Smackdown de gala à l’approche de la plus grande fête de l’été.

If you lose, we will ban you from the Summerfest… Summerslam !

Jeremy Piven, Guest Host en 2009

 

Force est de le constater, la route vers Summerslam est cette année bien meilleure que celle vers Wrestlemania. Moins clinquante mais beaucoup mieux construite que son homologue, elle peut s'appuyer sur des storylines cohérentes et, pour certaines, passionantes, qu'elles soient bâties sur trois semaines ou sur quatre mois. Et malgré le faible nombre de matchs annoncés à ce jour (seulement cinq), le manager pourrait en rajouter trois ou quatre pendant le week-end sans que cela ne fasse tache compte tenu des rivalités en cours. Le Smackdown du jour avait pour but de parachever la construction minutieuse du plus grand Pay Per View de l'été, et c'est mission accomplie : de bons matchs, de bons segments, de la bonne grosse hype bien bourrine qui donne envie de se coucher à cinq heures lundi matin, que demande le peuple ?

 

 

En protestation contre l'omniprésence 9 mois après de l'Angry Miz Girl en bannière du site, cet article ne comportera AUCUNE légende cachée.

Du sexe lesbien tantrique ? On en a aussi !

 

 

Nalyse de Smackdown du vendredi 12 aoùt.

 

If you lose, we will ban you from the Summerfest… Summerslam !

Jeremy Piven, Guest Host en 2009

 

Force est de le constater, la route vers Summerslam est cette année bien meilleure que celle vers Wrestlemania. Moins clinquante mais beaucoup mieux construite que son homologue, elle peut s'appuyer sur des storylines cohérentes et, pour certaines, passionantes, qu'elles soient bâties sur trois semaines ou sur quatre mois. Et malgré le faible nombre de matchs annoncés à ce jour (seulement cinq), le manager pourrait en rajouter trois ou quatre pendant le week-end sans que cela ne fasse tache compte tenu des rivalités en cours. Le Smackdown du jour avait pour but de parachever la construction minutieuse du plus grand Pay Per View de l'été, et c'est mission accomplie : de bons matchs, de bons segments, de la bonne grosse hype bien bourrine qui donne envie de se coucher à cinq heures lundi matin, que demande le peuple ?

 

 

En protestation contre l'omniprésence 9 mois après de l'Angry Miz Girl en bannière du site, cet article ne comportera AUCUNE légende cachée.

Du sexe lesbien tantrique ? On en a aussi !

 

 

Nalyse de Smackdown du vendredi 12 aoùt.

 

 

Et donc, de la hype bien bourrine, c'est comme ça qu'a commencé le show de ce vendredi, avec l'arrivée de l'omniprésent COO (si quelqu'un a la différence avec le Chairman of the Board qu'était VKM, je prend), Triple H. Bon, voir le Game deux fois par semaines peut porter à lassitude, mais la stratégie de la WWE est compréhensible vu la popularité du bonhomme, qui est bien supérieure à celle de n'importe quelle autre figure d'autorité de la fédération. Monsieur Hache venait donc en premier lieu faire une nouvelle fois la promo du main-event de la branche concurrente mais néanmoins amie, histoire aussi de tester un peu les réactions du public à l'évocation des noms des protagonistes, réactions essentielles dans le catch et à fortiori dans cette rivalité mais sur lesquelles je m'abstiendrai de faire tout commentaire étant donné le caractère biaisé des réactions du public dans un show enregistré cinq jours à l'avance et passé au montage pour augmenter ou diminuer telles réactions, quand ce n'est pas simplement rajouter des acclamations qui n'ont jamais existé. Mais Hunter n'en avait pas fini, et poussé par sans doute un élan de testostérone, il décida d'annoncer tous les matchs du soir (sauf bien sùr le match féminin, faut pas déconner quand même), mettant ainsi au chomage technique Teddy Long qui avait il est vrai bien mieux à faire ce soir là (nous y reviendrons.) Mais c'est au moment d'annoncer l'adversaire de Christian qu'un GOOOOO se fit entendre dans l'arena.

 

Je ne parle pas des bestioles peuplant le formidable jeu de réflexion quasi-éponyme (haha, moi aussi je sais sortir des références culturistes, mange ça Julius !), mais bien évidemment de celui qui introduit le theme-song du champion poids lourd. Forcément, le Canadien (qui n'avait semble-t-il pas trop entendu les avertissements de Triple H il ya deux semaines affirmant que jamais, jamais il ne fallait l'interrompre en plein speech) était moyennement motivé pour combattre ce soir là, mais surtout, était franchement faché à l'idée d'être laché dans un ring dimanche soir avec une vipère qui tenterait de battre son record de RKO d'affilée avant de casser la table des annonceurs espagnols. Bref, il en avait parlé à ses conseillers juridiques, qui lui avaient conseillé de poursuivre devant les tribunaux Triple H, la fédération, les spectateurs de l'arena, tous ceux qui achèteraient le PPV, bref, attaquer tout le monde pour gagner des thunes, ce qui est on le sait bien un sport national dans le pays de l'Oncle Sam. Mais Triple H, qui est on le sait bien le plus malin, lui explique que depuis trois semaines, il fait du droit à fond les ballons, et qu'il s'est rendu compte que s'il avait envie de virer Christian juste parce qu'il en avait envie, il avait carrément le droit de le faire, et que du coup, it's on pour dimanche, brother.

 

 

-Tu viens me voir, moi, Triple H, pour te plaindre ? T'es marrant toi, ils s'appelent comment les mecs qui t'ont conseillé ça ?

-Ben Vladimir et Chris, pourquoi ?

 

 

Virage à 180° pour Christian, qui se mit à se plaindre (bien légitimement, dirait Kovax), que tout le monde était méchant avec lui et que ce serait bien d'être un peu plus cool, des fois. Et là, enfin, ENFIN, Triple H lui expliqua l'acharnement qui règne sur le pauvre Canadien depuis quatre mois : en fait, si tout le monde le traite comme de la merde, c'est simplement parce que Christian est une sale raclure et que personne ne l'aime ! Tout s'explique, finalement, tout ça n'était pas du bullying, mais de la faute de Captain Charisma (un grand classique de la brute de cour de récré, de dire que c'est de la faute de la victime), qui a gagné son titre de façon trop facile (on rappelle qu'il a quand même perdu ses couilles dans la bataille), et qui donc mérite tout ce qu'il lui arrive. Le Canadien est sacrément faché à ce moment là, et dévoile un de ses atouts : il a la technique pour battre Randy Orton dimanche ! Une annonce qui rappelle forcément celle faite par le Miz juste avant le I Quit Match contre John Cena, et qu'on espère cette fois plus astucieuse. En tous cas, comme K(h)arma is a bitch, l'adversaire de Christian sera ce soir là… Sheamus, arrivé sous une grosse pop et qui ne lança même pas un regard au mec qui lui avait mis un pedigree sur une table la dernière fois qu'ils s'étaient croisé, ce qui est quand même sacrément ballot pour la continuité du tout.

 

Le match entre les deux fut court et relativement classique, l'Irlandais n'ayant pour l'instant que modérément changé/étoffé son moveset, comme c'est d'habitude le cas lors des turns, restant fidèle à son style de bagarreur rodé aux rixes dans les pubsqu'affectionnait également Fit Finlay. Le match pris fin après que Christian, sentant arrivé le Brogue Kick pour la Crucifix Powerbomb (qui devrait peut-être être utilisé plus souvent dorénavant) pris simplement la tangeante, comme Mark Henry le vendredi précédent. Deux jours avant d'affronter un psychopathe enragé et contre un rouquin avec un momentum de folie, j'aurais fait pareil à sa place, et ce n'est pas seulement parce que je suis petit et lâche. Quoi qu'il en soit, le face-turn de Sheamus est une grande réussite, et on ne peut que penser que le match de dimanche lui permettra de s'envoler vers la title-picture (un conseil pour les pronos est caché dans cette dernière phrase, saurez-vous le retrouver ?) dès Night of Champions, en septembre.

 

 

Ici, imaginez une blague à base de bite et de sodomie.

 

 

Le main-event faisait forcément écho à ce premier match, et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il fut court : il fallut moins de 5 minutes à Randy Orton pour défendre l’ex Punjabi Playboy (revenu au Punjabi Nightmare depuis son heel-turn, même si il n’est plus le cauchemard que des prothésistes pour genoux) d’un RKO salvateur. Pas grand-chose à dire sur le match lui-même, Orton a pris quelques coups, mais sort grandi de l’affrontement, ce qui est assez normal dans une logique de valorisation du challenger et du top-face de la branche. Pas de pêtage de plomb cette fois-ci, et j’espère que le retour du psychopathe bas du front avec des problèmes pour maitriser sa colère hérité de 2009 ne durera que peu, vu qu’il me plait moyennement. La double face de la vipère, calme en interview mais capable de perdre son titre par Disqualification comme si il avait autant de neurone(s) qu’un vulgaire Balotelli, est assez paradoxale. Pas de nervous breakdown cette fois-ci, mais quand même une belle mimique offerte au public au moment de conclure le match.

 

 

En fait, quand Orton met un RKO à quelqu'un, ça lui rappelle la fois où il a embrassé la femme du patron sous ses yeux. Ceci explique cela.

 

 

Quoi qu’il en soit, l’apparition de Christian sous le titantron à la toute fin du show confirme que ce dernier est prêt pour le match, et confiant dans sa stratégie anti-vipère. Si la rivalité entre les deux hommes a été agréable dans son ensemble (surtout dans le ring), j’espère que dimanche marquera sa fin, à l’issue d’un très bon match qui aurait mérité une stipulation un peu plus intéressante (mais il ne fallait sans doute pas faire de l’ombre au véritable main-event). Une possible intervention extérieure n’est pas à négliger, et pourrait lancer une éventuelle feud entre Orton et Mark Henry, alors qu’un Christian victorieux défendrait son titre contre Sheamus. Toutes ces supputations sont bien évidemment corrélées à la fameuse tactique  de Christian, qui arrive, comme l’ajout de Triple H comme arbitre spécial, un peu au dernier moment et pour donner de l’incertitude au match pour le titre suprême. Randy Orton semble destiné à se faire une nouvelle fois screwé par son impulsivité, ce qui rappelle un peu le Batista des mauvais jours, mais un retournement de situation dans lequel il se montrerait finalement le plus rusé reste tout de même possible. En tous cas, ce Smackdown fut clair sur la situation entre les deux hommes : Orton est le plus balèze, Christian est le plus malin, rendez-vous dimanche.

 

Bon, ça fait 4 paragraphes que je m’étends sur la situation autour du titre poids-lourd, mais vous n’avez qu’une idée en tête, j’en suis sùr : qu’avait donc Teddy Long de si important pour ne pas venir annoncer les affrontements de la soirée comme il le fait si souvent, fidèle à son mantra de Captain Obvious ? Eh bien cela nous fut révélé par un segment désolant au milieu du show, dans lequel celui-ci commença par rabrouer Zack Ryder (dont personne ne semble quoi savoir faire), se vantant d’avoir booké le match pour le titre Intercontinental avant qu’Aksana ne fit son arrivée sur une musique d’ascenseur que Marc Dorcel ne choisirait même pas pour un de ses films. Rien de bien passionnant dans la séance de rentre-dedans de la Russe (qui joue toujours aussi mal, même dans le rôle facile de la chaudasse) face au General Manager qui prétexta devoir retourner dans sa voiture sans doute pour se branler, le cochon.  Avec un peu de chance, quelque chose d’autre qu’une sextape ressortira de tout ça. Ou pas.

 

 

En réalité, le but ultime d'Aksana comme assistante de Teddy Long, c'est de virer Martin Luther King du mur et de le remplacer par un portrait de Vytautas Kernagis, son chanteur préféré.

 

 

C’est d’ailleurs un peu ballot, parce que les potiches allumeuses sont un peu moins à la mode ces derniers temps, la faute à deux jeunes femmes qui ont décidé de démonter tout ce qui bouge à coup de Glam Slam et de Sharpshooter. Et c’est pour la première fois en équipe qu’on a retrouvé Beth Phoenix et Natalya, opposées à celles qui restent les deux seules faces de Smackdown : AJ et Kaitlyn. Les deux guerrière nous ont gratifié de très beaux mouvements d’équipe qu’on ne voit même pas chez les hommes, et ont éclaboussé de toute leur classe un match dont on pourra tout de même regretter qu’il ne fut pas plus long, tant et si bien que ce fut quasiment un squash pour les deux rookettes, ce qui est un peu dommageable quand on connait les qualités in-ring de la plus petites des deux (qui pris d’ailleurs le pin de la Glamazone). L’essentiel est ailleurs : un vent de fraicheur souffle sur la division féminine, et on peut espérer une grosse domination de celles qui se font désormais appeler les DOD, pour Divas of Destruction (oui, les acronymes de trois lettres sont à la mode ces temps-ci), qui trusteraient le titre papillon pendant un an et demie façon Laycool, avant un retour de Kharma qui en prendrait une pour taper sur l’autre. Booker T a d’ailleurs comparé cette association à l’équipe qu’il formait avec son frère à la WCW, les Harlem Heat. Vous ne voyez pas le rapport ? Moi non plus.

 

L’occasion pour moi de pousser un coup de gueule, même si je sais que je ne suis pas le premier à le faire en ces lieux : il devient de plus en plus désagréable de regarder Smackdown avec le son, tant les commentateurs sont vraiment, mais alors vraiment très mauvais. En réalité, c’est simple, Booker T et Michael Cole ne se préoccupent jamais de ce qui se passe dans le ring, passant leur temps à se disputer sur qui des différents adversaires a la plus grosse, alors que Josh Matthews tente d’attirer sporadiquement leur attention avec un « Oh ! Look at that ! » avant que les deux autres ne reprennent leur conversation. Demander un nom de prise serait bien sùr vraiment trop demander, et on aurait pu attendre mieux de la part d’un mec qui a passé 20 ans sur les rings que de ne connaitre que les Sidewalk Slam. Je sais que Matt Stryker était assez critiqué ici et là, mais il me manque terriblement. Visiblement, la WWE n’a pas l’intention de changer quoi que ce soit dans la table d’annonceurs, mais c’est bien dommage tant il n’y en a aucun pour rattraper les deux autres.

 

 

Manque de pot, Stryker avait cette semaine décidé de fêter la sortie de Melancholia, de Lars Von Trier, en participant à un concours de sosie d'Hitler.

 

 

Bien évidemment, les commentaires ont atteint leur paroxysme d’indigence lors du match de Daniel Bryan, dans une affiche pourtant originale puisqu’elle opposait le porteur de malette de Smackdown contre son homologue du show rouge, Alberto Del Rio. Le match fut sans doute le meilleur de la soirée, et est assez alléchant si on est amenés un jour à retrouver ces deux là dans un véritable affrontement de plus de dix minutes en Pay Per View. La victoire fut pour celui qui en a le plus besoin pour l’instant, et c’est le Mexicain, dont le cash-in est sans doute le plus imminent (dès Summerslam ?) Un seul regret cependant, celui d’avoir vu Bryan taper aussi rapidement sur le Cross Armbreaker, alors qu’il est sensé être le spécialiste de la soumission de la fédération. Suivra un Wasteland de Barrett passé par là, qui continue la rivalité entre les deux rookies de NXT 1. Cette feud, en plus de peut-être voler le show à Summerslam (un match sans malette en jeu a été annoncé), a le mérite d’occuper le porteur du Money in the Bank, chose difficile si il en est, et pourrait d’ailleurs continuer après dimanche. Contrairement à Spanish, je trouve la perspective prochaine de voir la malette bleue remise en jeu très intéressante, et une victoire de l’Anglais ne me semble pas impossible dans cette optique future. Les deux hommes tiennent en tous cas bien leur statut d’upper-midcarder, et j’espère vraiment les voir franchir un pallier dans les prochains mois.

 

Un qui risque de faire un sacré bond en arrière dans la carte du show bleu, c’est Ezekiel Jackson. La montagne de muscle a en effet perdu son titre face à Cody Rhodes, dans un match qui aurait pu se trouver sur la carte de Summerslam si seulement Big Zeke n’avait pas été aussi inepte dans tout ce qu’il entreprend. Le match est court et a été gagné clean à l’issue d’un Cross Rhodes. Belle victoire pour le fils de l’American Dream, qui gagne son premier titre en solo après ses 4 sacres par équipe, une ceinture bien méritée tant Cody a franchi un pallier pendant l’année 2011 (il pourra d’ailleurs bien remercier Rey Mysterio pour le coup de pouce.) L’après match verra le perdant se venger sur Ted Dibiase, faisant une nouvelle fois parler sa puissance. La feud entre les deux pourrait se poursuivre dans les prochaines semaines le temps d’un ou deux rematchs, avant qu’un autre prétendant ne vise le titre, ce qui tombe assez bien vu qu’un certain luchador a fait son retour ce vendredi (à moins d’un face-turn du très sous-estimé Dibiase pour une rivalité entre les anciens Priceless ?

 

 

Par contre, ce veston en cuir sans manche avec une capuche un peu SM, ça c'est vraiment grotesque.

 

 

Oui, comme prévu, Sin Cara a fait son retour, une semaine avant le terme de sa suspension. Mais ça n’aura pas échappé aux suiveurs avisés que vous êtes qu’il ne s’agissait pas de Mistico sous le masque, mais d’Hunico, luchador en formation à la FCW. Et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il a plutôt bien endossé le personnage (bien aidé par la carpette officielle de Sin Cara, l’excellent Tyson Kidd), y apportant même quelques éléments nouveaux, dont un finisher Slingshot Swanton Bomb +Lionsault qui a plutôt bien conclu un sympathique match de retour. En réalité, je n’ai pas été le seul à avoir impressionné par Hunico, et les rumeurs vont bon train sur un remplacement définitif de Mistico dans le rôle de Sin Cara, qui pourrait même mener à une rivalité Mistico/Sin Cara dans le futur (mais bon, ce genre de rumeur ça va ça vient, il y a un mois on nous parlait d’un Mysterio/Sin Cara à Wrestlemania, comme quoi…) L’idée de faire endosser un même personnage par plusieurs catcheurs, comme Suicide à la TNA me parait assez pertinente, et je dois même avouer n’avoir jamais été aussi intéressé par Sin Cara que depuis ce retour ce vendredi 12 aoùt (les lumières bleues tamisées, par contre, c'est toujours aussi chiant).

 

Le dernier match de la soirée concernait les débuts de Johnny Curtis, et le moins qu’on puisse dire c’est qu’ils ne furent pas vraiment mémorables : un squash contre l’homme le plus fort du monde (oui, parce qu’à Smackdown, les noirs sont grands et costauds, ça fera plaisir à Laurent Blanc), on a connu des entrées en matière plus intéressantes. Mark Henry continue son travail de Monster Heel dominant, et il le fait à merveille, reprenant un rôle un peu délaissé ces derniers temps. L’après match verra Sheamus sauver le pauvre Curtis (qui mangera quand même un deuxième World  Strongest Slam sur le sol, pour la forme) et proposer un match tout de suite maintenant à son némésis, ce qui fut bien évidemment refusé par Mark, repartant derechef aux vestiaires. Tout le monde est dans son rôle : Sheamus est  costaud et n’a peur de rien (et surtout pas d’enchainer un deuxième match après 10 minutes contre le Champion du Monde),  Mark Henry est vénère et veut lui casser la jambe. Quant à Curtis, ce sera déjà grand pour lui si il arrive à apparaitre une ou deux semaines de plus dans le show bleu.

 

 

Ici, imaginez une blague à base de bite et de petite taille.

 

 

Alors que Raw confine au génie, principalement grâce à storyline de main-event, Smackdown reste classique mais terriblement solide, et ça devrait se confirmer dans les matchs de la brand bleue à Summerslam : Bryan/Barrett et Christian/Orton tiendront, espérons-le, leurs promesses, et le match entre les deuxièmes heel et face sur la carte du show du vendredi devrait lui aussi être intéressant à suivre. Le show de ce vendredi ouvre en outre des pistes intéressantes en midcard, principalement l’envolée de Cody Rhodes et le retour prometteur de Sin Cara, sans compter la division féminine qui se relève un chouïa. Faites comme moi, et délectez vous dès demain (ou cette nuit, pour les plus courageux d’entre vous) du plus grand Pay Per View de l’été !

 

 

En attendant, faites comme Christian, et torturez vous l'esprit pour voter au concours de pronos.


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