Superstars: de la lumière à l’ombre

Ce n’est pas la lumière qui manque à notre regard, c’est notre regard qui manque de lumière.
Gustave Thibon

 

Le Superstars du jour est lui aussi en route pour Wrestlemania et se fait tout petit pour mieux faire honneur au Grandest Stage of Them All. L’épisode fut moins long, les combats plus courts, mais l’intensité du show permit de mettre en lumière la brand rouge et bleue. Et le public n’en demandait pas plus.

 


Ça, c’est la tête que Shawn Michaels a fait lorsqu’il a appris que s’il perdait son match à WM, il irait jobber à vie à Superstars.

 

 

Review de Superstars du 25 février


Ce n’est pas la lumière qui manque à notre regard, c’est notre regard qui manque de lumière.
Gustave Thibon

 

Le Superstars du jour est lui aussi en route pour Wrestlemania et se fait tout petit pour mieux faire honneur au Grandest Stage of Them All. L’épisode fut moins long, les combats plus courts, mais l’intensité du show permit de mettre en lumière la brand rouge et bleue. Et le public n’en demandait pas plus.

 


Ça, c’est la tête que Shawn Michaels a fait lorsqu’il a appris que s’il perdait son match à WM, il irait jobber à vie à Superstars.

 

 

Review de Superstars du 25 février

 

Et on ouvre de suite avec un tag team match entre deux surexcités et deux catcheurs plus flegmatiques.

 


Regardez-moi tous ces cons mal fringués. Aucun n’a ma classe ni mon élégance.

 

 

En effet, William Regal est aujourd’hui associé à Jack Swagger. Et c’est un grand moment que de voir l’ex-King of the Ring toiser son partenaire qui paraît comme à son habitude euphorique au moment de son entrée sur le ring. Face à eux, une team de jobbers qui tiennent le haut du pavé à Superstars: Santino Marella et Chris Masters.

 

RAW: Jack Swagger & William Regal vs Santino Marella & Chris Masters (w/Eve Torres)

 

L’Anglais démarre face à l’Italien, le prenant dans une clé de bras. Mais Santino s’en sort très vite, avec des sauts carpés à la Shawn Michaels et une tentative de Masterlock, ponctuée d’un « look, look » destiné à son partenaire du soir. Projeté dans les cordes, Santino s’en tire en effectuant une roue, tel une Kelly Kelly en pantalon. Dépité, William Regal passe alors le relais à l’All-American-American. Santino arme son Cobra mais se fait surprendre par une corde à linge portée par l’ex-champion universitaire de lutte, qui redonne la main à son partenaire. Regal décide alors de s’acharner sur le bras de notre jobber préféré, auparavant projeté à l’extérieur du ring. Lorsqu’il y remonte, c’est Swagger qui se charge du comité d’accueil, mais Santino parvient à fuir le danger et faire le tag. Après un Masterlock contré, Chris Masters enchaîne les cordes à linge sur le All American, puis place un running powerslam violent. Il tente une nouvelle fois sa prise fétiche mais l’intervention de Regal l’empêche de prendre l’avantage. Santino prend alors les choses en main en se battant avec le lutteur britannique à l’extérieur. Mais sur le ring, Masters se fait surprendre par un coup bas de Swagger, qu’il enchaine d’une Gutwrench Powerbomb léthale, 1,2,3, le match est plié. Court mais sans temps mort, et avec un Santino au sommet de sa forme humoristique, voilà qui me semble parfaitement résumer ce combat.

 


Mais non, c’est moi, regardez, je fais de pures grimaces!

 

 

La disparition de l’ECW et la particularité de NxT, qui pour le moment ne place aucun des membres de son roster à Superstars, fait que RAW squatte une nouvelle fois la place, avec un ex-membre du roster aujourd’hui défunt.

 


C’est là que je vais jobber maintenant? Woo, woo, woo!!!

 

 

RAW: Zack Ryder (w/Rosa Mendes) vs Primo.

 

Voici une opposition entre deux styles de catch et deux gabarits très différents, le bondissant face défié par le grand méchant heel. Très vite, Ryder prend le dessus, Primo répliquant par de petites claques vicieuses et des pirouettes qui ne sont pas sans rappeler celles de Santino. Les esquives s’enchaînent, mais l’homme à la demi-jambe de pantalon rayé multicolore se retrouve finalement coincé dans le coin.

 


– Si, si, il est moche ton pantalon,Zack, je t’assure.
– …

 

 

Ryder pourtant reprend le dessus avec un coup de la guillotine puis une headlock et fait parler des talents de HighFlyer que je ne lui connaissais pas, avec une jumping leg lariat de toute beauté. Pour ceux qui ne visualisent pas, c’est une sorte de corde à linge portée avec la cuisse alors que l’adversaire est debout. Une nouvelle headlock dure, dure, mais dure, est portée mais Primo refuse d’abandonner. Mieux encore, il s’en dégage à coups d’atémis, avant de placer un Tornado DDT. Une fois dégagé, l’ami portoricain peut désormais faire parler sa vitesse. Corde à linge, esquive, dropkick… tout son arsenal y passe. Projeté sur le tablier, Primo se fait alors pourrir par Rosa. Indifférent à la crise d’hystérie de l’ex-caniche personnel de Beth Phoenix, il tente un slingshot crossbody in ring sur Ryder, qui parvient à l’éviter. Une Zack Attack plus tard, Primo est KO et perd son match. Une fois encore, un combat court, trop court, mais tout en intensité. Et un gros boulot de Zack Ryder qui nous a montré de nouvelles qualités techniques que l’on espère revoir très vite.

 


Je me place en #1 contender pour le saute-mouton championship les gars!

 

 

La suite est un peu plus straightedge, Luke Gallows étant opposé à un local jobber.

 

Smackdown: Luke Gallows (w/ Serena Deeb) vs Sylas Young



Franchement, le duo Pascal Obispo-Diam’s, ça le fait pas.

 

 

Mais avant les festivités, Luke a des choses à dire. Genre qu’il dédicace son match à CM Punk, big up t’as vu, c’est trop cool d’être clean. Parce que lui et Serena vivent vachement mieux depuis qu’ils ont adhéré à la philosophie straightedge. Okay c’est sympa mais on voudrait voir le match, maintenant. Surtout que ca sent a priori le bon vieux squash des familles. Gallows fait deux têtes de plus et deux fois le poids de son adversaire du soir. D’ailleurs, en moins de temps qu’il n’en faut pour l’écrire, Gallows a projeté son adversaire au sol, mis une manchette portée à l’européenne, et placé un enfourchement. Gallows est agressif, l’ex-Festus déroule et Sylas Young, lui, douille méchant. Une petite prise de l’ours plus tard, Gallows place son Gallowspole, et le combat est déjà fini. Durée du massacre: un peu plus d’une minute trente.

 


Merci, c’est pour nous, mais promis il reste des combats après.

 

 

And now, its time for the mainnnnn-event!

 

Un main-Event qui va ressembler à une overdose, à force d’assister à des variantes de ce combat à Superstars, tant la feud semble sortie de nulle part et a vocation à combler les trous.

 

Smackdown: 6-person mixed tag-team match: Matt Hardy & The Great Khali (w/Ranjin Singh) & Maria vs The Hart Dynasty.

 

Tyson Kidd démarre et se fait vite coincer par Matt Hardy. Se dégageant d’un magnifique saut carpé, il se met à hurler suscitant les moqueries de ses adversaires et la honte de ses partenaires. Néanmoins tel un Vegeta, l’ami Kidd gagne en puissance après ce hurlement bestial, infligeant un temps fort à son adversaire, qui finit pourtant par revenir dans le combat en plaçant des coups de coude. Tyson tente de se refaire, avec une slingshot plancha mais se fait contrer en l’air et retombe lourdement à l’extérieur du ring. Après la traditionnelle coupure pub de l’épisode, Tyson jobbe toujours face à Matt Hardy, qui lui impose un Flapjack. Le Great Khali finit par faire son entrée et, apeuré, Tyson Kidd envoie DH Smith au charbon. Ce dernier tente de s’attaquer aux genoux du Punjabi Playboy, mais celui-ci prend le dessus sur son adversaire. DH Smith retourne dans son coin, mais Tyson Kidd, pleutre comme jamais, fuit le tag. De fait, c’est Natalya qui s’y colle. Khali est alors contraint de faire le tag. Mais Natalya anticipe et va attaquer Maria outside the ring alors que le tag n’a pas été fait. La situation étant clarifiée, Maria tente de placer quelques kicks mais se fait archi dominer. Natalya gère peinard, tentant de soumettre son adversaire. Un foot stomp plus tard, la diva se permet même d’aller défier le Great Khali et de lui coller un atémi, puis un second, avant que Khali ne lui bloque la main. La HD intervient (avec un dropkick botché qui touche Natalya au passage) et c’est alors le bordel in ring: Maria baffe Tyson Kidd et réussit à faire le tag avec son new boyfriend. Hardy enchaîne face à Kidd, le tout sous les yeux du Rookie Justin Gabriel qui mate le tout sur un écran de contrôle en backstage.

 


A cet instant, les rookies de NXT savourent la joie de ne pas avoir Tyson Kidd comme mentor.

 

 

Nattie Neidhart intervient pour sauver son copain, et se prend un DDT de la part de Maria.
Dans la confusion, Tyson Kidd fait le tag, et DH Smith se mange un Side Effect mais s’en dégage d’extrême justesse. Il réussit à combiner une prise à deux (slingshot clothesline) avec Tyson Kidd, et la HD s’impose à l’issue d’un bon match. Surtout cela semble être le point final d’une feud sans queue ni tête, après le licenciement de Maria.

 

Bref, un épisode de Superstars moins long que d’habitude (approximativement 35 minutes), et bien peu de catch, au sens où les combats furent courts, mais d’une intensité folle et sans épisode d’Ask the Divas. Intelligemment, les réalisateurs ont en effet préféré diffuser des clips résumant les feuds qui jalonnent la Road to Wrestlemania. Voilà qui donne envie d’être à jeudi prochain, en tout cas, moi, je serai au rendez-vous de Superstars…

 

 


Cause I’m Arthemiz, and I AM… GORDONNNNNNNN!!!!

 


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