OK on rigolait, en fait on est toujours au top

It's getting better all the time
Better, better, better.
It's getting better all the time
Better, better, better.

Les Beatles, Getting Better

 

Après un tel grand écart entre un mirifique SummerSlam et un Night of Champions honteux, les bookers m’ont mis dans un sale état. Moi qui m’attendais à une fin d’année complètement folle sur fond de conspiration triplachiste à tous les étages, agrémentée d’une joyeuse midcard et saupoudrée d’une joute jouissive entre Punk et Heyman, voici que toutes mes certitudes s’effondraient en trois petites heures de show pénible à Detroit. Nuit des Champions mon cul. Nous sommes fichus me direz-vous. Sauf que non, en fait, c’était juste un accident.

 

 

Ouais enfin vous me refaites plus le coup les gars. Ca me met dans des états à chaque fois…

 

 

Nalyse de Raw du 23 septembre

 

It's getting better all the time
Better, better, better.
It's getting better all the time
Better, better, better.

Les Beatles, Getting Better

 

Après un tel grand écart entre un mirifique SummerSlam et un Night of Champions honteux, les bookers m’ont mis dans un sale état. Moi qui m’attendais à une fin d’année complètement folle sur fond de conspiration triplachiste à tous les étages, agrémentée d’une joyeuse midcard et saupoudrée d’une joute jouissive entre Punk et Heyman, voici que toutes mes certitudes s’effondraient en trois petites heures de show pénible à Detroit. Nuit des Champions mon cul. Nous sommes fichus me direz-vous. Sauf que non, en fait, c’était juste un accident.

 

 

Ouais enfin vous me refaites plus le coup les gars. Ca me met dans des états à chaque fois…

 

 

Nalyse de Raw du 23 septembre

 

 

Ouf, posez vos fourches, annulez vos billets pour Stamford, Connecticut, fausse alerte les amis. Les bookers ne sont pas en mort cérébrale, y a juste eu une panne de courant dans le Michigan il y a une semaine.

 

Après un PPV catastrophique qui restera dans les anales, ne serait-ce que pour sa note honteuse de 8,4 au bulletin des cahiers, les Vinnie Boys ont rectifié le tir fissa avec un épisode de RAW du meilleur aloi. Un show total, consacrant du temps à toutes les histoires, et qui s’est achevé sur un Main Event de pure folie. On est parti ? On est parti.

 

 

 

Rien de tel qu'un KO Punch pour un bon effet coiffé décoiffé.

 

 

Alors on va essayer de séparer les storylines les unes des autres, mais ce n’est pas franchement évident tant les bookers se sont amusés à entremêler les histoires et à croiser les adversaires. Commençons par les Divas tiens. Car c’est sans doute le point le moins intéressant de ce lundi, et de manière générale, du moment.

 

On continue donc à nous proposer du Total Divas contre la faction de résistance AJ. Enfin cette faction, c’est grosso modo tout ce que la vévéheu compte de divas qui ne participent pas à l’émission de télé réalité, donc le choix était vite vu. Il n’y en a d’ailleurs même pas suffisamment pour pouvoir faire un 6 contre 6 et permettre à Eva Marie de faire autre chose que la potiche à  côté de ses cinq compères de Total Divas (Nattie, les Funkadactyls et les Bellas pour ceux qui ne suivraient pas). Ces dernières étaient donc opposées à l’escouade de AJ, Fox, Layla, Tamina et Aksana dans un 5 contre 5 somme toute oubliable. La faute à un temps de catch incroyablement court pour un match de ce format, deux minutes tout au plus, ce qui n’a bien évidemment pas permis à toutes les catcheuses de se montrer. J’ai d’ailleurs l’impression que le match était en réalité un 2v2 Brie/Nattie contre AJ/Fox. Bref.

 

 

C'est juste qu'il en fallait encore en forme pour porter les autres, voilà tout…

 

 

Au rayon des anecdotes, on pourra aussi ranger le match encore Fandango et Santino, qui bien que très amusant, Santino étant décidément le nec plus ultra en la matière, était vraiment déconnecté de toute histoire en cours ou bien storyline potentielle. Mais après tout, c’est un cadeau de milieu de show bien venu pour ces deux gars qui méritent clairement du temps de télévision.

 

Sachez également que nous avons été gratifiés d’une énième vignette sur Los Matadores, Ole, qui débuteront donc lundi prochain. Henri Death se pourlèche déjà les babines à l’idée de couvrir ces débuts sans nul doute retentissants.

 

 

Il m'avait manqué moi quand même.

 

 

La division tagteam a connu un nouveau rebondissement ce lundi. Ou peut-être pas, c’est à voir. Rowan et Harper, les barbus dégueulasses à la botte de l’encore plus crado Bray Wyatt, ont facilement disposé des Prime Time Players, pourtant en pleine bourre au sortir de Night of Champions. En pleine bourre. Non personne ? Bon, on continue. Les PTP étaient donc chauds comme la braise avec une belle victoire lors du Tag Team Turmoil du preshow, malheureusement suivie d’un échec contre le Shield lors du show principal, non sans avoir vaillamment combattu. La belle reconnaissance dont jouissaient les deux compères depuis quelques semaines laissait présager leur retour dans la title picture. Il semblerait que non finalement étant donné que ce sont les Usos qui sont à présent ultra mis en avant vis-à-vis du Shield comme on le verra dans la suite de la nalyse.

 

Néanmoins, ne prenons pas non plus ce résultat au pied de la lettre, au contraire, réjouissons-nous de voir que la compétition est ouverte dans la division par équipes et qu’un nouveau duo va peut-être faire son apparition dans le mix avec Rowan et Harper, sans que leurs interactions se résument à des beatdowns pour Bray.

 

 

CON LOS TERRORISTAS!

 

 

Autres évolutions intéressantes, celles autour de la ceinture WHC. La WWE nous a gâtés ce lundi avec des affrontements Randy Orton contre RVD et Alberto Del Rio contre Kofi Kingston. Deux matchs qui ont dépassé les dix minutes et qui ont parfaitement rempli leur office. Si la première affiche a déjà été vue plusieurs fois à Smackdown depuis le retour de Rob Van Dam, le match qui opposait le champion poids lourds au virevoltant Ghanéen avait de quoi surprendre.

 

Kofi a encore prouvé, si cela est réellement nécessaire, que son talent est vraiment précieux pour la WWE. Solide midcarder depuis des années, empilant les titres secondaires, il répond toujours présent dès qu’il s’agit de mettre over un gars situé au dessus de lui dans la carte. C’est un atout incommensurable pour une fédération de catch à mon sens. Babyface incorruptible, apprécié du public, il fait partie du paysage WWE pour tous les fans.

 

Est-ce qu’il devrait aller faire un tour à l’échelon supérieur en entrant en rivalité avec ADR justement ? C’est une autre affaire. Il le mériterait, c’est certain. Une chose est sûre, c’est qu’on est tous curieux de voir ce qu’il donnerait dans cette position. Depuis sa feud avortée contre Orton et son momentum de folie au Madison Square Garden, j’ai comme un goût amer dans la bouche, le sentiment de passer à côté de quelque chose de top. Qui sait, quand bien même Kofi est un formidable midcarder d’une utilité extrême, ne pourrait-il pas nous gratifier à l’instar d’un Christian d’un petit run autour de la ceinture dorée ?

 

 

Lassé d'essayer de percer le plafond de verre, Kofi s'est désormais mis en tête de percer le fond de béton.

 

 

Quoi qu’il en soit, ça faisait bien plaisir de le voir contre le champion. Concernant le challenger actuel de ce dernier, Rob Van Dam, le match contre Orton a été comme prévu de grande qualité. Ces deux-là fonctionnent très bien ensemble, et Randy a retrouvé son naturel heel qui lui sied si bien. Rob Van Dam reste « protégé » au terme du match avec un double décompte à l’extérieur et c’est tant mieux, même si il a été largement malmené par un Randy de plus en plus violent.

 

C’est tant mieux car le nouveau copain de Ricardo me fait bien kiffer depuis son retour et je suis très content de voir son programme avec Del Rio continuer. Il fallait donc faire en sorte que sa bonne série continue en lui évitant la défaite (vous remarquerez d’ailleurs qu’il gagne son match à Night of Champions sur DQ). Et je ne suis visiblement pas le seul à apprécier car l’affrontement Orton-RVD a été booké grace au public qui a voté pour choisir l’adversaire de la Vipère entre RVD, Truth et Ziggler !

 

 

En fait y a 17% de fans qui détestent tellement Orton qu'ils veulent s'assurer que son match ne durera pas plus de deux minutes.

 

 

Et puisqu’on parle de Randy Orton, enchainons sur le Miz qui est lui aussi mêlé étroitement aux affaires de Mister RKO. Vous vous souvenez du passage à tabac de lundi dernier devant les parents du Miz, Emmy Awards Winners. L’ex Chick Magnet est donc venu nous faire part de sa haine et de sa soif sa soif revanche dès ce lundi. Interviewé par la sublime Renee Young, le Miz est interrompu par HHH qui lui indique que compte tenu de sa condition physique, il ne peut pas approcher  Randy Orton, mais que comme il est une « must see superstar », il pourra tenir son Miz TV plus tard dans la soirée avec comme invité le Big Show. Louche.

 

Miz TV arrive, notre hôte est en colère, il est blessé, il est humilié, mais il compte bien se venger un de ces quatre. En attendant, il a un invité à questionner. Parce que oui, le Miz est un grand professionnel ! Le Big Show fait son entrée et ne pipe mot, écoutant Mizanin lui expliquer qu’il se fait embobiner par le management, que ces derniers veulent le briser car il est le plus grand le plus fort, pour intimider tout le reste du vestiaire. Show doit arrêter de pleurer comme une merde toutes les semaines et se rebeller contre Steph la teupu !

 

 

Réveille le Punk qui est en toi!

 

 

Et justement la voilà ! On sent qu’elle est vraiment passée en full pétasse mode depuis quelques temps et cette promo ne fait qu’entériner son nouveau statut qu’elle semble adorer. Elle entreprend donc de démolir verbalement le Miz, lui rappelant qu’il était une « star » de seconde catégorie pour la WWE, le mec qu’on sort quand on veut faire un peu de promo dans un vieux supermarché. C’est l’archétype du gars qui passe bien à la télé mais sans plus, qui a connu la gloire trop tôt et qui ne l’a pas assumé. Bam ! Et pour faire bonne mesure, elle ordonne au Gros Spectacle de foutre Miz K.O. Ce dernier s’exécute d’ailleurs sans hésiter. Et nous voilà avec un beau bordel et un Miz qui semble se frayer un chemin dans cette méta storyline incroyablement tentaculaire du management avec Show, Orton, Bryan, les rebelles, etc… Et ça me fait plaisir !

 

 

Show, mets-le K…

– BIM!

Ben dis donc, tu t'es pas fait prier cette fois!

– Parce que c'est plus Bryan, Steph. C'est le Miz. Toute l'humanité rêve d'avoir l'occasion de lui mettre une grosse droite!

 

 

Et cette storyline justement, il en a été grandement question cette semaine. En effet, il fallait gérer le problème de la ceinture désormais vacantes, mais aussi des prétendus rebelles qui étaient venus prêter main forte à Bryan en fin de dernier épisode. Le show s’est d’ailleurs  justement ouvert sur les dix braves gars venus aider D-Bry (les Usos, les PTP, Kofi, Ziggler, RVD, Ryder, Gabriel et R-Truth) en haut de la rampe face à Triple H et Stephanie dans le ring, le Shield étant posté entre eux, comme à chaque apparition désormais du power couple.

 

L’échange était très intéressant à suivre à mon sens et on entre, semaine après semaine, dans une storyline décidément d’une complexité et d’une étendue encore rarement atteinte. Car si j’ai adoré le dénouement du match de championnat à Night of Champions et le retrait de titre le lendemain soir, j’aime encore plus la manipulation dont font preuve les raclures McMahon en essayant de retourner les mutins contre Daniel Bryan. Toujours contre Daniel Bryan. Personne d’autre. Triple H fait tout pour que Daniel Bryan ne soit pas champion, tout pour que sa vie soit un enfer.  Et tout est toujours bien amené, Trips et sa femme introduisent le sujet en tentant de rassurer les dix gaillards. Non les gars on ne vous en veut pas, au contraire on vous remercie de vous comporter en bonhommes et on sait que de toute façon vous ne le faites pas pour ce petit con de Bryan. RVD aura beau dire que si, quand Stephanie commence à interpeller les superstars un par un pour leur demander ce qu’ils pensent des title shots multiples de Bryan et s'ils ne se verraient pas à sa place pour tenter de décrocher le Graal suprême, les velléités retombent bien vite.

 

Et cela devient encore plus intéressant lorsque Triple H leur propose à tous de se vider de leur frustration en affrontant ce soir le Shield dans un match à handicap à dix contre trois ! Non, à onze contre trois tout compte fait ! Car vous allez devoir faire équipe avec l’homme qui va ENCORE avoir une chance pour le titre WWE à Battleground, celui qui se croit meilleur que vous tous : Daniel Bryan. Intéressant.

 

 

– Zack! N'écoute pas leur langue fourchue! C'est une conspimachin là!

– M'en fous Truth, j'ai rien capté toute façon. Pourquoi je suis là?

– Parce que t'es dans le main event de Raw ce soir.

– Hahaha, toujours aussi taré toi hein?

 

 

Triple H est prêt à tout pour mettre son plan à exécution, et la forme est assez inédite. On lui reproche depuis quelque temps de ne pas se positionner correctement, face, heel, la foule ne cerne pas. Mais ce genre d’actions, comme sacrifier son Shield sur l’autel de la frustration des dix faces, est tout sauf anodin. Ainsi, il nous prouve qu’il ne recule devant rien pour servir ses intérêts. Et si pour arrêter la rébellion et couper tous les liens que Daniel Bryan a dans le vestiaire, il faut que le Shield se prenne une branlée, alors so be it.

 

Et tout cela a bien débouché sur un main event absolument fantastique. Le format du match ajoutait déjà beaucoup d’excitation à la rencontre et a été utilisé à merveille. Les effectifs de part et d’autre ont été gérés avec astuce pour ne jamais donner l’impression qu’un côté prenait réellement l’avantage définitif.

 

Ambrose se débarrasse tôt dans le match de Kofi et RVD, tous deux enrubannés dans des mètres de strap après leur tabassage plus tôt dans l’émission. 9 contre 3.

 

Puis Roman Reigns a commencé par faire sa loi, spear après spear il se débarrasse de Ryder, Gabriel et surtout Titus ! Le gros morceau de l’équipe des gentils ! 6 contre 3 ! Du coup, on envoie Daniel Bryan qui met le feu, qui court dans tous les sens, tag avec les Usos, superkick, super splash, Reigns est OUT ! Incroyable, le public est en feu, le Shield vient de perdre son atout majeur, la situation est à présent de six contre deux alors qu’on pensait que le Samoan allait tout ravager.

 

 

Au moins, le mec de wwe.com ne s'est pas trompé d'Uso!

 

 

 

Le Shield est mal… mais c’était sans compter avec le très beau travail d’équipe de Dean Ambrose et Seth Rollins. A coups de tags astucieux et de légers coups de pute, ils sortent aisément Darren Young, et replongent la salle dans le doute, 5 contre 2. Le Shield va-t-il faire plier l’escouade du bien ?

 

C’est le moment que choisit Dolph Ziggler pour se lancer dans la mêlée. Rollins en prend plein la gueule mais finit par envoyer Ziggy la face la première dans les turnbuckles, lui permettant d’aller tag Ambrose. Les deux hommes se travaillent alors au corps, dans une affiche qui commence à devenir un classique et dont je ne me lasse pas. Et alors qu’on pense voir Ziggler succomber aux assauts méthodiques du champion US, un ZigZag assassin le cloue au sol pour le compte de trois ! Retournement total de situation ! La foule se lève encore une fois, prête à savourer le triomphe annoncé !

 

Et ce n’est certainement pas le coup de genou de Rollins sur Truth qui couche celui-ci pour le compte qui calmera les ardeurs de la foule massée à Chicago. En effet, immédiatement après Bryan, les frères Usos et Ziggler encerclent Seth pour lui montrer enfin ce que c’est que d’être du mauvais côté dans un passage à tabac. Les retours de Reigns et Ambrose n’y feront rien, après une tripotée de finishers et de spots tous plus excitants les uns que les autres, Bryan enchaine son coup de boule volant et son tout nouveau running knee pour la victoire.

 

Si vous n’avez pas vu cet épisode, regardez ne serait-ce que le Main Event qui est un modèle du genre. Quel genre, je n’en sais rien car je n’ai jamais vu de 11v3 à éliminations, mais une chose est sûre c’est qu’il fera jurisprudence.

 

 

Bon les pitres, vu que vous êtes que quatre, je vais mettre un genou à terre histoire de vous laisser une chance.

 

 

Enfin, pour être parfaitement complet, il est maintenant temps d’aborder la storyline Punk-Heyman. Dans son antre de l’Illinois, CM Punk est donc arrivé en héros, arborant un maillot de l’équipe des Blackhawks de Chicago, vainqueur de la Stanley Cup cette année, et dont Punk est un immense fan visiblement.

 

Même si il est toujours plus facile de jouer avec un public acquis à sa cause, j’ai trouvé Punk particulièrement en verve lundi soir. J’ai beaucoup aimé la manière avec laquelle il a amené son propos. Commençant sur un ton défaitiste, il avoue avoir douté suite à sa « défaite » contre Heyman, avoir eu l’impression de laisser tomber tout le monde. S’en suit une analogie avec le parcours de ces fameux Blackhawks en finale de championnat de hockey (Stanley Cup) qui étaient mené strois matchs à un, la finale se jouant au meilleur des sept matchs, et qui ont fini par remonter pour s’imposer quatre à trois. Comme les Blackhawks, Punk a été au fond du trou, mais il va maintenant se relever et peu importe si c’est contre Ryback, Axel et Heyman en même temps !

 

 

Ils étaient menés 1-3 et ont gagné 4-3 après un scénario haletant… Ouais j'ai un peu de mal à y croire, ça doit être chiqué ce truc.

 

 

Bref une vraie promo qui donne la pêche, la patate et surtout qui donne envie à tout le monde de se fédérer derrière Cihaime pour qu’il botte le cul à cette faction de salauds. Et le plus gros, des salauds, le voilà justement sur son véhicule handicapé ridicule, chantant « New York, New York ». Le Walrus excite Punk dans sa ville natale, il le provoque, le met au défi de venir le tabasser en haut de la rampe. Personne n’est dupe, on sait bien que Ryback et Axel vont surgir si le Straightedge s’élance, mais qu’à cela ne tienne il fonce !

 

S’ensuit un gros tabassage en règle de Punk qui en prend pour son grade et qui se conclut sur une image d’un Heyman bondissant, handicapé mon cul. Souhaitons qu’il prenne bien cher ! Mais en tout cas, ce ne sera pas pour tout de suite car ce RAW a également été l’occasion d’annoncer un Ryback contre Punk à Battleground. Il faudra donc patienter encore un peu.

 

 

– Pas mal, mon p'tit Ryback, pas mal. T'as bien démoli Punk, joli. Bon, t'es encore loin de moi, hein. Moi j'ai fait le tombé sur lui dans un match de pay-per-view.

– Je sais bien Paul. Je ne suis que ton humble élève.

 

 

Et je ne sais pas ce qu’en pense le CDC Universe, mais je suis personnellement intrigué, positivement, par l’alliance de Ryback avec Paul Heyman. Ryback a un vrai potentiel selon moi. Au micro il est incroyablement à l’aise, que ce soit backstage ou dans le ring, on sent un vrai plaisir pris dans l’incarnation de son nouveau personnage. Si la WWE a laissé filé l’occasion à Hell in a Cell l’année dernière d’en faire une énorme star face, elle a l’occasion de rattraper le coup en l’associant à présent avec Paul Heyman, de nouveau contre CM Punk !

 

Et du point de vue de la feud en elle-même, son arrivée est extra pour la dynamique de l’histoire. Curtis Axel ne pouvait bien évidemment pas porter seul les affrontements dans le ring avec Punk, surtout pas après Brock Lesnar, même si je le trouve de plus en plus convaincant. D’ailleurs, ce serait totalement fou de revoir The Beast tandis que Ryback est à présent un client de Paul Heyman !

 

Et voilà maintenant je rêve d’une tag team Lesnar-Ryback ! Ça n’arrivera très probablement jamais mais bon… la WWE avec cet épisode m’a redonné confiance après son PPV manqué, et c’est bien là le principal !

 

 

Ah oui, y a aussi ce type-là et apparemment son frangin qui ont réussi à photobomber l'entrée du Shield. Ces ricains quand même, faut pas les laisser picoler!


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