C’EST LONG!

Nous sommes dans la merde, mais ce n'est pas une raison pour la remuer!

Johnny Ace Marcel Bigeard

 

La WWE a choisi la continuité pour son PPV précédent. Avec 5 semaines entre Vengeance et Survivor Series, ce Raw doit être l’heure du bilan et des premières pistes vers l’avenir. Examen.

 

 

Parce que sous l'uniforme, y'a un coeur!

 

 

Nalyse de Raw du 24 octobre

 

Nous sommes dans la merde, mais ce n'est pas une raison pour la remuer!

Johnny Ace Marcel Bigeard

 

La WWE a choisi la continuité pour son PPV précédent. Avec 5 semaines entre Vengeance et Survivor Series, ce Raw doit être l’heure du bilan et des premières pistes vers l’avenir. Examen.

 

 

Parce que sous l'uniforme, y'a un coeur!

 

 

Nalyse de Raw du 24 octobre

 

Commençons, si vous le voulez bien, par quelques remarques liminaires :

 

–          Merci à ceux qui ont daté, au Carbone 14, la dernière défaite clean de Cena !

 

–          Non, je ne suis pas fan du tout de Vengeance, que j’ai trouvé très mou, jusqu’à la destruction du ring qui m’a sorti de ma léthargie. Et oui, voir Cena bondir comme un cabri sûr de sa victoire après avoir pris un immeuble sur la gueule, ça m’a beaucoup fâché.

 

–          Ma théorie commence à porter ses fruits ! Depuis le temps que je dis qu’Ace n’a jamais été pris en flagrant délit de putasserie, et qu’on ne peut, au maximum, que lui reprocher un certain orgueil et un peu d’arrivisme, et que donc il n’est peut-être pas le séide du mal annoncé, c’est avec autosatisfaction et érection d’acier que j’ai lu qu’Axl partageait mon point de vue. Oui, il a toujours son mobile, etc : tout l’accuse ! Au FBI, ou dans un bon polar, on appelle ça une orgie de preuves. Donc, wait and see, mais vous aussi, mes braves, rejoignez la tribu du CUL (Clairvoyance Ultime de Lecharentais). Allez, tous dans le CUL ! (Ce moment de poésie vous était offert par le dernier album de Didier Barbelivien, en vente dans toutes les bonnes charcuteries).

 

Or, donc, ce Raw suivait un PPV sans conséquence réelle sur la carte, à part l’exclusion de Cena de la title picture suite à sa défaite, mais nous savons tous que tôt ou tard ils trouveront un moyen pour l’y renvoyer…

 

Nous allons donc, logiquement, analyser ce Supershow comme ce qu’il est, à savoir un lendemain de PPV, en nous basant essentiellement sur la carte dudit PPV. D’ailleurs, le Supershow, parlons-en. Avant lui, les athlètes avaient au moins un peu de répit : les stars de SD ne catchaient pas le lundi, ni celles de Raw le mardi. Depuis le Supershow, il peut arriver que ces messieurs n’aient jamais de repos, entre les houseshows et les événements télévisés. Dans ces conditions, comment peuvent-ils tenir physiquement ? C’est la porte ouverte, j’en ai bien peur, à d’autres drames comme celui qui a frappé Chris Benoît il y a quelques années…

 

Tâchons d’être un peu moins pessimiste, et commencer par évacuer ce qui est sans lien direct avec le PPV de la veille. A cet égard, la WWE a tout de même joué la carte de la continuité, puisque les segments ne concernant pas la continuité des shows n’ont pas été légion.

 

Tout d’abord, JoMo affrontait Wade Barrett. Problème : que l’Anglais soit en plein push est une bonne chose, il fait partie d’un petit groupe qui préfigure l’avenir de la WWE, avec Ziggler, Rhodes, Sheamus et… JoMo. Pourquoi ? Pourquoi a-t-il encore fallu que JoMo jobbe pour quelqu’un dont le statut n’est pas supérieur au sien, ni la capacité à réussir au sommet. Il semble que le californien n’ait pas fini de sitôt de payer pour les frasques de sa maîtresse Domina… Un excellent match, au demeurant, mais qui ne peut que laisser un goût amer aux amateurs du Shaman of Sexy…

 

 

Oh putain ouais vas-y ça me rappelle Melina!

 

 

Autre incartade aux storylines en cours, avec Cole qui décide de défier Jim Ross… What the fuck ? Encore un match de commentateurs ? Les pitoyables épisodes précédents n’ont donc pas suffi ? La semaine prochaine, nous aurons donc un Michael Cole Challenge (enchanté, moi c’est piège à con), et si Cole perd, il quitte la WWE. Sur le papier, ça peut être séduisant, mais le souvenir d’un nouveau match aussi inutile et lamentable que les précédents ne peut pas augurer du meilleur…

 

Enfin, Alicia Fox (à force, difficile de savoir si elle est heel ou face) affrontait Natalya (ah ben elle doit être face alors) et devait remporter le match. Très intéressant, merci d’être venue, c’est donc elle qui prendra Beth dans les dents lors de Survivor Series.

 

 

Question: où est la main droite de Jerry?

 

 

Ces moments plus ou moins bienvenus évacués, reprenons le fil de notre post-PPV. Je commencerai par le moins intéressant : Cena. Oui, désolé, mais je n’arrive plus du tout à m’intéresser de près ou de loin à l’Agnan de la WWE, qui a une nouvelle fois fait du Cena. Alors qu’il devait affronter Awesome Truth aux côtés de Ryde, les deux anciens taulards ont bien évidemment pris à partie le nerd de Long Island en coulisses, faisant de facto du combat à venir un Handicap Match. Bon, évidemment, Cena leur a tenu tête sans sourciller, jusqu’à ce que ses deux adversaires, sans doute ulcérés par le booking imbécile du Marine, décident de le tabasser en chœur, ce qui ne peut pas faire de mal. Le seul point intéressant de ce match venait à cet instant : l’horrible Johnny Ace arrivait et… chassait Miz et Truth, avant de proposer, pour Survivor Series, un match d’Awesome Truth contre Cena et le partenaire de son choix.

 

J’en reviens à ce que je disais précédemment : Ace donne l’impression d’un arriviste, certes, mais qui a quand même à cœur de bien faire son boulot, et de vraiment empêcher la WWE de sombrer dans le chaos. Certes, de ce seul fait, on peut le qualifier d’empêcheur de tourner en rond, le chaos étant précisément ce que le public recherche en partie en regardant le catch. Mais au moins il respecte son projet initial, et ne soutient pas aveuglément les heels. Mais encore une fois, il ne se comporte pas en heel suprême, au contraire.  Dans cette storyline qui s’enterre, et a emporté Summer of Punk dans l’éboulement, le personnage d’Ace est le seul qui soit encore intéressant, justement à cause de cette zone d’ombre. Si demain on apprend qu’effectivement c’est une petite salope, beaucoup diront « je le savais », mais peu diront « je n’ai jamais douté »…

 

Malheureusement, on pouvait compter sur Cena pour gâcher ce passage attrayant. Car qui a été choisi par Cena pour l’accompagner ? The Rock. WHAT ? Vous passez votre temps à vous vanner, vous allez vous affronter à WM, The Rock n’en a rien, mais alors rien à carrer de ces deux guignols, et c’est lui que Cena choisit pour l’accompagner ? Pas JoMo ? Pas Sheamus ? Pas Bourne ? Pas l’un des 53 types qui auraient été plus logiques ou plus évidents ? Mais non, avec ce nouveau choix qui arrive comme un cheveu sur la soupe, la WWE aligne consciencieusement son pied avec un revolver et appuie sur la gâchette. Oui, je sais, il faut commencer en amont à booker le match de WM, mais c’est trop tôt, et du reste c’est pour ainsi dire un match qui se vendra tout seul, et dont les bases ont déjà été amplement (et maladroitement) posées.

 

 

Je vous fais grâce de la légende de cette vignette.

Un indice quand même: c'est scato, donc c'est rigolo.

 

 

Autre suite logique de la veille : Orton et Sheamus contre Rhodes et Christian. Allez, je décide de ne pas faire l’esprit chagrin. On a vu ces lutteurs s’affronter tant et plus, parfois jusqu’à l’écœurement. Oui, je n’ai toujours pas digéré la victoire d’Orton lors du PPV, qui ne me paraît d’absolument aucune utilité (curieuse façon d’introduire une rivalité entre deux types de statut différents, en tous cas). Mais il faut admettre que ces Superstars en ont vraiment amplement sous le pied, livrant encore, avec le Barrett/JoMo, le meilleur match de la soirée. 4 talents précis, créatifs, au volume athlétique considérable, le résultat ne peut  qu’être brillant. Alors on pourra râler, à raison, sur la nouvelle victoire de Sheamus et Orton, sous forme de nouveau camouflet pour leurs rivaux, camouflet qui démontre l’écart qui les sépare encore. Mais difficile de faire la fine bouche devant un match de cette qualité…

 

 

Enfin quand même! Il a fait un 619 sans corde!

 

 

Signalons au passage que Ziggler continue sa tournée des lowcarders, puisqu’après Ryder la veille, c’est ce soir Santino qui a subi sa loi. Evidemment, tout cela ne devait servir que de prétexte à une nouvelle intervention de Ryan, alors que Ziggler et Swagger avait entrepris de changer Santino en paillasson. Après Big Zeke à SD, Raw semble vouloir retenter l’expérience avec Ryan en lui confiant, à terme, le titre US, tant, au cas où nous ne l’aurions pas compris, la prime restera toujours aux Big Guys à la WWE, comme le relevait l’excellent Johnny Lawrence dans son analyse d’une interview de HHH. Non, je ne vous dirai pas lequel, parce que son travail est tellement bon que je vous invite à lire TOUS ses articles. C’est un ordre. Et puis, il est blanc, alors ça doit rassurer VKM.

 

 

En prévision d'une soirée Bonga Bonga, Santino s'entraîne au Fist Fucking.

 

 

Enfin, last but not least, évidemment, il nous reste le grand ménage à quatre Punk/Levesque/Ace/Nash.

 

Nash n’apporte vraiment rien à l’histoire, à part une forme de sentimentalisme pour HHH. Dans ce rôle de faire-valoir, on peut comprendre sa présence, mais pour tout le reste, il est totalement daté, micskill comme niveau dans le ring.

 

HHH, de son côté, rêve d’une storyline de rêve à sa gloire pour clore sa carrière, et pas de chance il a fallu qu’il choisisse le Summer of Punk, que je considère pour ma part comme définitivement disparu.

 

Restent donc Ace, dont j’ai déjà évoqué le statut fort captivant plus haut, et Punk, qui n’en finit plus de livrer des promos insensées mais dont on sait maintenant qu’elles ne serviront à rien, à part à un Cluedo devenu hélas des plus barbants.

 

Ce soir, donc, c’est à deux grands passages au micro que s’est résumée la feud, mais loin d’être les plus mauvais vus.

 

Première étape avec, évidemment, HHH. Au cas où on l’aurait oublié, c’est lui le taulier, le boss, le fromage de tête. Et il ne dit pas autre chose : « Dans ce métier, il faut choisir entre le business et les amis. Nash l’a fait hier. Je vais donc en faire autant ». Pas mal papy. Faudra juste ne pas oublier que tu l’avais viré, ton ami, mais bon. Nash a brisé le pauvre petit cœur de HHH. Je ne sais pas pour vous, mais cet excès de sensiblerie passe à peu près aussi bien que le Big Show se donnant tant de mal pour fondre en larmes, surtout venant d’un mec qui est coutumier de marcher sur à peu près tout le monde. Suspendre le kayfabe, ok, les gars, mais lui faire faire des sauts périlleux… Et le pauvre Paul de citer les amis, ceux qui vous déçoivent tôt ou tard : X-Pac, Nash et HBK. Ce dernier appréciera.

 

Bref, Paul n’est pas content, il est très colère le Paul, alors il veut voir Nash pour lui botter le train. J’attends avec impatience que mon patron tente un truc comme ça.

 

Vous pouvez trouver que la façon dont je narre ce qui s’est passé est un peu puérile. Je pense, pour ma part, que toute la scène l’a été…

 

Ce n’est pas Nash qui arrive (pas fou), mais Ace intervient pour tenter de ramener son patron à la raison. Car le nœud est bien là : HHH reste le patron d’Ace. HHH réclame donc qu’Ace offre un contrat à Nash pour pouvoir lui botter le cul, faute de quoi il le fera hors contrat et la Fédération sera beaucoup plus en porte-à-faux dans ces conditions. Absolument Hunter. Mais là, vois-tu, dans une vraie entreprise, comme tu menaces de la mettre en péril, on te foutrait à la porte, toi, et on t’enverrait au mieux au commissariat, au pire à l’asile, car tu as de gros désordres du comportement.

 

 

– Et j'irai montrer ma bite à une opération "stop bullying"! Quest-ce que tu dis de ça?

– Sécurité?

 

 

En fait, c’est exactement ça qui tue cette storyline : quand Punk jonglait entre le kayfabe et la réalité, c’était fin et bien amené. Maintenant, on nous demande des efforts ahurissants de disbelief, tout en prétendant donner à cette situation les oripeaux de la réalité. Désolé, mais ça ne prend pas, les deux sont parfaitement incompatibles…

 

Fort heureusement, on sait bien comment les choses se finissent dans le glorieux monde du catch : Nash arrive et assomme HHH  à coup de marteau. Voilà qui est mieux.

 

Bon je vous passerai rapidement la suite : Ace exprime avec véhémence son mécontentement (au lieu d’appeler les flics), HHH est placé sur une civière, mais Nash intervient à nouveau pour lui mettre un grand coup de sledgehammer sur le museau. On raconte d’ailleurs qu’en coulisses, Cena ricanait en déclarant, je cite : « Etre assommé par un sledgehammer, ça n’arrive pas dans le monde réel, lol ! »

 

En tous cas, un Kevin Nash très menaçant, avec les gros yeux et tout comme dans un actioneer des années 1980, était repoussé par la sécurité, et Ace venait se confondre en excuses auprès de son patron qui avait plutôt franchement l’air de faire des bulles avec son nez.

 

 

Cet homme a appris l'art de la comédie avec Steven Seagal.

 

 

Le premier des deux larrons de la veille était donc hors-course, mais il restait le sémillant Punk.

 

Un peu plus tard, donc, Del Rio venait se la faire reluire en public, lui qui après lui avoir fait effondrer un immeuble sur la figure avait enfin pu vaincre Cena grâce à une intervention extérieure. Bref. Rodriguez, pour sa part, arborait l’œil au beurre noir des bons jours, et à ce compte-là il va falloir qu’il passe au maquillage définitif. En gros, Del Rio est le chef suprême de la WWE. Problème, les autres chefs suprêmes rigolent, à commencer par CM Punk. Enfin, Punk se le rappelle, après plusieurs semaines de mémoire déficiente : il n’a jamais eu son rematch. Dû que Del Rio n’entend pas le lui donner, car selon Dos Cojones, dans la mesure où Punk a perdu la veille, il n’est pas digne de l’affronter. En même temps, Beber, si tu permets que je t’appelle Beber, si c’est pour te voir squasher JoMo, ce serait moins pénible de te voir affronter Punk, mais on ne me demande jamais mon avis.  Punk n’est bien entendu pas très satisfait par cette réponse, et entreprend d’aller l’expliquer à Del Rio en projetant d’enfoncer son micro dans la partie la plus charnue du Mexicain.

 

Et c’est une nouvelle fois Ace qui intervient, mais en tant que juge de paix. Après s’être fait expliquer par Punk comment tenir son micro (et l’expression humiliée d’Ace à ce moment précis est absolument géniale, soit dit en passant), Ace propose un match à Survivor Series entre Punk et Del Rio. Punk, évidemment, flaire le coup de heel, et s’interroge : quel sera le match ? Handicap match, arbitre malhonnête, ou quelque chose comme ça ? Mais Ace a une autre idée en tête : il veut, simplement, des excuses. Et cela confirme mon impression générale : Ace est arriviste, orgueilleux, mais ce n’est pas réellement un heel, en tous cas jusqu’à preuve évidente du contraire. Après tout, il a le pouvoir, et exiger des excuses n’est pas aberrant : combien de patrons accepteraient qu’un employé leur parle sur ce ton sans le virer aussi sec ? Problème, et cela aussi on peut le comprendre, Punk n’entend pas montrer son respect à Ace, parce que le respect se gagne mais ne se réclame pas. Là encore, c’est assez logique : comme le dit Punk lui-même, la WWE ne se porte pas mieux avec Ace, en vérité le chaos est toujours très présent, mais ce sont ceux qui s’en plaignaient qui l’administrent. D’ailleurs, qu’attendent les faces pour faire pression comme les heels l’ont fait ?

 

 

Madame a sonné?

 

 

Ace insiste, demande à Punk de ravaler son orgueil. Après une nouvelle bravade, Punk ne peut décidément pas se contraindre à s’excuser, et le fait donc à sa sauce : il respecte qu’Ace se présente chaque semaine avec son expression d’animal perdu devant les phares d’une voiture chaque semaine, il respecte le fait qu’il ne sache ni tenir un micro ni se battre et qu’il ait pu monter si haut pourtant, et il respecte le fait qu’Ace donne chaque semaine une nouvelle dimension au léchage de cul.

 

La promo est bonne, bien envoyée, solide. Problème : elle fait chou blanc. Elle fait chou blanc parce qu’une telle promo, lorsque l’on sait qu’elle ne mènera nulle part, a un écho beaucoup plus limité. Même si Punk disait qu’Ace est un dénicheur de talent absolument médiocre, pas même foutu de trouver une future star correcte, ce qui est vrai, la WWE a maintenant donné la démonstration de son immobilisme, et cela serait et resterait un coup d’épée dans l’eau, hélas.

 

Tandis qu’Ace annonce qu’il va donc prendre une semaine pour réfléchir à un nouvel adversaire pour AdR, Punk met ce temps à profit pour attaquer Del Rio, mais Rodriguez s’interpose.

 

Là encore, ça ne tient pas debout : Punk est devenu un prédicateur dans le désert, il ne peut pas ne pas voir, en kayfabe, que sa croisade ne va nulle part. La demande d’Ace n’est pas insensée, et refuser d’y souscrire revient à renoncer à un title shot, donc à de l’exposition et du poids pour s’imposer à la compagnie. Et voir ainsi Punk, présenté comme un lutteur intelligent, s’exclure de lui-même de la title picture pour un motif finalement très discutable en fait un lonesome cowboy, soit, mais un lonesome cowboy dont rien n’indique qu’il ait choisir la bonne voie.

 

Et dans tous les cas, qui comme #1 contender? Aucun sens. Il faut espérer que Cena soit hors-course pour un moment, mais alors qui? Un obscur Jobber qui se fera squasher comme un malpropre? Un transfuge de SD? Un revenant type Jericho? Amha, tout cela relève d'un faux suspense, tant la solution qui s'impose est évidemment l'affrontement entre Punk et Del Rio, la seule qui présente un semblant de cohérence…

 

Que dire de ce Raw ? Je ne partage pas vraiment l’avis d’Axl : le Summer of Punk n’a rien changé. Le fonctionnement en profondeur n’a pas bougé, les recettes n’ont pas changé : hier, Cena affrontait Del Rio, on ne voit toujours pas des jeunes ou de nouveaux profils aux avant-postes, The Rock est annoncé pour bientôt, et malgré l’été porté à bout de bras Punk n’a pas réellement changé de statut dans l’organigramme de la WWE, qui ignore toujours autant les desideratas du public… En fait, en dehors de Mark Henry à qui on fait un cadeau de préretraite, les lignes n’ont pas bougé, et ce Raw en est la parfaite illustration. Bavard, laborieux, il ne tient, en réalité, que par la qualité réelle de deux de ses matchs, et par le personnage ambigu de Johnny Ace…  Wait and see, comme d’habitude, serait-on tenté de dire. Seulement, wait and see toutes les semaines, ça commence à devenir inquiétant.

 

 

Cet homme a installé la dernière innovation de la WWE: l' iOAce.


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