Les Slammys que la WWE vous a cachés

Celui qui t’empêche de te battre, donne-lui une récompense.

Proverbe africain visiblement fomenté par des anti-catch.

 

En direct de Minneapolis pour le Raw de ce lundi. Dean Ambrose et Roman Reigns triomphent autour de la cage en fer, le show se finit, le rideau tombe et les caméras se coupent. La soirée est achevée pour tout le monde. Pour tout le monde ? Non ! En cette période de fêtes, la WWE a prévu un cadeau spécial pour ses très privilégiés abonnés au « NetWorst » qui se précipitent avec leur code d’accès secret : un after-Slammy spécial où seront encore décernés quelques prix. Récit d’une fin de nuit agitée.

 

 

Mais toujours avec le sens du swag.

 

 

Nalyse fictive du meilleur du pire des Slammys non décernés

 

Celui qui t’empêche de te battre, donne-lui une récompense.

Proverbe africain visiblement fomenté par des anti-catch.

 

En direct de Minneapolis pour le Raw de ce lundi. Dean Ambrose et Roman Reigns triomphent autour de la cage en fer, le show se finit, le rideau tombe et les caméras se coupent. La soirée est achevée pour tout le monde. Pour tout le monde ? Non ! En cette période de fêtes, la WWE a prévu un cadeau spécial pour ses très privilégiés abonnés au « NetWorst » qui se précipitent avec leur code d’accès secret : un after-Slammy spécial où seront encore décernés quelques prix. Récit d’une fin de nuit agitée.

 

 

Mais toujours avec le sens du swag.

 

 

Nalyse fictive du meilleur du pire des Slammys non décernés

 

 

Le post-show est ouvert par Jamie Noble et Joey Mercury, acclamés par la foule. Les deux hommes se congratulent et communient avec le public, avant d’annoncer les nominés du premier Slammy de cette troisième mi-temps. Il s’agit du « Ha, mais tu bosses encore là ? » Award. Sont en lice :

 

– Jack Swagger sortant du marasme de la lowcard quand Zeb Colter revient avec Del Rio.

– Natalya qui rate le train de la Divas Revolution mais s’accroche aux branches.

– Adam Rose apparait dans d’horribles clips encore moins drôles que les imitations de Laurent Gerra.

– Brad Maddox fait de petits caméos en coulisses et dans les batailles royales, toute l’année.

 

Jamie Noble rappelle que la WWE a toujours à cœur, chaque année, de faire disparaitre certains de ses employés avant de les sortir du formol pour des raisons parfois inexplicables. Il ouvre l’enveloppe dans un silence attentif. Et la victoire revient à… Natalya ! La Diva la plus expérimentée du vestiaire vient sur scène, visiblement émue. Elle remercie Paige qui l’a citée lors de son mémorable coup de gueule et a ainsi permis aux bookers de se rappeler qu’elle était encore sous contrat. Elle dit qu’elle aurait bien aimé rester au chaud à la maison à soigner son mari blessé comme Michelle McCool, mais que sa feignasse de Canadien n’avait jamais réussi à gagner assez d’argent pour mettre le ménage à l’abri. A la surprise générale, elle laisse tomber sa robe pour apparaitre aussi peu vêtue que dans un épisode mémorable de Total Divas. Sur sa poitrine est marquée au feutre noir « If you have money… Call me » suivi d’un numéro de téléphone. Mais la pauvre âme en déroute est généreusement raccompagnée à la sortie par Ric Flair qui prend pitié d’elle.

 

 

– C’est bon les tourtereaux, vous êtes prêts pour cette scène ? Elle va faire de vous des stars !

– T’es sûr, Jacquie ?

– Mais oui, demande à Hulk Hogan !

 

 

Une fois le public un peu calmé par un affrontement entre Fandango et Curtis Axel durant une vingtaine de secondes et finissant par un double count-out, les retraités Edge et Christian viennent remettre un Award prestigieux, celui de l’année de merde. Les Canadiens rient en se rappelant que le Rated-R a failli passer l’année entière en fauteuil roulant si Seth Rollins avait réussi à lui marcher sur la nuque. Sont nominés :

 

– Daniel Bryan, qui fait un ptit tour au Rumble, donne des coups de boule, et repart en soins.

– Damien Sandow qui a disparu depuis des mois.

– Sting qui aura donc livré deux matchs pour autant de défaites.

– Ziggler, qui ne touche à aucune ceinture et échoue à piquer les meufs des autres. Tu vieillis.

 

L’ouverture de l’enveloppe est suivie d’un cri inquiétant de corbeau. Le vainqueur est Sting ! Le choix fut cornélien, mais la légende de la WCW a fait fort cette année. Incapable de battre Triple H et Rollins, il aura été ridicule lors de ses apparitions en humoriste pantomime. A croire que la WWE l’a signé uniquement pour prouver que les légendes des fédés indépendantes n’arrivent pas aux orteils de ses propres stars. L’homme masqué apparait sur le Titantron, de dos, assis dans un fauteuil, face à un écran de contrôle et avec un étrange chat zébré à côté de lui. Il tient quelques propos incohérents avant que la liaison ne se coupe. La moelle épinière semble avoir été touchée.

 

 

Avec mes copains les Vaudevillains, on prévoit une manif contre le catch parlant.

 

 

Dans une thématique un peu similaire, voici venir Santino Marella qui remet l'Award du blessé de l'année. L'Italien nous informe que sa nuque va beaucoup mieux, mais que certains n'ont pas eu sa chance en 2015 et que les tours à l'infirmerie furent légion. Sont nominés :

 

– Daniel Bryan pour son cou sensible.

– Seth Rollins qui se pète en pleine gloire dans l'obscurité d'un house-show.

– Tyson Kidd comme chaque année.

– Cesaro, disparu au moment idéal où les scénaristes ne savaient plus quoi en faire.

 

La victoire revient à Daniel Bryan ! Impressionnante constance pour l'American Dragon dont on n'a toujours pas su s'il avait protégé sa nuque à sa reprise en début d'année ou s'il avait fait le con, causant son retour aux soins. Le barbu n'est pas là ce soir, il porte plainte au commissariat après avoir porté une Yes Lock à Emma venue voler son Iphone dans sa nouvelle maison. Santino récupère donc la statuette, mais se la lâche sur le pied et part en boitillant.

 

 

Je reviendrai en 2016. Si, Podémos !

 

 

Tap ! Tap ! Tap ! Tiens, un pupitre apparait sur les côtés du ring. Mais c’est ce cher Barrett qui reprend sa gimmick de « Bad News » vêtu d’une cape en hermine, d’un sceptre et d’un brassard jaune frappé d’un N. Après s’être prédit un long règne de champion du monde pour 2016, le Mancunien remet l’Award de la mauvaise idée de booking. Sont nominés :

 

– La victoire de Roman Reigns au Royal Rumble sous une huée que Patrick Bruel n’a même pas connue à Nice.

– Les péripéties sentimentales de Lana, Rusev, Summer Rae, et Ziggler tout nu dans les vestiaires.

– La rivalité estivale autour du titre Intercontinental, voyant concourir Ryback, le Miz et le Big Show.

– Bray Wyatt harcèle sans raison un Undertaker absent pour un match lamentable à WrestleMania.

 

Et la victoire revient à Dolph Ziggler ! Le blondinet semblait ne pas être au courant de l’existence de cette after-soirée et se présente en peignoir, prétextant sortir de la douche. Il présente ses excuses orales à Summer Rae pour s’être mal comporté avec elle, avant de demander à sa communauté de followers si quelqu’un connait une bonne femme de ménage. Puis Barrett lui prête un slip de combat pour qu’il rejoigne le ring affronter Goldust. Le dit sous-vêtement étant trop large pour le Show-Off, il le perd un instant, ce qui distrait le fils de Dusty et entraine sa défaite, sur un petit paquet « pas si petit que ça » d’après son témoignage.

 

 

– Tout de même, madame, si je peux me permettre, vous avez de sacrés nichons.

– Huhuhu, vous alors. J’ai connu des hommes, mais jamais des comme vous !

 

 

« Feed me more »… Une violente musique retentit, accompagnant l'arrivée sur le podium de Ryback. Le cyborg prend son rôle très au sérieux et s’est vêtu d’un magnifique costume-cravate pour décerner l’Award convoité du pire match de l’année. Rappelons que pour corser l’affaire, seuls les affrontements en PPV sont éligibles.

 

– Le Royal Rumble match, avec plus de la moitié du temps sous les huées et un segment final atroce.

– La Wyatt Family affronte l’Undertaker juste avant l’heure de la soupe à la maison de retraite.

– Ryback gagne le titre IC à l’issue d’un Elimination Chamber déprimant.

– Ryback perd le titre IC contre Kevin Owens dans un match sans intérêt.

 

En attendant que le public ne vote sur son appli, on reste dans le thème avec un petit combat entre Brie Bella et sa sœur jumelle. Phénomène incroyable, les deux jeunes femmes tentent et réussissent un twin magic en plein match, ce qui fait que personne ne sait qui a gagné.

 

Le Big Guy sait qu’il a de bonnes chances de repartir avec la précieuse statuette, mais il reste fair play lorsqu’en ouvrant l’enveloppe, il découvre que c’est encore une fois cette année le Royal Rumble qui l’emporte. Deux années d’affilée, la WWE aura donc totalement raté son événement d’ouverture, réussissant même à faire pire en 2015. Cette séquence de domination insupportable du Samoan, associée à la présence de deux quadragénaires lamentables et d’un cousin venu imposer son népotisme reste gravée dans les manuels de catch, à la page de ce qu’il ne faut pas faire.

 

 

– Tu sais, Roman, il va falloir apprendre à te débrouiller seul, je serai pas toujours là pour t’aider.

– Ha bah merci mais oui t’inquiète la prochaine fois je préfère gérer moi-même.

 

 

Voilà qui est très prometteur pour 2016, pense la foule déjà pressée d’assister à la grande bataille royale de fin janvier, tandis que Roman Reigns, venu récupérer son bien, se retrouve tabassé par Kane, le Big Show, Rusev, Del Rio, Barrett, Triple H, Owens, Sheamus et même le Great Khali de retour. Heureusement, il place un Spear au Big Show qui fait tomber Kane qui fait tomber Rusev, et par jeu de dominos, tous les adversaires du champion sont anéantis. La musique est vite envoyée, et le show se finit ainsi.

 

 

Bah… et nous ? On gagne rien nous ?

              


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