Dégats de (Impact) zone

– What happened?

– New guy… this idiot didn’t practice.

– And what did you guys learn from that?

– Location, Location, Location…

Jeff Dunham, Spark of Insanity

 

Si la TNA est capable même pour ses PPV de deuxième, voire de troisième catégorie de nous pondre un show tout à fait appréciable, surtout pour ses deux main-events, Final Resolution nous aura rappelé la nécessité de supprimer certains PPV, ne serait-ce que pour se débarrasser de l’Impact Zone et de ses habitants au comportement haïssable. Personnellement, je recommande de brûler le bâtiment quand il n’y a personne, mais sortir de ce trou à rats de temps en temps suffira.

 

 

Et en plus y’a même pas de lumière !

 

 

Nalyse de Final Resolution 2012

 

– What happened?

– New guy… this idiot didn’t practice.

– And what did you guys learn from that?

– Location, Location, Location…

Jeff Dunham, Spark of Insanity

 

Si la TNA est capable même pour ses PPV de deuxième, voire de troisième catégorie de nous pondre un show tout à fait appréciable, surtout pour ses deux main-events, Final Resolution nous aura rappelé la nécessité de supprimer certains PPV, ne serait-ce que pour se débarrasser de l’Impact Zone et de ses habitants au comportement haïssable. Personnellement, je recommande de brûler le bâtiment quand il n’y a personne, mais sortir de ce trou à rats de temps en temps suffira.

 

 

Et en plus y’a même pas de lumière !

 

 

Nalyse de Final Resolution 2012

 

 

Et le pire, c’est que c’est au début du PPV que le public fut le plus vocal, alors que l’action ne faisait que s’enclencher. Ainsi, James Storm débarqua en tenue de combat, lui qui n’avait pas de match prévu pour le soir. Il rappella les événements de jeudi, son aide post main-event à Hardy et Roode qui aurait payé les A’s & 8’s. Appelant le It Factor pour lui faire comprendre sa façon de penser, c’est Kaz qui répondit, lui rétorquant que  Storm était un gros bébé pleurnicheur et alcoolo. Bref, ce fut un prétexte pour booker un match entre les deux, qui ouvrit la soirée. L’action commença dès l’extérieur du ring par un petit brawl, et ensuite les deux anciens de Fortune se déchirèrent entre les cordes, Kaz prenant assez vite l’avantage avec les cordes puis grâce à un neckbreaker, et continua de nouveau son œuvre à l’extérieur avec notamment un double marteau sur la barricade bien senti, pour un nearfall à deux. Ce n’est qu’après que le Slingshot DDT de Kaz que Storm put répliquer avec un Facebreaker, et réussit à placer le Last Call Superkick à sa deuxième tentative après avoir contré un piledriver.  Bon petit match d’intro, mais rien qui se distingue d’un weekly jusque là.

 

 

Ou d’un épisode de Ca Cartoon.

 

 

Suivit le match que j’attendais le plus personnellement, le match de la X-Division entre Kenny King et RVD. Beaucoup de respect entre les deux faces dans cette affiche originale, mais King semble vraiment super rapide, si bien qu'il est oblié de ralentir pour permettre à RVD de le suivre sans trop de souci. Mais les deux hommes étant très flexibles, nous avons eu droit à de belles passes d’armes comme les multiples tentatives de coups de pied de RVD alors qu’il avait un pied coincé par l’ex de la ROH, ou le magnifique Capoera kick qui lui répondit instantanément. RVD effectue une retraite hors du ring pour se calmer puis y retourne, leg drop de sa part, puis échange d’arm drags, le match reste assez lent, puis échange de kicks, le dropkick de RVD étant… bizarre et… Oh PUREE, cet enzuigiri de King sur RVD qui était monté sur le turnbuckle et tomba à l’extérieur du ring sur une barricade, quel bonheur !

 

 Ce fut au tour de King de dominer un peu, tentant une soumission mais assez vite contrée par l’homme à la grenouillère. Echange de droites, armbar de King, qui finit par déposer son adversaire sur la troisième corde et enchainer avec un rolling kick pour un nearfall. Sidewalk slam de Kenny, puis un corkscrew venu des cordes, putain qu’il mérite de gagner… je le sens mal pour lui cependant. Grosse clothesline de RVD pour se remettre, chouette monkey flip puis rolling thunder, mais King est trop rapide et monte sur le turnbuckle, mais se fait repousser… et SE RETABLIT COMME LE MEC DANS TEKKEN QUI FAIT DES FLIPS ARRIERE ! (oh purée, oh purée, j’ai une demi-molle). Thrust kick de RVD un peu pourri, il se place pour son frog splash, aya aye, il saute… ET LOUPE ! King tente son finisher, mais RVD contre, réalise un ciseau de pied pour un roll-up… qui réussit ! Et crotte ! Je ne suis pas surpris, mais quel dommage. King mérite vraiment d’être champion, et RVD était vraiment en dessous, il a ralenti le rythme de la rencontre. Mais espérons que King ait pris rendez-vous pour l’avenir !

 

 

Orgasmotron 3000, version TNA.

 

 

Voici l’heure des tag-teams, pour un match que je considérais comme l’un des plus indécis. Début des hostilités entre Ryan et Chavo Guerrero junior, le premier subissant le bon travail en équipe des champions, entre les acrobaties de Chavo et le bear hug/over the belly suplex d’Hernandez,  mais il réussit à passer le relais à Morgan booké très dominant qui surpassa Chavo, qui par agilité laissa les deux costauds s’affronter entre eux (est-ce que ce sont bien des chants USA que j’ai entendus à ce moment la ? Public de merde). Bref, nous eûmes droit à un concours de shoulderblock, ou Morgan finit par prendre l’avantage final avec une clothesline tournante. Ryan n’entra que pour se prendre une vertical suplex tenue près d’une minute et se faire à nouveau tourmenter par les faces.

 

Une intervention en loucedé de Morgan rétablit l’équilibre, puis ce furent les heels  qui enchainèrent, les side slams et les irish whips pour Morgan, le soumissions pour Ryan (qui obtint un peu de heat du public mais seulement un peu) et Chavo qui dut à son tour subir avant le hot tag inévitable à Hernandez (et après un très beau travail de Chavo dans le coin se rétablissant avant un très joli rana sur Ryan). Supermex déboula et détruit Ryan, qui se fit sauver par Morgan lors du pin, ce dernier réalisant à son tour un vertical suplex sur Hernandez, mais seulement pour un nearfall. Hernandez fut sauvé d’un chokeslam par le dropkick de Chavo sur le blueprint, qui se fit éjecter par Hernandez, qui ensuite mit Ryan à terre, tag, frog splash… et victoire des champions, non pas sur pinfall mais DQ car Morgan interrompit l’arbitre et se fit disqualifier, et défonça Chavo avant de subir l’envol d’Hernandez. Le finish semble nous emmener vers une nouvelle rencontre entre ces deux équipes, mais il serait alors bon de donner quelque chose à faire à Ryan qui non seulement est apparu le maillon faible mais n’a quasiment rien fait, alors Morgan était booké destructeur mais bien seul.

 

 

Que quelqu’un prévienne Jean-Marie Bigard, on vient de trouver une chauve-souris enragée.

 

 

Parlons ensuite du match du greatest man who ever lived contre Bully Ray (tiens tant que j’y pense maintenant qu’il n’est plus vraiment bully, faudrait changer le nom, non? Retourner à Bubba ?). Austin nous servit une appréciable promo d’avant-match, singeant notamment le discours Hulkamaniac. Et il s’amusa également sur le ring en jouant au chat et à la souris, sans que Ray ne s’épuise pour autant, et il balança son adversaire dès qu’il en eu l’occasion. Après avoir eu l’occasion de sécher Aries de plusieurs clothesline et de back body dops, Ray subit à son tour un dropkick  suivi d’un neckbreaker, et Aries contrôla à son tour, mais sembla botcher son slingshot hammer, c’est Maffew qui va être content. A noter que la foule se réveilla et sembla divisée entre les deux hommes, preuve qu’Aries est encore un face pour plusieurs personnes.  

 

Aries se chargea de se faire haïr en imitant la pose d’Hogan écoutant la foule,  puis exécuta un leg drop : rien de très nouveau, sauf quand Bully se réveilla avec un gros atémi qu’il reproduisit après coup et agrémenta d’un gorilla drop et d’un splash, sans réussir de tombé cependant. Mais il saisit Aries en pleine charge de manière impressionnante pour le jeter sur le turnbuckle, se fit rejoindre par Double A mais le repoussa et réussit… ah ben vi, un missile dropkick qu’Aries a bien du sentir, mais c’est surtout grâce à un très joli contre du suicide dive avec son pied que Bully se fit plaisir. Tentative de Bubba Bomb, mais Bully place Aries sur ses épaules en Fireman’s Carry, et ce dernier réussit à le mettre à terre en crucifix slam (enfin je crois que c’est ça qu’on dit), puis placa son missile dropkick, arma le brainbuster, mais se fit contrer, envoyer dans les airs et BULLY CUTTER (si quelqu’un reprénomme ça le Brooke Cutter, je sens que je vais me marrer), mais Aries réussit à mettre sion pied sur les cordes. L’ex WHC rampa hors du ring alors que la foule chantait du We Want Tables (je pense que c’est le chant que j’ai le plus entendu  la TNA depuis BFG, et je crois pas que ce soit une bonne chose).

 

Toujours est-il qu’Aries fit chuter Ray sur les escaliers du ring… et Bully saigna. Non sérieux, le blading ok mais après juste ça, c’est peu crédible.  Ray coincé près des cordes, Aries put le maltraiter à loisir mais Brooke Hogan s’interposa pour éviter que son chéri se fasse trop amocher, et se fit trainer sur le ring par Aries qui semblait très mécontent de sa présence, mais cela suffit pour que Ray revienne et l’expulse du ring. Hulk arriva à son tour mais se contenta de raccompagner sa fille que Ray voulait mettre à l’abri, mais l’ex-23 fois champion du monde se prit un low blow dans le dos de l’arbitre, roll-up et gagne pour Aries. Un chouette match mais un finish foireux tel qu’on espérerait ne plus en voir, surtout en PPV.

 

 

Ce que j’aime avec les photos du site de la TNA, c’est que pour certaines commenter est inutile.

 

 

Le match féminin maintenant, qui n’a effectivement pas produit de surprise mais je pense personnellement que c’était un des meilleurs de l’année à la TNA, ce qui est logique compte tenu du pedigree de Mickie (habillée bizarrement avec sa salopette) et Tara. La première citée fit encore parler son agilité mais ce qui impressionne, c’est le fait d’avoir devant soi un vrai match de catch sans temps mort, mis à part ceux imposés par le couple heel pour ses bêtises. Il faut dire que Jesse a bien aidé Tara, par exemple pour l’aider à éviter un Mickie DDT qui aurait suivi un bel hurricanerana, et aussi en permettant de distraire Mickie qui lui collait un joli roundhouse kick pour que Tara place son widow’s peak pour la gagne. Mais bon, pas de quoi palpiter les foules, et c’est dommage de penser qu’on est finalement assez loin du niveau de ces ceux-là quand elles eurent à main-eventer Impact dans leur fantastique match en cage.

 

 

Mais en attendant, vous pouvez retrouver tous les soirs Mickie James au Crazy Horse.

 

 

Vint ensuite le 4vs4, avec Devon, DOC et deux autres membres inconnus face à Angle, Briscoe, Garrett et un Samoa Joe TRES énervé, et qui vendait bien sa perte de ceinture et la colère qui allait avec. C’était un match pas déplaisant à regarder, compte tenu du format mais comme tout le monde, j’attendais le moment ou Angle et Joe se feraient pigeonner par leurs alliés. Et on attend encore…En effet Briscoe et Bischoff ont bel et bien assuré les arrières d’Angle et Joe, empêchant notamment DOC de placer un coup de marteau ravageur dans le dos de l’Olympic Gold Medalist. Ce dernier porta le match comme de juste, mais Devon ne fut pas en reste, fuyant Joe dès qu’il le pouvait sauf quand Joe était acculé. Chacun eut du temps pour s’exprimer, y compris les deux cagoulés. Garrett fut tout juste correct mais sembla bien s’entendre en équipe avec Wes (une future Tag Team ?), qui lui fut bien meilleur. A voir, le STJOE qui prit littéralement un des membres d’A’s & 8’s pour taper sur l’autre,  le Crossbody de Briscoe sur DOC, ou bien le suicide dive de Joe peu après sur Devon. Pour ce qui est du finish, Briscoe se fendit d’un spear sur DOC, ce qui permit un Angle slam sur un des cagoulés et donc la victoire pour les faces. Dommage qu'à aucun moment pendant ou après le match les faces n’aient essayé d’au moins enlever une cagoule, du coup la storyline n’a pas avancé.

 

 

Mais le pied de Joe dans la gueule de Devon, si.

 

 

Une dernière fois, en tout cas c’est ce qui est annoncé, AJ Styles et Christopher Daniels se sont fait face sur le ring. Bon très bon match une fois de plus, je sais même pas si je dois vraiment m’appesantir dessus… bon si quand même parce qu’ils le méritent. Plutôt que dérouler le fil du match, je vais en faire ressortir les points saillants pour vous convaincre qu’il vaut le coup d’œil, même si vous avez déjà vu cette affiche ( ce qui est probable, même si vous n’êtes qu’un (e) occasionnel(lle) de la TNA), surtout que c’était un no DQ/no countout : il serait donc dommage d’avoir manqué la grosse séquence au sol entre les deux vers le début du match, le ciseaux de tête de Styles à partir d’un saut carpé (moi je kiffe), la souplesse d’AJ SUR le tablier et le STO de la même manière qui lui répondit, le moonsault de Daniels transformé en crossface … ah oui et le silence aussi, celui de la foule, qui à part quelques timides « Let's go AJ » fut bien silencieuse y compris quand Daniels faisait son malin… ok l’affiche est déjà vue mais avec cette qualité, tout de même. Le plan de Daniels semblait consister à cibler le dos d’AJ, ce qui parait bien vu étant donné l’utilisation des escaliers pour affaiblir le phenomenal one.

 

Je conseille surtout la séquence à partir du contre de la première tentative de Styles Clash, qui montre bien l’alchimie entre les deux et le déluge de contres qu’ils peuvent sortir, avec également ensuite une espèce de supersnapmare à partir du turnbuckle par Daniels, mais surtout la séquence qui conduit au styles clash réussi d’AJ assez monstrueuse, mais qui n’obtint qu’un nearfall. Toujours est-il qu’AJ eut les yeux plus gros que le ventre, tentant un clash du turnbuckle mais contré en rana par Daniels, qui effectua un Styles clash de son cru… et réussit le tombé. Shocking ! Voila bien la surprise de la soirée en ce qui me concerne, et qui pourrait peut-être propulser Daniels assez haut dans la title picture, soit pour revendiquer la ceinture de la X-division soit carrément le WHC, sky the limit. Pour AJ cela conclut bien son année 2012, et en espérant que 2013 soit une bien meilleure année avec de l’or à la clé. En tout cas, se faire battre par son arch-némésis de manière clean, je n’imagine pas ce qui pourrait être pire.

 

 

Non parce que plus dans la dèche que ça, à part un militant UMP, je vois pas.

 

 

Et enfin, le plat de résistance, le WHC : Jeff Hardy contre Bobby Roode. Bon, autant faire mon mea culpa, il est peut-être pas bon au micro, et ses monologues intérieurs sont pourris mais sur le ring, Hardy assure. La foule ne s’échauffa qu’au début du match pour Jeff, mais quasiment plus après, ce qui fait chier pour un main-event (j’ai cru entendre également des hardy you suck, mais je suis pas sur qu’ils aient dit Hardy ou Bobby, ça a duré 5 secondes). Roode a démarré en trombes, visant les côtes de Hardy, la Ou A’s &8’s avaient laissé leur marque jeudi, puis Hardy put dominer avec une backbody drop et un head scissors, jusqu’à un slingshot crossbody à l’extérieur. Ah si à ce moment la, on entent bien une foule divisée, encore une fois, alors que sur le ring les adversaires se coincent mutuellement dans les coins. Roode se mit alors à imiter le tour du monde de Randy Orton puis effectua une vertical suplex sur Hardy, et vendit sa nouvelle catchphrase (it pays to be Roode, pour ceux qui dormaient au fond).

 

La foule semble désormais acquise à Hardy, alors qu’il subissait un headlock, mais elle fut plus silencieuse, alors qu’Hardy sortit un russian legsweep qu’il ne fait pas tous les jours,  puis se fit éjecter du ring et maltraiter sur les escaliers du ring, mais revint progressivement et déroula sa partition habituelle jusqu’à un splash puis un whisper in the wind qui n’obtint qu’un nearfall. Il s’y reprit par deux fois pour placer son front suplex, nouveau splash, nearfall, mais le twisto qui s’ensuivit fut contré et c’est un spinebuster qui lui répondit. Un twist of fate passa néanmoins, puis un crossbody à l’extérieur… et Hardy ressauta en prenant appui sur l’escalier du ring mais Roode l’esquiva, et il se crasha d’une manière affreuse sur une barrière. Roode le précipita sur le ring pour le tombé mais sans succès. La foule se fit alors vocalement impressionnante (enfin). Tentative de superplex de Roode avortée, Swanton d’Hardy, mais il ne réussit pas à faire le tombé, et se fit cueillir par un spear qui obtint un 2,9999. c’est alors qu’A’s & 8’s fit son apparition dans le public, Roode leur dit de se pointer mais ils n’obéirent pas. Distrait, le It Factor se fit surprendre par un twist of fate qui obtint le tombé. Hardy conserve !

 

 

C’est à ce moment précis que Roode se dit qu’il aurait dû payer l’arbitre plutôt qu’une bande de motards à la con.

 

 

C’est APRES le match qu’Aces and Eights cassa la gueule d’Hardy, mis Roode n’était pas content, et se fit cueillir à son tour par la stable, culminant avec un chokeslam de DOC. Difficile de savoir pourquoi les motards cagoulés ont changé d’avis mais cela les rend plus imprévisibles et leur redonne de la heat après leur défaite plus tôt dans la soirée. Le PPV se termina ainsi, et on pourra dire qu’à part deux-trois moves spectaculaires, l’histoire d’AJ qui progresse (malgré lui), et peut-être l’ascension de Daniels au plus haut niveau, on en retiendra pas des flopées de trucs positifs. Et ce public… sérieusement, je sais qu’à la TNA, on est pingre mais surtout plus souvent de cet endroit de merde pour améliorer le produit ferait beaucoup de bien. Ou bien alors leur mettre une peur panique, à ces spectateurs, histoire de les bouger un peu.

 

 

– Ah moi je pensais que si je mettais le même masque que Kane, je ferais aussi peur aux gens que lui.

– Ta gueule, Jeff !


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