Concours de popularité, bilan des demi-finales

You were all wrong, wrong, WRONG!
Edge

 

Des demi-finales acharnées (surtout la seconde) ont livré leur verdict. Le voici, agrémenté comme toujours d’une sélection puisée parmi les commentaires. On ne discute pas la décision de la vox populi, surtout quand c’est presque une centaine de posteurs qui nous ont fait part de leur choix!

 

 


On a les noms de ceux qui ont voté contre nous! Z’avez intérêt à blinder vos portes, bandes de crevures!

 

 

Concours Aqwasc de popularité, résultats des demi-finales

 


You were all wrong, wrong, WRONG!
Edge

 

Des demi-finales acharnées (surtout la seconde) ont livré leur verdict. Le voici, agrémenté comme toujours d’une sélection puisée parmi les commentaires. On ne discute pas la décision de la vox populi, surtout quand c’est presque une centaine de posteurs qui nous ont fait part de leur choix!

 

 


On a les noms de ceux qui ont voté contre nous! Z’avez intérêt à blinder vos portes, bandes de crevures!

 

 

Concours Aqwasc de popularité, résultats des demi-finales

 

 

Nouveau record de votants sur cette session, avec 99 membres du CDC Universe qui ont voulu défendre leur poulain ou enterrer un concurrent honni. A noter que des quatre stars représentées à ce niveau, seul Orton a suscité un grand nombre de commentaires négatifs: les trois autres sont presque unanimement loués, y compris par ceux qui n’ont pas voté pour eux. Les quatre hommes ont cependant reçu de nombreuses louanges enamourées dont nous présentons ci-bas quelques extraits, nos excuses à ceux qui ne sont pas cités, mais vous vous rattraperez avec la finale!

 

Randy Orton – CM PUNK
Orton a recueilli 34 voix mais CM Punk a séduit 65 votants (65,6% des voix contre 34,4%, donc).
Punk continue de bénéficier de son fantastique heel turn et de l’intérêt que suscite son très novateur personnage actuel. Incroyable à quel point il peut être over par ici depuis son cashage de mallette sur Jeff; dans le même temps, Orton paie un personnage qui n’évolue pas beaucoup et un ring-skill souvent jugé limité. Les deux catcheurs incarnent chacun un aspect terrifiant de l’âme humaine: l’ultraviolence quasi psychopathe pour Orton, l’illumination sectaire pour Punk. C’est ce dernier aspect qui séduit le plus nos lecteurs, dont on suppose qu’ils sont nombreux à s’être spontanément rasé le crâne depuis quelques semaines.
La dynamique récente aura coûté aussi cher au Legend Killer qu’elle aura rapporté gros au prêcheur punk, et Sydal a probablement raison de dire que « il y a encore 6 mois Orton aurait balayé CM Punk d’un simple revers de main. » Cependant, Punk est, aux yeux de certains, encore en construction, tandis qu’Orton est déjà au top, ce qui justifie de voter pour ce dernier. Ainsi de darkvador38, qui vote « Orton parce que sa gimmick est le travail de longues années et me semble un peu plus aboutie, parce qu’il est main eventer alors que punk est uppercard. » D’autres votent Orton parce qu’ils voteraient pour lui en toutes circonstances, tel Thorbjorn qui avoue: « Le seul être à la WWE qui pourrait classer X mes nuits! Orton me fait fantasmer! Son regard , son corps élancé, son RKO… » Dreamstreet est l’un des rares à rester insensibles au crado de Chicago: « Le personnage de CM est pour moi beaucoup trop fade et plus généralement, un gachis, même après son heel turn. Il aurait vraiment dû rester à la ECW, ça nous aurait au moins permi d’avoir un Christian à SD ou à Raw. » Why so Serious incorpore la plastique de Randy à son argumentation, mais y ajoute une défense talentueuse de son travail dans le ring: « Chacun de ses gestes rend sa gimmick de « Viper » vivante et réelle : affaiblir l’adversaire lentement mais sûrement (comme le ferait une vipère avec ses poisons) jusqu’à porter le coup fatal, le RKO (telle une vipère qui saute à la gorge de sa proie pour la finir), sans oublier ses fameuses fuites (malheureusement incomprises et critiquées) face à des Supermen comme Cena ou Batista lorsque la situation lui échappe (exactement pareil qu’une vipère qui fuit lorsqu’elle se retrouve face à un gros animal et qui préfère attendre le moment opportun pour attaquer). Certains lui reprochent d’être trop lent mais quelqu’un de censé verrait tout de suite qu’il le fait exprès car, en plus d’être en accord avec sa gimmick, cette lenteur va lui permettre de mettre en valeur ses prises favorites : la différence de vitesse d’exécution entre ses holds et son powerslam ou son RKO par exemple va rendre ses derniers encore plus impressionnants. »
Mais tous ces éléments ne pèsent pas lourd aux yeux des deux tiers des votants, pour lesquels Punk apparaît réellement comme le gourou qui, à défaut de sauver le monde, va au moins sauver la WWE. CM Girl fait honneur à son pseudo: « Je ne peux pas voter contre quelqu’un que j’idolâtre et qui est du même style de vie que moi donc je vote CM Punk sans regret ». Et si le catch est souvent salué, c’est évidemment avant tout pour ses discours que Punk est porté au pinacle. Pour Jyskal, « depuis son heel turn, cet homme est tout bonnement époustouflant. J’adore ce discours « heelien » qui prêche la bonne parole face à la débauche et aux vices de ce bas monde. Cela en est presque jouissif de le voir semaine après semaine dépeindre les travers d’une société décadente et de fustiger des Américains bedonnants et trop abrutis pour voir la maestria avec laquelle Punk les ridiculise ». Tsurugimi est heureux de ce tirage qui lui permet de lâcher la bride à son amour pour Punk et sa détestation d’Orton: « La sensation de l’année contre le bâillement de la décénie. Gimmick unique de SxE contre gimmick qui n’est plus à la mode depuis Sycho Sid et son mulet. C’est non seulement un plaisir d’envoyer Punk en finale mais aussi un bonheur de jarter Orton du tournoi. » Son comparse TNAesque Reune Jacquot est sur la même longueur d’ondes: « CM Punk c’est un heel d’une autre dimension, Ciaime n’est pas le genre à vous faire le psychopathe de bazar version années 90… non Punk joue dans le télé-évangélisme. Ciaime ne tient pas non plus à jouer les animaux de sang froid à la morsure aussi venimeuse qu’une frappe d’Olivier Kapo, non Punk est enjoué, endiablé et prêche pour le salut de l’humanité. Ciaime ne possède pas le catch de grand-papa, Punk préfère la fluidité du muay-thai. » Mahou va jusqu’à prévoir une période de straightedgenisation des esprits: « On tend de plus en plus à voir la disparition de la Legacy et voir l’émergence de la Straight Edge Company, pas qu’un simple signe… » Chauff attend la suite avec impatience: « Maintenant, je m’attends à ce qu’il rase un gosse et avec un truc aussi dèg, son heel heat déjà énorme va virer au gigantesque. » En même temps, ça dépend de la coupe du gosse, non? La palme de la comparaison risquée va à Bob: « CM Punk et Orton, c’est un peu Sarko et Obama: dans tous les domaines, tout ce que Sarko a, Obama l’a en plus grand. Pour Orton et CM Punk c’est pareil, tout ce que Orton a, CM Punk l’a en mieux, qu’il s’agisse de talent in ring, de mic-skill, de crédibilité… » On notera que Bob ne dit mot des épouses des deux présidents. StoneCold est peut-être le plus virulent des anti-Ortoniens: « Je vote pour CM Punk autant pour mon admiration envers le Straight Edge que mon dégoût que j’ai envers Sandy Orton, un mec qui ne veut pas se donner à fond et se contente de faire le minimum ne mérite même pas d’être à ce niveau. Ce mec fait honte aux Austin, Hart ou Misawa qui ont donné leur vie pour notre passion, Orton lui n’est là que pour s’en mettre plein les poches et s’en fout s’il est bon ou pas tant qu’il gagne assez sans trop se fouler. A côté, il y a un mec qui aime ce sport et qui le respecte, qui s’est toujours donné à fond et a réussi partout où il est passé. CM Punk est l’un des meilleurs à la WWE comme il l’a été à la ROH ou à l’IWA-MS. » Terminons par cette explication de Vinz: « je n’ai pas systématiquement voté pour lui aux tours précédents (lui préférant notamment le Big Show), parce que sa gimmick patinait depuis le départ de Jeff. Mais depuis, il y a eu la mise en place de la Straight Edge Society, qui change tout. Pourquoi? Parce que ça l’inscrit définitivement comme un top heel, un arrogant à la JBL. Mais surtout parce que c’est vraiment dérangeant: il est actuellement en train de construire sous nos yeux un mouvement sectaire, avec son rendez-vous hebdomadaire de rasage des cheveux des nouveaux adeptes; il n’y a guère que Goldust ou Mohammed Hassan qui furent plus sulfureux. »
Fermez le ban: Ciaime l’emporte assez facilement et se retrouve en finale d’un concours de popularité comportant tous les catcheurs de la WWE, ça valait le coup de turner. Les fans d’Orton se consoleront un peu en se disant qu’aucun de ses adversaires précédents n’avait récolté autant de voix face au gourou de la vie saine.

 

 


– Oui, bien sûr, j’ai voté pour toi, maître Ciaime! Et j’ai même créé dix doubles pseudos pour assurer le coup.
– C’est bien, c’est très bien. Luke, tu peux le lâcher.

 

 

CHRIS JERICHO – Edge
Le meilleur au monde l’emporte par 58 voix à 39 (deux votes blancs), soit 58,6 % contre 39,4%.
Départager les deux Canadiens a été un crève-cœur pour nombre d’entre nous, plusieurs posteurs estimant que cette confrontation aurait dû être « la vraie finale ». Globalement, Jericho doit sa victoire relativement étriquée à son omniprésence en 2009, qui a tenu de l’ubiquité, tandis qu’Edge a passé le second semestre une jambe dans le plâtre, loin des yeux et donc loin du cœur des suiveurs.
Le vote et l’interrogation finale d’ Hughes résument la situation: « Le passé d’Edge et ses matchs de l’année jouent pour lui, mais son absence prolongée lui laisse trop de retard sur les hauts faits d’armes du vice-capitaine de la Brand Bleue. Feud sublime contre Rey Rey, équipe tonitruante avec le Big Show, discours pompeux mais passionnants, moveset fascinant & cerveau brillant. Celui qui ne rechigne pas à jobber pour les jeunots de Smackdown décroche donc mon vote, mais qu’en aurait il été si Edge avait été des notre tout au long de l’année… ? » Gib, pris dans les affres du dilemme, vote apparemment à pile ou face: « Y2J. Je change d’avis toutes les 2 secondes donc je m’empresse de valider, hop ! » Lapkult, lui, refuse de trancher et rêve d’une fusion parfaite: « EDGICHO, the Rated R Ayatollah of Rock’n’roll. La fusion ultime d’un sirop d’érable éloquent et d’un caribou déjanté. Bref je ne peux et ne veux en éliminer un des deux. »
Pour Madness, « Les deux sont excellents, brillantissimes, tout… Mais l’un manque depuis plusieurs mois, et l’autres me manque déjà quand il se fait expulser de Raw. Je crois que je ne peux plus me passer de Jericho, tellement il est indispensable en ce moment… » Attention à l’addiction, CM Punk rôde. Le baroud d’honneur des fans de la Rated R Superstar a cependant été glorieux, et le coup est passé tout près. Laissons la parole à The Rated R Superstar, d’ailleurs: « Edge, mon petit Edge … que dire ? Le E de WWE pourrait te correspondre tant tu symbolises à mes yeux tout l’Entertainement que je rêve de voir dans un ring. J’ai savouré chacun de tes segments, même celui avec Vickie, ta theme song me réveille le matin, tes matchs (avec Hardy, Punk ou Morrison) m’ont fait hurler devant ma télé. Ma déception devant la nouvelle de ta blessure alors que l’avenir te souriait n’a eu d’égal que ma joie de pouvoir te rencontrer en novembre dernier, ce qui me permit de confirmer ce que je savais déjà : en plus d’être un heel captivant et surprenant, tu es aussi un homme d’une grande sympathie en dehors des rings. Tu vaux plus qu’un Cena, qu’un Triple H ou qu’un Hardy, tu ES my Rated-R Superstar. » Eprefall n’hésite pas à remettre en cause la suprématie au micro de Y2J: « Edge me fait largement plus vibrer et joue son rôle d’opportuniste à merveille, j’trouve d’ailleurs qu’il est plus doué que Jericho pour faire réagir le public (parce que Y2J utilise un peu trop souvent la grosse ficelle de l’insulte) ». mrcoffeeinthebank a des critères qui lui appartiennent: « Je vais pas étaler tout le bien de ce que je pense de ces deux hommes, je vais simplement voter pour Edge, qui a eu les couilles de coucher avec Vickie et eu l’honneur de pas tabasser les gentils vieux. » Mouais, ça vaut aussi pour Eric Escobar, ça.
Mais les Jericholiques sont tout de même plus nombreux, menés comme toujours par l’indomptable Sarah-Gatina, dont la passion pour Y2J ferait passer le sentiment de Serena Debb envers CM Punk pour de l’indifférence polie: « Je vais me tatouer son nom sur la peau, je suis ma religion, je suis une jerichoholic conquise et comblée! Merci Dieu! aka JERICHOOO! » lecharentais s’incline devant la capacité de Dieu à enchapiner les efforts: « Y2J parce qu’Edge n’est pas là depuis un moment, parce que Jericho a tenu à bout de bras la WWE pendant plusieurs semaines, allant jusqu’à catcher dans tous les shows de la semaine, toujours avec talent, énergie et détermination, et toujours avec des promos au top. Personne ne peut tenir un rythme pareil… Et si Edge revient face, je sens que son aura va prendre un grand coup derrière la tête… » Julius Ostermark abonde dans le même sens: « Là j’hésite beaucoup moins. Edge est excellent mais il ne m’a jamais complètement transporté, soulevé. Jericho en revanche… Il sait tout faire cet homme, et il le fait bien. Il parvient à étirer son personnage sur une gamme de situations incroyable dans un catch WWE souvent monolithique, et incarne aussi bien le champion arrogant que le loser désespéré mais magnifique, forcément magnifique. Sans parler de ses qualités backstage (soutien des jeunes, capacité à bosser au service d’un autre…), qui ajoutent une dimension supplémentaire à ce personnage décidément indispensable. » ZeShark est un récent converti: « J’ai eu beaucoup de mal au début avec le style in ring de Jericho, assez difficile à comprendre au départ, puisque ce mec là sait tout faire, et qu’il peut passer de longs moments de headlocks à un moonsault ou à un enziguiri, j’ai enfin compris, en voyant ses matches face à Mysterio, que ce mec est un 4×4 du catch.
Je vais donc récompenser celui qui a porté la WWE pendant 12 mois, abattant un travail de titan sur quasi tous les shows : Jericho. » Antohn annonce en titre « un choix cornélien » avant de se raviser: « Sa feud contre Mysterio, son règne de champion avec Edge puis le Big Show, ses segments (plus ou moins réussis) avec les guest-host de Raw, et son speech monumental contre l’Undertaker où il n’a pas hésité à mettre en doute l’immortalité du Deadman, tout cela me pousse à dire que le choix ne sera finalement pas aussi cornélien que cela, Chris Jericho est juste au-dessus du lot. »
On termine avec ce long et implacable calcul de Yoann: « Mes deux favoris l’un contre l’autre, comparons. Niveau in-ring, c’est Jericho, il a cette capacité que très peu de lutteurs ont (je citerais HBK et Christian) à bien faire valoir son adversaire qui que ce soit. C’est pour cela que même un Jericho-Khali pourrait être intéressant. Le fait qu’il est tout le temps disponible me ravit également, marre de Edge et sa blessure annuelle de six mois. Parlant de Edge, lui non plus n’est pas trop mauvais in-ring, bien qu’ultra sur-estimé. Edge est bon, mais n’a pas un arsenal assez rempli pour pouvoir embellir ses matchs, qui ont une certaine tendance à tous se ressembler par moments. 1-0 Jericho

Niveau charisme, c’est serré. Edge a un style plutôt posé, et son rôle de heel lui va à ravir. Il a également de l’humour – qui risque de se développer lors d’un éventuel face turn que je souhaite – et une certaine présence sur le ring que Y2J n’a pas. Ce dernier est également un très bon orateur, avec un style beaucoup plus showman. En heel, il nous a sermonné avec des mots trop intelligents pour nous, en face il nous a fait vibrer avec ses nombreuses catch-phrase et son style je-m’en-foutiste unique. J’irais avec Jericho pour ce dernier point. 2-0 Y2J.

Niveau gimmick, pas besoin de faire une tirade, Y2J. Edge et son opportunisme est gonflant. 9 titres en 3 ans pour des règnes cumulés d’à peine un an, ça fait mal. 3-0.

Et finalement, il y a le palmarès, l’historique. Et là, c’est sans aucun doute Jericho qui l’emporte. Ses matchs d’anthologie contre Michaels à Mania XIX ou encore son premier titre Undisputed. Son passé de tweener accompli que l’on ne risque plus de revoir. En effet, Y2J avait une tendance très particulière qui faisait de lui un véritable tweener. Ni heel ni face, il était acclamé pour son style, sa gueule, son charisme même s’il agissait parfois avec les plus gros coups de pute du monde. Et quant ça allait mal, une petite blague sur Stephanie McMahon et le public repartait dans la ronde. Edge aussi a eu des moments d’anthologie, précurseur du TLC Match avec Christian, les Hardyz et les Dudley, premier vainqueur du Money in the Bank et ses nombreux coups d’opportunisme qui nous ont valu bien des surprises tout au long de sa carrière. Néanmoins, on ne peut pas rivaliser avec Jericho sur ce plan-là. »
Nuff said.

 

 


Il souffre trop, on va l’euthanasier.

 

 

Observations:
– Les deux finalistes enregistrent leurs victoires les plus étriquées jusqu’à présent.
– Dans les deux confrontations, c’est le plus âgé des deux qui l’a emporté (même si paradoxalement, dans les deux cas, le plus jeune est celui qui compte le plus d’années à la WWE.
– Les deux demi-finales ont vu le catcheur le moins titré l’emporter (trois titres de champion du monde pour Punk contre six à Orton, et cinq pour Jericho contre neuf à Edge).
– La finale sera 100% Smackdown et 100% heel.

 

 


Un conseil, fuis et te retourne pas.Jericho est complètement injouable.

 

 

Finale

 

5) CM Punk – 11) Chris Jericho

 

 

 


Et si dans le concours les dernières filles ont été éliminées dès le deuxième tour, les fonds de tableau de Spanish nous auront assuré une présence féminine jusqu’au bout!


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