Clobber report, #1

Djobi, Jobber
Cada dia te quiero ma’
Djobi Djobi, Djobi Jobber
Cada dia yo te quiero ma’
Djobi Djobi, Djobi Jobber
Cada dia yo te quiero ma’

 

A toute chose malheur est bon. En fermant il y a quelques semaines son culte mais hélas confidentiel blog pluridisciplinaire, le protéiforme Djobi Jobber avait plongé dans le désespoir ses fidèles lecteurs. Mais le clavier le grattait trop et l’homme qui tire sur les catcheurs plus vite que son Ombre (du Z) ne pouvait décemment pas regarder passer les shows sans y aller d’une bonne philippique. Il rejoint donc notre glorieux pool de rédactins pour de réguliers « Clobber Reports », sortes de colonnes libres composées de commentaires rapides sur l’actu, dont voici le premier épisode, consacré comme de juste au premier ppv de l’année, de la moquette de Punk aux lèvres de Beth en passant par le refus d’obtempérer de Michaels.

 

 


On ne saurait mieux dire.

 

 

Clobber Report, spécial Royal Rumble


Djobi, Jobber
Cada dia te quiero ma’
Djobi Djobi, Djobi Jobber
Cada dia yo te quiero ma’
Djobi Djobi, Djobi Jobber
Cada dia yo te quiero ma’

 

A toute chose malheur est bon. En fermant il y a quelques semaines son culte mais hélas confidentiel blog pluridisciplinaire, le protéiforme Djobi Jobber avait plongé dans le désespoir ses fidèles lecteurs. Mais le clavier le grattait trop et l’homme qui tire sur les catcheurs plus vite que son Ombre (du Z) ne pouvait décemment pas regarder passer les shows sans y aller d’une bonne philippique. Il rejoint donc notre glorieux pool de rédactins pour de réguliers « Clobber Reports », sortes de colonnes libres composées de commentaires rapides sur l’actu, dont voici le premier épisode, consacré comme de juste au premier ppv de l’année, de la moquette de Punk aux lèvres de Beth en passant par le refus d’obtempérer de Michaels.

 

 


On ne saurait mieux dire.

 

 

Clobber Report, spécial Royal Rumble

 

Vous aussi, marchez dans la lumière des Gipsy Kings, visionnaires troubadours qui chantaient les louanges de votre serviteur bien avant que CM Punk ne se tape Britney Spears! Comment? En lisant la toute première édition du Clobber Report, consacrée au Royal 2010 de la WWE. Oui oui, le Royal. Pourquoi, vous avez vu du Rumble vous?

 

 


(Pour ceux qui se demandaient ce que signifie « It’s clobberin’ time »).

 

 

Missing in action: Chris Masters sans Eve, Zack Ryder sans Rosa Mendes, CM Punk avec Serena mais sans Luke, Triple H sans Simple H (Hornswoggle quoi), Carlito sans pomme, Drew McIntyre sans chemise, sans pantalon et surtout sans ceinture Intercontinentale. Bref, cette année les arrivées manquaient de personnalité et les abords du ring étaient aussi vides que le regard de Batista après l’élimination de Shawn Michaels. Qu’il est loin le bon temps où l’on pouvait fesser un binoclard avec une raquette et piquer l’urne funéraire cachant la provision de bonbons d’un obèse. Rendez-nous les managers!

 

 


Pas con, j’aurais bien besoin de Finlay pour devenir un champion crédible.

 

 

5, 6, 7, stop, on est complet! Les bookers sont nos amis, il faut les aimer aussi, d’autant qu’ils ont eu l’audace de nous pondre une nouvelle stipulation à la volée, en l’occurrence un Triple Threat avec figurants et incorporant une partie des règles des chaises musicales, le tout en remplacement du vieillissant Royal Rumble Match et de son action délicieusement illisible. Le bon côté de la chose, c’est qu’on n’aura plus besoin d’user sa touche rewind pour retrouver le moment où tel mid-carder a été éliminé dans l’indifférence générale.

 

 


Où t’as vu qu’on montait à plus de cinq sur le ring? Dégage !

 

 

You can’t see me, and you non plus: Pour le coup, on aurait préféré ne jamais le voir ce double You Can’t See sur D-Generation X. Oh non.

 

 


En plus ça laisse des séquelles.

 

 

Now if you excuse me… it’s clobbering time.
CM Punk au poil: CM Punk a tout pour lui. Il a l’entourage (la Straight-Edge Society), il a l’expressivité (ah, ce sourire carnassier), il a le mic skill et le talent in ring, il a la ruse (voir l’hilarante élimination de Ryder), il a la détermination (le nez de Beth peut en témoigner) et, surtout, il a la plus belle toison pectorale qu’on ait vue sur un ring de catch. Nul doute que celle-ci entrera au panthéon du poil et trônera aux côtés des épaules velues de George Steele et de la moustache de pizzaiolo indien de Marc Mero. Quant à son porteur, il méritait plus que quiconque le sésame pour Wrestlemania.

 

 


Apparemment, il a aussi l’odeur qui va avec.

 

 

La belle est la Beth: contrairement à une idée reçue, il n’y a pas que le physique qui compte pour les pontes de la WWE. Beth Phoenix en est la preuve, elle qui, bien que disposant du plus joli minois du roster féminin et d’un physique parfaitement équilibré entre charme et puissance, subit des épreuves à faire passer Hercule pour un candidat de La Ferme Célébrités. En ce Royal Rumble 2010, il lui aura ainsi fallu se frotter aux lèvres charnues du Great Khali avant d’encaisser un Go To Sleep. Dire qu’à son arrivée dans la Philips Arena on l’imaginait déjà marcher dans les pas de Chyna et nous faire oublier le physique de pornstar italienne croisée avec un Shokan (Mortal Kombat) de cette dernière. En tout cas, son incroyable dévouement ne nous la rend que plus sympathique.

 

 


Bon en même temps, y a plus mal lotie.

 

 

Respect my authoritaïe! Quoi de plus fun qu’un arbitre sciemment pris à parti par un catcheur? Un nain sciemment pris à parti par un catcheur, oui bon d’accord, mais sinon, rien. Chantons donc les louanges de Shawn Michaels qui, en plein revival 1990’s, c’est-à-dire généreux en Sweet Chin Musics, prêt à tout pour atteindre son objectif (par exemple éliminer le partenaire qui lui a sauvé les miches quelques minutes plus tôt) et du genre à s’agripper aux cordes comme un dictateur africain à sa présidence, a enfoncé le clou en séchant deux représentants de l’ordre sportif. On attend la suite avec impatience: une défenestration de Triple H, un coup de miroir sur madame Michaels et une conversion à la Church of All Words.

 

 


Non, arrêtez, c’est pas bien de faire du mal aux zèbres.

 

 

Ainsi s’achève ce premier numéro, merci à vous de l’avoir lu jusqu’au bout. Le Clobber Report ne serait toutefois pas complet sans une intervention de notre plus fidèle lecteur, l’immense (et très marginal) Matt Striker.

 

 


Ooooooooooh! Lariato!


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