CDC Awards 2016 : Meilleur moment

Tout moment est dernier, parce qu’il est unique.

Marguerite Yourcenar

 

On continue avec les CDC Awards 2016 et cette fois ci nous allons nous pencher sur les meilleurs moments de l’année. Ceux qui nous ont émus aux larmes ou au rire, qui nous auront fait prendre notre tête à deux mains d’effroi ou d’admiration, et qui resteront gravés dans nos mémoires telles les diapositives parfaites d’une année à présent bouclée. Si les années de catch ont leur lot de hauts et de bas à la WWE et s'il est difficile de se souvenir de tout, nul doute que vous n’avez oublié aucun de ces grands moments dont nous allons parler !

 

 

Malheureusement la Rédac' rejette sans cesse mes suggestions année après année…

 

 

CDC Awards 2016 : Meilleur moment

 

Tout moment est dernier, parce qu’il est unique.

Marguerite Yourcenar

 

On continue avec les CDC Awards 2016 et cette fois ci nous allons nous pencher sur les meilleurs moments de l’année. Ceux qui nous ont émus aux larmes ou au rire, qui nous auront fait prendre notre tête à deux mains d’effroi ou d’admiration, et qui resteront gravés dans nos mémoires telles les diapositives parfaites d’une année à présent bouclée. Si les années de catch ont leur lot de hauts et de bas à la WWE et s'il est difficile de se souvenir de tout, nul doute que vous n’avez oublié aucun de ces grands moments dont nous allons parler !

 

 

Malheureusement la Rédac' rejette sans cesse mes suggestions année après année…

 

 

CDC Awards 2016 : Meilleur moment

 

 

Vous connaissez la rengaine, huit rédacteurs, chacun donne ses cinq meilleurs moments par ordre de préférence, le premier glanant cinq points, le second quatre points, etc… Soit un total de 40 points maximum.

 

Les meilleurs moments sont par définition des instants bien précis, aisément identifiables dans le temps et représentant parfaitement le pic émotionnel pour lequel le rédacteur a choisi de voter. Un de nos critères est d’ailleurs que celui-ci soit facilement « Youtubisable » comme on dit dans le jargon. Nous privilégions ainsi la « victoire de untel dans tel match » à juste un vote « match entre machin et machin », ou bien « la promo où le gus lâche cette punchline » plutôt que « la rivalité truc bidule ». Des cas exceptionnels nous auront peut être poussés à regrouper certains moments forts intrinsèquement liés et très rapprochés dans le temps, auquel cas nous vous le préciserons bien évidemment dans ce récapitulatif.

 

 

Et malheureusement Mick a soigneusement attendu le premier RAW de 2017 pour nous présenter ses nouvelles facéties capillaires.

 

 

Mais déjà, place au palmarès de l’épreuve !

 

2015

1. Seth Rollins encaisse sa mallette et devient champion à WrestleMania, 30 points sur 45 possibles

2. Kalisto fait une salida del sol sur une échelle à TLC, 15

3. La première apparition de Kevin Owens, Raw du 18 mai, 14

4. Xavier Woods joue la musique de victoire de Final Fantasy au trombone, Raw du 7 septembre, 12

5. Le Shield se réunit le temps d’une powerbomb sur Randy Orton à Payback, 11

 

2014

1. La fin de la streak, Brock Lesnar bat l’Undertaker à WrestleMania, 39 points sur 60 possibles

2. Le triomphe de Daniel Bryan à Wrestlemania, 29

3. La fin des Survivor Series, 16

4. ex. Daniel Bryan au sommet de la cage rejette les Wyatt et communie avec le public, 14

4. ex. Seth Rollins trahit ses camarades du SHIELD, 14

 

2013

1. La fausse retraite de Mark Henry, Raw du 17 juin, 38 points sur 60 possibles

2. Daniel Bryan devient champion WWE à Summerslam, 31

3. Cash-in de Dolph Ziggler, Raw, 8 avril, 25

4. Réintégration des Rhodes après leur victoire sur le Shield à Battleground, 12

5. Promo d’AJ sur les Total Divas, Raw du 26 août, 10

 

2012 

1. Le retour de Brock Lesnar, 28 points sur 60 possibles

2. Le retour de Chris Jericho, 27

3. Kane chez le psy, 21

4. Le triomphe des "Yes !" au lendemain de Wrestlemania, 17

5. CM Punk attaque le Rock et rejoint le côté obscur, 15

 

2011 

1. CM Punk gagne à Money in the Bank et s’enfuit avec le titre WWE, 18 points sur 30 possibles

2. La promo shoot de CM Punk, 16

3. L’annonce de la retraite d’Edge et sa célébration, 13

4. Christian devient champion du monde poids lourds, 10

5. Le retour du Rock, 7

 

2010 

1. L'invasion du Nexus, 21 points sur 25 possibles

2. Le discours de départ de HBK, 15

3.ex. Evil Miz Girl, 5

3.ex. Le retour de Daniel Bryan à Summerslam, 5

3.ex. Les faux adieux de Cena, 5

 

2009 

1.ex. Jericho déguisé en fan attaque Mysterio, 9 points sur 35 possibles

1.ex. Orton DDT et embrasse Stephanie, 9

3. CM Punk arrive déguisé en Jeff Hardy, 8

4.ex. Edge entre dans l’Elimination Chamber de Raw, 7

4.ex. Chris Jericho démasque Rey Mysterio à Extreme Rules, 7

 

 

Wowowow les gars wow hey quand je disais qu'il ne me restait plus qu'une tasse de café dans mon thermos je déconnais oh!

 

 

Cet « Award » a pour moi une saveur toute particulière et je prends toujours beaucoup de plaisir à me replonger dans son palmarès. La multitude de moments dans une année de catch rend ces classements toujours très éclectiques et permet de se remettre en tête foule de super souvenirs.

 

Par essence, il est quasi impossible d’obtenir une vraie unanimité ou plébiscite tant les possibilités sont nombreuses entre les victoires, promos, « spots » de matchs, retours ou arrivées surprises… Même la fin de la légendaire Streak peine à obtenir la moitié du maximum de points en 2014 (année ô combien chargée et exceptionnelle) ! Et les sensibilités de chacun entrent en jeu à plein de niveaux très différents – ce qui donne par exemple l’apparition en quatrième position en 2015 du thème de victoire de Final Fantasy de Xavier Woods en trombone avec 14 points, tandis qu’en 2013 c’est l’incroyable fausse retraite de Mark Henry qui remporte le titre et supplante le triomphe de Daniel Bryan à Summerslam contre John Cena. Et comment ne pas mentionner l’Evil Miz Girl et sa troisième place en 2010, qui trône encore sur notre belle bannière à ce jour.

 

Je vous encourage à cliquer sur chaque année pour retourner sur les articles correspondants et redécouvrir (ou découvrir pour certains) ces moments d’exception qui ont rythmé notre vie de suiveur de la WWE.

 

 

Bon et maintenant c'est l'heure de rafler tous mes prix c'est bien ça ? Quoi mon costard est dégueu ?

 

 

Palmarès 2016

 

 

Pour cette édition 2016, nos huit rédacteurs ont cité pas moins de vingt-et-un moments, rendant les dernières places de notre classement comme toujours un peu brouillonnes mais les liens vidéo vous permettront d’y voir plus clair.

 

 

18. Ex-aequo : Le RKO « out of nowhere » de Randy Orton sur Brock Lesnar, Raw du 1er aout; La victoire pour le titre de Sheamus et Cesaro sur le New Day, Roadblock End of the Line; Xavier Woods dévoile Francesca II au Royal Rumble: 1 point sur 40 possibles

 

 

Brock Lesnar est, vous le verrez, présent par deux fois dans ce palmarès, et jamais vraiment à son avantage. Rapha-Hell a choisi de donner un point au fameux RKO du revenant Randy Orton lors du RAW du 1er aout. Tandis que Brock Lesnar faisait une promo avec Heyman afin d’accepter le challenge de la Vipère, revenue quelques jours plus tôt à Battleground, Orton se glisse dans le ring à la surprise générale et place sa prise dévastatrice sur la Bête. L’effet était d’autant plus efficace que la foule s’habituait tout juste à la nouvelle séparation des rosters de début juillet et les deux golgoths ayant été « draftés » chacun dans un show différent, il semblait peu probable d’avoir une interaction physique si tôt dans la rivalité. Choc garanti !

 

 

C'est très simple, jamais personne ne pourra battre mon client Brock Lesnar à cha…

 

 

-..at perch…

– PERCHÉ !!!

 

 

Autre moment fort de fin d’année qui ne récolte qu’un seul petit point, la fin du règne historique du New Day et la consécration de l’équipe surprise du second semestre, Sheamus et Cesaro. Lors du PPV Roadblock End of the Line du 18 décembre, l’association suisso-irlandaise vient à bout des 483 jours de règne du trio arc-en-ciel, réalisant un des très gros coups de cette fin d’année et une des dernières grandes surprises de 2016. Un coup de chapeau mérité de Seifer à un moment qui méritait bien sa place dans notre classement.

 

N’ayant pas de vidéo spécifique de la victoire de bonne qualité, ou bien du match sans que ce soit un condensé de highlights avec un riff de guitare douteux dessus, nous vous avons inséré une petite vidéo du RAW du lendemain (19 décembre) avec les nouveaux champions !

 

Enfin, nous avons décidé d’offrir un point à l’un des très nombreux segments humoristiques impliquant le New Day en 2016. Vous vous souvenez tous de la regrettée Francesca, trombone emblématique de Xavier Woods qui l’a accompagné tout au long de 2015, sauvagement assassinée par Chris Jericho lors du sombre épisode de RAW du 11 janvier 2016. Notre cher Xavier, effondré, avait rendu hommage à son trombone lors de l’épisode suivant, miné par le deuil. Mais finalement, prétextant qu’un homme a « des besoins », la semaine suivante au Royal Rumble, Woods dévoile au monde le nouveau membre de l’équipe la plus over du moment : Francesca II ! Et c’est ce moment qu’Axl a choisi de récompenser d’un point. On se demande comment il a fait pour choisir entre celui-ci et la présentation d’Agnes, cousine écossaise de Francesca, le 7 novembre 2016 ; ou bien Francesca II Turbo le 14 novembre 2016 après la destruction de Francesca II… Ah si, sans doute qu’on commençait à en avoir un peu marre à ce moment-là !

 

 

Et encore on vous épargne la storyline dans l'univers parallèle du jumeau maléfique de Woods avec une flûte traversière.

 

 

14. Ex-aequo : Annonce du Triple Threat « Shield » Rollins vs Ambrose vs Reigns, RAW du 20 juin; Goldberg détruit Brock Lesnar en moins de deux minutes aux Survivor Series; Bayley est la partenaire mystère de Sasha Banks à Battleground; Shane McMahon saute de la cage à WrestleMania; Lita dévoile la nouvelle ceinture féminine à WrestleMania: 2 points

 

 

Pas moins de cinq moments  se partagent la 14ème place ici dont deux impliquant les ex-Divas. Car si 2016 a été riche en grands moments pour mesdames, l’un d’eux est indéniablement la fin symbolique de la ceinture papillon, dernier vestige de l’ère des Divas, terme à présent caduc. Et la présentation par Lita, légende du business, de la nouvelle ceinture reprenant trait pour trait les formes de son homologue masculine, en plein WrestleMania, est un moment fort et qui méritait mention. C’est chose faite grâce au pertinent Yerem.

 

Autre moment fort impliquant les femmes cette année, cité par Seifer, c’est la surprise Bayley à Battleground ! Alors empêtrée dans une rivalité déséquilibrée contre Charlotte et sa protégée Dana Brooke culminant à un match par équipe à Battleground, Sasha Banks a un besoin urgent de renfort. C’est ainsi que le 24 juillet, la Boss arrive toute confiante vers le ring et laisse planer quelques secondes de mystère jusqu’au moment où la musique entêtante et reconnaissable entre mille de Bayley retentit dans l’arène Verizon Center de Washington. La foule exulte et une pop assourdissante accompagne les premiers pas convaincants de la belle Bayley. Ce qui fait sans doute le plus chaud au coeur dans ce segment, c'est le petit rire et le sourire de Sasha jusqu'aux oreilles lorsque la musique de son amie retentit et qu'elle constate la réaction incroyable du public. Le genre d'émotion spontanée qui ne peut pas se feindre… La reine de la Hugger section fera son arrivée officielle dans le roster de RAW quelques semaines plus tard.

 

 

– Trop cool ! On va trop être les meilleures amies et faire plein de trucs à RAW hein Sasha ?!

– Voilà, les meilleures amies oui, plein de trucs…

 

 

Deuxième moment peu glorieux dans ce classement pour Brock Lesnar, c’est bien évidemment la déconfiture en Main Event des Survivor Series le 20 novembre dernier contre Goldberg pointée du doigt par l’impitoyable Yerem, Une démolition en bonne et due forme d’à peine une minute et trente secondes qui choque le monde du catch et bien au-delà puisque la nouvelle avait alors été reprise dans de nombreux médias sportifs et traditionnels aux Etats-Unis. Un choc de taille, qui démontre s’il le fallait encore la difficulté de grimper dans notre classement des meilleurs moments !

 

Shane McMahon figure également dans notre classement cette année, grâce au concours de Major Tom qui le place quatrième de son classement pour son incroyable saut de l’ange du haut de la cage à WrestleMania lors de son Hell in a Cell contre l’Undertaker. De la pure folie pour certains, un symbole de passion et de dévouement pour d’autres, ce moment n’a laissé personne indifférent et reste fermement imprimé sur nos rétines. Ne serait-ce que pour le choc terrible du corps du bonhomme de 46 ans, père de trois enfants présents lors des faits, sur la table des commentateurs située bien six mètres en contrebas. Depuis ce jour, il jouit d’ailleurs d’une popularité encore plus folle qu’à son retour, preuve s’il en fallait que ce moment méritait sa place dans notre top.

 

 

Alors les enfants, Papa va sauter de sept mètres de haut sur une table sans protection ce soir et peut-être bien mourir, vous êtes chauds ?

 

 

On boucle le tour avec l’annonce frissonnante du Triple Threat « Shieldien » lors du RAW du 20 juin 2016. Cité par ce cher krix et attendu fébrilement par toute la sphère catchesque, ce Triple Threat entre les anciens membres de la faction la plus dominante de ces dernières années a été annoncé par Shane McMahon au sortir de Money in the Bank. Souvenez-vous, lors du PPV, Dean Ambrose encaissait sa mallette fraichement acquise sur Seth Rollins, qui lui-même venait tout juste de battre Roman Reigns le même soir pour le titre. Une cascade d’évènements qui entrainait au RAW du lendemain une revanche entre Rollins et Reigns pour savoir qui aurait le droit de défier Ambrose pour la ceinture. Un double décompte à l’extérieur plus tard, suivi d’un défi du champion lunatique prêt à en découdre avec les deux en même temps, Shane O’Mac officialisait la chose, le Triple Threat tant attendu aurait lieu !

 

Mais tout n’aura pas été si facile puisque le lendemain du RAW, le 21 juin, le Roman Empire tout entier tremblait à l’annonce d’une suspension de 30 jours de Reigns pour violation de la « Wellness Policy ». Heureusement, Battleground avait lieu le 24 juillet et la WWE a décidé de garder son cap pour nous offrir ce match tant attendu, alors remporté par Dean Ambrose.

 

 

– Tiens Roman, goûte moi ces supers smoothies aux bons acides stéroïdiques.

– Aux quoi ?

– C'est comme de la Stévia t'inquiète tu verras.

 

 

9. Ex-aequo : L’Undertaker fait son retour à Smackdown pour l’épisode 900; Le grand retour de la Draft et la séparation des « rosters »; Becky Lynch devient la première championne féminine de Smackdown à Backlash; Les trois membres du Shield sont champions le même soir à Money in the Bank; La liste de Jericho : 3 points

 

 

Cinq moments ex-aequo encore une fois ! Mais promis après c’est terminé. On commence avec le Phenom, le Fossoyeur, le Deadman ! Je parle bien sûr du seul et unique Undertaker qui nous faisait les honneurs de sa présence à Smackdown lors de l’épisode historique numéro 900 du 15 novembre 2016. Au-delà de sa première apparition physique depuis le WrestleMania de la même année, c’était surtout sa première apparition à Smackdown depuis près de dix ans, poussant Rapha-Hell à lui accorder trois points ! Revenu à quelques jours de Survivor Series, le Taker venait pour deux raisons. La première, c’est d’annoncer son retour aux affaires courantes à Smackdown, déclenchant une ovation grandiose ; la seconde c’est qu’il comptait faire la peau du ou des catcheurs qui causerait la perte de l’équipe Smackdown contre RAW aux Series. Pour la seconde annonce, elle restera sans frais suite à la victoire des hommes du show bleu. Pour la première en revanche, on attend toujours…

 

– Monsieur Edge, je voulais savoir si je pouvais être là quand l'Undertaker viendra tout à l'heure car je suis très fan et…

– Aucun souci James, tout ce que tu veux tu sais, t'as bien vu depuis deux mois de toutes manières tu as tout ce que tu souhaites.

 

 

Deuxième moment historique de 2016, c’est bien évidemment le grand retour de la Draft, et par voie de conséquence de la séparation des rosters. Lors de l’épisode inaugural de Smackdown Live, nouvelle mouture de Smackdown post-Draft, du 19 juillet 2016. L’exercice n’avait plus eu lieu depuis 2011 et le show bleu avait lentement sombré dans les tréfonds des grilles d’audience ainsi que dans nos listes de priorités semaine après semaine, mois après mois ; peu aidé par l’allongement de RAW à trois heures dans le même temps. Aujourd’hui, nul ne pourra contester la bénédiction pour les fans de Smackdown de cette Draft qui a revigoré la « marque » et fait du rendez-vous du mardi soir LE show de catch à ne pas manquer à la WWE chaque semaine. Et ça méritait bien une mention, alors merci à krix !

 

Et si Smackdown est revenu sur le devant de la scène avec la Draft, il s’est aussi construit intelligemment tout au long du second semestre en donnant des coups de projecteur à des catcheurs et catcheuses jusqu’ici dans l’ombre au sein d’un roster pléthorique. C’est ainsi que Becky Lynch, en devenant la toute première championne féminine de Smackdown Live lors du pay-per-view Backlash du 11 septembre, a fait chavirer les cœurs de tout le WWE Universe par son sourire et son énergie communicatifs. Elle est loin d’être étrangère au succès de l’émission et cela méritait bien une bonne place dans notre classement.

 

Et c'est à ce moment qu'elle réalisa combien de Guinness elle pourrait avoir contre ce machin tout doré.

 

 

On arrive à notre première digression du classement mais je suis persuadé que vous nous pardonnerez aisément cet écart. En effet, si il y’a bien un gars qui nous aura fait rire toute l’année, et probablement l’un des rares à avoir véritablement surnagé à RAW en 2016, c’est bien évidemment Chris Jericho et sa désopilante liste. Impossible de pointer du doigt un seul et unique moment tant le Canadien nous en aura fait voir de toutes les couleurs semaine après semaine. Devenu bien plus qu’une simple liste, ce petit bloc parti d’une énième boutade de Jericho est quasiment devenu un gimmick à part entière, symbole si il en fallait que ce dernier est passé expert, que dis-je, maître absolu lorsqu’il s’agit d’innover et de se réinventer pour divertir les foules. Alors pour la peine, on vous met tous les moments de la liste sur notre liste !

 

 

– Les… boo.. les boobs de Stro.. de Strowman ? C'est quoi ça ?

– Heu haha non rien rien t'inquiète…

– Et c'est qui Strowman ?

 

 

Enfin, pour boucler cette très large neuvième marche de notre classement, nous avons un moment vraiment spécial. Déjà partiellement relaté un peu plus haut, les péripéties entourant le Shield à Money in the Bank le 19 juin ont établi un précédent historique qui méritant une place à part dans notre classement et c’est chose faite grâce aux trois points de Major Tom. Lors de ce pay-per-view, les trois membres du Shield ont été champions du Monde le même soir ! Incroyable mais vrai, Roman Reigns était arrivé champion en début de soirée, avant de se faire battre en Main Event par Seth Rollins à la régulière. S’en est suivi le fameux cash-in réussi de Dean Ambrose, bouclant ainsi la soirée sur cette vision surréaliste: les trois membres de la faction la plus dominante de ces dernières années ont gouté l’or suprême le même soir. Preuve s’il en fallait que ces trois gars, fréquemment cités dans nos palmarès de meilleurs rookies, meilleures progressions, meilleurs catcheurs depuis maintenant quatre ans, sont là pour durer à la WWE.

 

 

– Je voudrais rapidement encaisser cette malette monsieur s'il vous plait. Le champion est au sol et j'aimerais profiter au maximum de cette situation afin de remporter sa ceinture et ainsi accéder à la gloire. J'insiste sur l'aspect rapide de ma demande s'il vous plait.

– EST-CE QUE VOUS ETES BIEN SUR DE VOULOIR ENCAISSER CETTE MALETTE MONSIEUR AMBROSE ?! NOTEZ BIEN QUE VOTRE ADVERSAIRE EST AU SOL ET CELA SERAIT DONC LE MOMENT IDEAL POUR LE FAIRE AU PLUS VITE. ETES-VOUS DONC BIEN SUR DE VOULOIR CONTINUER ?

– Oh putain.

 

 

8. Zack Ryder remporte le titre Intercontinental à WrestleMania: 5 points

 

 

Cité deux fois, par les bienveillants Yerem et Axl, le conte de fées de Zack Ryder à Mania méritait bien une belle mention dans nos colonnes. Alors que le Miz, Sami Zayn et Dolph Ziggler étaient tous plus ou moins en rivalité avec le champion de l’époque Kevin Owens pour la ceinture blanche, lors de l’épisode de RAW du 21 mars, ce dernier décide de parler à l’Autorité et de voir ce qu’il est possible de faire. Il est alors décrété qu’un Triple Threat pour la place d’aspirant numéro un aurait bien lieu, mais celui-ci impliquera contre toutes attentes Sin Cara, Stardust et l’improbable Zack Ryder ! Ah quelle sournoiserie ! Mais le match n’ira jamais à son terme suite à l’intervention du trio Miz/Zayn/Ziggler et Stephanie McMahon n’a alors d’autre choix que de programmer un Ladder Match géant à WrestleMania entre tous ces gaillards. Piégé le Kevin.

 

La suite on la connait. Au bout de quinze superbes minutes, Ryder profite d’une célébration prématurée du Miz en haut de l’échelle pour le faire chuter et gravir à son tour les échelons de la gloire et décrocher la ceinture dans ce qui sera l’un des feel good moments les plus sympas de l’année, allant jusqu'à être félicité par son père sur le ring. Malheureusement, la joie sera de courte durée car le Miz lui reprendra le bien dès la nuit suivante lors du RAW post-Mania, mais rien ni personne n’enlèvera à Zack son Mania moment !

 

 

Il l'a échangé dans la foulée contre un cure-dent de Razor Ramon, mais l'essentiel est que Zack soit heureux.

 

 

6. Ex-aequo : La promo entre John Cena, AJ Styles et Dean Ambrose du Smackdown du 13 septembre; Sasha Banks et Charlotte Flair « main eventent » Hell in A Cell : 6 points

 

 

Les femmes continuent de scorer dans notre classement en cette année 2016 et cette fois-ci c’est pour un moment ô combien historique. Nous l’attendions tous fébrilement, et pourtant seuls krix et Latrell l’ont nommé dans leur top, mais ça y est: deux femmes ont fait le Main Event d’un pay-per-view. Et pas n’importe comment puisque les belles Sasha Banks et Charlotte Flair se sont affrontées dans un terrible Hell in a Cell. Stipulation habituellement réservée à la crème de la crème et aux affrontements sanglants et sans pitié.

 

Latrell avait initialement voté pour les premières minutes de l’affrontement, qui voit Charlotte s’acharner sur la Boss avant même la cloche sonnée en la fracassant sur la table des commentateurs d’une powerbomb dévastatrice; preuve ultime s’il en fallait que ces femmes sont à prendre au sérieux. Mais c’est bien le match dans son ensemble qui fera date pour sa portée historique. Deux femmes qui ferment la boutique un dimanche soir, c’est du jamais vu et c’est la preuve que la WWE a enfin décidé d’accorder toute l’importance que ces athlètes méritent. Avec ce match du 30 octobre 2016, on a le sentiment que la fameuse « Women Revolution » est enfin actée et que le pire est maintenant bel et bien derrière nous.

 

 

Fut un temps pas si éloigné, cette scène aurait eu lieu sur une planche à repasser avec des aspirateurs et des plumeaux autour, alors SOYEZ RECONNAISSANTS !

 

 

A égalité on retrouve une promo entre les trois superstars de Smackdown Live post-Draft, j’ai bien sûr nommé John Cena, Dean Ambrose et le Phenomenal AJ Styles. Lors de l’épisode du 4 octobre, AJ Styles est confiant et veut discuter avec le WWE Universe de ses deux futurs adversaires du Triple Threat pour le titre suprême quelques jours plus tard à No Mercy.

 

AJ est rapidement interrompu par Ambrose rappelant qu’il avait le champion battu et couché pour un compte de 27 dans sa revanche pour le titre (gagné par Styles au PPV précédent à Backlash), avant que Cena finisse par intervenir lui coutant la victoire. Sur ce, la musique du Marine retentit et le Champ rejoint ses comparses dans le ring. Débute alors une promo assez surréaliste où John Cena ne prononcera pas le moindre mot, systématiquement coupé par AJ Styles puis Ambrose. Car voilà, John Cena est John fuck*** Cena, tout le monde sait ce que John Cena va dire, Cena est prévisible, toujours le même, un automate depuis dix ans !

 

Styles se moque de l’obsession de Mr Hustle Loyalty & Respect pour le record de Ric Flair, et pendant qu’il est occupé à courir après l’Histoire, Styles, lui, écrit l’Histoire. Et quand John essaie de répondre, c’est à Ambrose de le couper et entreprendre une tirade d’une rare intensité qui avait par moment tous les aspects du « shoot », laissant entrevoir une animosité étrangement réelle présageant d’une feud dantesque entre les deux hommes. Ambrose se permettra même de traiter le Marine de catcheur à mi-temps plus à l’aise sur les tapis rouges et les talk-shows. Ambrose n’a jamais léché les bottes de Cena en coulisse, ne lui a jamais demandé de conseils, n’a jamais triché ou feint d’être quelqu’un d’autre; et c'est pour ça qu'aujourd'hui cet hypocrite de John ne l'apprécie pas. Ambrose finit par souhaiter à Johnny de continuer à prendre du plaisir à être le mec qui joue John Cena à l’écran, tandis que lui continuera à simplement être Ambrose, car lui est authentique. HOW YOU DOIN’ ?

 

Si vous cherchez LA promo de trashtalkers de l’année, ne cherchez pas plus loin, vous l’avez trouvée.

 

 

Non non mais continuez les gars c'était top, je venais juste voir si je pouvais piquer un peu de "pop" discretos là mais faites comme si j'étais pas là.

 

 

5. The Miz « shoot » sur Daniel Bryan à Talking Smack le 23 août : 7 points

 

 

On aurait pu l’attendre plus haut dans le classement, mais elle a été tout de même nommée trois fois, dont une fois en première position par Yerem. Je veux bien évidemment parler de la promo qui a secoué toute la communauté internet, au point de semer le doute sur un potentiel « shoot » du Miz sur Daniel Bryan pendant quelques jours, voire quelques semaines. Encore aujourd’hui, cela reste troublant de voir l’intensité dans le regard du Miz, les yeux embués du champion en fin de tirade avec la voix tremblante, l’attitude de Daniel Bryan… Tout est joué à la perfection et le Miz étale à la face du monde son talent incommensurable au micro.

 

Tout commence lorsque Daniel Bryan traite le Miz de « coward » à Talking Smack, de lâche. Et tel Marty McFly au son du mot "mauviette" dans Retour vers le futur, le Miz rentre alors dans une transe encore jamais vue et entreprend un travail de démolition orale sur le pauvre General Manager de Smackdown. C'est Daniel Bryan le lâche pour se cacher derrière les excuses des médecins qui ne veulent pas le laisser catcher à la WWE, pas le Miz. Pourquoi ne démissionne-t-il pas alors pour aller catcher ailleurs ? Pourquoi a-t-il promis qu’il reviendrait regagner sa ceinture Intercontinental si c’est pour rester derrière son bureau et décevoir les fans. Le Miz n’a jamais été blessé de sa carrière et divertit les fans depuis plus de dix ans, c’est lui le vrai modèle de courage et de passion, pas Daniel. Tout y passe, à un point tel que la gêne s’installe dans le studio avec Renee Young et dans tous les salons du monde entier. Que sommes-nous en train de regarder ? Tout sonne si juste, si cruellement juste. Comment Daniel Bryan, un catcheur encore au sommet il y a de ça quelques mois, adoré par-dessus tout par TOUS les fans du monde, amoureux du business à un point inimaginable… comment Daniel Bryan peut-il encaisser un tel discours ?

 

S’en suivra une rivalité intense en filigrane dans tous les épisodes de Smackdown Live, encore bien vivante à ce jour. La vraie question étant comment cette rivalité sera soldée, l’actuel GM étant manifestement dans l’incapacité de catcher à nouveau à la WWE un jour. Toujours est-il que cela a donné une multiplicité de moments incroyables, dont celui-ci, et que cela en donnera sûrement plein d’autres ; alors nous ne nous plaindrons pas.

 

 

Pourra-t-on revoir de telles images en 2017 ?

 

 

4. Le retour de Shane McMahon, Raw du 22 février : 8 points

 

 

Nommé en tête du classement par Rapha-Hell et en troisième de celui de Latrell, le retour de Shane McMahon à la WWE est sans aucun doute une des plus grosses pops de 2016, si ce n’est la plus grosse. A l’heure du tout internet, difficile de garder vraiment une surprise. C’est même devenu tellement dur que de plus en plus, la WWE préfère annoncer directement ses grands retours à l’avance plutôt que de risquer le spoiler. C’est ainsi que les retours du Taker sont médiatisés en amont, Goldberg a été annoncé en amont également, l’affiche Orton contre Lesnar à Summerslam a été programmée des semaines à l’avance, etc, etc…

 

Mais pour Shane O Mac, ô que la surprise fut belle. Le fils prodigue est revenu dans le secret le plus total et a fait se lever la foule comme rarement depuis un bon moment. Il jouit d’ailleurs d’une cote de popularité encore proprement hallucinante à ce jour en tant que commissionner de Smackdown Live. Pas toujours au top pour ses récentes promos dans son nouveau costume, il avait été très au niveau lors de ce retour surprise.

 

Ce retour s’inscrivait dans le cadre du « Vincent James McMahon Legacy of Excellence Award » remis par Vince à sa fille Stephanie, trophée purement kayfabe dans le but d’adouber Steph et de se faire mousser mutuellement, les deux étant heels au moment de la promo. Là-dessus, Shane fait son retour et entreprend d’annoncer à Steph que son père ne lui a pas tout dit et qu’il revient pour sauver la WWE. Shane n’a jamais perdu sa place dans la hiérarchie et tient son père par le biais d’un service rendu fut un temps. L’information a l’effet d’une bombe et la famille déballe son linge sale en public pour le plus grand plaisir des fans. Tout ceci se terminera par une annonce peut être encore plus choquante: Shane affrontera l’Undertaker à WrestleMania dans un Hell in a Cell!

 

 

Et sinon le fait que mon daron t'ait traité de toute petite, toute petite pute c'est bon ça va ? Ca passe ?

 

 

3. Les adieux de Daniel Bryan, RAW du 8 février : 10 points

 

 

Sans doute pas la meilleure promo de la liste, mais certainement la plus émouvante de l’année. Ces moments particuliers où le kayfabe n’a plus d’importance et seule l’émotion et la relation la plus pure avec les fans subsiste.

 

Daniel Bryan catche depuis qu’il a 18 ans. Il a traversé le monde entier, catché dans des dizaines de pays, sur tous les continents, contre des centaines de catcheurs, dans toutes les plus grandes fédérations. Plein de mes collègues vous parleront mille fois mieux du phénomène Bryan Danielson que moi, alors je me contenterai juste de dire que durant son finalement assez court passage à la WWE, il m’a laissé l’un des plus beaux souvenirs de fan de catch avec son épopée jusqu’au Main Event de WrestleMania XXX. Une nuit d’une rare émotion, où toutes les étoiles s’étaient alignées pour donner une soirée parfaite de communion entre un catcheur et son public.

 

 

Putain, merde quand même…

 

 

Tout au long de sa promo, Daniel Bryan ne cessera de répéter qu’il est reconnaissant (« grateful »). Reconnaissant envers le business, les fans, la WWE, mais avant tout envers le catch. Grâce au catch il a vécu tout ce qu’il pouvait rêver de mieux, rencontré la femme de sa vie, voyagé par-delà le monde et ressenti des émotions incroyables.

 

Mais ce qui ne se dit pas dans cette promo c’est que si Daniel est reconnaissant envers le catch et les fans. Les fans sont tout aussi, si ce n’est plus, reconnaissants. Rares sont les personnes capables de captiver et fédérer les émotions du public comme a pu le faire Daniel Bryan ; de transcender la foule et sa discipline au point de générer une ferveur si organique, si naturelle… C’est nous qui sommes reconnaissants.

 

Et alors que les larmes montent, dans la plus pure tradition du barbu, il arrive une énième fois à transformer nos mines tristes en sourires pour un dernier YES chant à faire frissonner le plus insensible des salauds. Une promo d’une rare classe qui met un point final majestueux à la carrière de Daniel Bryan le catcheur. Place au reste de sa vie maintenant.

 

 

To be continued.

 

 

2. L’arrivée d’AJ Styles à la WWE lors du Royal Rumble le 24 janvier : 24 points

 

 

Nouvelle très belle place pour le Phenomenal One AJ Styles qui est décidément dans tous les classements en cette année 2016. Nommé cinq fois, dont quatre à la première position, le plus haut total (par Seifer, krix, Major et Latrell), ce moment est le plus emblématique de toute l’année de Styles puisque c’est sa grande arrivée à la WWE.

 

Lors du Royal Rumble 2016, alors que Roman Reigns, entré en numéro un, est seul au centre du ring après avoir éliminé Rusev, une musique inconnue retentit. Les murmures s’épaississent dans la salle du Amway Center d’Orlando, tandis que la caméra s’attarde sur le visage d’un Roman circonspect. Serait-ce ? Mais oui ! C’est bien lui ! Après des rumeurs grimpantes depuis des semaines il est bien là, A ! J ! Styles !

 

La foule explose et le Phenomenal One fait ses grands débuts dans le match le plus excitant de l’année. Il entreprendra de rester 29 minutes dans le ring, éliminant Tyler Breeze et Curtis Axel, pour finalement se faire sortir en 11ème position par Kevin Owens. Score modeste mais l’essentiel était ailleurs, l’impact avait eu lieu, le WWE Universe rencontrait ce qui allait lui arriver de mieux en 2016.

 

 

– Incroyable Michael, AJ Styles est là c'est formidable !

– Oui en effet JBL, c'est absolument fantastique, AJ est une légende du business, quelle chance nous avons! Le WWE Universe mérite assurément un tel cadeau du ciel !

– SOCCER MOM ! SOCCER MOM ! SOCCER MOM !

 

 

1. Ziggler met en jeu sa carrière, Smackdown du 27 septembre, et remporte le titre Intercontinental contre le Miz à No Mercy le 9 octobre : 26 points sur 40 possibles

 

 

J’espère que vous nous pardonnerez cet écart, qui plus est tout en haut du classement ! Par souci de transparence je vous explique. L’ensemble de la Rédaction votante a nominé un moment de cette rivalité qui a animé tout l’automne 2016. Six d’entre nous ont pointé la promo du 27 septembre qui voit Ziggler mettre en jeu sa carrière contre le Miz pour décrocher une ultime chance de se prouver qu’il n’est pas fini et qu’il peut encore gagner un titre. Mais deux autres ont voté pour la victoire en tant que telle à No Mercy. Nous avons estimé que l’émotion suscitée par la victoire du Show-Off à No Mercy découlait directement de la stipulation en elle-même, plantée lors de la fameuse promo à Smackdown Live. Dès lors, fusionner les scrutins nous semblait plus logique et cela aboutit à cette première place au cordeau !

 

En même temps, quelle rivalité épique ! Nous aurons l’occasion de voir son positionnement dans notre classement des meilleures rivalités (dont la publication ne saurait tarder), mais Ziggler et le Miz nous ont proposé un couplet de très haute volée en cette fin 2016, volant la vedette à toutes les autres histoires se déroulant dans le même temps, tous shows confondus. Mais pouvait-il vraiment en être autrement ? Pour deux amis de longue date, tous deux natifs de  Cleveland dans l’Ohio, une feud d’une telle intensité avec carte blanche pour lâcher les chevaux ne pouvait accoucher que d’un chef d’œuvre.

 

 

Et dès lors, impossible de lâcher des yeux les deux protagonistes tant cette rivalité fut intense.

 

 

Pendant de longs mois nous avons suivi la descente aux enfers d’un Ziggler en perdition. Incapable de gagner quoique ce soit, il perdait, perdait et perdait encore. Il perd à Fastlane contre Owens pour le titre Intercontinental, puis pour le même titre dans un Ladder Match à WrestleMania ; il perd sa feud en trois manches contre Corbin (victoire à Payback, mais défaites à Extreme Rules et Money in the Bank), perd encore pour le titre poids lourds à Summerslam contre Ambrose, perd le droit d’intégrer le main event de Backlash pour le titre avec Styles et Ambrose, perd pour la ceinture blanche à Backlash contre le Miz… Perd, perd, perd encore et encore.

 

Ziggler est fichu. Pourquoi le Miz lui accorderait-il une autre chance ? Dolph fait alors le sacrifice ultime lors du Smackdown du 27 septembre et met sa carrière en jeu. C’est tout ou rien, sa carrière ne vaut pas la peine de continuer s’il ne peut plus remporter de titre et prouver sa valeur. Le Miz arbore alors un sourire quasi carnassier et accepte avec joie. La suite appartient à l’histoire avec un match d’anthologie à No Mercy où tout y passe, interventions de Maryse, intervention du Spirit Squad, « ref bump », coups fourrés du Miz… Mais en bon héros, dans une histoire classique mais efficace, Ziggler triomphe de toutes les adversités et sauve sa carrière tout en remportant enfin le titre tant convoité.

 

Un pic d’émotion purement catchesque qui place ces « moments » au sommet de notre classement 2016 !

 

Comme quoi. Il lui aura suffi de ne remporter qu'un match en 2016 pour remporter l'un de nos trophées!


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