La Voie d’Or vers Wrestlemania

Le génie, c’est 1% d’inspearation et 99 % de transpearation.
Thomas Edgison.

 

Les bookers de la WWE continuent à marcher sur l’eau et nous concoctent des shows d’une qualité remarquable. La majorité des feuds pour Wrestlemania sont en place et hypées comme il faut à chaque show, tout en proposant un contenu solide. Les ratings suivent et les observateurs valident le tout, pour notre plus grand plaisir…

 

 


Je vois que les chèques sont bien arrivés à la rédac des CdC, continuez comme ça, et rappelez-vous s’il vous prend l’idée de nous critiquer que Mike Knox a vos adresses…

 

 

Nalyse de RAW du 1er mars et de Smackdown! du 5 mars


Le génie, c’est 1% d’inspearation et 99 % de transpearation.
Thomas Edgison.

 

Les bookers de la WWE continuent à marcher sur l’eau et nous concoctent des shows d’une qualité remarquable. La majorité des feuds pour Wrestlemania sont en place et hypées comme il faut à chaque show, tout en proposant un contenu solide. Les ratings suivent et les observateurs valident le tout, pour notre plus grand plaisir…

 

 


Je vois que les chèques sont bien arrivés à la rédac des CdC, continuez comme ça, et rappelez-vous s’il vous prend l’idée de nous critiquer que Mike Knox a vos adresses…

 

 

Nalyse de RAW du 1er mars et de Smackdown! du 5 mars

 

A l’approche d’un gros évènement comme Wrestlemania, les catcheurs ne veulent absolument pas se blesser, le hype des matchs du PPV est à la première position de l’intérêt des bookers, et pour préserver une forme de suspense, l’opposition directe entre futurs adversaires doit être limitée autant que possible dans le ring. Ainsi on peut s’attendre dans ces périodes à des shows pauvres en catch, avec beaucoup de segments promotionnels, souvent pré-enregistrés et peu d’innovations. S’il est vrai qu’on observe légèrement cette tendance inévitable, on peut se ravir d’avoir encore droit cette semaine à des shows de bonne qualité (RAW), voire exceptionnels (Smackdown!), avec un retour de la proéminence du show bleu sur le rouge.

 

 


Je ne comprends pas, si ça marche ici, pourquoi est-ce que sur le terrain, les Bleus se font rouster par la Roja…

 

 

Ainsi chacune des feuds de RAW a avancé lundi. Mais commençons d’abord par le raté principal de cet épisode: les qualifications pour le Money In The Bank. On y a vu coup sur coup le squash de Santino par Jack Swagger et celui de Zack Ryder par MVP. Premièrement, deux squash matchs, qui plus est pour des matchs à enjeu, ça fait trop. Ensuite, si le All American American pouvait très légitimement écraser le clown italien, il nous a paru très inapproprié de voir Ryder ne même pas tenir une minute contre l’ex-taulard. Certes MVP était favori de ce match, mais on a vu Ryder sortir des matchs très corrects contre Christian, et sa situation d’arrivant à RAW depuis l’ECW aurait dû lui accorder un statut permettant au moins de le mettre en avant. Beaucoup (à l’image de Spanish) voient Ryder comme le futur brillant de la WWE, nous ne partageons peut-être pas totalement cet optimisme pour le reste de la rédac, mais néanmoins il est certain que Zack aurait mérité mieux que ces 45 secondes. Au final, on a deux qualifiés pour le MITB de plus, qui semblent condamnés à jobber pour les autres. La qualification de Jack Swagger est néanmoins une bonne nouvelle pour lui, car ça va lui laisser une chance de briller. Et peut-être de grappiller quelque chose plus tard en 2010 s’il se montre convaincant, et sort un peu de la période de lose dans laquelle il est depuis trois mois.

 

 


En effet depuis un petit moment, Jack dort mal et il a la tête dans le cul le reste du temps.

 

 

Le pire dans tout ça étant sans doute qu’on a eu droit à un match de divas qui était une bataille de polochons entre six catcheuses, et qui a duré quasiment le double des deux MITB qualifiers cumulés. Qu’on ne se méprenne pas: malgré un concept qui paraît catastrophique sur le papier, le match n’a pas été si mauvais. La construction était très correcte avec un début « toutes contre la championne », puis une heel (Jillian) qui distribue les cordes à linge en séchant tout le monde avant un enchainement de finishers permettant à chacune des divas de se mettre en valeur. La séquence se concluait avec le pin d’Eve sur Alicia Fox. Le tout était rythmé, et reluquer des divas en pyjama est toujours plus amusant que de les voir dans un hog pen match. Une surprise plutôt correcte donc, avec une Eve dont la victoire pourrait ressembler à un début de push pour venir défier Maryse.

 

 


Eve brandit fièrement la prothèse mammaire de Maryse, avant de venir lui arracher le titre dans quelques semaines!

 

 

Ce match avait été mis en place par les guest hosts Cheech et Chong. La prestation des deux comédiens, accompagnés de Hornswoggle, a donné des segments psychédéliques. Tout en restant à la limite du PG par un artifice dont la WWE a le secret (les lucky charms fournis par Hornswoggle font planer…), le duo s’est lâché en permanence, sombrant plusieurs fois dans le n’importe quoi (arrachant un sensationnel « this is not cool » de Carlito, complètement blasé). Difficile de juger une telle prestation, qui nous a quand même arraché quelques sourires. Malgré tout en mettant en balance que les guest hosts ont eu droit à quatre segments pour un total de huit minutes, on voit clairement qu’au moins la moitié de ce temps aurait dû être consacré à du catch (spécialement aux MITB qualifiers), et on tient la plus grosse faiblesse de cet épisode.

 

 


De là à penser que le public de la WWE a un cerveau de poule, il n’y a qu’un pas avec de tels segments.

 

 

Cet épisode a également permis d’avancer la feud entre Randy Orton et la Legacy. La Vipère affrontait Ted, et malgré l’intervention de Cody, Orton l’a facilement emporté, les trois catcheurs ayant droit au passage à la plus longue exposition in ring de la soirée rouge. On peut tirer plusieurs enseignements de ce passage. A commencer par le fait que Ted est booké très inférieur à Randy, on voit mal une confrontation entre les deux être équilibrée. Or la semaine prochaine, on aura droit à un handicap match pour Orton contre ses deux anciens lieutenants, ce qui veut dire que cette formule ne sera pas retenue pour Wrestlemania. On se demande donc où on va dans cette feud. Deuxièmement, Randy fait clairement un turn. Mais où s’arrêtera-t-il? Faire de lui (comme pour Edge) un tweener conservant ses attitudes agressives et incontrôlables, mais peut-être moins sadique gratuitement, nous semble l’option la plus profitable. Ce rôle qui rappellerait un peu Austin durant l’Attitude Era lui irait comme un gant, et on espère fortement que la WWE ne fera pas de lui un face. Mais le fait qu’Orton soit booké aussi fort pourrait coller avec un rôle de solitaire anarchiste.

 

 


Depuis ce jour, surnommé Yalta 2 par les spécialistes, le public a été partagé entre ces deux géants: les 6-14 ans pour John Cena et les 14-18 ans pour Randy Orton.

 

 

Egalement lors de ce RAW, Bret revenait faire ses adieux (encore…) à la WWE. Bien sûr, M. McMahon est intervenu pour l’humilier, les deux se mettant d’accord pour un match à Wrestlemania. Ce segment se situe plutôt en deçà des précédents entre les deux protagonistes du Montreal Screwjob, et on a l’impression que cette feud est celle qui a le plus de mal à exister. Beaucoup de questions sont soulevées par ce combat à venir, et on reste perplexe par rapport à ce à quoi on aura droit. Même si on aura sans doute un début de réponse dès lundi, avec le Cena-VKM à venir (il est amusant de noter que quand la TNA met en place un main event entre Hogan, Flair, Styles et Abyss, la WWE réplique avec McMahon contre Cena). Au passage, l’intronisation à venir de Maurice « Mad Dog » Vachon au Hall of Fame semble en ravir plus d’un, et la promotion 2010 nous apparait comme internationale et de qualité.

 

 


Dégouté par la politique française, Robert Hue apparait comme un exemple de reconversion réussie dans le monde du catch.

 

 

La deuxième séquence de catch de la soirée voyait DX demander son match revanche à ShowMiz (curieusement orthographié ShoMiz par la WWE). Naturellement le Taker est intervenu (pour sa seule apparition de la semaine) pendant le match via le titantron, perturbant assez Shawn pour permettre au Miz de remporter la victoire une nouvelle fois, d’un jackknife. A noter durant le match le spinebuster de Triple H sur le Big Show duquel le ring tremble encore. Ce match semble sonner le glas de DX, possiblement de manière définitive. D’ailleurs la victime principale de toute cette histoire est Hunter, l’obsession de Michaels lui coutant les titres, ce dernier refusant le soutien de son partenaire de toujours et quittant le ring, laissant la possibilité à Sheamus de surprendre le Game et de lui distribuer deux bicycle kicks. La feud entre un Triple H bien loin des titres et un Sheamus vengeur peut commencer, et on ne cachera pas qu’on est heureux de voir le beau-fils faire le job pour pusher un jeune. Dans ces conditions, un retour du Cerebral Assassin au premier plan dans quelques mois ne nous paraitrait pas usurpé.

 

 


Par retour au premier plan, vous entendez que je lui éclate la gueule contre une caméra? Ca peut se faire.

 

 

Enfin on finit par les deux grands segments de cette soirée, qui ont largement sauvé RAW. Premièrement, le speech de Shawn Michaels, assez vite rejoint par son partenaire de DX. Les deux sont excellents au micro, le Kid a hypé avec talent son combat à venir, mettant en valeur l’Undertaker de manière magnifique. Triple H venait à son tour mettre HBK sur un piédestal. Il faut regarder les choses en face: des matchs pour un titre, fut-il majeur, qui a changé de porteur 5 semaines avant, n’arrivent même pas à la cheville d’un combat qui met en balance une carrière de plus de 20 ans et une série d’invincibilité de 17 victoires dans le plus grand show de l’année. Au passage, nous voulons une nouvelle fois mettre en avant le travail démentiel de la promo team de la WWE: avec ce genre de clips, on achèterait n’importe quoi, et bien des entités dans tous les domaines pourraient s’inspirer d’une telle qualité.

 

 

 

 

Mais étonnamment, ce segment ne fut pas le meilleur de la soirée. En effet, il a été surpassé par la confrontation verbale entre John Cena et Batista. Pourquoi? Les deux protagonistes ont été parfaits, et la construction de leur passe de micro a été arrangée comme un combat passionnant. Le Marine a ouvert le bal dans une salle chauffée à blanc, arrivant même à faire scander son nom. Il a convoqué ensuite Batista qui a été, d’une manière surprenante, à la hauteur. Après plusieurs semaines de ce calibre dans son rôle de heel, l’image qu’on avait de l’Animal a bien changé: d’un face agaçant et inintéressant, a émergé un heel passionnant et doué au micro. D’ailleurs, quand Dave explique que la trajectoire de Cena et la sienne sont proches, explosant avec un titre chacun à Wrestlemania XXI, et qu’ils étaient les deux vraies stars de la kids era, ça ne paraissait pas totalement insensé (même si Randy Orton a dû en frémir). Les deux catcheurs ont continué à se rendre coup pour coup par micro interposé, jusqu’à ce que Batista place son finisher, spécialement un « what you think is irrelevant » pour couper Cena, enchainé par un speech final assassin se concluant d’un « u can’t beat me John, and deep down you know it ». Cena jobbait tout le long en présentant un air dépité, Batista tenait le dernier mot et repartait en brandissant le titre sur sa musique d’entrée. Du grand art, bien mieux qu’un combat entre les deux. Et si le talent de Batista sur ce segment coupe le souffle, le travail de Cena est exceptionnel aussi. Il nous semble évident que le Marine va gagner à Wrestlemania, mais avec une feud aussi bien amenée, construite sur plus de deux mois et aussi intense, en espérant un match qui le soit tout autant, on est conquis quel que soit le résultat.

 

 


Toi là-bas, ouais toi, l’employé de la DDE, va me chercher John Cena, il faut que je lui parle!

 

 

En conclusion un show rouge auqiel il n’a manqué que quelques minutes de catch en plus pour être vraiment excellent. Consacrer cinq minutes de moins aux guest hosts et en plus à Zack Ryder contre MVP et au main event aurait été idéal. On a néanmoins eu un show dans la lignée des précédents de 2010, avec d’excellents segments, des storylines qui continuent de se construire de manière attractive et une promotion de Wrestlemania au top.

 

Smackdown! qui a l’avantage d’être en différé et de permettre les montages allait devoir mettre le paquet pour faire mieux, et quand on voit le résultat, on se dit que c’est mille fois réussi. Si RAW a été bon et dans la lignée des derniers shows, Smackdown! a tout explosé, nous proposant des matchs totalement démentiels sans même mettre Punk et Jericho dans le ring, ainsi que des segments micros haut de gamme. Clairement, la perfection n’est pas loin.

 

 


Me voilà!

 

 

Ainsi le show bleu commençait par, à tout seigneur tout honneur, un segment promotionnel de rappel de la feud entre Edge et Chris Jericho. Là encore, la promo team de la WWE mérite un coup de chapeau. Ainsi qu’Edge qui porte pour l’instant la storyline sur ses épaules. Nous avons lu à plusieurs endroits, entre autres ici, que certains s’agaçaient de voir Edge enquiller les spears. Or cela a lieu dans le cadre d’une stratégie promotionnelle, Edge a toujours été très talentueux pour lancer ce genre de mouvement, pour mémoire les « u suck » sur le themesong d’Angle qui ont poursuivi le médaillé d’or jusqu’à son départ de la WWE. Bref nous sommes ravis de cet angle, qui pourrait prendre une grosse ampleur et durer. On imagine totalement la foule scander « spear spear spear! » à chaque fois qu’Edge sera dans l’angle du ring lançant son regard fou et intimant à son adversaire de se relever avant de placer son finisher, et ce jusqu’à la fin de sa carrière si cette storyline prend.

 

 


Ma parole, c’est une conspearation.

 

 

Le segment suivant voyait Drew demander à Théodore Long d’officialiser devant les caméras que sa défaite de la semaine dernière était annulée, lui permettant de conserver sa streak! De même il aurait à nouveau droit à une chance de se qualifier pour le MITB contre Matt « la lose » Hardy. Bref tout s’annonçait sous les meilleurs auspices pour le chosen one, dans un match qui a été plaisant, McIntyre nous gratifiant spécialement d’un northernlights suplex du plus bel effet. La fin voyait un enchainement de contres sur les finishers des deux athlètes twist of fate-shock DDT-twist of fate-jackknife-reversal, aboutir à la victoire surprise du loser magnifique et favori de la foule, qui se qualifiait ainsi pour le MITB sous les yeux admiratifs de Justin Gabriel, son talentueux rookie! Drew perdait donc encore pour la première fois, comme le faisait remarquer avec humour Todd Grisham. Au passage, la streak de win semble s’inverser en streak de lose, et on se demande ce qui attend l’Ecossais jusqu’à Wrestlemania, peut-être un match pour le titre IC lors du Grandest Stage of Them All? Contre Ezekiel Jackson?

 

 


La WWE vient d’annoncer à Drew qu’il allait jobber dans les semaines à venir contre Funaki et la Hart Dynasty, avant de s’incliner contre Jimmy Wang Yang en dark match à Wrestlemania.

 

 

Dans le match qui suivit, Shelton défit Dolph dans une confrontation entre catcheurs qualifiés pour le MITB, histoire de travailler un peu la complémentarité. Le résultat fut tout à fait satisfaisant, sauf peut-être concernant le paydirt de Benjamin qui remporte le match, encore mal appréhendé par celui qui l’a subi. Shelton a plus besoin d’exposition que Dolph, c’est normal de le voir gagner ici, même si ça situe bien que ces deux-là seront au MITB pour faire de la figuration, alors que l’on espérait secrètement que Dolph ait une petite chance (qui aurait nécessité un push commençant dès maintenant pour le crédibiliser). Ainsi quand on voit les sept qualifiés, on ne peut s’empêcher d’imaginer Christian comme le grand favori du match, entouré qu’il est de jobbers (Hardy, Kane, MVP, Shelton) ou de jeunes qui doivent encore apprendre le métier (Dolph, Swagger). Kofi pourrait logiquement rejoindre ces sept là, et postuler sérieusement pour la victoire. Au passage, la WWE a officialisé un PPV « MITB » à la mi-juillet, ce qui signifie que la première mallette devra être encaissée assez vite pour que ce PPV ait un sens. Pourquoi pas Christian qui gagne le MITB, et cash sa malette le soir même contre Jericho qui conserverait son titre contre Edge, nous orientant vers une feud triple-canadien de légende post Wrestlemania?

 

 


Bordel Silver, je t’avais pourtant interdit de toucher les space lucky charms d’Hornswoggle! Tu sais bien que tu es tombé dedans quand tu étais petit…

 

 

Venait ensuite le premier match du dernier champion ECW. Ezekiel Jackson se voyait opposé à un des jobbers de SD! qu’on ressort parfois pour l’occasion, Jimmy Wang Yang. L’Asian Redneck a montré en moins de cent secondes plus que certains catcheurs sur un match entier: tentative de sunset flip, contres intelligents, selling remarquable, moves offensifs originaux et variés, bref un régal. Si tous les squash matchs pouvaient avoir cette qualité, on en serait ravis. Le build d’Ezekiel en destructeur est plus que logique, on va attendre de voir s’il suit un parcours à la Sheamus ou une descente aux enfers de l’oubli à la Mike Knox.

 

La feud suivante qui avançait opposait Luke Gallows pour la straight edge society à Rey Mysterio. Un opening assez mignon voyait la fille de Rey donner une bénédiction à son père avant de jouer aux barbies avec une Tiffany ravie de faire la babysitter (belle promotion pour elle après son statut de general manager de ECW…). Blague à part, ces segments quand ils sont courts (45 secondes dans le cas présent) offrent une vraie valeur ajoutée, crédibilisant le show et donnant de l’épaisseur aux personnages. Punk y est également allé de son petit segment micro, et on pouvait commencer le match. Et quel match! Un enchainement de choses innovantes, au timing remarquable et une complémentarité surprenante entre le highflyer mexicain et l’ancien Festus. Esquives, contres, enchainements, soumissions et rebondissements en pagaille, le tout à un rythme élevé, ce match était véritablement le main event de la soirée bleue. Quoi qu’on puisse en dire, Rey est un des catcheurs les plus talentueux et les plus originaux de la WWE. Et quand on voit à quel point il arrive à valoriser même un midcarder comme Luke Gallows, on se dit avec espoir que le Rey-Punk qui aura lieu dans un peu plus de trois semaines a un fort potentiel pour être le showstealer de Wrestlemania XXVI.

 

 


Cher petit Jésus, j’ai été bien sage cette année, je n’ai pas bu du tout, ni fumé, ni même pris de painkillers, et pour me récompenser je voudrais un match ***** à Wrestlemania, Amen.

 

 

Autre avancée importante dans l’optique du PPV, on a appris qu’on aurait un match tag team pour les titres unifiés, dont les challengers seraient décidés ce soir. Comme nous l’avions prévu, une équipe Truth-JoMo, qui se cherche d’ailleurs un nom, s’est formée. Elle défiait les deux teams de jobbers, la Hart Dynasty et les Cryme Tyme, ne laissant pas trop de suspense sur l’issue de ce match. Là encore, et malgré un format toujours aussi insatisfaisant (deux types dans le ring, donc une des trois équipes se retrouve à essayer de pêcher un catcheur qui passerait par là pour forcer le tag…), on a eu une confrontation surprenante! Les deux big men des équipes de jobbeurs nous ont gratifiés de moves intéressants, spécialement DH Smith et son enchainement de souplesses. Morrison a sorti les deux colosses en même temps du ring d’un espèce de suicide dive, les emportant avec lui, ce qui a permis à Truth d’obtenir le compte de trois sur un Tyson Kidd toujours inutile. La célébration post match du rappeur et du rocker étaient plutôt sympathique, spécialement le break dance de Morrison.

 

 


– Et voilà, je suis enfin qualifié pour E. XI .T !
– Heu Truth, tu veux dire Wrestlemania XXVI, dont la pancarte est là?

 

 

Petit intermède divas avant le main event, avec nos dames qui n’ont pas droit au ring cette semaine. Tout d’abord Mickie James a été opérée il y a quelques jours d’une surinfection, ce qui explique la surprise de la semaine dernière de l’avoir vue perdre son titre. Michelle et Layla fêtaient leur victoire avec Vickie quand Beth Phoenix est venue les interrompre. On n’insistera pas sur le sex appeal fantastique de la Glamazon en vêtements de ville, pour se concentrer sur la storyline: maintenant que Mickie n’est plus là, Beth devient l’ennemie numéro un. Et la première ligne de défense de Laycool se nomme Vickie Guerrero, qui dira même à la Glamazon qu’elle n’aura pas de match pour le titre avant très longtemps. On attend de voir comment cet angle va se développer, mais c’est avec grand plaisir qu’on assistera au retour au top de Beth.

 

 


Décidément, nous les flawless on n’a pas de chance, on va encore devoir feuder avec une grosse!

 

 

Le main event de la soirée voyait le Big Show venir défier Edge, qui après avoir vaincu Miz la semaine dernière était opposé au second champion unifié. Le match a été correct, quoique de moins bonne qualité que celui de la semaine dernière. Il est toujours difficile de battre le World’s Largest Athlete, et très rare d’arriver à le faire de façon clean. Le message est clair: un Edge face est excessivement puissant, à la limite de l’invincible, et son spear (spear spear Spear SPEAR SPEEEEAAAAR!!!) peut terrasser même un géant, Jericho est prévenu! Ce dernier tente d’ailleurs une agression sur son challenger, mais échoue lamentablement, n’arrivant qu’à encaisser un spear de son compatriote. Le booking de Jericho est étonnamment faible, quelques victoires symboliques avant Wrestlemania seraient les bienvenues pour qu’il regagne en confiance, à moins que l’idée des scripteurs soit justement de le faire paraître en plein doute avant le PPV. Malgré tout, ce booking étonnant semble nous orienter vers une victoire de Jericho au Grandest Stage of Them All. La logique est la même que pour Cena-Batista: celui qui parait le moins fort en terme de build avant un évènement majeur va souvent l’emporter.

 

 


Chris, si au lieu d’enlever bêtement ta ceinture à chaque fois pour la brandir, tu la mettais à ta taille, tu ne crois pas que ça te protégerait des spears?

 

 

Smackdown! plus que solide donc, avec un niveau de catch qui mérite mention, et des storylines qui avancent suffisamment pour être intéressantes. Le plus fort étant qu’on a quand même eu droit aux vidéos de promotion de Wrestlemania, ce qui en a fait un épisode plus dense que d’habitude. De manière plus générale, la carte de Wrestlemania se précise avec six matchs annoncée (WHC, WWE, Taker vs Shawn, UTTC, MITB, McMahon-Hart), et trois dont on n’attend que la confirmation (Rey-Punk, les trois Legacy et Triple H-Sheamus). Après ça il restera les divas et éventuellement le titre intercontinental à caser, même si ça commence à être bien plein. A la vue de la carte, on peut d’ailleurs se demande quels matchs vont être sacrifiés et quel matchs auront du temps, et la réponse est tout sauf évidente. Dans tous les cas, rendez-vous la semaine prochaine pour en savoir un peu plus sur la route vers Wrestlemania!

 

 


J’en profite pour remercier ZeShark, Shaguar038 et lefty972 à qui on doit trois des vignettes de cet article, bien joué les gars, vous êtes sur le bon chemin pour nous arriver à la cheville niveau vignettage, car nous sommes les meilleurs dans ce domaine, bande de parasites sycophantes…

 

 


De rien!


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