Raw du 17/08 et Smackdown du 20/08 : Montée de chaleur

Il fait chaud-oooh-oooh.

Patrick Sébastien

 

S-1 avant le plus gros événement de l’été, qui sera cette année le plus gros événement de l’été de tous les temps. La WWE y va fort pour conquérir toujours plus d’audience et de marché, et les superlatifs sont en promo à Stamford. Alors que nous sommes à quelques mois d’un WrestleMania annoncé comme historique, c’est plus qu’un avant-goût qui nous sera servi ce dimanche, avec plus de quatre heures de show qui se concluront par un match « trop grand pour WrestleMania ». Comment fait-on pour avoir encore des choses à raconter sept jours avant la date d’impact ? Et bien, on fait comme d’habitude, on s’occupe.

 

 

Les amours de vacances, c'est toujours touchant de maladresse.

 

 

Nalyse du Raw du 17 août et du Smackdown du 20 août

Il fait chaud-oooh-oooh.

Patrick Sébastien

 

S-1 avant le plus gros événement de l’été, qui sera cette année le plus gros événement de l’été de tous les temps. La WWE y va fort pour conquérir toujours plus d’audience et de marché, et les superlatifs sont en promo à Stamford. Alors que nous sommes à quelques mois d’un WrestleMania annoncé comme historique, c’est plus qu’un avant-goût qui nous sera servi ce dimanche, avec plus de quatre heures de show qui se concluront par un match « trop grand pour WrestleMania ». Comment fait-on pour avoir encore des choses à raconter sept jours avant la date d’impact ? Et bien, on fait comme d’habitude, on s’occupe.

 

 

Les amours de vacances, c'est toujours touchant de maladresse.

 

 

Nalyse du Raw du 17 août et du Smackdown du 20 août

 

 

 La semaine commence, comme toutes les semaines de ces deux dernières années, par l’arrivée sur le ring du couple princier McMahon-Levesque. Mais il y a un petit glissement de discours chez les puissants depuis quelques temps. Désormais, l’Autorité n’exprime plus publiquement sa haine pour les héros et son soutien aux fourbes. Ils jouent simplement les Monsieur et Madame Loyal qui nous annoncent l’ « epic » programme du soir, les « awesome » affiches prévues, tout en nous rappelant bien sûr les tenants et les aboutissants du « biggest Summerslam ever » qui approche pour dimanche. Tout ça pour récolter applaudissements et approbations du public comme remerciements mérités. Avant de s’en aller en coulisses, où là, à l’abri des regards (tu m’étonnes) ils dévoileront un peu plus leurs intentions, mais nous y reviendrons.

 

 

On sait qui tient la cravate dans le couple.

 

 

Car nous sommes effectivement quelques jours avant ce Summerslam, et pas des moindres, puisque le show estival remplira cette année quatre heures de programme. A cru exceptionnel, invité exceptionnel : le spectacle sera assuré par la présence en Guest Host du jeune retraité John Stewart. La WWE pêche gros en attirant une telle célébrité du paysage télévisuel américain. Reste à voir quel rôle exact il jouera dans le déroulement de la soirée.

 

 

Ladies and gentlemen, the stewart welcomes you.

 

 

Intercontinental Championship

 

Le champion Ryback ayant fait son retour, l’affiche sera celle qui fut reportée le mois dernier : Big Guy Vs Big Show Vs Big Mouth. Pas grand-chose donc à construire pour ce Triple Threat qui subit les foudres de l’IWC vénérant un culte à la ceinture blanche, parait-il « réservée aux techniciens ». Mémoire courte de ceux qui oublient les règnes de Santino Marella et d’Ezekiel Jackson. En fait, pendant des années de vache maigre, le titre intermédiaire ne fut pas plus valorisant que celui des Etats-Unis. A Raw, l’homme affamé détruit le Miz sans grande difficulté. A Smackdown, le Big Show et le champion chauve finissent écrasés sur les balustrades pendant dix secondes de trop. Le message est clair, au cas où on ne l’aurait pas compris avant : Mizou n’a aucune chance en face à face, les deux brutes sont trop fortes. Mais la stipulation de la rencontre va inciter les colosses à se méfier en permanence de la petite fouine hollywoodienne.

 

 

Le Miz a tout compris : en feud comme en boîte, on s’entoure des plus moches, ça valorise.

 

 

Mon pronostic pour dimanche : Ryback est controversé chez les puristes, qui ne voient en lui qu’un bourrin pas très intéressant. Force est de constater que son personnage et ses « Feed me more » marchent toujours aussi bien. Bien que son catch ne soit pas des plus techniques, il est capable de sortir dans un match quelques coups d’éclat, du type soulever un géant ou projeter une violente corde à linge. Peut-être vivra-t-il un petit instant de gloire à Summerslam en remportant l’affrontement. Mais la présence du Miz dans l’équation n’est pas anodine. Méfiance.

 

 

TagTeam Championship

 

Là aussi, les champions sont loin de faire l’unanimité. Titus O’Neil et Darren Young sont plus sympathiques que talentueux, même si on ne peut nier une bonne amélioration de leurs performances depuis quelques mois. Derrière eux, c’est le bordel. Aucun challenger ne surnage, les battus du lundi sont les gagnants du jeudi, ça recommence la semaine d’après, dans tous les sens avec toutes les configurations possibles, à quatre, à huit, à dix… Au final, l’Autorité a tranché, et les ceintures cuivrées seront défendues dans un match à quatre équipes, incluant les champions, le New Day, les Lucha Dragons et les Matadores. Je ne m’étalerai pas sur la grosse blague que représentent ces derniers, vétérans jobbeurs là où les jeunes pousses d’Ascension auraient grandement besoin d’une exposition plus valorisante. Bref, à Raw, les PTP et les luchadores battent les deux autres équipes, tandis qu’à Smackdown le trio New Day bat les Matadores avec la participation du Torillon. Même si le nain a indéniablement des qualités athlétiques, cela reste une démonstration de foire qui ne m’amuse guère. Il finira d’ailleurs broyé sous un spectaculaire splash de Big E.

 

 

Chaque été, les ferias apportent leur lot d’incidents.

 

 

Mon pronostic : Triste affiche pour ce grand Summerslam. Il n’y a pas photo, les plus méritants au micro comme sur le ring sont les New Day. Il est temps que la blague se finisse, deux mois de règne, c’est déjà bien pour les aboyeurs. Mais peut-être que les gentils vont conserver leur titre, juste pour mieux se faire désosser et détrôner par les Wyatts dans les semaines suivantes.

 

 

Arrows Vs Villains

 

Grosse affiche de Summerslam, la présence de l’acteur Stephen Amell aux côtés de Neville pour claquer le bec de Stardust et de Barrett. Ce dernier semble un peu ajouté comme ça au pif dans l’équation, malgré ses récentes bagarres contre son compatriote. Pourtant, son partenaire lui offre une place dans son monde en le nommant le « Cosmic King » et en lui offrant une tenue collant plus à son nouvel univers. Pendant ce temps, Neville transpire à peine pour battre Bo Dallas qui doit se demander à quoi il sert, avant de regarder les deux pantins le provoquer et se demander lui-même ce qu’il fout dans cette histoire.

 

 

Allez, viens, on est bien.

 

 

Divas Revolution

 

Hein… Quoi, de quoi, un record ? On ne fait plus semblant chez les filles, l’imminence de l’établissement d’un record de durée pour le règne de Nikki Bella est de plus en plus mis en avant autant par la championne que par ses rivales. Mais la révolution est portée par équipes, et pour le moment personne ne semble avoir de velléités individuelles. Aucune vraie tendance ne sort d’ailleurs. A Raw, l’éblouissante Becky Lynch réussit à battre Tamina dont on ne sait plus trop si elle doit faire encore peur ou pas, tant elle semble devenue la Kane de la division féminine. Plus tard, le coup de tonnerre est retentissant lorsque la Boss Sasha Banks fait taper au sol Nikki. La championne est à terre, ça sent mauvais pour son règne. Alors, la team Bella prend les devants jeudi soir à Smackdown. Micros en main, les trois demoiselles sortent une promo plutôt bien ficelée sur la compétition au sein de la division et sur l’évidente supériorité d’elles-mêmes. Alicia Fox s’en sort particulièrement bien. Elles sont interrompues par la Boss de NXT, qui humilie avec jubilation la femme de Daniel Bryan et sa jumelle. Avant que Becky Lynch et son accent à couper au couteau ne s’en mêle pour promettre des dérouillées à tout le monde. L’affiche de ce jeudi est une triple menace entre les trois dernières citées. Bizarrerie, car après la promo clairement poufassière et heelesque à souhait de la team Bella, cette gourde de Brie continue à gratter de la popularité en prenant les prises de son mari. Et quand elle gagne, une partie de la foule l’acclame. Il va falloir choisir un jour, ou alors la nominer d’office ceinture de plomb de l’année.

 

 

Peut-on vraiment garder une femme qui ne sait même pas placer correctement un combat de regard ?

 

 

Mon souhait : Dimanche, les filles se tapent en équipe dans un match à éliminations. Mais dès qu’une Diva perd, cela entraine le départ de toute sa team, l’affrontement peut donc être rapidement réglé. J’espère, et je parie sur une défaite rapide de la championne. Avec pourquoi pas dans la foulée Stephanie Mc Mahon qui impose une remise en jeu du titre, ou lors du show du lendemain.

Je trouve que les filles ont eu encore trop peu d’interactions au micro, qu’on devrait privilégier aux interviews backstage souvent gnangnan. Sasha Banks et Becky Lynch sont les deux plus en vue de cette révolution. L’une d’elle sera bientôt la reine. Vite, s’il vous plait.

 

 

Et ces trois-là pourront retourner à leur vraie passion, les soirées karaoké.

« Fais comme si j’avais pris la mer, j’ai sorti la grand-voile…

– Et j’ai glissé, souuuus le vent ! A toi Brie. »

 

 

Rivalité bulgare

 

Cela fait plusieurs semaines que Rusev passe plus de temps à humilier Lana, aidé par Summer Rae, qu’à combattre. Ce lundi, on lui envoie Mark Henry, qui vient agiter bêtement le drapeau américain. L’haltérophile a un train de retard, Rusev ne joue plus la carte de la guerre froide depuis longtemps. D’ailleurs, le choix du grand texan est douteux, tant il a servi de paillasson à l’ancien Alexandr par le passé. On sait bien que ce match n’est pas déterminant, mais quand même, un minimum de suspense aurait été préférable. Bon. L’ancien protégé de Poutine l’emporte sous les yeux de Lana aux commentaires. La belle blonde dit tout le mal qu’elle pense du couple artificiel formé par son ancien acolyte et Summer Rae, tout en avouant avoir un plan pour ce soir.

 

 

– Rusev pas amoureux de Summer Rae. Moi sûre que lui penser à moi quand lui prendre son pied.

– Bah oui, comme nous tous en f…

– Chut, ta gueule Michael.

 

 

Courageuse, la jeune femme monte sur le ring pour provoquer son ex partenaire et sa nouvelle compagne. Mais en effet, c’est juste une diversion : sous les vivats de la foule, Dolph Ziggler fait son grand retour et expulse le Bulgare du ring.

 

 

Il a même pris le temps de passer chez le styliste.

 

 

Le même soir, un match entre les deux hommes est officialisé à Summerslam. A Smackdown, le Show Off exprime sa joie d’être de retour avant de papouiller sa nouvelle conquête qui glousse, ce qui ne plait pas à son futur adversaire.

 

 

Je reste de marbre devant ces provocations délibérées.

 

 

Très énervé, Rusev ira même jusqu'à promettre les pires souffrances physiques à son ancienne annonceuse qu'il prévoit de faire torturer par Summer Rae. De mémoire, je n'avais jamais entendu de propos si violents d'un homme envers une femme à la WWE.

 

Mon opinion : OK, l’angle pris par la rivalité est douteux, Lana est devenue une poule toute liquide de mièvrerie, et c’est finalement Summer qui parait la plus badass. Certes, voir les deux lutteurs se mettre sur la tronche pour une histoire de blonde, c’est facile. Mais l’affiche est quand même belle et Lana est sublime. Rusev nous a rarement déçus entre quatre cordes, et connaissant le talent de Dolph, un très grand match peut sortir de tout ça. Attention juste au sort du perdant…

 

 

Rivalités multiples

 

Comme souvent à la veille d’un grand PPV, plusieurs rivalités se sont croisées dans des matchs par équipes. Ce lundi, Cesaro et Orton ont pris le meilleur sur Sheamus et Owens. Dans le même temps, Roman Reigns lookait fucking strong en battant Luke Harper, sous les yeux de Bray Wyatt lui-même étroitement surveillé par Dean Ambrose.

Jeudi soir, les huit hommes se sont donné des coups dans tous les sens en main event. Soirée conclue encore une fois par la victoire des quatre gentils sur les affreux.

 

 

Dean Ambrose est toujours surpris de découvrir ce qui se cache sous la barbe de Luke Harper.

 

 

Durant ces affrontements, Cesaro est clairement sorti du lot en terme de qualité athlétique, de spectacle mais aussi surtout de popularité. Son futur adversaire Owens marque un peu le pas, deux défaites d'affilée. C’est assurément un fight dément que nous donneront ces deux là… le vainqueur pourra très sérieusement faire valoir ses droits à une ceinture en suivant. Malheur au perdant, et même si la logique verrait un petit retour en grâce de l'ex Steen, je le verrais bien perdre pour ensuite revenir sur le ton de la rédemption, comme d'autres l'ont fait avant lui (Sheamus et Del Rio notamment), avec un discours plus agressif encore.

 

Le match entre l’Irlandais et la Vipère est moins inspirant, tant l’un est en attente de devenir champion, et l’autre on ne sait pas bien où il va. En fait, quel que soit le résultat, on s’en foutra très vite.

 

Quant à la bagarre des familles, je m’en lèche les babines. Les quatre hommes ont déjà prouvé leur alchimie et leurs compétences sur le champ de bataille. Ce sera un affrontement prenant, émotionnel, et certainement de grande qualité. Bray Wyatt est bien meilleur dans ce rôle de gourou qui met parfois la main à la pâte que dans celui de l’âme solitaire. Harper est un prodige du ring, un monstre physique et technique. Quant aux deux anciens piliers de la Justice, nul besoin de conter leurs mérites. J’aurais misé sur les ex-Shield, mais je pense que leur alliance n’est pas menée à durer, contrairement aux crados du Bayou qui pourraient semer la terreur dans la division par équipes.

 

 

Allez, viens boire un p’tit coup à la maison ! Ya du blanc, ya du rouge, du saucisson !

 

 

Champion du Moooonde et des Etats-Unis aussi

 

 

John Cena a accepté le défi lancé par Seth Rollins. A Summerslam, ce sera donc un face à face, champion de la WWE contre champion des USA, le vainqueur rafle tout et le perdant se retrouve sans ceinture ni pantalon. Pour faire monter la pression de cette monstrueuse affiche à la stipulation inédite, l’Autorité organise une petite signature de contrat ce lundi. Excellente idée, puisque les deux champions ont éclaboussé l’arène entière et les millions de fans par leur performance oratoire. Rollins, on ne sait pourquoi, a demandé l’érection (du verbe ériger, bande de dégueulasses) d’une statue à son effigie en cas de victoire dimanche soir. Le bicolore est décidé à laisser une trace unique dans l’histoire de la fédération puisqu’il continue de se proclamer le meilleur de tous les temps.

 

 

Tout ce que je touche se transforme en or, je peux même plus pisser tout seul !

 

 

Le chacal est arrivé le premier à la signature. Il accuse Cena d’avoir toujours tout fait pour décourager ses adversaires de le supplanter à la tête de la fédération. Allant toujours plus loin dans la provoc avec une évidente délectation, il reproche au posterboy de prendre en otage l’audience de la WWE depuis des années, et le compare à une maladie dont lui, Seth Rollins, est le remède. Le public jubile, les « Let’s go Cena ! » répondent aux « Cena sucks ! », c’est chaud comme la braise.

Forcément, le Marine rapplique et se doit de réagir. Il remarque que Rollins est obsédé par lui, qu’il caricature son mantra et ses punchlines, comme bien d’autres avant. D’ailleurs, après une si longue carrière et quinze titres mondiaux, Cena lui-même se croyait définitivement loin du trophée WWE, et c’est bien Seth qui l’a remis dans les rails par ses provocations. L’Architraitre a été élu par le Game pour en faire son héritier, honneur que ce dernier a reçu de Ric Flair. Dimanche, Rollins devra donc défendre le présent, le passé et le futur en préservant l’héritage des deux légendes qui sont sur ses épaules.

 

Décidément, le Champ adore refiler la patate chaude en persuadant son adversaire qu’il a beaucoup plus à perdre que lui. En jouant la carte du vétéran qui a tout gagné mais qui se rapproche du record absolu du patron de l’Evolution, Cena met la pression sur son jeune rival. Il est vrai que cette stipulation entre champions tient uniquement à l’ego surdimensionné de l’Architraitre. N’a-t-il pas les yeux plus gros que le ventre…

 

 

Et si tu réessayes un coup de genou, je mords compris ?

 

 

Mon pronostic : A Summerslam exceptionnel, il fallait des matchs qui sortent de l’ordinaire. Grâce au combat verbal de ce lundi, je suis définitivement convaincu de l’intérêt de ce match. Cena est dans une année extraordinaire qui l’a vu participer à des matchs de folie contre les jeunes loups. Tout laisse à penser que cet affrontement suivra la même règle, d’autant que Rollins est de l’or dans un ring. Mais le résultat final laisse un peu craindre. La victoire pleine et complète du Marine ne servirait à rien, tant il est vrai que le Champ a déjà tout gagné. Pour Seth, ça serait une eau de plus à son moulin de meilleur catcheur de tous les temps. J’aimerais bien voir, au moins jusqu’à Night of Champions, un Rollins fanfaronner avec les deux ceintures et les défendre l’une et l’autre alternativement. Car personne n’a jamais parlé d’union des titres, simplement de l’accumulation de deux trophées par un seul athlète. Autour de cette affiche plane l’ombre blanche de Sheamus et sa mallette… Même si c’est une possibilité plus que probable, je trouverai ça dommage. Cela signifierait qu'il n'y a eu aucune transition entre deux encaissements de mallette, et l'Irlandais succéderait au bicolore. La WWE ferait mieux de réussir à créer des champions sans passer par cette facilité scénaristique. Au hasard, et je l'écris pour la millième fois si jamais Vince me lit, surfer sur la pop stratosphérique de l'Ambrose Asylum ?

 

 

La revanche trop grande pour WrestleMania

 

Finalement, la grande affiche de dimanche, celle qui clora vraisemblablement le show, ne fut pas tant évoquée que ça cette semaine. A Smackdown que tchi, bien entendu. A Raw, l’Undertaker a ouvert les hostilités du fin fond des enfers, promettant le pire à Brock Lesnar dont le nom a été appelé par la Faucheuse. C’est malpoli, car Brock Lesnar est chez lui dans le Minnesota et lorsqu’il entre enfin sur le ring à la fin du show, il est accueilli par les vivats, les confettis, et toute cette ambiance de fête donne des ailes à Paul Heyman qui pousse la chansonnette avant d’un petit peu provoquer le futur adversaire de son client. Pis Gong, pis le Dead Man arrive, pis un coup dans les valseuses, Chokeslam, Tombstone, au revoir madame.

 

 

Ca t’apprendra à rayer la portière de ma voiture. Pédé.

 

 

Mon impression : Petit à petit, cet affrontement revanche donne quand même envie d’être vu. Ne serait-ce que pour connaitre l’état de forme du mort-vivant et son comportement. Car à force d’envoyer des kicks dans les burnes de Lesnar, on en finit par se demander qui acclamer et qui huer. C’est la première fois depuis des années que Callaway va faire plus d’un match par an, on peut donc espérer que la WWE est confiante dans la forme de l’employé qui a totalisé le plus de points retraite de l’histoire de l’entreprise. Malheureusement, cette affiche intrigante semble incapable d’être satisfaisante. Eu égard au passé et surtout à l’avenir, Lesnar ne peut raisonnablement pas perdre face à l’ancêtre. Même si une deuxième nette défaite serait un coup dur pour l’Undertaker, après tout il peut très bien retourner se cacher six mois et se réveiller pour affronter Sting à WrestleMania. Au fond, on craint tous la même chose : l’intervention de Kane. Mais la WWE va-t-elle vraiment décider de l’issue de son match phare par le biais d’un semi retraité ennuyeux et gras du bide ?

Réponse dimanche…

 

En tous les cas, la WWE a décidément un drôle de paradoxe en 2015 qui pourrait se résumer ainsi : des scénaristes très loin du niveau des athlètes. Avec un roster aussi riche en pépites, chaque PPV donne tant bien que mal des affiches prometteuses. Au moins quatre matchs ont des "This is awesome" sous la pédale (Cesaro-Owens, Rusev-Ziggler, Cena-Rollins et Wyatts-exShield). Le reste obtient le bénéfice du doute, mais tout cela fut encore une fois mal mis en valeur tout au long de la Road. On aurait aimé voir moins de poissons morts et plus de performances catchesques.

 

 

Et qui va voler le show, faire bondir le public de son siège et partir ensuite à la conquête du titre mondial ? Réponse sous cette serviette.


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