Démission, Renaissance et Renouveau

The world is changed. I feel it in the water, I feel it in the earth. I smell it in the air.

Galadriel, Lord of the Rings

 

Ces derniers mois, je n'ai pas regardé de catch ou presque: un segment de Miz par-ci, un segment de la team Hell No par-là, et ça doit être tout. J'ai donc pu remarquer pas mal de changements agréables qui m'ont fait apprécier cet épisode de RAW et qui me pousseront même à regarder le prochain, c’est dire.

 

 

Tiens c'est marrant, le local jobber que Ryback exécute cette semaine, il ressemble pas mal à CM Punk !

 

 

Nalyse de Raw du 22 octobre

 

The world is changed. I feel it in the water, I feel it in the earth. I smell it in the air.

Galadriel, Lord of the Rings

 

Ces derniers mois, je n'ai pas regardé de catch ou presque: un segment de Miz par-ci, un segment de la team Hell No par-là, et ça doit être tout. J'ai donc pu remarquer pas mal de changements agréables qui m'ont fait apprécier cet épisode de RAW et qui me pousseront même à regarder le prochain, c’est dire.

 

 

Tiens c'est marrant, le local jobber que Ryback exécute cette semaine, il ressemble pas mal à CM Punk !

 

 

Nalyse de Raw du 22 octobre

 

 

J’ai envie de commencer par un moment vraiment émouvant, qui allait également offrir un fil rouge à la soirée : la démission d'AJ. D'après un informateur anonyme, elle se serait tapé un autre catcheur, ce qui aurait énervé le board of directors, qui lui a demandé de démissionner. Dans un segment micro touchant, la malheureuse explique que dans son enfance elle n'avait rien, qu'elle est passée de SDF à patronne de Raw, et qu'elle se sentait acceptée. Alors on peut lui reprocher plein de choses à la AJ mais certainement pas son jeu d'acteur qui était irréprochable ou presque. Elle s'est sûrement fait virer parce qu'elle était mauvaise en tant que GM, mais je ne l'affirmerai pas avec une certitude absolue, tout simplement parce que je n'ai rien vu d'elle dans ce rôle.

 

 

Oh monsieur McMahon, c'est si humiliant pour moi de devoir démissionner à cause de rumeurs infondées sur ma vie privée…

– Estime-toi heureuse qu'on soit à la PG Era, gamine, sinon tu quittais ce ring à quatre pattes et en aboyant comme une chienne !

 

 

Au moment où AJ finissait de parler, Paul Heyman s'est ramené, et là, j'admets que mon kiki est devenu tout dur. Sa présence ne pouvait signifier qu'une seule chose : il présentait sa candidature au poste de GM, et pour le fan que je suis, c'était vraiment réjouissant. Seulement, Vince McMahon, qui était aussi dans le ring, ne l'entendait pas de cette oreille, et a refusé parce qu'il avait déjà nommé quelqu'un. Bien entendu, il aurait été trop simple de nommer l’heureux élu General Manager de Raw ; donc, elle, puisque c'est de Vickie Guerrero qu'il s'agit, est le nouveau Managing Supervisor de RAW. Quelle différence ? Personne ne le sait, pas même Vince McMahon comme il l'avouera un peu plus tard.

 

 

Alors Vince, maintenant que t'as viré cette petite conne, tu me nommes GM ?

Non. Il faut que le show soit dirigé par une personnalité au-dessus de tout soupçon de collusion avec les catcheurs. J'ai donc nommé Vickie Guerrero.

La nana qui a passé des années à multiplier les abus de pouvoir en faveur de son mec du moment, que ce soit Edge, Ziggler ou même Escobar ? Je vois pas en quoi elle correspond à tes critères de « bonne GM ».

Ah mais attention, je ne la nomme pas GM mais Managing Supervisor !

Ah OK, ça change tout, effectivement.

Ne sois pas insolent, Paul, ou je te donne à manger à Ryback.

 

 

Mais revenons au fil rouge évoqué un peu plus haut. Après sa démission, et le catfight réglementaire avec Vickie, AJ a croisé John Cena dans les vestiaires et lui a expliqué que la superstar avec qui elle a eu une relation d'après le board of directors était… Cena himself, et que comme elle ne voulait pas impliquer son nom, elle a préféré démissionner.

 

Ce genre de segment me fait tiquer : si elle ne voulait pas impliquer Cena, pourquoi en parler devant la caméra juste après avoir quitté le poste de GM ? C'est pas très cohérent et ça va entrainer la suite des événements, puisque lequel John Cena va interroger différentes personnes pour savoir ce qu'il en est réellement : qui a lancé cette rumeur (infondée évidemment) ?

 

Premier interlocuteur : Vince McMahon, qui admet qu'il ne sait pas ce que signifie le titre de Managing supervisor (vous me direz, entre GM, CEO, COO et board of directors, on comprend plus rien à qui prend les décisions), mais que concernant AJ et sa tumultueuse vie privée, Cena devrait demander à Vickie, ce qu'il fait immédiatement. La Cougar lui explique que s'il n'avait pas accepté un dîner avec l'ex-GM, cette dernière serait toujours en poste et que c'est entièrement de sa faute si elle s'est fait virer ! Ce qui était marrant dans ce segment, c'est qu'on avait vraiment l'impression que Cena voulait coller une droite à la Guerrero, et même si je sais qu'avec le PG, c'est impossible, j'aimerais bien voir Vickie se manger une belle mandale dans la gueule par une superstar exaspérée.

 

Par la suite, Dolph Ziggler a été questionné sur le sort d'AJ, et Mr Money in the Bank a confirmé les dires de la MS (faites-vous à ce sigle) en affirmant que le départ d'AJ est de la faute de Johnny Boy.

 

On peut tirer plusieurs conclusions de cette histoire. Déjà, la geekette aura encore un rôle à la WWE : si ce n'était pas le cas, on ne lui aurait pas consacré autant de temps d'antenne ; et ensuite, quelqu'un avec plus de trempe a été nommé pour diriger RAW, ce qui est une assez bonne chose, sachant que Vickie prend quasiment les meilleures huées de toute la compagnie.

 

 

Vie animale : les cougars vivent en tribus matriarcales, la femelle alpha n'hésitant pas à attaquer toutes les femelles en âge de procréer susceptibles de détourner d'elle les mâles de la meute.

 

 

Voilà pour la démission, passons maintenant à la renaissance.

 

Quand j'ai regardé la WWE pour la dernière fois il y a trois mois, la division Tag Team était moribonde. Elle ne servait qu'à combler les trous du show et les teams n'avaient aucune exposition. Vous imaginez donc ma surprise lorsque j'ai vu qu'un tiers du temps d'antenne fut consacré aux équipes, et ce dès l'opener !

 

Avant, on mettait en équipe les stars dont on ne savait pas quoi faire ; aujourd'hui, on fait pareil, mais les équipes ont un nom, des moves communs et une complicité interne. Les tag teams ne sont plus le débarras de la WWE mais un showroom bien rangé et bien entretenu, effaçant des années de désolation.

 

On peut quand même se demander pourquoi ce changement intervient maintenant. Eh bien, à mon avis, la fédération voulait exploiter le filon Hell No à fond ; seulement, pour qu'il dure longtemps, il fallait des éléments perturbateurs un peu plus excitants qu'Epico et Primo. Les bookers ont donc pris des catcheurs prometteurs n'ayant aucun plan sur le court terme et en ont fait des tag teams authentiques, signant la renaissance de cette division.

 

 

Se mettre en tag team, c'est tout bénéf pour un catcheur. La preuve: quand il évoluait en solo, Cody Rhodes encaissait des 619; maintenant qu'il est associé à Damien Sandow, il n'encaisse plus que que des 309,5!

 

 

Commençons par la première équipe concernée par l'opener, Rey Mysterio et Sin Cara. Le catch a évolué au cours des dernières années, mais un catcheur emblématique de la période kidz de la WWE n'a pas changé, il s'agit de Rey Mysterio. Depuis 2009, même sempiternelle entrée, même personnage, même sempiternel don de masque aux mômes riches… Je sais pertinemment que ce genre de gimmick est très important pour les ventes et pour assurer que les kidz continuent à regarder, mais je trouve vraiment que Mysterio jure avec le reste du paysage WWEsque. Quoi qu'il en soit, je pense que le coupler avec Sin Cara est une bonne idée pour plusieurs raisons. D'une part, ça enseignera enfin à Sin Cara comment on fait de la Lucha aux US — les commentateurs ont l'air d'accord avec ça car ils les présentent comme un mentor et son élève. D'autre part, cette union pourra aboutir, le moment voulu, à une rivalité intense entre les deux, car on verra un disciple massacrer son maître et vice versa.

 

 

Bon, Cara, on va commencer par les bases. Pour faire un tag, il faut tendre une main, comme ça, tout en tenant la cordelette de l'autre main. Tu penses pouvoir y arriver?

 

 

L'équipe qui leur était opposée était la Team Rhodes Scholars, composée d'un mec qui a prouvé qu'il savait se débrouiller seul et sortir du lot malgré un gimmick très casse-gueule (grooming tips quelqu'un?) et d'un autre mec sachant s'attirer les huées de la foule mais ayant besoin d'acquérir de l'expérience dans la cour des grands. La combinaison de ces deux personnalités est une idée géniale car une vraie alchimie se dégage d'eux, que ce soit dans le ring ou à l'extérieur quand ils font leurs taunts ; voir ces deux ordures hautaines se serrer dans les bras est hautement réjouissant !

 

 

Je vise personne, mais la conversation de Sandow me change un peu de mes précédents coéquipiers Drew McIntyre, qui ne parlait que des raclées que lui mettait sa gonzesse, et Ted DiBiase, qui ne parlait que de la radinerie de son paternel.

 

 

Le combat entre ces deux équipes, dont l’enjeu était le statut de n°1 contender au titre de Team Hell No, a été de bonne qualité même s'il fut un peu court. Il a montré pas mal de beaux gestes, comme un salto de Sin Cara tenu par Mysterio dans les cordes, et un tombé interrompu parce que Sandow s'est jeté sous le bras de l'arbitre. Le match a finalement été remporté par la Team Rhodes Scholars, mais ils n'ont pas eu le temps de célébrer car Kane et Bryan les ont interrompus pour un message vidéo tout pourri dans lequel le gros monstre rouge a tiré le world's toughest vegan (lol) par la barbe. Je pense qu'il faudra modérer ce genre de segments, parce qu'à force de vouloir les rendre sympathiques, ils vont plutôt les discréditer qu'autre chose et ils ne seront plus qu'une équipe de comédie, sans le coté puissant.

 

 

Eh, Einstein! Tu sais pourquoi on te voit de face là? Parce que t'es sans dos! Hahahaha!

 

 

Voilà, un quart d'heure pour les tag teams en début de show, c'est bon, le quota est respecté, on peut mettre les vraies feuds maintenant. Enfin ça, c'est d'habitude, parce que cette fois, grâce à la surexposition de Hell No, les équipes ont encore été mises à l'honneur avec deux matchs de plus et un segment très drôle.

 

Le premier match voyait Bryan rencontrer Ziggler, miam! Je me souviens de leurs affrontements il y a deux ans, notamment celui de Bragging Rights noté meilleur match de l'année par wwe.com. Comme prévu, le combat a été extraordinaire, je ne m'étais plus amusé comme ça depuis longtemps en regardant du catch. Un geste m'a particulièrement impressionné, celui de Ziggler qui assène un Facecrusher depuis la troisième corde, je n'avais jamais vu ça avant. Si vous n'avez pas encore vu le match, courez le voir. Au final, Ziggler a fini par gagner parce que Bryan n'a pas apprécié que Kane se mette à chauffer le public en scandant Yes. Il a baissé la garde, et Ziggler lui a placé son ZigZag. On montre des tensions dans l'équipe pour bien rappeler que malgré tout, ça reste deux fortes identités à qui il arrive de se prendre le chou, ce qui constitue le point faible que des heels supérieurement intelligents comme les Scholars ne manqueront pas d’exploiter dimanche !

 

 

Bon, Kane, je sais bien qu'on n'est pas toujours sur la même longueur d'ondes, mais tu peux quand même monter sur le ring et faire le tag avec moi quand je te le demande!

T'es dans un match en un contre un là, espèce de chèvre débile.

– Hein?

 

 

Avant le deuxième match entre Kane et The Big Show, Vickie Guerrero a décidé d'organiser un talk show pour les champions par équipe et leurs challengers. Oui, trois heures, c'est long, et il faut bien meubler… heureusement, c'était assez marrant. Le jeu commence avec Striker (tiens, il est là lui) qui demande aux candidats de se présenter. On apprend alors que Bryan est le « world's toughest vegan » (relol) et que Kane aime les arcs-en-ciel. Le jeu s'arrête là car les Rhodes Scholars ont décidé que ces jeux n'étaient pas pour eux, eux, ce qu'ils veulent, c'est le titre de champions par équipe. C'est classique, mais ça montre qu'ils sont déterminés, ce qui est utile pour que la feud ne tombe pas trop dans le burlesque.

 

 

– Bon les deux psychopathes, vous ne quitterez pas les lieux avant de m'avoir fourni un alibi en béton sur votre emploi du temps au moment où le docteur Selby a été sauvagement assassiné!

– J'étais avec Bryan.

– Et moi j'étais avec Kane.

– Bon, OK, vous pouvez y aller.

 

 

Les intellos allaient montrer leur détermination peu après, pendant le match opposant Show a Kane : ils ont distrait Kane lui coutant la victoire, ont défoncé Bryan, et se sont barrés. Depuis six années que je regarde du catch, j'ai pas souvenir que les tag teams aient été autant exposées, je pense réellement que nous vivons un tournant dans l'histoire de la section Tag Team de la WWE.

 

 

 

– Hmm Damien, on n'est pas dans une confrérie étudiante d'Oxford là, donc plus discrète ta célébration, s'il te plaît.

Entends-tu par là que je ne suis point autorisé à couvrir ce massif ignoraminus de mon urine incandescente?

– Voilà.

Grands Dieux. Les traditions en ces lieux sont vraiment déplorables.

 

 

Fini pour la renaissance, passons au renouveau.

 

Le deuxième match de la soirée opposait Kofi Kingston à Michael Mcquelquechose , il a eu lieu après un recap du kick monstrueux que Mizounet s'est pris dans la tronche la semaine dernière. Pendant le match, le commentateur guest qu'est le Miz a été catégorique : il regagnera dimanche son titre de champion intercontinental. Je ne pense pas que ce sera le cas, déjà parce qu'un peu plus tard dans la soirée il s’est fait squasher par Ryback et qu'on a vu mieux pour crédibiliser quelqu'un, mais aussi parce que je pense que la feud entre ces deux-là va s'envoler et être un peu plus longue et plus intense que la plupart des feuds pour les titres secondaires, ce qui est très bien. Vous vous demandez peut-être pourquoi j'ai classé ce match dans la partie « renouveau » de la nalyse ; eh bien c'est très simple, le segment micro entre les deux catcheurs la semaine dernière a montré une nouvelle image de Kofi Kingston, et je pense que si on lui donne un micro, il pourra s'élever bien plus haut qu'il ne l'a été jusqu'à présent. Je pense sincèrement que Kofi est un des catcheurs les plus sous-cotés du roster et qu'il peut représenter l'avenir de la WWE si on lui en laisse l'occasion. Ah oui, au fait, Kofi a gagné facilement.

 

 

Tu chauffes Michael, continue de chercher!

 

 

Juste après, il y a eu un recap, et là, je dis, what is le fuque ! Ryback est N°1 contender au titre de Punk ! Il y a trois mois, il bouffait du jobber comme Vladimir Kozlov, et aujourd'hui, il est non seulement over pushé, mais en plus, il est adulé par la foule ! Je n'ai entendu aucune catchphrase récente autant répétée par le public. En plus, de ce que je me souviens, Skip Sheffield était rapide dans le ring en plus d'être bien brutal. En face gorillesque, ça promet, même si la stipulation Hell In A Cell est très casse gueule pour un premier test.

 

Cena arrive ensuite pour mettre Ryback over, ce qui s'avère inutile parce que dés le début du speech, la foule scande « feed him Punk » ; d'ailleurs, en parlant de ça, des catcheurs qui déboulent et déniaisent du jobber au sens beatdown du terme pendant des semaines, on en a eu plein, mais aucun (de mémoire) n'a réussi à être populaire ou particulièrement hué, Brodus Clay inclus, vu la lassitude produite au bout d'à peine un mois. Ce que n'ont pas pu faire des dizaines de superstars, Ryback l'a fait, tout seul, et ce, sans faire du cheap et sans faire de comedy, voilà pourquoi je pense que le push est mérité même si excessif.

 

Revenons à nos moutons : Cena veut mettre Ryback over. Pour ça, il va en faire des tonnes en disant que Ryback ne veut que la destruction, que Ryback va devenir le nouveau visage de la WWE, que Punk va perdre… Ce qui m'a dérangé dans ce segment, ce n'est pas le fait que Cena ait fait briller les chaussures de Ryback avec sa langue, mais qu'il ait fait écho au discours qui a fait entrer Punk dans la légende. Il n'était pas obligé de le descendre, et donc de le décrédibiliser. Bref, ce n'est pas important, Punk se ramène juste après pour promettre qu’une fois HIAC passé, il sera « still your WWE champion ». Cette phrase, on a du l'entendre 2689200 fois depuis que les shows sont télévisés, ils devraient modifier ce schéma habituel, ça commence à être lassant.

 

 

– John, je voulais te dire que…

– Je sais, je sais, te fatigue pas, je connais la chanson: tu seras encore champion après le match de dimanche, machin couffin, tout ça.

– Du tout. Je venais en fait te faire mes adieux, car dimanche, je vais mourir.

 

 

Par contre, ce qui est intéressant dans cette promo, c'est que Punk a relevé le côté cheerleader de Cena en ajoutant que s'il laissait la place à Ryback, c'est parce qu'il a compris qu'il ne pouvait pas le battre. A partir de là, plusieurs possibilités : soit Punk conserve son titre et Cena devient le N°1 contender suivant, soit Ryback gagne et la feud Cena Punk se poursuit hors titre en jeu. On est d'accord, c'est très peu probable, surtout sachant que dans deux mois, The Rock va prendre le champion au Rumble et que Ryback – Rock, c'est beaucoup moins vendeur que Punk Rock. Seulement, depuis la jurisprudence Sheamus, on peut s'attendre à tout…

 

Derrière ça, Punk s'approche du ring, provoqué par Cena, puis recule en brandissant fièrement son titre. Ce genre de moment est classique, mais le challenger, c'est pas censé être Ryback? Non parce qu'un petit caméo de fin où il défie Punk du regard aurait été pas mal. Heureusement, il se rattrape en fin d'émission mais nous en parlerons plus tard.

 

 

Tu la vois la ceinture, Cena? Grave-la bien dans ta mémoire, parce que dimanche, Ryback va la bouffer.

 

 

Vient ensuite le joueur de rugby et champion US Antonio Cesaro, là, même réflexion que pour Ryback : quand j'ai arrêté le catch il y a quelques mois, Cesaro venait de débarquer et avait pour compagne Aksana. Maintenant, sa meuf a disparu, et il est champion US avec une belle heat ! Aujourd'hui, le Suisse rencontre Justin Gabriel, et pour une fois Gabriel est énervé, ça fait du bien. Je pensais que ce serait un squash mais à ma grande surprise, le Sud-Africain a gagné le match et en plus, il a gagné clean! Je pense savoir ce que ça donnera (rien du tout, Cesaro toujours champion après HIAC) mais quand même, donner du caractère aux superstars secondaires est agréable.

 

 

Quand la De Beers est mécontente des services du Crédit Suisse, elle n'hésite pas à le faire savoir.

 

 

Parlons maintenant de l'exception qui confirme la règle, à savoir Zack Ryder — vous vous souvenez, le gars qui est devenu ultra populaire grâce à ses propres efforts persistants, le gars dont tout le monde chantait le nom, le gars dont le public était tellement fan qu'il interrompait le Rock pour scander son nom ? Oui, lui, eh bien, il est relégué aux bas fonds de la lowcard et ne sert plus que de paillasson. Dans cette émission, c'est Alberto Del Rio qui s'est essuyé les pieds sur lui.

 

 

– Are you serious b…

– Oh, mais ta gueule, tocard.

 

 

 

Pour conclure le show, on a eu droit à un fabuleux Lumberjack Match entre Sheamus et Punk, organisé par la toute nouvelle Managing Supervisor (ou quelque chose comme ça), il était long, il était bon, et il était largement digne d'un main event de pay per view. Punk l'a gagné sur une intervention de Big Show qui a chokeslammé l'Irlandais. Au moment de sa victoire, le thème du N°1 contender au titre WWE a résonné, Punk a eu beau essayer de fuir, les lumberjacks l'ont ramené illico dans le ring. Et Ryback l'a défoncé. A la fin du show, en voyant le gorille triomphant dans le ring, je me suis dit qu'il avait vraiment la classe, qu'il était crédible et qu'il n'avait certainement pas l'air d'un rookie.

 

 

– Eh Jey, regarde, c'est le gros débile qui nous faisait marrer y a pas longtemps! Tu te souviens, on le regardait en coulisses, sur les écrans, on était morts de rire! Il a toujours l'air aussi con hein?

– Putain Jimmy, s'il t'a entendu, je ferai semblant de ne jamais t'avoir connu.

 

 

La WWE a su parfaitement gérer une grande majorité de ses talents et Ryback pourrait être le chef de file du renouveau de la fédération. On n'a jamais vu autant d'espoirs qui pourraient prétendre à court ou moyen terme aux titres mondiaux, ce qui empêchera la WWE de ronronner comme il y a quelques années avec les mêmes Cena vs HHH, HHH vs Orton et Orton vs Cena à tous les ppv.

 

Ajoutez à ça le fait qu'une division morte depuis longtemps renaît de ses cendres, et vous saurez pourquoi l'espoir est permis pour l'avenir.

 

 

L'espoir est permis pour l'avenir! Si vous avez un cancer du sein, une bonne prothèse vous permettra peut-être de devenir diva à la WWE! Youpi!


Publié

dans