Trop beaucoup, trop beaucoup, soldat US

Moi Président, on me verra gagner tous les ans à Mania, même contre l'Undertaker.

Moi Président, Cena sera champion WWE pendant 8 ans de rang.

Moi Président, on ne recrutera plus des tapettes et des balais de moins de deux mètres et cent kilos.

Triple H

 

La Road bat son plein, et les fans ont la bave aux lèvres en attendant le Grandest Stage of The All. Tous ? Non, car au fond de la Charente un homme résiste encore et toujours, un homme qui, selon ses propres mots, en a « plein le cul » de la Road. Djipi Bag’o Shit n’était qu’une lopette.

 

 

A Wrestlemania, je vais insérer cet index dans ton cul!

 

 

Nalyse de Raw du 25 mars

 

Moi Président, on me verra gagner tous les ans à Mania, même contre l'Undertaker.

Moi Président, Cena sera champion WWE pendant 8 ans de rang.

Moi Président, on ne recrutera plus des tapettes et des balais de moins de deux mètres et cent kilos.

Triple H

 

La Road bat son plein, et les fans ont la bave aux lèvres en attendant le Grandest Stage of The All. Tous ? Non, car au fond de la Charente un homme résiste encore et toujours, un homme qui, selon ses propres mots, en a « plein le cul » de la Road. Djipi Bag’o Shit n’était qu’une lopette.

 

 

A Wrestlemania, je vais insérer cet index dans ton cul!

 

 

Nalyse de Raw du 25 mars

 

Merde. Certes, cette interjection au passé historique n’est pas exactement représentative de la poésie classique. Pourtant, elle exprime assez bien un ras le bol passager face à la Road, et au Wrestlemania qui s’annonce.

 

Encore The Rock face à Cena, avec un triomphe hélas annoncé du Marine face à un adversaire qui n’a pas la disponibilité nécessaire pour rester durablement  champion.

 

Le Taker face à Punk, ou comment Punk va devoir lever le pied pour ne pas faire passer le Taker pour ce qu’il est, à savoir un vieillard grabataire, autre purge annoncée par avance comme le furent les matchs contre HHH (tout en sachant très bien que certains parmi vous ont adoré ces rencontres). Le Taker qui comme le Père Noël ne travaille qu’une nuit par an, autant dire que point de vue rythme il va être au top…

 

Ce même HHH, d’ailleurs, qui sacrifie Lesnar sur l’autel de son orgueil. Certains avaient applaudi au fait qu’il se couche à Summerslam. Beaucoup ont ricané devant sa retraite grotesque du lendemain. La facture arrive : Levesque obtiendra donc sa revanche à Wrestlemania, qu’il gagnera probablement. Ce type est tellement obsédé par sa propre gloire qu’il est prêt à faire perdre une machine comme Lesnar et à le dévaloriser à cette seule fin.

 

Ryback qui va affronter Henry, ça fait fantasmer quelqu’un ?

 

 

Oui oui!

 

 

Autant dire que malgré quelques matchs plus jouissifs, comme celui de The Shield, ou le WHC, il est tout de même fort triste de voir l’affiche trustée par trois quadragénaires sur le retour et des jeunes beaucoup plus talentueux ronger leur frein, comme tous les ans.

 

Dans ce contexte, se mettre devant un Raw, c’est un peu comme entrer dans une maroquinerie pour un crocodile ou essayer de comprendre pourquoi Otunga apparait dans le jingle « Then Now Forever » avant chaque show : c’est masochiste. Et aïe donc.

 

Ouvrons donc le bal avec celui qui perdra tristement lors de Wrestlemania : CM Punk. Avec cette histoire d’urne, évidemment très choquante pour le spectateur premier degré et de mauvais goût pour les autres, le Taker va rendre la justice, puisqu’il est impossible d’engager dans une feud quelqu’un qui ne catche plus qu’une fois par an, en attendant de catcher à chaque année bissextile.

 

On notera au moins l’effort consenti pour construire une feud autour de cette urne. Néanmoins, ça me pose toujours  le même problème en termes de construction de personnage : comment un type qui réclame tant de respect peut-il en avoir si peu pour les autres ? La mécanique est simple mais ici c’est tout de même largement exagéré.

 

 

Go to RIP!

 

 

Bref, Punk y va de son petit couplet sur le fait qu’il va battre le Taker. Ce n’est pas que le couplet soit inintéressant, Punk faisant partie de ceux qui ont battu le Deadman, mais l’ensemble sonne toujours un peu creux quand le résultat paraît si écrit : si HHH n’a pas pu obtenir qu’on lui sacrifie la streak, il ne le permettra pas pour un autre, exception faite peut-être de Cena.

 

Evidemment, les lumières s’éteignent, et à leur retour, le Taker est en train de dérouiller Punk. Une grêlée de coups de poing, pas plus, faut économiser le vénérable.

 

Après une courte coupure pub, arrive Fandango. Pour l’instant, il me laisse totalement inerte. Déjà, le type danse, et c’est malheureux, plutôt mal : pataud, raide, on sent qu’il fait des efforts pour paraître sensuel, mais ça ne passe pas. Peut-être que nos lectrices sont sensibles à son charme, mais je trouve le concept sans épaisseur. Si on ajoute à cela le coup fait et refait du heel qui refuse de faire ses débuts (Sandow, pour ne citer que lui), ou bien encore le fait que Curtis n’ait jamais spécialement brillé dans un ring, à NXT ou ailleurs, difficile de déchaîner les passions, et le fait que l’on parle de lui pour Wrestlemania est plutôt consternant… Je sais bien que je prône souvent la place aux jeunes, mais je pense plutôt aux jeunes talentueux… Sinon on n’a qu’à rappeler Eric Escobar ou mettre Heath Slater en Main-Event…

 

 

Il est parti tellement vite que sa silhouette est restée suspendue en l'air, comme dans les cartoons.

 

 

C’est donc avec un certain soulagement que l’on voit Jericho débarquer pour chasser l’importun et préparer son match qui, lui, s’annonce autrement plus sexy, contre Dolph Ziggler. Fameux débuts au passage que de se faire sortir du ring en deux-deux…

 

Excellent match, comme on pouvait s’y attendre, avec un léger avantage pour Jericho, qui d’ailleurs l’emporte, avant comme il se doit de se faire étendre par Big E Langston puis par Fandango qui passait en voisin. Pourquoi pas, mais il serait temps que Ziggler cashe sa mallette. Si chacun veut bien reconnaitre son grand talent, combien de temps faudra-t-il pour qu’il passe lui aussi pour le type qui ne peut pas s’en sortir sans allié ? Or, à la différence du dernier exemple à me revenir, à savoir The Miz, Ziggler a un vrai talent inring sur lequel il serait quand même bon de miser davantage avec quelques victoires clean… Mais ne boudons pas notre plaisir, en près de 9 minutes, les deux hommes ont livré une belle performance.

 

 

Fandango est tellement classe qu'il refuse de toucher la lunette des chiottes.

 

 

Dans les coulisses, Sheamus et Orton se mesurent au Shield, et ne doivent leur salut qu’à l’intervention d’un Show qui entérine son face-turn, annoncé et déploré avec raison par Kovax vendredi dernier. Après, il se peut qu’il y ait une bonne surprise, avec Show en cheville avec le Shield qui se retourne contre ses partenaires lors de Wrestlemania et… Non, oubliez ça. Des surprises. Allons donc. Ça se saurait.

 

Registre comparable, avec Henry qu’il faut rebuilder très vite en monstre indestructible pour sa confrontation à venir avec Ryback. Et mine de rien, Ryback a une sacrée aura en la matière, avec de nombreux matchs à handicap et des numéros de bête de foire étonnants. Aussi, ce soir, Henry sera opposé aux deux Usos à la fois, et si le résultat est connu, la manière importera.

 

Une minute. Petits plats dans les grands, Henry a détruit le duo adverse en une minute, comme aux plus belles heures de… Ryback. Même si ce combat risque de ne pas être jouissif, il a au moins le mérite d’être convenablement construit et, surtout, de se légitimer pour ainsi dire tout seul : pour le World's Strongest Man, vouloir mettre à Ryback au pas est une évidence. Quant à Ryback, on nous le dépeint comme celui qui détruit tout ce qui remue…

 

 

– Ca remue! Ca remue!

– Charentais, assis!

 

 

L’affiche suivante, pour le coup, est alléchante, et continue ce curieux Raw qui souffle alternativement le chaud et le froid. Ainsi, Del Rio sera opposé à Cesaro ! Le match débute de manière plutôt intéressante et efficace. Del Rio est à l’aise en tant que face, et Cesaro, que je reconnais humblement avoir critiqué à ses débuts, est toujours plus impressionnant. Le seul problème, c’est que les bookers ont fait moins d’effort pour ce match que pour celui de Henry, en deux étapes.

 

D’abord, évidemment, Swagger s’en prend à Ricardo, Del Rio intervient, et Cesaro gagne par décompte extérieur. Bon. C’est la même soupe deux fois par semaine, mais passons. Ce qui passe mieux, c’est la façon dont ensuite Del Rio détruit, méthodiquement, Cesaro pour passer ses nerfs. Ok, il y a une marge supposée entre le Champion WHC et le Champion US. Mais de là à prendre un squash de cette ampleur… Conséquence ou non, en tous cas, le public est resté de marbre.

 

 

Toi là-bas! T'as bougé, t'as perdu!

 

 

C’est d’autant plus dommage que la feud entre Swagger et Del Rio est plutôt prometteuse, et qu’à titre personnel j’ai adoré les vidéos des deux Mexicains grimés en Swagger et Zeb. En revanche, pour la WWE, mettre ainsi en avant la médiocrité de Swagger dans l’exercice de la promo est assez sévère et pas très bon pour construire un main eventer (ce qui du coup parait moins plausible). Cela ne fait que mettre en lumière ses réelles difficultés, et le fait qu’il a souvent fallu lui adjoindre quelqu’un pour parler à sa place. Dommage pour un mec qui a un si beau talent dans le ring, mais il faut croire que même à la WWE, on le considère comme incapable de tenir le coup au micro…

 

Enfin ! Team Hell No en action ! La WWE semble résolument avoir fait machine arrière après avoir laissé planer un doute sur une possible dissolution du binôme il y a deux semaines et même si la recette commence à être connue, elle est toujours assez efficace. En face, les Prime Time Players ont l’air d’avoir trouvé leur place auprès du public, et il est vrai que malgré leurs lacunes les deux lutteurs fonctionnent assez bien en équipe, et même en promo.

 

Evidemment, Ziggler est venu jeter un œil sur ses adversaires lors de Wrestlemania. On notera d’ailleurs que Langston fera ses débuts lors du grand PPV, honneur plutôt rare. Alors, Ziggler à la fois champion par équipes et champion poids lourds ?

 

 

Sur cette image, on voit nettement un pervers vouloir enculer un mouton, pour le plus grand plaisir du CSA et de Alain de Greef

 

 

En attendant, le match, quoi qu’un peu court, a été plutôt correct, avec notamment O’Neil qui applique un Front Suplex à Young, avec Bryan comme point de chute. Joli move, bien exécuté et bien vendu.

 

En tout cas, la team Hell No s’impose sans réelle difficulté, mais après redisons-le un match assez correct de la part de leurs adversaires.

 

Triple H vient maintenant nous parler de sa victoire annoncée de son match avec sa retraite sur la balance. La retraite qu’il avait déjà prise à l’issue de sa précédente défaite. Summerslam pour Lesnar, Wrestlemania pour HHH, chacun sa place. C’est triste de voir quelqu’un qui ne sait pas partir, un peu comme dans The Wrestler.

 

« Lesnar est un monstre, il peut détruire une carrière, mais moi je prends chaque match comme si ma carrière était en jeu, et je vais lui botter le cul, à cette face de cul de mammouth. » Voilà, terminé, fermez le ban, si c’était pour ça pas la peine de prendre du temps d’antenne mon gars. Ah si, en chemin pour repartir, HHH a latté les burnes d’un jeune qui lui demandait de passer son chemin. Wade Barrett je crois, un béotien avec un titre pourri, un balai comme HHH avait qualifié aimablement certains de ses employés il y a un an.

 

 

Seul espoir : que les aliens l'enlèvent avant qu'il ait tout détruit.

 

 

Car Barrett sera aussi à Wrestlemania, avec The Miz pour adversaire. Après avoir traqué sans succès le titre US, Miz a donc jeté son dévolu sur Barrett, mais si l’on en croit la réaction du public il pourrait aussi bien courir le marathon de Sainte-Fémoi-les-Burnettes, il serait accompagné d’une liesse populaire identique.

 

Miz l’emporte contre Barrett en un peu plus de dix minutes avec le Figure Four mais… rien à faire, ça ne prend pas. D’abord, la théorie qui veut que l’on distingue un face d’un heel uniquement par leurs cibles respectives prend tout son sens avec The Miz. Ensuite, face ou heel, j’avoue ne pas voir les progrès que certains veulent absolument lui attribuer. Ses matchs sont mous, peu spectaculaires, et j’admets ne les suivre que dans le seul but de voir encore l’un des botchs dangereux dont il a le secret…

 

En coulisses, les Hell No discutent de leurs relations passées avec AJ, rejoints rapidement par Kaitlyn qui a elle aussi une dent contre son ex-BFE. Merde, je me suis gouré de chaîne, c’est Santa Barbara. Ah, mais dans Santa Barbara, je ne pense pas que la cible de ces critiques aurait attaqué Kaitlyn pour un catfight de premier choix, annonçant, qui sait, une affiche à WM. D’ailleurs, ce pourrait être amusant : AJ championne, qui se moquerait subitement de son boyfriend incapable de le devenir.

 

La soirée continue, et pour hyper comme il se doit The Shield, les trois hommes affrontent… Khali, Ryder et le brave Justin Gabriel. Quelle opposition de choix…

 

 

Planking + imitation de Khali, 10 pour la note artistique.

 

 

Eh bien deux minutes, soit une quarantaine de secondes par adversaire, voilà qui aura été rapide. Evidemment, Sheamus, Orton et Show viennent rendre la monnaie de sa pièce au bouclier de l’injustice, au cas où on n’aurait pas tout à fait compris que les six hommes s’affronteront dans quinze jours… Au demeurant, pour le coup, l’affiche est prometteuse, il y aura quelques beaux talents dans le ring, et quel amateur de catch ne voudrait pas revoir les membres de The Shield à l’œuvre dans un vrai match contre de vrais adversaires ?

 

S’ensuit une interview de Jericho (avec un putain d’œil au beurre noir !) par Matthews, et c’est le drame : il affrontera bien Fandango à Wrestlemania. Il n’y avait personne de plus talentueux à lui opposer. Bon, Kidd est blessé, mais Christian ? Ryder ? L’oublié Bo Dallas ? Même Marella ?

 

Les Rhodes Scholars s’avancent vers le ring, avec les Bella, pour y affronter Clay et sa bande. Eux aussi s’affronteront pour Wrestlemania, à quatre contre quatre puisque les Funkadactyls seront de la partie. Et là on s’interroge. Si si, interrogez-vous. Elle est sacrément pléthorique cette affiche : tous les titres (sauf l’US, pour l’instant, et on se demande bien pourquoi), avec pas moins de 11 affiches déjà. Un show d’environ 2h30, sans compter les pubs, soit 150 minutes. Si on compte les promos, les récapitulatifs, les entrées et les suites de match, et ainsi de suite, combien de temps cela laissera-t-il à chaque combat ? D’autant qu’on imagine que le titre WWE ou le match de HHH risquent d’être plutôt longs… Il faut donc se préparer à voir des matchs par équipe trop courts, et c’est bien regrettable puisqu’ils feront concourir quelques beaux talents, comme les vainqueurs du soir, d’ailleurs, les Rhodes Scholars. Dommage de voir ces deux hommes se débattre au milieu de la carte sans réellement avoir eu leur chance plus haut, car ils doivent déjà attendre que Ziggler ait la sienne, puis que les upcarders aient le titre chacun leur tour, et enfin peut-être ils pourront y toucher. Dommage.

 

 

– Que se passe-t-il Doc?

– Ne t'inquiète pas Marty, je nous envoie directement en 2017!

 

 

Ryback s’avance maintenant pour détruire les 3MB, ce qui prendra quatre minutes. Et oui, à trois, ils se font détruire par Sheffield, avec au passage le fameux double Shell-Shocked. De là à dire que leurs jours à la WWE sont plus comptés que jamais…

 

Il semble que la perspective esquissée plus haut se confirme, AJ affronte Kaitlyn ce soir, un match d’ailleurs assez séduisant entre les deux jeunes femmes. Kaitlyn a vraiment beaucoup progressé depuis NXT, et AJ était déjà à l’époque très talentueuse. Avec elle et Naomi à plein temps la division Divas aurait d’ailleurs beaucoup plus d’allure… Un vrai combat de furies, étonnamment agressif, et que Kovax a dû beaucoup apprécier, malgré un manque de boue évident.

 

Et bien entendu, puisque le show a commencé par une promo, il va finir par un match titanesque entre Punk et le Taker pour builder leur rencontre de Mania et… Ah non, encore une promo, cette fois ce sont The Rock et Cena qui vont se livrer à un jeu de questions et réponses avec en guise d'interrogateurs quatre légendes de la WWE : Booker T, Mick Foley, Dusty Rhodes et Bret Hart. 

 

Ce n’est pas que l’exercice soit inintéressant, c’est qu’il est convenu. Que dire ? Rock va gagner, Cena aussi. Au passage, The Rock mange depuis quelques mois des pots entiers de créatine ou quoi ?

 

 

Comme dirait Teddy Long : "Tout ça n'est pas très naturel playa!"

 

 

Cena, sinon, affirme tout de go que quel que soit le résultat du 7 avril la WWE en sera à jamais changée. Ah non garçon, te voir gagner c’est tout sauf original, voir gagner Rock serait plus inattendu mais on sait tous les deux que ça n’arrivera pas. Le coup du passage de témoin, vous l’avez fait l’an dernier, cette année vous ne ferez que remettre les pendules à l’heure, impossible de resservir le même plat tout simplement parce que la situation a changé. Bien sûr, vous remettrez cela pour Wrestlemania XXX, mais pour ce match-là on ne peut plus parler d’historique ni, a fortiori, de « once in a lifetime ».

 

L’ensemble a donc été plutôt attendu, mais en revanche Cena a démontré une morgue et une arrogance plutôt surprenantes, disant qu’il s’était davantage battu que le Rock ne l’avait battu, qu’il voulait mettre la branlée de sa vie au Rock, un discours très agressif et pour tout dire très surprenant venant d’un Face, qui pis est un Face qui balance « hustle loyalty respect » à tout bout de champ. Hasard ou coincidence, les « let’s go Cena » ont été plus que discrets…

 

 

Exclusif! Christine Taubira s'est fait le maillot!

 

 

Evidemment, les deux hommes en sont venus aux mains, le show se concluant sur The Rock debout au-dessus d’un Cena terrassé. On y verra, ou non, un booking inversé qui préfigure la victoire de Cena qui le conduira tranquillement en tant que Champion vers WM XXX pour asseoir sa domination.

 

Que penser de ce show ? Je ferai abstraction du dernier segment, long, redondant, et un poil agaçant, pour n’évaluer que le reste (ce qui me permettra en plus de ne pas laisser parler le Cena-hater qui sommeille en moi d'un seul oeil). Globalement, il y a eu des hauts et des bas dans ce show; pourtant, on ne peut pas dire qu’il ait été mauvais, loin s’en faut. La Road n’est pas le meilleur moment de l’année, mais nous avons eu ce soir de beaux matchs, quelques promos correctes, beaucoup de combats d’une durée tout à fait satisfaisante, et malgré la précipitation d’une partie du booking, ce weekly a été plutôt bon et bien construit. De quoi réconcilier un peu avec la WWE qui à d’autres égards parait parfois être un navire sans capitaine…

 

 


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