CDC Awards 2012 : Most Improved Wrestler

On a toujours envie de s'améliorer. Mais il faut aussi faire ce qui vous rend heureux.
Rick Mears

 

A y'est, c'est la nouvelle année. Et qui dit nouvelle année dit bonnes résolutions qu'on ne tiendra jamais. Sauf pour les quelques catcheurs de cet award, qui en 2012 avaient décidé de sortir de leur triste condition.

 

 

Hommage à un homme qui avait décidé qu'il serait encore plus drôle en 2012.

 

 

CDC Award : Most Improved Wrestler

 

On a toujours envie de s'améliorer. Mais il faut aussi faire ce qui vous rend heureux.
Rick Mears

 

A y'est, c'est la nouvelle année. Et qui dit nouvelle année dit bonnes résolutions qu'on ne tiendra jamais. Sauf pour les quelques catcheurs de cet award, qui en 2012 avaient décidé de sortir de leur triste condition.

 

 

Hommage à un homme qui avait décidé qu'il serait encore plus drôle en 2012.

 

 

CDC Award : Most Improved Wrestler

 

 

 

Sous ce barbarisme emprunté à la langue de Shakespeare – et à Dave Meltzer – se cache en réalité une récompense destinée au catcheur s'étant le plus amélioré cette année. On trouvera de tout dans la liste proposée par la rédaction de votre site préféré : des midcarders, des main-eventers et même des meufs. Ils ont tous en commun de nous avoir fait tout au long de l'année écoulée (re)découvrir à quel point ils étaient talentueux.

 

 

Pour mémoire, voici le classement de l'an dernier.

 

 

1. Zack Ryder, Cody Rhodes, 18 points sur 30 possibles
3. Mark Henry, 14
4. Dolph Ziggler, 10
5. R-Truth, 7
6. John Cena, 4
7. Christian, Sheamus, Tyson Kidd, Randy Orton, 3
11. David Otunga, Alberto Del Rio, 2
13. CM Punk, Wade Barrett, Hornswoggle, 1

 

 

Haha, JAMAIS j'abandonnerai mon titre !

 

 

Mais avant d'entamer la liste (dans laquelle, spoiler alert, Zack Ryder ne sera pas candidat à sa propre succession), un petit point méthodologique, comme il se doit : les 15 membres de la rédaction ont voté (comptez sur vos doigts ici pour tous les retrouver), et ont chacun soumis une liste de cinq catcheurs, classés dans l'ordre :un point va au cinquième de celle-ci, deux au quatrième, etc. Petit rappel pour les nuls en maths : quand nous écrivons que tel catcheur a eu « x points sur 75 possibles », cela ne signifie aucunement que 75 points ont été distribués en tout et pour tout, mais simplement que si un catcheur avait réussi le parcours parfait, et donc s'était classé premier dans chaque liste, il aurait obtenu en tout et pour tout 75 points. Voilà pour l'aspect technique.

 

 

15 points par personne, ça fait 225 points distribués en tout par la rédac . Mais le maximum de points serait pour quelqu'un quinze fois premier, et donc aurait obtenu 15 fois 5 égal 75 points ! ÇA VA RENTRER, OH ?

 

 

Pas moins de 18 noms ont été cités en tout, et une poignée d'entre eux une seule fois. Nos excuses à Brodus Clay (« transformation du siècle », selon Axl), Cody Rhodes et Brock Lesnar, ils terminent tout en bas du classement avec un petit point. Juste au dessus avec deux points : Alberto Del Rio, Santino Marella et Darren Young, qui avait pourtant convaincu deux personnes de voter pour lui. Puis vient Kaitlyn, citée une fois et qui termine avec quatre points (on vous laisse deviner qui a voté pour elle), et Big Show, cinq points, nommé trois fois. Taiji77 a d'ailleurs soutenu qu'il était « plus en forme » cette année, et que « tant qu'avoir un vioque WHC, autant que ce soit lui ».

 

 

I am Ric Flair and I disaprwooooove this message.

 

 

 

Pour conclure notre palmarès des jobbers et avant de passer aux choses sérieuses vient avec 7 points Kane, talonnant Eve (« passée d'une diva fade et sans intérêt à une diva heel plutôt intéressante » d'après Wrestlemaniac) et Titus O'Neil, 8 points chacun. Ils auraient pu prétendre au top 5 mais ont été un peu juste : En nombre de mentions, Sin Cara, placé 6 fois, aurait été dans les tous meilleurs. Hélas, avec seulement 10 points, il échoue à la 7ème place, malgré l'épaulement de Big Botch Man, qui trouve qu' «il botche moins » .

 

 

Touché par l'hommage vibrant de BBM, Rey Mysterio a décidé de faire inscrire sur la tombe de son ami : "il botchait moins, pourtant."

 

 

Cinquième place : AJ Lee et Heath Slater, avec 16 points.

 

 

Ils n'ont pas été mentionné beaucoup (4 fois pour la belle, 5 pour le laid), mais ont leurs soutiens indéfectibles au sein de la rédac : AJ et Heath Slater ont tous les deux réalisé une année qu'on peut globalement qualifier de réussie. La première a été sous le feu des spotlights sans arrêt en 2012 (Axl la classe première, et Spanish deuxième, arguant qu'«elle a quand même porté sur ses épaules une bonne partie des storylines du deuxième semestre presque à elle toute seule») et a su nous montrer que même si elle n'était pas toujours utilisée à sa juste valeur, elle avait profité de 2012 pour passer d'une catcheuse de lowcard à ce personnage indispensable au produit WWE, General Manager pendant plusieurs mois. Heath Slater, quant a lui, a réussi à bonifier l'angle très casse gueule du mec qui se fait démolir par des vieux semaine après semaine, avant d'incarner avec talent le leader d'un groupe de Rock de débiles. Ah, il a aussi rencontré Flo Rida cette année. Julius Ostermark a vu en lui en 2012 «un potentiel vraiment inattendu», mais son soutien principal se nomme Silvernights, qui l'a classé carrément premier dans sa liste.

 

 

L'un de ces hommes est un clown pénible dont la seule vue nous irrite. L'autre, c'est Heath Slater.

 

 

Quatrième place : Sheamus, 22 points

 

 

Cité huit fois, le rouquin Irlandais mérite sa place dans notre top 5 : il a profité de cette année pour obtenir son troisième titre de champion du monde, entériner son face turn par une victoire du Royal Rumble et affronter les trois quarts du roster en obtenant à chaque fois de concluants résultats. Il a été d'autant plus incontournable en 2012 qu'il avait passé 2011 en midcard, faisant le dark match de Wrestlemania et rongeant son frein derrière Orton et Christian par la suite à Smackdown. Sa régularité a cette année payé pour lui, et il a été absolument incontournable show après show, devenant indiscutablement le top face n°2 de la compagnie, Jyskal la classe premier dans sa liste, et ne pense que du bien du Great White : «Il est indéniablement un des mecs sur qui on sait qu'on va pouvoir compter pour faire le boulot et surtout le faire bien»

 

 

Désolé fella, fallait être dans le top 5.

 

 

Troisième place : Ryback, 23 points.

 

 

Il voulait qu'on le nourrisse plus, on lui donne la médaille de bronze de notre classement. Pas mal pour un mec qui n'aura fait ses débuts qu'au printemps. On l'avait quitté grosse brute destructrice heel avec le Nexus, on l'a retrouvé grosse brute destructrice face tout seul, squashant pendant des mois tous les jobbers lui tombant sous la main. Finalement, sa fulgurante ascension vers le titre de CM Punk et son excellent match à TLC auront sans doute joué pour lui, et notre rédac' a dans l'ensemble été conquise par son explosivité dans le ring et ses promos la tête dans le guidon. Lui aussi est cité huit fois, et le charentais le voit même premier. Kovax tient toutefois à tempérer un peu l'enthousiasme général, en rappelant que selon lui «Ryback est plus intéressant que Skip Sheffield, mais de là à dire qu'il s'est beaucoup amélioré, faut pas déconner non plus…»

 

 

On n'a plus de nouvelles de lui depuis.

 

 

Deuxième place : Dolph Ziggler, 36 points.

 

 

Les deux premiers du classement bénéficient d'une grosse marge sur la concurrence : Dolph Ziggler a été cité par les deux tiers des votants, et truste la première place chez quatre rédacteurs. Déjà quatrième les trois années précédentes, il a une nouvelle fois continué à s'améliorer en 2012, qui a pourtant ressemblé pas mal à 2011 pour lui : n°1 contender au Rumble, puis revenu dans la midcard avec une place de consolation à Mania, revenu en grâce à l'été avec un titre secondaire ou une mallette, avec laquelle il se montre indispensable tout le reste de l'année. Seulement voilà : Ziggler a cette fois fini l'année avec rien de moins qu'une victoire de main-event contre John Cena. Et ça, normalement, c'est gage d'une place stable de valeur sùre du roster (ou pas, demandons à Wade Barrett). Espérons que cette fois Dolph se soit installé pour durer, et que celui dont Henri Death a dit que «s'il est assez convaincant dans le rôle de champion en 2013 et parvient à ne pas être qu'un champion de transition, il va entrer durablement dans le cercle des main eventers» ne fera plus partie des mentionnés l'an prochain.

 

 

 

Ça y est, j'ai battu John Cena, le catcheur le plus balèze du roster, pour conserver ma malette ! Je vais donc garder celle-ci pendant encore six mois, et surtout éviter de la cash-in sur le premier champion venu !

 

Première place : Daniel Bryan, 61 points sur 75 possibles.

 

 

C'est un véritable plébiscite pour le vainqueur de l'award. Il faut dire que 2012 aura été l'année de D-Bryan, qui a enfin pu donner la pleine mesure de tout son talent. On le connaissait catcheur in-ring d'exception, on a découvert le reste de sa panoplie : un acting à faire pâlir Daniel Day Lewis, un potentiel comique que lui envierait Jean Dujardin… Son duo avec AJ, puis sa feud avec Punk, puis son nouveau duo avec Kane : Bryan a eu de l'exposition et des matchs de PPV toute l'année, et a parfaitement porté toutes les storylines qui lui étaient données, nul doute que nous le reverrons dans d'autres catégories de nos awards. Il a été cité 14 fois par nos rédacteurs (seul Flying Panda jugeant curieusement, qu'il ne méritait pas sa place dans sa liste), dont 7 fois premier et 6 fois deuxième ! Henri Death, encore lui, a salué l'année de Bryan, qui «a su en 2012 montrer qu'il n'était pas qu'un technicien hors pair, mais qu'il était également génial au micro. Le catcheur parfait, en somme.» Spanish Announce Table parle d'un «choix évident, il a tout amélioré cette année sauf son talent in ring qui était déjà au top», et Jyskal salue un «condensé de talent, dans les tous les registres possibles et imaginables.» Bravo au vainqueur, et rendez-vous demain pour la prochaine récompense !

 

 

-Alors finalement, tu l'abandonnes, ton titre ?

-Euh… YES YES YES !

 

Classement final de 2012 :

 

1) Daniel Bryan, 61 points sur 75 possibles
2) Dolph Ziggler, 36
3) Ryback, 23
4) Sheamus, 22
5) AJ Lee et Heath Slater, 16
7) Sin Cara, 10
8) Eve et Titus O'Neil, 8
10) Kane, 7
11) Big Show, 5
12) Kaitlyn, 4
13) Darren Young, Alberto Del Rio et Santino Marella, 2
16) Cody Rhodes, Brodus Clay et Brock Lesnar, 1

 

 

Rappel du palmarès de 2009 :

 

1) The Miz, 18 points sur 30 possibles
2) Kofi Kingston, John Morrison, 16
4) CM Punk, Dolph Ziggler, 15
6) Zack Ryder, 9
7) Ted DiBiase, 6
8) Cody Rhodes, 5
9) Jack Swagger, 3
10) Kelly Kelly, Rey Mysterio, 1

 

 

Rappel du palmarès de 2010 :

 

1) Jack Swagger, 17 points sur 25 possibles
2) The Miz, 15
3) Sheamus, 14
4) Dolph Ziggler, 8
5) Kane, 6
6) Layla, 5
7) Cody Rhodes, 4
8) Alicia Fox, 3
9) John Morrison, 2
10) Natalya, 1

 

 

Stupide hobbit, jamais tu n'obtiendras la récompense suprême du business : un CDC Award.

(images d'archive)


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