Deux heures moins le quart avant Jeff Hardy

Les hommes rêvent du retour plus que du départ.

Paulo Coelho.

 

Bon, cette fois j’ai cliqué sur le bon bouton, j’ai bien regardé Impact Wrestling, après ne pas l’avoir reviewé pendant trois semaines. Et c’est peu dire que j’étais jaloux des qualités des Nalyses des copains (poutou à Kovax et Major Tom, d’ailleurs). Pour mon retour, la TNA m’a offert un Impact sympa mais sans plus, avec néanmoins un rebondissement de taille. Allez, back to business !

 

 

Et puis ça fait du bien de retrouver des seins…euh des têtes connues.

 

 

Nalyse d’Impact Wrestling du 15 novembre

 

Les hommes rêvent du retour plus que du départ.

Paulo Coelho.

 

Bon, cette fois j’ai cliqué sur le bon bouton, j’ai bien regardé Impact Wrestling, après ne pas l’avoir reviewé pendant trois semaines. Et c’est peu dire que j’étais jaloux des qualités des Nalyses des copains (poutou à Kovax et Major Tom, d’ailleurs). Pour mon retour, la TNA m’a offert un Impact sympa mais sans plus, avec néanmoins un rebondissement de taille. Allez, back to business !

 

 

Et puis ça fait du bien de retrouver des seins…euh des têtes connues.

 

 

Nalyse d’Impact Wrestling du 15 novembre

 

Bien que je ne veuille pas effectuer à tout prix de comparaisons entre le Smackdown déjà reviewé et cet épisode d’Impact, il y a quand même un bon point  à signaler en faveur du show d’Orlando : son segment d’intro fut moins long, et bien plus intense que dans le show bleu de Stamford. Logique, puisque les deux ex de Beer Money furent au centre de cet opener ; ainsi Storm venait-il plastronner après sa victoire à Turning Point contre AJ Styles et Bobby Roode qui faisait de lui le nouveau number 1 contender pour le championnat du monde poids lourds, mais son ex-partenaire ne tardait à se pointer pour rappeler que lui n’avait pas été battu. Et joua la carte de la provocation en parlant de la fille de Storm, ce qui provoqua une réaction épidermique du cowboy, qui voulait se battre une nouvelle fois contre le It Factor, lequel ne voulait entendre parler de ce rematch que si le number 1 contender spot était en jeu. Refusant d’abord, Storm accepta après que Roode lui eut conseillé de donner son numéro à sa fille quand elle atteindrait la majorité. Comme quoi, les cowboys sont très manipulables quand ils veulent. Ce match allait tenir lieu de Main Event, ce qui est une très bonne affiche (meilleure que Show/Khali en tout cas, mais bon je dis rien).

 

 

Roode fera moins le malin quand il se rendra compte qu’il a oublié le décapsuleur.

 

 

Progressons linéairement pour parler du premier match de cet épisode, qui n’eut pour enjeu ni plus ni moins que la ceinture de la X-Division : RVD contre Kid Kash. Je fus déçu de ne pas avoir vu Kenny King (pas vu depuis deux mois, et mon intérêt pour la x-division s’en ressent), et le match ne fut pas des plus palpitants. Bien que les commentateurs pointèrent le passé de ces deux catcheurs au sein de l’ECW, difficile de se passionner, malgré le travail heelesque de Kash qui connait son affaire, mais RVD est un tel tueur de momentum en ce qui me concerne  que j’ai tendance à déprécier tout ce qu’il fait. Le monkey flip de Van Dam (qui fait réellement petit bras à coté de celui de Kofi Kingston ou d’autres) puis le five-star frog splash permirent à l’homme à la grenouillère de conserver son bien. Vivement la relève.

 

 

Le pseudonyme de l’auteur de ces lignes se trouve dans cette image, sauras-tu le retrouver ?

 

 

Ensuite, nous eûmes droit au match E-Y/Jesse, donc entre les mâles des deux équipes mixtes actuellement en lutte pour savoir qui est le power couple de la TNA (alors que tout le monde sait qu’il s’agit d’Aries et de son awesomeness). Et de manière surprenante, ce match fut très divertissant, et me permit de me rendre compte que Jesse aurait tout à fait sa place dans le roster (bien plus qu’un type comme Robbie E) :  ses coups sont propres, ses slams convaincants, son dropkick très crédible, non sérieusement, si son potentiel médiatique me semble discutable, il est in-ring totalement à sa place, E-Y ayant pour sa part réussi çà se rappeler qu’il pouvait se réveler un bon catcheur quand il le souhaite (purée ce rétablissement sur le turbuckle). La victoire de Jesse avec une espèce de Stunner en finisher conclut un match divertissant, même si le gimmick du couple heel me rappelle beaucoup celui de Melina avec Nitro et Mercury, du style « couple hollywoodien qui fréquente des stars et s’en vante ». Tara elle-même est toujours en bisbilles avec Brooke Hogan, et la surprit dans un conciliabule très…. ambigu avec Bully Ray dans son bureau. Je ne sais pas dans quelle storyline s’est engagé Ray, mais j’ai bien plus d’intérêt à la suivre que n’importe quel « scandale » de ceux dans lesquels furent mêlés les Aj (Lee ou bien Styles). Je prie pour que cette histoire nous permette enfin de savoir si Brooke Hogan doit son poste à ses relations ou bien à ses performances au lit.

 

 

Still a better love story than Twilight !

 

 

Petit aparté pour parler d’Austin Aries, que nous avons pu apercevoir dans un séquence backstage allant se faire masser, et rencontrant devinez qui? Le champion en personne. Et là, Aries fut égal à lui-même : un géant. Il nous sortit une promo heel sans mauvaise foi aucune, qui promettait à Hardy l’enfer, déclarant que ce dernier avait toujours la chose qu’il désirait. Une séquence parfaite… jusqu’à ce qu’Hardy se remette de nouveau à parler dans sa tête, et à nous faire partager ses pensées ; ce qui est débile. Ce genre de choses est inutile dans un show de catch, les pensées de Jeff, on s’en carre. Mais bon tant qu’Aries continue de lui tourner autour, je ne me plains pas.

 

Nouveau match de championnat planifié pour ce soir, Magnus a de nouveau une chance pour conquérir le titre TV de Samoa Joe. On pourrait se demander pourquoi Magnus a eu droit à un nouveau shot, et ce de manière non justifiée… mais en réalité, il ne put même pas arriver sur le ring (et Joe ne se pointa jamais), car il fut la nouvelle victime d’Aces and Eights, qui avait plus tôt dans la soirée désigné sa nouvelle cible de la même manière qu’ils avaient ciblé Kurt Angle : aux fléchettes. Magnus fut mis KO, et je me demande si ça plus son comportement très résilent à Turning Point ne le dirige pas vers un face turn, mine de rien. Qui vivra verra.

 

 

Si les A’s & 8’s désignent leurs cibles aux fléchettes, ils choisissent la punition selon le film qu’ils déterminent à « Am Stram Gram ». Magnus peut faire la gueule, il a eu de la chance que les motards tombent sur un DVD de Fight Club et pas celui d’Audrey Hollander.

 

 

Ces mêmes Aces and Eights eurent ensuite à faire face à l’équipe de Kurt Angle et Garrett Bischoff, ce dernier ayant été préféré à Wes Briscoe qui voulait aussi en découdre mais eut l’occasion de briller puisqu’il empêcha DOC (ça fait bizarre, j’ai d’abord tapé Gallows avant de mettre son nouveau nom, faut que je m’habitue) de frapper Angle à coups de marteau. Angle put ainsi faire un roll-up pour battre l’équipe composée de Devon et d’un équipier mystère. Le match lui-même comme ceux qui concernent la stable cagoulée fut assez oubliable, mais on peut vraiment penser que Briscoe, qui semblait très motivé pour aider Angle, n'est pas un des membres d’Aces and Eights. Mais après tout, on peut avoir un build le présentant comme un futur poulain d’Angle qui ensuite pourrait se retourner contre lui. En tout cas Briscoe sera à l’honneur la semaine prochaine puisque Angle a convaincu les huiles de la TNA de lui faire passer le gutcheck, on verra alors de première ce dont il est capable.

 

Tant que nous sommes à parler d’Aces and Eights, les nombreuses pastilles backstage de cette soirée nous ont montré les retombées backstage du match DOC-Joseph Park de dimanche. DOC a été confirmé dans son statut de membre d’Aces and Eights dans une séquence un peu bizarre (un coup de manteau à encaisser pour signifier que les autres types lui donnaient sa confiance, bon), ce qui apparait bizarre quand on sait que depuis BFG, Devon devrait à mon sens être bien plus sur la sellette.

 

L’avancée la plus intéressante vint de Joseph Park qui demandait à Hogan de pouvoir à nouveau se battre contre les cagoulés. Et c’est la que je me suis marré : Hogan lui a dit qu’en tant qu’avocat, il n’était pas entrainé et donc pas apte à retourner sur le ring. Ce que tout le monde aurait pris pour une fin de non-recevoir, Park l’a pris pour un encouragement et annonça qu'il partait s’entrainer pour, une fois revenu, prouver à Hogan qu’il pourrait se débrouiller, ce dernier pensant qu’il ne reverrait pas l’avocat. Ce segment avait probablement pour but de faire à terme de Park un catcheur accompli, et de permettre à Chris de jouer son propre frère ET de pouvoir catcher convenablement. Le personnage de Park étant devenu l'un des plus intéressants de la fédé d’Orlando, espérons qu’on ne l’attende pas plus de quelques mois.

 

Passons maintenant au match féminin de la soirée, et quel match, puisque toutes les K-O non championnes individuelles se rencontrèrent dans une battle royale pour déterminer qui défierait Tara pour sa ceinture blanche. Toutes les K-O purent ainsi se montrer… soit cinq ! Oui, cinq K-O non championnes (individuelle, s’entend), ici Kim, ODB, Rayne, Tess et Mickie James, dont le retour fut pointé par les commentateurs. La battle royale elle-même eut cinq bonnes minutes pour se développer, et posséda quelques pépites (si vous aimez les femmes qui se crachent dessus, je vous conseille l’élimination de Rayne par ODB) mais son issue surtout fut intéressante, car ce fut Mickie qui toucha les nuts et fit un retour fracassant pour devenir number one contender avec un roundhouse kick renversant. Pour Tessmacher, première éliminée, je serais moins sûr de son avenir à long terme. En tout cas, l’affiche féminine a désormais de quoi être réellement séduisante, puisque ces deux-là ont déjà main éventé un Impact et sont tout à fait capables de fournir un match à trois étoiles voire plus. Etant donné les difficultés des divisions féminines de la WWE et de la TNA, j’espère qu’elles se disputeront les titres pendant quelques mois.

 

 

– Mr Pritchard, je suis celle dont vous avez besoin. Je suis fraiche et reposée,  j’ai une patate monstrueuse, la rivalité qu’on a eue y a deux ans avec Tara peut servir de base, j’ai de très bonnes pops…

– Ouais très bien Mickie mais ce que je demande c’est si tu es capable de faire vivre une storyline sur la longueur…

– …PROOOOOOOUTTT !

– Ok tu m’as convaincu, à toi le shot !

 

 

Avant d’arriver au Main Event, il nous faut parler du perdant du 3-way de dimanche, AJ Styles, qui est venu s’exprimer sur son bannissement de la title picture jusqu’à BFG 2013 au moins. Pendant tout le show, des pointures de la fédération comme Dixie ou Hogan se sont exprimés sur cette défaite d’AJ, et lui-même est arrivé sur le ring avec une tête atroce, et fit le bilan d’une année il est vrai très mauvaise pour lui (bon il a quand même gagné un titre par équipe mais faut croire que cela ne compte pas). Et malheureusement pour lui, Christopher Daniels et Kazarian se pointèrent pour enfoncer le clou de sa déception. Le résultat : un nouveau match AJ/Daniels est prévu pour la semaine prochaine, le dernier selon le Fallen Angel, pour déterminer lequel est un vrai « échec ». Bien que les ex-champions n’ont pas l’air d’avoir renoncé à retrouver leurs ceintures, je suis content que la storyline avec AJ trouve un dénouement. Mais j’espère qu’il aura lieu la semaine prochaine, et donc qu’AJ gagnera, ce qui mettrait un point final à cette rivalité. Car comme AJ l’a rappelé, il a un solde de victoires contre Daniels largement positif par rapport aux défaites.

 

 

– Et si tu veux mon respect AJ, il va falloir que tu me battes une nouvelle fois, car sinon tu n'auras pas provué que tu es digne de…

– Euh Chris je sais bien que la WWE a piqué notre pire storyline mais te sens pas obligé de faire pareil hein !

– Christopher Daniels transforme toutes les mauvaises storylines en scénario oscarisable, bitch !

 

 

Passons donc au dernier match, qui fut assez urbain pour être le plus long et le meilleur match de la soirée, un vrai main event donc ! Bobby Roode se confronta donc à nouveau à James Storm dans un bon match, qui a démarré dès la fin de l’annonce des participants par Jeremy Borash dans un brawl intense tel qu’on pouvait s’y attendre. Sans entrer dans la description du match, il fut à l’image de ce qu’on avait pu voir d’eux mais sans violence inutile : la vraie surprise vient du dénouement. Storm réussit à enchainer un backstabber puis un facebreaker et se préparait pour le last call superkick, mais Roode se servit de l’arbitre pour que Storm ne lance pas son coup de pied, puis le projeta contre un coin exposé et réalisa un roll-up…ganant ; Roode devient number one contender.

 

L’arbitre fait d’ailleurs le V de la victoire pour fêter ça.

 

 

Difficile de croire que la TNA ait changé le number one contender en quatre jours juste par caprice, et au vu de la tête que faisait Storm, il a bien dû s'en vouloir pour son comportement idiot du soir. Donc je pense que nous nous dirigeons pour le cowboy vers un heel turn à terme, afin qu’il puisse se coltiner Styles, qui deviendrait en quelque sorte le symbole de sa faiblesse et un bon moyen d’exorciser sa lose qu’il se traine depuis quelques mois. En tout cas quelque soit la suite, j’admets être curieux de la connaître.

 

Et c’est bien là le plus important : la TNA a réussi à me faire attendre la suite, bien mieux qu’après BFG. D’autant que la semaine prochaine c’est Open Fight Night, et si j’en crois les annonces, les candidats ayant réussi le gutcheck seront là, ce qui peut être très intéressant. Est-ce que la TNA va réussir à mixer anciens et nouveaux ? La réponse la semaine prochaine ! Bon, moi je vais me coucher…

 

 

Faites de beaux rêves…

 


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