se produisit, le WWE Circus avait rendez-vous avec son traditionnel premier show hebdomadaire post-ppv. L'occasion d'étudier le comportement d'un type de plus en plus répandu dans la famille du fan de catch: le hater.

 

 

– Panda j'ai quelques doutes sur ta nalyse.

– Bouarf. Tu sais bien, Axl, que les pandas ne savent

ni écrire ni lire.

 

 

Nalyse du Raw du 30 janvier

 


Mes bons amis.

 

Aujourd'hui nous allons étudier ensemble un type particulier du fan de catch: le hater. Pour votre information, sachez au préalable que le fan de catch peut se diviser en trois catégories principales:


Le mark: individu généralement très peu âgé et qui pense que le catch est réel. La plupart du temps, il s'agit d'un doux abruti vivant au pays des bisounours et qui pense que Sarkozy ou George W. Bush sont ou furent des présidents exceptionnels (encore que d'un certain point de vue, Bush fut effectivement exceptionnel).


Le smart: version plus évoluée que le précédent. Ce bonhomme possède une certaine expérience de l'univers de la lutte professionnelle, dont il sait qu'elle est scriptée. Le plus souvent, il dépasse la vingtaine d'années et a une perception assez froide et juste des événements liés au catch.


– Et enfin nous avons le smark qui est un peu un mélange des deux. Il s'agit le plus souvent de vous, de nous. On sait que le catch c'est du bidon mais on n'hésite pas à s'extasier devant un match exceptionnel en mettant de côté le fait que le résultat du combat est décidé avant. C’est le genre le plus répandu.

 

Evidemment cette distinction est très schématique, la plupart des gens oscillant entre les diverses catégories au cours de leur existence et selon les catcheurs.

 

 

En revanche les Littles Jimmies c'est comme les voix d'Orton. Ils n'existent que dans la tête de R Truth.

 


Mais on peut définir une quatrième catégorie qui serait une sorte de smart qui aurait tourné au vinaigre car ayant perdu tout espoir dans la vie après deux-trois virages personnels mal négociés. On les appelle communément des haters.

 

Ce sont généralement des individus aigris et complexés car ayant de petites del rio. Ils vivent chez leurs parents et profitent du fait qu’ils sont derrière un écran pour insulter à tout-va diverses personnes pour diverses raisons sur divers forums. Alors qu’en réalité s’ils étaient confrontés à la cible de leur haine ils fermeraient leur gueule.


C'est ce personnage qui nous intéresse aujourd'hui et que nous allons étudier à travers la nalyse du Raw de cette semaine (oui vu qu'aujourd'hui je nalyse un show que tout le monde a vu et pas un truc venant tout droit d'une sordide fédération dont le ring minuscule est mal éclairé – Lat’ ceci est un cheap shot amical – et la salle sentant le vin et la crasse, je me lâche un peu).


Tiens, commençons d'abord par le fameux turn de John Cena tant réclamé à cor et à cri par cette engeance de l'humanité. Oui car le hater, bien que ce soit le résultat d’un croisement improbable entre un no-life et un nerd, est quand même en partie humain. En partie hein…

 

 

L'autre partie étant trop ténébreuse pour pouvoir être identifiée. Ou alors c'est juste pour se donner un genre.

 


Depuis maintenant quelques années, ce brave John C. écume les rings de la WWE à grands renforts de "Hustle, Loyalty, Respect" et de t-shirts aussi égayants qu'un maillot de l'OM (cheap shot sur les crevures du 13, ça c'est fait) au grand dam d'une partie des fans qui voient en lui l'incarnation même du PG.


Bon on passera le fait que le PG fut instauré bien après la création du personnage du Marine et que la cause principale fut la feud sanglante entre Shawn Michaels et Chris Jericho. Intéressons-nous plutôt aux tracasseries (et non pas aux roucasseries) qui touchent le bonhomme depuis le retour d'un certain type masqué.


Un gros monstre rouge toujours aussi clinquant et rutilant qui depuis un certain temps a décidé qu'il était temps pour Cena d'embrasser la haine. Et pour cela il fit passer ses messages à travers Zack Ryder (au sens propre) et Eve Torres (au sens figuré). Etant donné que Zackounet a eu son compte dimanche dernier, c'était au tour de la douce Eve de passer à la casserole.

 

 

Tonight is the niiiggghhhttt.

 


Et après le squash subi par Eve contre Beth (vous savez le match pour le titre qu'elle aurait dû avoir il y a quelques semaines mais qui fut annulé puisqu'au lieu de la Glamazon ce fut le psychopathe au masque qui se montra), le gros Kane surgit dans son dos dans le but de pratiquer d'inavouables choses avec elle (Katie Vick style quoi).


Heureusement, le marin au cœur pur surgit du fond de la nuit et beatdowna son adversaire à grands coups de rampe d'escalier dans le fondement.


Quand même, cette feud est excellemment menée. On se croirait dans un vieux film d'horreur de série B d'il y a une trentaine d'années. Du genre un bon vieux Massacre à la Tronçonneuse. Reste à savoir si Kane est aussi maboul que Leather Face ou Freddy Krueger.

 

Et il faut reconnaître que les quatre personnages jouent leur rôle à la perfection. De plus, voir Cena dans une feud qui ne soit pas pour le titre mondial et dont la thématique n'est pas "I'm better than you", ça change un peu.


Le choix de Kane comme adversaire dans cette histoire est loin d'être anodin. Le frangin un brin allumé du Taker (un autre fou furieux dont nous aurons l'occasion de reparler) personnifie tous les démons du pauvre John. Il est très populaire auprès des anciens fans et sa gimmick de gros bourrin démoniaque assoiffé de sang et de destruction correspond assez bien au profil du hater. Mis à part qu’à la différence de Kane, un hater ne vous fera pas pisser dans votre froc si ce n’est de rire.

 

 

Pour les cas d'urgence, vaut mieux les flics quand même.

 


Il faut bien comprendre qu'avec Cena on a le personnage du gendre idéal. Le mec est à fond dans son métier, il est respectueux, loyal et fidèle. Depuis des années le brave Johnny se comporte de cette façon au grand dam des fans de catch de plus de dix ans qui le voient de plus en plus comme l'incarnation du PG qui a castré le show rouge et qui le conspuent de plus en plus ouvertement. Ce qui est une vaste fumisterie puisque le personnage du Marine fut lancé bien avant l'apparition du PG, comme dit plus haut.

 

Au passage, la manière dont la WWE utilise ce sentiment de frustration à l'égard de Cena depuis un an est tout simplement magistral.


Et puis, ce n’est pas comme si les membres de la fameuse (lol) IWC n'avaient pas la mémoire sélective.  Car comme chacun le sait il n'y a pas plus versatile qu'un fan de catch (à part Eric Besson peut-être ou un footix).


Et si jamais, par malheur, Cena se décide d’envoyer bouler tous les kidz (à part Silver, faut pas déconner non plus), les gens qui aujourd’hui clament que le Marine ne sait pas catcher (re-lol) seront les premiers à l’encenser le jour où il rejoindra les forces du Mal.


Kane représente cette volonté de la fameuse (encore une fois : lol) IWC de voir le bon soldat de la WWE passer du côté obscur de la Force (ouais le hater est un gros fan de Star Wars comme tout gros geek qui se respecte. Encore un film surcoté…). Car l'objectif du gros nounours rouge est bien de prendre Cena par la main et de l'emmener vers demain.


Y parviendra-t-il ? Je n'y mettrais pas la main de Thierry Henry à couper. La grande majorité des haters semble y croire dur comme fer. Mais je leur conseillerais de lire les Lettres de mon Moulin d'Alphonse Daudet et plus particulièrement le passage sur l'Arlésienne. Un peu de lecture, autre que des comics avec des types stéroidés ou des revues avec des demoiselles de l'Est dévêtues, ne leur ferait pas de mal.

 

 

Je sais pas les gars. C'est qu'il me file les chocoboules ce type à jouer avec la petite fille aux allumettes comme ça.

 


Autre lutteur d'une importance cruciale aux yeux de ces braves individus: Chris Jericho. Surnommé l'Ayatollah du Rock N' Roll (à une époque où le terme d'ayatollah implique des trucs hyper dangereux aux yeux des Américains, quand je vous dis que ces mecs sont dingues) le King of Bling Bling (s'il veut mais je pense que des types du Vieux Condé revendiquent également ce titre) ou encore l'homme aux 1000 et quelque prises dont 900 clés de bras, ce brave Y2J avait quitté la fédération il y a un peu plus d'un an laissant tout une communauté dans l'abandon.


Je parle bien entendu de la communauté des Jéricoholics. Vous savez, cette secte de tarés qui croient que la fin du monde est pour décembre 2012 et qui pensent que les Egyptiens sont en fait des extra-terrestres qui sont venus sur terre via des portails interstellaires.


Cette communauté pleura tellement et espéra tellement son retour qu'on pouvait avoir l'impression que Jericho était parti voilà un siècle. Les rumeurs sur un retour étaient telles que certains espéraient un run-in de Mongoose Mc Queen à chaque PPV dans le match impliquant la ceinture suprême. D'autres le traquèrent sans relâche sur Twitter et probablement même sur le pas de sa porte. De tels comportements font craindre le pire le jour où le chanteur de Fozzy passera l'arme à gauche, du genre comme avec Jim Morrison.

 

 

Come on baby light my fire.

 


En prenant toutes ces données en compte, il n'est pas étonnant de voir Jericho, lors de son retour, rester aussi muet que le dernier vainqueur du concours de prono des CDC (oui je sais c'est un cheap shot honteux car je ne connais pas cette personne personnellement. Mais qu'il ne le prenne pas mal. C'est comme une petite tape amicale sur l'épaule).

 

En gros, le message qu'il veut faire passer c'est: "vous m'avez saoulé pendant un an pour que je revienne alors j'ai décidé de vous dégoûter de la vie pour toujours". Un comportement auquel j'adhère entièrement.


Cela dit il y eut un événement important qui l'impliqua lors de ce Raw. Mais d'abord commençons par le commencement à savoir le segment introductif du show.


Le brave John Laurinaitis ouvrit le bal en ce lundi 30 janvier, date anniversaire de Junhino du Pernambouc. Et il était tout guilleret le Johnny, pourtant il allait se faire examiner aujourd'hui le Johnny. Et par un mec à qui il avait pris sa place quelque mois plus tôt. Des questions légitimes quant à la reconduction de son contrat pouvaient être posées.

 

Mais de cela Johnny Bravo n'en avait cure. Et pour preuve, il nous avait concocté un programme du tonnerre. Il annonça d'abord les participants pour le match à élimination dans une chambre qui se déroulera lors du prochain show payant de la WWE. Les heureux élus furent CM Punk qui avait brillamment conservé sa ceinture la veille, l'ancien challenger numéro un Dolph Ziggler, R-Truth, Chris Jericho, le Miz et Kofi Kingston d'Accra.

 

 

Un Kofi qui a l'air soulagé de s'être enfin débarrassé de Bourne après avoir planqué du matos dans son casier.

 


Les deux derniers nommés eurent un match un peu plus tard dans la soirée (et on peut s'attendre à d'autres confrontations entre les participants de la chambre dans les semaines à venir), un match très bon remporté par le Ghanéen sous les yeux enjôleurs d'Air Truth présent aux commentaires.  


Il semblerait que la feud entre les deux anciens compères conspirationnistes soit définitivement terminée après l'élimination de Truth par le Miz. Le détenteur de la vérité signée d’un « R », qui doit vouloir dire « Rantanplan », expliqua à Cole et ses amis qu'il n'avait plus rien à voir avec le Miz et resta sagement assis sur son fauteuil pendant la durée du combat.


Bon après, comme vous le savez, en catch rien n’est jamais acquis. Et il y a fort à parier que les deux loustics se chercheront des noises d’ici le PPV histoire de s'occuper un peu.


Un autre match impliqua un participant au match qui aura lieu à Elimination Chamber, celui entre Dolph Ziggler et Randy Orton.


Outre le fait qu'Orton est la preuve vivante qu'on peut être fan de catch et ne pas avoir de mémoire (coucou les gens qui disent que ses combats étaient de meilleure qualité lorsqu'il était heel), l'amateur du Neckbreaker allait confirmer que Dolph Ziggler ne fait pas encore partie de cette caste de privilégiés que sont les main eventers.

 

 

Et puis surtout il risque de se faire piquer sa place par ce type.

 


Autant Ziggie avait un peu tenu le coup face à Punk en janvier, autant contre Orton il se fit atomiser. Je ne dis pas qu'il a était mauvais, loin de là. Ziggler a un très bon niveau dans le ring (sans doute l’un des meilleurs du roster) et il a un peu étoffé son personnage de heel arrogant avec ses manies de faire des abdos pendant les matchs (ce qui fait ton sur ton avec les pompes de Swagger qui est également chapeauté par Vickie Guerrero) et tout le truc autour du show off.


Mais au vu de sa feud avec Edge l'an dernier, au vu de celle avec Punk (qui est une ressucée de celle contre Edge) et au vu de ce match-là, ce n’est pas demain la veille qu'on le verra concourir efficacement pour le titre mondial. On peut encore espérer qu'il ne subisse pas le même destin qu'un certain John Morrison, car je reste persuadé qu'il sera le top heel de la fédération d'ici quelques années. Mais le doute reste de Miz.


Pour en revenir à Laurinaitis il révéla le contenu de la carte pour la soirée. Et alors que CM Punk et D. Bryan vinrent le retrouver sur le ring, il annonça que les deux comiques auraient un match pour le plaisir des yeux.

 

Un cadeau de rêve pour les smarts qui vantent depuis tellement d'années le talent des deux catcheurs auto-proclamés "Best in the World", et qui attendent ce match depuis que Bryan a signé à la WWE.


Et puisque cet article est avant tout une analyse du hater, examinons ensemble, dans la joie et la bonne humeur, une pratique courante qui est l'affirmation qu'un catcheur est talentueux en se basant sur des faits et des matchs dont on a entendu parler mais qu'on a jamais vu (un exemple concret :  le Joe vs Punk). Une pratique courante qui sert à démontrer qu'on a une certaine culture catchesque en esprant que l'interlocuteur fasse:" Ouah le mec il connaissait déjà ce gars quand il catchait dans un garage!"

 

Technique aussi, qui fit dire à beaucoup de monde que Daniel Bryan était un monstroplante car on le surnommait le Dragon Américain. Ou encore (et c'est ma préférée) celle où ces mêmes gens baptisèrent la storyline de l'été dernier impliquant CM Punk "le Summer of Punk" car il avait fait la même chose à la ROH auparavant.

 

 

Daniel Bryan vu par les membres de l'IWC qui ont connu les années 1980.

 


Bon je passe rapidement sur le fait qu'il y a quand même quelques différences majeures entre les événements de l'été dernier et ce qui se passa à Philadelphie en 2005 (comme le fait que Punk ne s'était pas barré de la Ring of Honor avec la ceinture, enfin c'est un détail de l'histoire).


Cette pratique est avant tout le fait de certaines personnes qui reprennent des exemples fournis par de vrais suiveurs indy afin de paraître très cultivées. C'est un peu comme ces personnes qui disent avoir lu Socrate.


Et il suffit d'examiner le nombre de lectures des nalyses consacrées à la Ring of Honor sur ce site pour se rendre compte que l'écart entre le nombre de suiveurs de la fédération de l'Honneur et ceux qui citent des matchs ou des événements de cette même fédération est assez important.


Bien entendu, il existe aussi des haters chez les fans de catch indépendant. C’est même là qu’on en trouve le plus. Ce sont même les plus acharnés car ils pensent détenir LA vérité (or quand on sait que des gens sont morts dans des guerres de religion parce qu’il y avait des types qui pensaient détenir La vérité ben ça fait peur). Ce sont souvent des gens qui n’ont pas compris que la WWE n’était pas une fédération de catch mais une émission de divertissement.


Cette petite précision de faite, passons au match entre les deux héros du web qui fut tout simplement magnifique. Un match qui fut curieusement placé en milieu de show. Je me demandai un instant si ce n’était pas dû au Monday Night Football mais apparemment il n’y avait pas de match de prévu.


Donc soit c'est à cause d'un autre programme important sur une autre chaîne (si quelqu'un est au courant qu'il se signale je lui tendrais un bout de bambou avec joie) soit c'est parce que le cerveau dérangé de Vince Mc Mahon avait prévu quelque chose d'énorme pour cette fin de show (et dieu sait s'il est dérangé).

 

 

T'as pas idée. Quand j'ai demandé la main de Steph, il a accepté à condition que je file un pot de painkillers à Test. "C'est juste pour le fun" qu'il m'a dit.

 


Je sais bien qu'à la fin du show, devait se dérouler l'évaluation de Johnny Knoxville par Triple H. Mais le match entre Punk et Bryan aurait très bien pu se dérouler juste avant cette petite explication.


Enfin bref…


L'affrontement se déroula dans de bonnes dispositions. Espérons que ce fut un petit avant-goût avant un combat dans les règles de l'art en main event de Mania XXX soyons fous ! (Tiens d'ailleurs ça me fait penser, vous croyez qu'ils vont inviter Vin Diesel l'an prochain ?) Bien qu'il soit talentueux, Bryan n'est pas encore au niveau de Punk dans la carte et il lui faudrait encore une feud et des matchs de référence comme Punk a pu en avoir l'an dernier (c'était là tout l'enjeu de la feud contre Cena puis contre Triple H, faire de Punk un main eventer définitivement installé. Opération en cours de finalisation).


Evidemment le boy de Booker T. est champion du monde maintenant, mais ce n'est pas en faisant des chatouilles au Big Show ou à Mark Henry qu'il va fournir des oppositions de légende. Par exemple une grosse feud avec Randy Orton pourrait être intéressante afin de lui construire un personnage hors norme.


En attendant Bryan et Punk livrèrent ce qui, pour le moment, est le meilleur match de l'année. Il est juste regrettable, qu'au plus fort du combat, Chris Jericho déboula afin de porter un Codebreaker sur l’auguste personne de CM Punk. Causant par-là un arrêt cardiaque chez les haters fans des deux catcheurs (oui car le hater est un footix aussi. Mais un footix évolué car il SAIT, donc il est dangereux et nuisible).

 

 

– Dis donc mon gros ça fait un peu nalyse de "hater" ton truc. Tu crois pas que c'est un peu paradoxal ?

– Ouais mais c'est parce que j'ai eu une enfance triste.

 


Cette intervention permit de définitivement lever les soupçons pour les deux-trois clampins qui n'avaient pas encore compris. L'explication de Spanish sur le sujet le lendemain du retour de l'Ayatollah of Bling Bling fut très claire. Y2J était bien revenu en heel. Enfin d'abord en face puis il turna pendant le segment dudit retour.

 

Cependant certains continuaient à se demander s'il était bien heel ou face. Maintenant j'espère qu'ils ont la réponse. On va pas leur faire un dessin non plus.

 

Mais surtout, ce run-in permit de lancer le build de l'Elimination Chamber et de la feud autour du titre à Mania.


Ce qui montre, et là je m'adresse à tous ceux qui braillaient au scandale suite au mutisme de Jericho, qu'il ne faut jamais juger d'un spectacle avant son dernier acte.


D’autant que là je balance un truc du genre : "Ouais Jericho va combattre Punk à Mania pour le titre WWE" alors que s’il faut il va jobber pour le Funkasaurus !

 

Donc ne pas juger une feud après son premier segment. Remember la feud Christian-Orton. Tout le monde avait crié au scandale lors de la prise de pouvoir d'Orton alors que ça allait être l'occasion de voir des matchs époustouflants.

 

 

Le Funkasaurus qui mit à mal Tyler Reks (à croire que la WWE a entendu les velléités de certains qui déplorèrent son absence lors du rumble match)…

 

 

Sous une éblouissante boule à facettes. D'ailleurs il a franchit un cap au niveau de la carrure physique des jobbers. Il a dû passer level 2.

 

 

Ah. Un rapide mot sur le Hall of Fame. C'est au tour de Michael Gerard Tyson d'être introduit dans le temple de la renommée. Ce qui confirme bien que ce truc n'est qu'une vaste blague.

 

Okay le mec a participé à Mania XIV en tant qu'arbitre du match Austin-Michaels qui permt au Rattlesnake de toucher son premier titre mondial solo et de lancer sa mythique feud contre Vince Mc Mahon.

 

Okay le mec fut au centre de la feud DX-Austin.

 

Mais mince ! Il n'a jamais combattu. A ce moment-là on peut y glisser Snooki aussi pendant qu'on y est !


Avant de passer au point suivant un mot sur l'enflure qui m'a fait perdre mon pari avec Kovax. Je parle bien évidemment du vainqueur du rumble 2012, Sheamus.


Le Grand Blanc passa faire coucou en début de show à Bryan et Punk en rappelant à chacun des deux champions qu'il avait gagné le droit d'en défier un pour la ceinture à Mania. Histoire de faire planer une menace sur la tête des deux zigotos.

 

 

– Enflure ! A cause de toije vais devoir faire une nalyse de Nxt. T'es content ?

– Très.

 


Enfin, et ça sera mon dernier point car cette nalyse s'éternise et qu' Axl vient de griller son cinquième café et fumer son sixième paquet de clopes en corrigeant les fautes d'orthographe de cet article, abordons maintenant le dernier point à savoir l'évaluation de ce brave Johnny Somerville.


Sans doute inspiré par de grands hommes politiques tels que Jean-Pierre Raffarin ou Dick Cheney, notre bon vice-président des relations avec les talents procéda à une séance d'autocongratulation où il se félicita de son bilan.


C'était sans compter avec l'arrivée de Helmsley "le chasseur de cœurs" qui rabroua son collègue et s’apprêta à lui souhaiter bonne chance pour le futur mais un gong retentit.

 

 

– Chérie je suis rentré.

– Où t'es allé traîner encore ? Tu sens le chien mouillé !

– Heu… je vais peut-être retourner au Bois finalement.

 


Et pas n'importe lequel puisqu'il s'agissait du gong annonçant le retour de l'Undertaker. Car oui, aussi bizarre que cela puisse paraître, il n'y a pas eu cette année trente-six vidéos annonçant le retour de l'Homme Mort. Peut-être les officiels se sont dit qu'entre Jericho et Kane il y avait eu suffisamment de vidéos pour cette période.


En tout cas la question de savoir si Laurinaitis a, au préalable, payé le Taker pour empêcher Triple H de le mettre à la porte est aussi valable que farfelue. Disons que ça ne serait pas improbable venant de la part de Johnny Mnemonic. Mais il y a quand même un pas dans cette théorie que je ne franchirais pas.


Cela dit c'est du niveau de certaines rumeurs qui fleurissent à cette période de l'année. Logique car la route vers Mania est sujette à toutes les spéculations possibles.


Pis ça permet aux haters européens de continuer à palabrer sur des rumeurs en février après la fermeture du marché des transferts footballistique de janvier.

 

 

Ce truc rend les gens timbrés !

 


Et puis vu la date, il était évident que Takerounet allait revenir car on est quand même fin janvier et que dans deux mois il doit remporter son vingtième match à WrestleMania.

 

Et vu que suite à leur affrontement de l'an dernier Triple H avait déclaré devant l'assistance qu'il attendrait impatiemment le retour du grand frère de Kane (un autre fou furieux dont nous avons parlé au début de cette nalyse), ce dernier avait donc enfin répondu à son appel.

 

Une réponse qui a mis du temps à arriver. Mais il faut dire qu’après Mania, Hunter avait disparu des écrans comme l’an dernier où il avait prétexté d’un congé maternité pour s'absenter (à croire que Laurinaitis avait payé Stéphanie Mc Mahon pour tomber enceinte et permettre ainsi à HHH de s'éclipser).


La confrontation des deux comiques fut semblable à celle de l'an dernier, excepté qu'il n'y avait pas la musique de Johnny Cash en fond sonore (bien dommage d'ailleurs) et que c'est Mark Calaway qui attira le regard de son adversaire vers le logo de Mania. Alors que l'an dernier c'était Paulo qui avait d'abord signifié à son opposant qu'il voulait en découdre lors du Grandest Stage of Them All.


Mais plutôt que de répondre de manière favorable, HHH esquiva et se dirigea vers les coulisses sous les huées d'une foule en colère. Bon il faut dire aussi qu’il tournait le dos au logo de WrestleMania lors de son front contre front avec Undy. Donc il est possible qu’il ait préféré se diriger vers les coulisses car s’il avait tourné la tête, ne serait-ce qu’un instant, l’autre aurait pû en profiter pour lui en coller une.

 

 

– Paul. Je veux t'affronter une dernière fois.

– Mais oui mon grand. Allez rentre à la maison prendre ta tisane. Tu vas attraper froid.

 


La réaction de l’assistance fut logiquement déception. Une foule qui, pourtant, redoutait un troisième affrontement entre les deux bonshommes à Mania tant ça sent le déjà vu et tant le Taker est vieux, usé, fatigué. Une foule qui, il y a encore deux jours, se réjouissait d'un possible affrontement entre Jericho et le Taker. Enfin quand je dis foule je pense que vous avez compris qui je visais.


Mais comme on l'a dit plus haut le hater est très versatile et a la mémoire sélective.


Voilà pour cette étude un brin subjective, je pense que la plupart l'auront compris. Je ne prétends bien évidemment pas détenir la vérité (contrairement à certains de ces haters). Mais je tenais à mettre les points sur les « T » et les barres sur les « I ».


D’autant que le show fut très bon dans l’ensemble et qu’il lance de bonne manière la road to Mania. Donc autant se faire plaisir et ne pas se prendre la tête.

 

On est quand même la pour rigoler avant tout.

 

 

Et puis si vous n'êtes pas d'accord avec ça, ben vous connaissez la chanson.
 


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