ECW: Washington, reviens, ils sont devenus fous!

Let me welcome you ladies and gentlemen
I would like to say hello
Are you ready for some entertainment?
Are you ready for a show?

Queen, Let me entertain you

 

Bonjour à toutes et à tous et bienvenue à la Spanish Announce Table, le seul endroit où sont nées les légendes, où les carrières ont été brisées et où cette semaine on vous enjoint tous à donner à des oeuvres de charité sinon Kong va venir vous péter vos gueules et les quelques euros que vous aurez économisés vont pas être suffisants pour couvrir les frais d’hôpital.

 

 


Eh connard! Debout et va faire ton chèque pour Haïti!

 

 

Review de l’ECW du 19 janvier


Let me welcome you ladies and gentlemen
I would like to say hello
Are you ready for some entertainment?
Are you ready for a show?

Queen, Let me entertain you

 

Bonjour à toutes et à tous et bienvenue à la Spanish Announce Table, le seul endroit où sont nées les légendes, où les carrières ont été brisées et où cette semaine on vous enjoint tous à donner à des oeuvres de charité sinon Kong va venir vous péter vos gueules et les quelques euros que vous aurez économisés vont pas être suffisants pour couvrir les frais d’hôpital.

 

 


Eh connard! Debout et va faire ton chèque pour Haïti!

 

 

Review de l’ECW du 19 janvier

 

Commençons tout de suite par prendre date les amis, puisque cet épisode de janvier de l’ECW risque bien de rester dans les mémoires pour son segment d’ouverture qui se positionne comme un très sérieux candidat au titre de pire segment de l’année. Cette édition spéciale du Abraham Washington Show était en effet le pire truc que j’ai vu depuis longtemps (pour être exact depuis le tout premier show d’Abe, celui où il recevait les Bella Twins). Dans ma grand mansuétude et dans le but de vous économiser du temps, je vais vous résumer ce segment, histoire de vous dispenser de le voir.

 

 


Ma, jé crois qué jaurais jamais dou dire que Tripeul Atché, il avait une pétite péninsoula, jé soui pouni!

 

 

Alors, déjà le premier truc qui clochait, c’est qu’Abraham Washington n’était pas là. Donc, déjà, un bout d’émission qui s’intitule l’Abraham Washington Show sans Abraham Washington, c’est mal barré… Ca peut être une sorte de concept, un running-gag hilarant, s’il y a du contenu derrière. D’ailleurs, c’est le cas pour le show qui s’appelle In The Know de The Onion News Network (un site d’humour américain particulièrement réjouissant soit dit en passant) où le présentateur supposé, Clifford Baynes, n’a jamais présenté l’émission qui porte son nom. Mais, bon, reste encore à choisir le bon remplaçant… Et désigner Santino Marella pour ce rôle n’était pas une bonne idée. Déjà parce que Santino Marella est un baby-face et qu’il doit remplacer quelqu’un dont le segment repose sur le principe d’un présentateur heel. Ensuite parce que le personnage Santino Marella ne fonctionne pas sur les mêmes ressorts comiques que ceux qui sont censés caractériser Abraham Washington. L’un est dans le comique de situation et l’interprétation de personnages, l’autre se base sur les jeux de mots et le comique de répétition, la médiocrité et la répétition de ceux-ci étant censés produire un effet. C’est pas la même chose, c’est comme demander au clown blanc de faire l’auguste, ça marche pas… Mais si ce n’était que ça, le problème…

 

 


Toi Santino, donner à Vlad l’adresse de ta frangine sexy…

 

 

Santino en remplaçant de Washington, c’était déjà mal barré. Mais en plus, l’invité n’allait pas le sauver puisque c’était Vladimir Kozlov, un favori logique pour la ceinture de plomb, qui, de surcroît, a un talent au micro aussi bon qu’in-ring. Pour couronner le tout, Vlad essayait de jouer à contre-emploi, en abandonnant son rôle de monster-heel pour se présenter comme un type plus cool (on ne peut pas encore parler de face-turn mais je pense que c’était l’idée à terme). En un mot, ce fut une catastrophe.. Passons vite à autre chose.

 

 


Concours de mimes : aujourd’hui Goldust fait le chameau,

 

 

Il y avait cependant un point positif dans ce premier segment : le match qui venait après arrivait comme un soulagement. Et pourtant… Yoshi Tatsu & Goldust contre Trent Baretta et Caylen Croft, c’est pas vraiment une affiche qui fait rêver, surtout avec un build-up aussi peu convaincant que l’équipe des rookies elle-même. Le premier vrai match d’une paire qui a enchaîné les squash-matchs sans rien montrer, et un résultat connu d’avance pour éviter de balancer immédiatement Baretta et Croft dans les poubelles de l’histoire.

 

 


Sans déconner, Goldie, en mime, t’es aussi mauvais que dans le ring…

 

 

D’ailleurs, même après le match, c’est toujours pas une affiche qui fait rêver. La paire Goldust-Tatsu est trop déséquilibrée, Yoshi est censé être trop haut dans la carte pour traîner avec un vétéran/jobbeur comme Goldust. Quant à Baretta/Croft… Comment dire: leur gimmick de jeunes cools qui se la pètent est quasiment inexistante quand on voit ce que Zack Ryder en fait. Et pour leur premier « vrai match » en équipe dans le ring, ils n’ont pas vraiment brillé: c’était moyen et si Tatsu a bien joué son rôle de face in péril face à eux, compte-tenu que ces trois-là ont déjà probablement fait ce genre de choses des milliers de fois à la FCW et que l’alchimie in-ring avec Goldust n’était pas au top, ça n’augure rien de bon… La victoire des heels, pas clean du tout, a cependant entraîné un bon moment avec de véhémentes protestations envers l’arbitre d’un Tatsu qui s’estimait lésé à juste titre, quelque chose qu’on devrait voir un peu plus souvent d’ailleurs à mon avis.

 

Par contre, rien à redire sur Zack Ryder, qui continue de se la péter grave en s’autoproclamant « The Heart & Soul Super Hero » de l’ECW depuis qu’il a battu Dreamer et The Hurricane. Il est bon au micro ce petit et il l’a montré en s’en prenant à l’annonceuse. Il ira loin Ryder, même si ce soir, The Hurricane, défenseur de la veuve et de l’orphelin, a volé au secours de Savannah et semé les graines d’un match retour à leur confrontation de la semaine passée.

 

 


– Tiens, Hulk, ça va?
– Heu, nan, moi, c’est the Hurricane… C’est comme le bouffon vert mais en moins fort…
– Plus pourri qu’un bouffon, c’est ça?

 

 

Passons maintenant au main-event et à l’affrontement entre Christian et William Regal avec le number-one contender Ezekiel Jackson en ringside. Ce fut un très bon match, mais il ne suffit pas pour me rendre joyeux hélas, malgré une fin assez classique: une disqualification de l’Anglais qui permet à Ezekiel de détruire le champion était prévisible.

 

 


William Regal en pleine préparation pour le Royal Rumble.

 

 

Le problème, c’est que ce main-event là, on y avait quasiment déjà eu droit cinq jours avant à Superstars et que, dans le ring comme ailleurs, l’inédit est toujours appréciable. Et là, il y a visiblement, un problème de booking parce que faire deux fois le même match à si peu d’intervalle, c’est vraiment pas malin. Et le problème ne vient pas de la ECW mais de la WWE et de sa répartition des matchs entre la ECW et Superstars: Vance Archer et Shelton sont en train de feuder sans même avoir un seul match le mardi soir… Je n’ai pas une vénération absolue pour Shelton mais il me semble qu’une feud impliquant l’un des cinq membres de la brand annoncés au Rumble (les autres sont Ryder, Tatsu, Regal & The Hurricane) devrait se dérouler à l’ECW. Et sur ce dernier grognement que je clos cette chronique mécontente.

 

 


Laissez-moi catcher dans un vrai show, merde!


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