Michelle, ma belle

Les gens sollicitent vos critiques, mais ils ne désirent seulement que des louanges.

Somerset Maugham

 

McOcee signe son retour avec une biographie en trois parties de son idole aujourd’hui retirée du circuit, la ravissante, blonde et longiligne Michelle McCool. Ecrite sur un ton kayfabe mais bourrée d’informations passionnantes, elle nécessite un accessoire, à l’instar des films en 3D qui envahissent nos écrans de cinéma : des lunettes à second degré.

 

 

Rassurez-vous, McOcee a mis toute son objectivité au service de cette biographie.  

 

 

Biographie de Michelle McCool (1/3)

 

Les gens sollicitent vos critiques, mais ils ne désirent seulement que des louanges.

Somerset Maugham

 

McOcee signe son retour avec une biographie en trois parties de son idole aujourd’hui retirée du circuit, la ravissante, blonde et longiligne Michelle McCool. Ecrite sur un ton kayfabe mais bourrée d’informations passionnantes, elle nécessite un accessoire, à l’instar des films en 3D qui envahissent nos écrans de cinéma : des lunettes à second degré.

 

 

Rassurez-vous, McOcee a mis toute son objectivité au service de cette biographie.  

 

 

Biographie de Michelle McCool (1/3)

 

 

On dit beaucoup de choses à propos des biographes et de la difficulté qu’ils éprouvent parfois à se plonger en profondeur dans la vie de quelqu’un qui leur est déjà plutôt sympathique, à en relater les aléas, les accidents de parcours, les tristesses et les joies, les épreuves et les récompenses. Ainsi dit-on que le choix du sujet est souvent révélateur de la personnalité de l’auteur et que nombreuses sont les peaux de banane susceptibles de se glisser tout au long de son travail de recherche. Deux écueils, entre autres, guettent en permanence le biographe non autorisé : l’identification et l’empathie.

 

Inutile de le cacher, de le nier ou de se réfugier derrière un hypocrite regard faussement critique, le sentiment d’identification a joué ici à plein. Une tête bien faite surplombant un corps de rêve, une sensualité quasiment surnaturelle, des copines canons appartenant aux minorités visibles, le goût des messes noires et des rituels sataniques (mariage oblige), un sens de l’humour hors du commun, une éloquence naturelle au service d’un propos toujours juste, et j’en passe, la ressemblance est si frappante entre l’auteure et son sujet, Michelle McCool, que cela en devient troublant et ferait certainement le bonheur des psychanalystes les plus chevronnés. Plus la projection est grande, plus l’objectivité est en danger. Le fait est alors tordu dans tous les sens pour que le biographe arrive au résultat qui lui convient le mieux.

 

 

Depuis toute petite, McOcee s’identifie à Michelle. A cause de la ressemblance.

 

 

Mais il y plus gênant encore ; l’empathie est certainement ce qui peut arriver de pire à un biographe, et il lui est parfois très délicat de ne pas ressentir un petit quelque chose pour la personne dont la vie déroule sous ses yeux. Problème ? Ce sentiment est bien souvent l’ennemi de la vérité biographique. Car à trop aimer son sujet, à en être trop proche, on en oublie naturellement de souligner les aspects les plus sombres, les petites aspérités, les moments de doute et de défaite, et le risque est alors grand de sombrer dans l’angélisme et le récit excessivement laudateur. Caroline Fourest disait d’ailleurs, à propos de son récent ouvrage consacré à Marine Le Pen, qu’il lui avait été très difficile de ne pas se laisser influencer par la personnalité du nouveau leader du Front National et qu’à force d’entretiens et de recherches, elle avait fini par la trouver plutôt « sympathique », l’obligeant à plus de vigilance. Il est pourtant difficile de soupçonner Fourest de complaisance à l’égard des extrémismes et des extrémistes de tout bord et cet exemple illustre à merveille toute la difficulté de l’exercice.

 

 

Lecture obligatoire pour tous ceux qui se demandent si le FN a changé. Je vous spoile la fin : la réponse est non.

 

 

Heureusement, la langue française est bien foutue et a tout prévu. Car lorsque l’éloge est trop évident, les louanges trop systématiquement chantées et le sens critique abandonné, on utilise le terme d’hagiographie dont l’étymologie est on ne peut plus parlante puisqu’un texte hagiographique a pour dessein de raconter la vie d’un saint (hagios en grec ancien) en s’affranchissant au besoin de toute démarche de recherche propre à l’historien. Comme tu es malin malgré ton goût pour le catch, tu l’auras sûrement deviné, ami lecteur. Il n’est pas question ici de bousculer l’icône, d’enquêter sur les rumeurs de vestiaire ou de souligner le côté obscur de notre héroïne. Non, il s’agit simplement de narrer la vie d’une sainte, celle de la lumineuse et auguste grande prêtresse de la division féminine de la WWE, Michelle McCool la bienheureuse. Alors si notre sirène te file de l’urticaire, passe ton chemin mon pote, ce papier éclairé par la grâce de son objet n’est pas pour toi. Mais ouais, casse-toi, putain !

 

 

Once upon a time, it was a fucking lil’ princess

 

Il n’est pas toujours simple de deviner ce qui se cache derrière une carrière féminine dans ce grand barnum sévèrement burné et shooté à la testostérone qu’est le catch, ni les motivations qui poussent de ravissantes jeunes filles à se prendre des bumps et des baffes dans la tronche à longueur de combat, en arborant des jupes si courtes que Clara Morgane en rougirait de honte si elle devait les porter, et des décolletés si plongeants qu’ils feraient bander Albert de Monaco en personne. Elles peuvent rêver de gloire, de la notoriété née d’une grosse exposition télévisuelle, ne faire ça que pour le fric ou un peu par hasard, imaginer que cette discipline sera LE tremplin vers une carrière et des lendemains qui chantent (genre actrice porno ou playmate aux gros seins), bref, les arguments cynico-mercantiles ne manquent pas pour justifier une carrière de fille à la WWE.

 

 

Par exemple.

 

 

Plus rarement, il s’agit de vocation, d’une passion chevillée au corps que l’on se découvre alors qu’on n’est qu’une gamine et qu’au lieu de jouer sagement à la poupée, on organise une bra and panties battle royale avec la totalité des Barbie du coffre à jouets. Ce qui est le cas de Miss Flawless, dont le parcours fut loin d’être exempt d’embûches en tout genre, et parsemé de patience et d’abnégation.

 

Ainsi l’explication de la fascination de Michelle McCool pour le catch est-elle à rechercher du côté de la petite enfance. Elle n’a que six ans lorsque son daddy l’amène à un show se tenant dans le gymnase du lycée local ; et il se trouve que Papa McCool, fan de catch devant l’éternel et accessoirement surintendant dudit lycée, a accès au vestiaire dans lequel il se rend pour rencontrer les pros et prendre tout ce petit beau monde en photo. La petite fille tombe ce soir-là amoureuse de Dusty Rhodes (à sa décharge, elle n’était encore qu’une enfant privilégiant les yeux du cœur et la beauté intérieure), amour qui, dit-elle, perdure encore à ce jour. Mais là, on a un petit peu plus de mal à la croire. Toujours est-il que la gamine qu’elle est encore se découvre une fascination pour le catch qu’elle accompagne religieusement à la télé avec son frangin et son Papa McCool. Ses héros s’appellent alors Ric Flair, Arn Anderson et Jim Duggan, et il est fort probable qu’elle n’ait jamais entendu parler de Casimir, d’Hippolyte ou de Monsieur du Snob. Par contre, son grand frère se souvient encore des sonores « wooooooooo ! » qui retentissaient dans la maison familiale quand la petite fille était prise d’une crise de Ric Flairisme, tout comme des Figure Four qu’elle portait déjà à l’âge de sept ans, sur son chien puis plus tard sur son arrière grand-mère (morte d’une fracture du bassin) et ses camarades d’école.

 

 

If you smell what Michelle is cooking…

 

 

Si la passion du catch ne faiblit pas lors de l’adolescence de notre égérie, la pétillante élève qu’elle est semble devoir orienter sa vie professionnelle vers d’autres horizons. Sportive, la jeune et longiligne jeune fille (1m78) s’essaye au softball, au baseball et au fitness et poursuit de brillantes études qui la conduisent à un master degree de sciences de l’éducation. Marchant sur les traces de sa prof de mère, elle enseigne même les sciences au collège durant quatre ans, à Palatka sa ville natale, une charmante bourgade de Floride comptant quelque 10 000 âmes. Elle se marie très jeune, avec son amour de lycée, un ami de son grand-frère qu’elle connaît depuis toujours et se dédie à l’enseignement et à des concours de fitness où elle s’impose régulièrement. Sa vie semble alors à mille lieux de Stamford et de la WWE jusqu’à cette annonce télévisée du Diva Search, en 2004. Installée confortablement sur le divan familial, elle déclare à son mari sur le ton de la boutade : « Hey, ce truc pourrait être ma chance, le moyen de réaliser mon rêve de toujours ». Et son mec de lui répondre que, mwahahaha, elle n’en serait jamais capable, qu’est ce qu’on bouffe ce soir, j’ai envie d’une bière. Piquée au vif, l’orgueilleuse jeune fille relève le défi et s’inscrit à l’émission de recherche de talents féminins de la WWE, comme un pied de nez à son homme de peu de foi. Pour sa décharge, peut-être avait-il pressenti le pire et instinctivement perçu que cette nouvelle carrière risquerait d’éloigner irrémédiablement sa dulcinée. Ce en quoi on ne peut lui donner tort puisque les tourtereaux divorceront en 2006…

 

 

Et je vais vous dire franchement, j’ai jamais compris pourquoi.

 

 

The beginning has just begun

 

Sélectionnée parmi quelques 7 000 candidates, Michelle McCool ne finira que septième de ce Diva Search 2004 remporté par l’oubliable Christy Hemme, devenue depuis intervieweuse backstage à la TNA ; mais il faut croire que la belle blonde a tapé dans l’œil des juges du programme (Triple H, Randy Orton, Edge et Chris Jericho, rien que ça) puisque malgré ce classement peu flatteur et bien loin de consacrer le talent de la jeune championne, la WWE lui offre un premier contrat de trois ans (en novembre 2004), tout comme à certaines de ses copines de promo, dont Candice Michelle, Maria, Joy Giovanni et Amy Weber. Et le 18 du même mois, elle fait ses grands débuts en backstage à Smackdown où elle se construit un gimmick de gentille et affable fan de la WWE, coach de fitness, avant de faire ses tout premiers pas sur le ring aux côtés du Big Show, contre René Duprée et Dawn Marie, le 3 mars 2005. Signe du destin, elle remporte ce premier match, après avoir asséné un violent et massif coup de pied dans les couilles de René, laissant au Gros Spectacle le soin de conclure l’affrontement sur un chokeslam dont le dos du Canadien doit encore se souvenir.

 

Trois semaines plus tard (le 24 mars, donc, pour nos lecteurs qui seraient particulièrement fâchés avec les maths), elle a enfin l’honneur de participer à son premier combat en un contre un, opposée à la vile et fourbe Dawn Marie. Elle perd sur un coup de vice de son adversaire qui s’aide des cordes pour réaliser le tombé, mais le doute n’est plus permis. A fucking star is fucking born. Bien sûr la belle n’a pas encore la technique qui enchante aujourd’hui le public des stades du monde entier, les mouvements sont encore peu assurés et le pied monte moins haut qu’aujourd’hui lorsqu’il s’agit de kicker son opposante, mais le talent crève l’écran et augure déjà d’une brillante carrière. Dans les semaines qui suivent, elle se retrouve impliquée dans la feud qui oppose les MNM ‑ Joey Mercury, Johnny Nitro (actuel John Morrison) et Melina ‑ à Heidenreich, ce qui la conduira à croiser le fer et le bikini avec la femme élastique pour son deuxième match en solo, le 30 juin 2005. Et l’histoire de se répéter : elle s’incline, la venimeuse brune utilisant, comme Dawn Marie, les cordes pour clouer les épaules de notre muse au sol. Trop jeune, trop naïve, elle ne fait pas le poids face à la roublardise de son expérimentée et fielleuse adversaire et doit même subir après le combat le finisher commun de Mercury et de Nitro.

 

 

Pourquoi elle a choisi les bumps de la WWE plutôt qu'une vie paisible à Palatka? Les biographes sont perplexes.

 

 

Et c’est pour s’aguerrir qu’elle quitte provisoirement Smackdown, histoire d’aller répéter ses gammes à la défunte Deep South Wrestling, alors fédération de développement de la WWE. N’y voyez pas une quelconque punition pour la divine, il est très fréquent qu’un champion ou une championne soit testé en show télévisé avant de retourner en formation. Accessoirement, on demande également à Michelle d’éliminer ou tout du moins d’atténuer son pourtant si charmant accent du sud. Et pour ce faire, quel meilleur lieu que la Deep South Wrestling, dont le siège se situait dans la riante bourgade de McDonough (à ne pas confondre avec le McDonut), en Géorgie, paradis terrestre du… sud des USA ?

 

 

Kozlov, ton accent, j’en peux plus. Demain tu prends le premier vol pour l’Ukraine, et tu me travailles tout ça.

 

 

Elle y débute le 8 septembre 2005 (défaite contre Angel Williams, qui deviendra plus connue sous le nom d’Angelina Love à la TNA) et n’y combattra qu’à deux reprises, mais l’essentiel n’est pas là. Elle y parfait sa formation et y apprend l’art de l’interview ainsi que celui du commentaire technique à la table des annonceurs. Et surtout s’entraîne comme une damnée pour être irréprochable in ring. Jusqu’au premier coup d’arrêt de sa jeune et prometteuse carrière : en octobre 2005, elle est hospitalisée durant huit jours après une réaction allergique à l’Ibuprofen, analgésique assez commun. Le détail peut vous paraître insignifiant, mais peut-être ne l’est-il pas tant que cela. En effet, l’Ibuprofen est un antidouleur qui, pour être léger, n’en est pas pour autant inoffensif lorsqu’il est pris à haute dose, et offre l’avantage d’être commercialisé en vente libre… La délicieuse Diva aurait-elle succombé un temps à l’enfer de la drogue pour soulager les douleurs liées aux bumps quotidiens ? Ou souffrait-elle simplement de règles douloureuses ? D’autres informations voudraient que notre jeune sylphide aurait souffert d’un accident allergique post scanner (mais dans ce cas il est plus courant que l’iode en soit responsable). Que s’est-il donc passé en ce funeste automne 2005 ? Nous ne le saurons certainement jamais, mais une chose est sûre : la jeune et adorable jeune fille n’est pas au mieux physiquement et vacille peut-être mentalement, ce qui expliquerait un accident autrement plus tragique sur lequel je reviendrai un peu plus bas.

 

 

M-I-C-H-E-L-L-E M-C-C-O-O-L, McOcee en immersion, bien déterminée à percer les secrets de Michelle à jour.

 

 

Remise sur pied, elle effectue son retour sur les rings de la DSW le 19 janvier 2006, où elle continue à peaufiner son éducation catchesque, notamment en participant à un bikini contest. Son second combat solo au sein de la fédé de formation est cette fois-ci couronné de succès (sa première victoire en un contre un, le 9 mars 2006) au détriment de la pourtant redoutable Tracy Taylor, la princesse hawaïenne. Sa formation est alors achevée ou presque : elle fait un petit détour de deux mois à l’Ohio Valley Wrestling où elle apprend toutes les ficelles du management en devenant le valet des immenses KC James et Amish Roadkill. Elle est à présent prête à s’imposer sur le devant de la scène, à briller de mille feux sur les rings de la fédération McMahon, à éblouir les fans de la WWE de son élégance et de sa grâce. Elle fait son grand retour à Smackdown en juin 2006, bien décidée à gravir une à une les marches qui la mèneront à la gloire. Not Enough For Me retentit pour la première fois et remplace avantageusement son premier thème musical, Move It Up. (cf. vidéo de son premier combat ci-dessus)

 

 

Avec ce nouveau look de prof’ austère et introvertie, la WWE jouait à quitte ou double.

 

 

Un Baby, comme Bach

 

A l’occasion de son comeback, le gimmick de notre longiligne égérie au port altier a évolué. Il est désormais loin, le temps de l’insouciance et de la naïveté. Michelle se présente cette fois-ci dans un nouveau costume de prof’ sexy, inspiré de son expérience personnelle, et présente les traits d’une femme méprisante qui ne recule devant rien pour s’imposer sur le ring et snobe ses adversaires du haut de sa classe innée et d’une éducation qu’elle estime supérieure. L’air est un peu plus sévère, les lunettes qu’elle arbore désormais accentuent le sérieux de son personnage (qui n’est pas sans rappeler la période « Miss Hancock » de Stacy Keibler à la WCW), la mini-jupe est étonnamment courte et le décolleté plongeant, le chignon impeccable et les talons hauts merveilleusement portés. La demoiselle en impose du haut de son 1,78m et se trimballe en permanence une longue règle de bois, symbole presque phallique de l’autorité professorale qu’elle représente. Son objectif ? Apprendre deux ou trois trucs aux divas de Smackdown, pour en faire de vraies « ladies ». Tout un programme et surtout, une vraie gageure en ces temps où le Bikini Bull Riding Contest tient lieu de clou du spectacle féminin dans les Saturday Night Main Event, et dont elle remporte d’ailleurs l’édition du 15 juillet 2006, en dominant avec élégance l’animal sauvage mécanique.

 

 

Le passage obligé de la formation d’une Diva

 

 

Sa carrière est enfin prête à décoller et c’est fort logiquement qu’elle participe à son premier pay-per-view, The Great American Bash, le 23 juillet, où elle est opposée à Jillian Hall, Ashley Massaro et sa comparse du moment, Kristal Marshall. La stipulation du soir ? Un toujours sobre bra and panties match. Elle s’incline mais avec classe : maligne, elle portait deux jupes ce soir-là et personne n’a pu voir son cul malgré sa défaite ! Le 28 du même mois, elle s’impose face à Jillian Hall, lors de son premier un contre un depuis son grand retour. La jeune et tendre jeune fille, ingénue et trop généreuse pour s’affranchir de règles que certaines de ses adversaires n’hésitent pourtant pas à contourner, la gentille et naïve adolescente mal dégrossie laisse place à une guerrière implacable et déterminée : c’est en prenant appui sur les cordes qu’elle s’impose triomphalement pour une première victoire à Smackdown en forme de joli pied de nez à l’Histoire.

 

Ambitieuse, notre pimpante et fraîche héroïne décide ensuite d’éclabousser de son talent la tag team formée de K.C. James et Idol Stevens, de vieilles connaissances de la DSW dont elle devient le valet attitré, ce qui leur vaudra l’amusant surnom de Teacher’s Pets. Le trio s’attaque au titre WWE par équipe, alors détenu par Paul London et Brian Kendrick, efficacement épaulés d’Ashley Massaro. Las, la barre était trop haute et les deux alliés de Michelle ne seront pas à la hauteur de leur muse. Ils ne remporteront jamais le titre malgré tous les efforts de leur inspiratrice. Il faut dire que face à eux se dressait une redoutable doublette, une terrible machine terrassant adversaire sur adversaire, et s’adjugeant même le record du plus long règne de WWE tag-team champions, avec 331 jours de gloire non stop.

 

Michelle, elle, continue néanmoins sa progression vers les sommets et s’offre une victoire de prestige, en solo, contre Ashley Massaro, vengeant ainsi l’honneur perdu de ses deux comparses. En novembre 2006, un point final est mis à cette feud suite à une énième défaite des Teacher’s Pets. Et surtout, un terrible coup du sort s’abat sur notre radieuse nymphe, cruellement rattrapée par Dame Nature qui en l’espèce a décidé de frapper un grand coup. Sortez vos mouchoirs, la délicieuse Michelle, notre belle, passe à deux doigts de la mort. The Fucking Death!

 

 

Procédé dégueulasse pour que vous lisiez la suite demain.


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