Espoirs et déceptions

[Au jour le jour]

 

Plus l’espérance est grande, plus la déception est violente.
Casanova

 

 

 

Ah, Edge vient d’apercevoir Vickie au 28ème rang, en train de faire des papouilles au vendeur de pop-corn.

 

 

On n’aime pas la tournure que prend Wrestlemania, on explique pourquoi et on a même le culot de dire ce qu’il aurait fallu faire.

 

Analyse de Smackdown du 13 mars et de Raw du 16 mars

 

 

Bref rappel des faits :

 

Smackdown, vendredi 13 mars

 


[Au jour le jour]

 

Plus l’espérance est grande, plus la déception est violente.
Casanova

 

 

 

Ah, Edge vient d’apercevoir Vickie au 28ème rang, en train de faire des papouilles au vendeur de pop-corn.

 

 

On n’aime pas la tournure que prend Wrestlemania, on explique pourquoi et on a même le culot de dire ce qu’il aurait fallu faire.

 

Analyse de Smackdown du 13 mars et de Raw du 16 mars

 

 

Bref rappel des faits :

 

Smackdown, vendredi 13 mars

 

Enregistré dans la foulée de celui du 6 mars, cet épisode ne fait guère avancer les storylines développées dans le Raw du 9 mars, naturellement. On assiste à une victoire par soumission d’Edge sur Kofi Kingston, à un combat entre Miz et Morrison et les frères Colon pour le titre des premiers, qu’ils conservent, à une victoire de Shelton Benjamin et Chavo Guerrero sur MVP et R-Truth, à la revanche victorieuse de l’Undertaker contre Kozlov (qui aura donc été vaincu clean deux fois en une semaine après des mois d’invincibilité) et à la qualification de Finlay pour le Money in the Bank au détriment du Kendrick. Le clou de la soirée est une nouvelle confrontation entre les frères Hardy, au cours de laquelle Matt finit par provoquer Jeff à le frapper après lui avoir montré le collier de son chien mort dans l’incendie de sa baraque. Intense émotion.

 

 

On sait maintenant pourquoi Matt Hardy est si nul au micro: les antisèches sont écrites trop petit.

 

 

Raw, lundi 16 mars

 

Ca accélère. L’Undertaker et Michaels font la paire contre JBL et Kozlov. Au moment où l’Undertaker s’apprête à finir JBL, Michaels s’incruste et allonge un Sweet Chin Music à JBL. Le Taker, furieux, vire Michaels du ring et le poursuit. Michaels s’enfuit en coulisses. Le Taker reste planté quelques instants sur la rampe. Michaels en profite pour revenir en loucedé et lui envoyer un Sweet Chin Music dans la tronche, avant d’exulter en sautillant au-dessus de son futur adversaire à Wrestlemania.

 

En backstage, Edge pardonne à Vickie ses galipettes avec le Big Show, affirmant que le gros n’en veut qu’au pouvoir de Vickie, pas à son cœur. Etreinte cordiale entre les deux tourtereaux. Un peu plus tard, même scène mais avec Show dans le rôle d’Edge. Lui aussi expliquera que son rival manipule Vickie pour profiter de sa position de General Manager, et lui aussi aura droit à son bisou. Mais pas de claque sur les fesses cette fois, hélas.

 

Triple H, libéré sous caution après son comportement inadmissible de la semaine précédente au domicile d’Orton, affronte Cody Rhodes. Comme Orton et DiBiase s’approchent du ring, Triple H fait un signe et une cage en fer descend du ciel pour entourer le ring. HHH massacrera le pauvre Cody à coups de sledgehammer, pendant qu’Orton et DiBiase, impuissants, éructeront à l’extérieur.

 

Rey Mysterio bat Ziggler mais comme Reyrey ne sait pas parler, on apprend par les commentateurs qu’il a défié JBL pour son titre d’Intercontinental champion.

 

Chris Jericho, qui espérait se cogner Flair, voit celui-ci arriver en compagnie de plusieurs grands anciens que Y2J a méchamment humiliés ces dernières semaines. A eux quatre les darons le virent du ring. Furieux, Jericho exigera en coulisses un match à Mania contre Steamboat, Piper et Snuka réunis, étant donné que Flair et Rourke sont trop lâches pour l’affronter.

 

Combat à trois contre trois entre participants du MITB. Les deux autres, à savoir Christian et Finlay, commentent, en compagnie d’Hornswoggle, qui grogne et ricane comme un débile mental. Victoire des gentils (CM Punk, Kofi et MVP) contre les méchants (Kane, Mark Henry et Shelton Benjamin).

 

Un journaleux poursuit Triple H qui est dans le parking pour lui demander comment il a pu obtenir de Vickie qu’elle fasse descendre la cage en fer sur le ring au moment opportun. Trips ne répond pas et monte dans sa caisse. Une forme féminine sur le siège du passager : c’est Stephanie McMahon ! Elle n’est donc pas morte !

 

Enfin, combat Edge – Cena avec Vickie pour arbitre et comme stipulation l’interdiction pour Cena de toucher Vickie, sinon il est viré du match pour le titre à Wrestlemania. Après plusieurs interventions de Vickie pour sauver Edge, arrivée du Big Show. Il fait équipe avec Edge pour défoncer Cena, suite à quoi Edge porte un spear à Show et exulte au-dessus de ses deux ennemis, sa ceinture dans une main et sa Vickie dans l’autre.

 

 

Propulsé DJ, Hornswoggle a passé 38 fois d’affilée la chanson « Horny horny horny », au grand désespoir de ses voisins.

 

 

 

L’analyse

 

Disons-le tout net, le buildup de Wrestlemania est un beau ratage sur bien des points. Pourtant, pour la 25ème édition, la WWE se devait de faire les choses en grand. Elle a eu tout le temps de préparer des stroylines intéressantes… mais ça ne marche pas. La faute à plusieurs facteurs divers, qui plombent tous les matchs annoncés.

 

Revue des déceptions en cours, et exposé de ce qu’on aurait aimé voir.

 

 

1) Le combat des stars, Michaels – Undertaker

 

Celui-là est attendu depuis des années par toute la communauté des fans. Mais pourquoi un buildup aussi tardif ? Ce n’est qu’il y a deux semaines que Michaels, enfin dépatouillé de son histoire avec JBL, a défié le Taker. Depuis lors, on a servi Kozlov aux deux vétérans histoire de montrer qu’ils dominent encore leur sujet, et on leur a offert deux confrontations verbales qui ont sonné relativement juste. Mais un match d’un tel prestige aurait mérité une construction plus détaillée. La WWE semble se dire que puisque les fans veulent voir ce match de toute façon, il n’y a pas de raison de se fouler.

 

Pourquoi ça ne marche pas ? La flemme de la creative team.

 

Ce qu’on aurait aimé voir : Un Michaels arrogant, se baladant partout en gueulant que Wrestlemania arrive et qu’on va voir ce qu’on va voir, qu’il est Mr. Wrestlemania, le showstopper, le main event etc. Sauf que tout le monde lui rétorque que le vrai boss à WM, c’est le Taker, avec ses 16 victoires consécutives. Un Michaels de plus en plus sombre se rend compte que sur le «greatest of them all», il n’est pas la plus grande star. Pris de folie des grandeurs, il tourne méchamment heel, s’en prend fréquemment au Taker (et pourquoi pas à Kane histoire d’envoyer un message) et finit par obtenir une grosse heat de la foule… et un combat qui repose sur autre chose que du respect mutuel entre deux grands anciens. Cela dit, la fin du dernier Raw semble aller dans cette direction, mais il est trop tard pour faire de Shawn un heel dévoré de jalousie.

 

 

Du coup, il essaie d’apprendre au Taker à danser la Macarena.

 

 

 

2) L’affrontement des frères Hardy

 

Même si leur dernière confrontation en date a été un peu moins médiocre que les précédentes, on est toujours très loin de l’intensité que la feud laissait présager. Il y avait pourtant tout, ici : deux frères, l’aîné veillant en permanence sur sa tête brûlée de cadet, et finalement désireux de voler de ses propres ailes. Si ces deux frères avaient été non pas Jeff et Mat Hardy, mais disons Chris Jericho et Edge, ces élements auraient suffi à bâtir une feud du tonnerre. Mais l’incroyable passivité des deux frérots voue la storyline à l’échec.

 

Pourquoi ça ne marche pas ? Le jeu beaucoup trop limité des deux frères, spécialement de Matt.

 

Ce qu’on aurait aimé voir : Constatant les carences des Hardy micro en main (et c’est pas comme si c’est une surprise, ils auraient pu prévoir le coup), la creative team aurait dû faire feu de tout bois pour bâtir cette lute fratricide. Mettre à contribution les amis, voire la famille des deux principaux protagonistes, dans une feud familiale à la McMahon (quite, si tous les Hardy sont aussi blêmes que Jeff et Matt, à engager des acteurs comme la pouf qui incarnait l’autre semaine, sans conviction, le meilleur destin de femme dont on puisse rêver, celui de Samantha Orton). Rappeler voire inventer des épisodes de j’m’en foutisme de Jeff qui sont retombés sur la gueule de Matt. Multiplier les séquences backstage comme dans la feud Triple H / Orton : la guerre fratricide doit être d’autant plus folle que les deux gars sont incapables de la faire accroire micro en main. Bref, sortir la grosse artillerie pour compenser les défaillances individuelles des Hardy Boyz. Le collier de chien, c’est bien, mais c’est bien trop peu : Matt aurait dû s’écrier, à la Orton décrivant à Triple H le plaisir qu’il avait pris à exploser toute sa famille : « Je l’ai regardé crever ton satané clébard, et j’ai même pas pissé dessus pour éteindre le feu ! » Ca, ça aurait eu de la gueule.

 

 

Bon sang, trois plombes que je poireaute, il arrive ou quoi, le 619 de Mysterio?

 

 

 

3) Le Money in the Bank

 

La WWE semble ici fonctionner selon le principe « on change une équipe qui gagne ». Les deux derniers MITB, composés presque exclusivement d’hommes volants, ont été extrêmement spectaculaires et jouissifs. Du coup, cette fois, on a trois gros lourds dans l’arène, dont au moins deux, Mark Henry et Finlay, n’ont aucune chance de gagner. Et parmi les hommes volants, ce ne sont pas les plus brillants qui ont été sélectionnés, puisqu’on n’aura ni Rey Mysterio, ni John Morrison, ni Carlito, ni Evan Bourne (ce dernier relevant il est vrai de blessure). Espérons toutefois que les trois gros (ou les deux gros et demi, selon la catégorie à laquelle on affilie Finlay) sauront tomber de haut sur tout un tas de petits, histoire de nous offrir quelques OH MY GOD !

 

Pourquoi ça ne marche pas ? Casting inapproprié.

 

Ce qu’on aurait aimé voir : Morrison aurait mérité un second passage après sa perf de l’an dernier. De même pour Carlito. Rey Mysterio est fait pour ce genre de matchs, tout comme Bourne s’il est apte. Même des gars comme Kendrick, R-Truth,Chavo, voire Primo Colon auraient sans doute fait bonne figure. Là, on dirait que la compagnie récompense ses fidèles grognards Henry, Kane et Finlay pour des années passées à jobber à des nabots…

 

 

Grimper une échelle? Ca va pas? Déjà que j’ai eu du mal à escalader les trois marches qui mènent au ring…

 

 

 

4) Chris Jericho contre les résidents de l’hospice «Les Flots Bleus » de Miami

 

Ici, la storyline est excellente. Jericho est parfait dans son rôle, il pourrait faire du standup tous les jours sans problème. Les vieux (sauf le muet Snuka) lui ont offert une résistance micro en main fort honorable. Mais évidemment, tout cela devait déboucher sur quelque chose de plus gros qu’un final grotesque qui verra Chris se prendre trois sexagénaires avant de se faire attaquer en scrède par Flair. Même une hypothétique apparition de Randy the Ram Robinson ne sauvera pas l’affaire. Non, tout cela avait été si rondement mené qu’il fallait un vrai gros combat de prestige pour la peine. Et la foule des suiveurs de fantasmer depuis des semaines sur l’identité du futur adversaire de Jericho à WM : Austin ? The Rock ? Hogan ? S’il semble prématuré de croire que tout est réglé, on ne prend en tout cas pas le chemin d’un énorme event : Mania, c’est maintenant dans deux semaines, et si un Austin se profilait, sûr que la WWE en ferait ses gorges chaudes pour inciter le chaland à se préparer à cracher 50 dollars pour le pay-per-view.

 

Pourquoi ça ne marche pas ? Combat final pas à la hauteur du buildup.

 

Ce qu’on aurait aimé voir : On ne va pas en vouloir à la WWE pour une fois: il est très possible que Vince ait jusqu’au dernier moment espéré obtenir l’accord de Steve Austin, voire du Rock, mais le premier est apparemment en trop mauvaise santé et le second est obnubilé par sa carrière pourrie à Hollywood. Restait Hogan, qui aurait été idéal dans le rôle de défenseur des grands anciens, mais le Hulkster s’est récemment fait opérer du dos… Espérons cependant qu’on n’est pas au bout de nos surprises. Et puis, nous continuons de rêver à ce que, peut-être après Mania, à force de se coltiner tous les vieux de la WWE, Jericho finisse par en arriver à Bob Orton, Dusty Rhodes et Ted DiBiase, et se retrouve face à la Legacy…

 

 

Elle a quand même de la gueule, la réformation des Watchmen.

 

 

 

5) Triple H / Randy Orton

 

Il y avait tout pour faire de cette storyline l’immense combat tant attendu. Orton, depuis plusieurs mois, avait été fort habilement bâti en tant que heel psychopathe, insensible à la peur et à la douleur, effrayant de détermination. En janvier, après avoir étalé Vince McMahon en personne d’un maître coup de pied dans le crâne et gagné dans la foulée le Royal Rumble avec l’assistance efficace de ses deux comparses de la Legacy, le superbe Randy était au sommet. Puis les McMahon sont revenus à eux et se sont mis en demeure de l’enterrer, comme ils l’avaient déjà fait avec tant d’autres catcheurs talentueux. Depuis janvier, Randy a successivement 1) expliqué qu’il était malade dans sa tête, en se réfugiant derrière ses avocats et ses médecins 2) éprouvé les pires difficultés à venir à bout de Shane McMahon, quasi quadra qui n’avait plus catché depuis des lustres 3) fui à plusieurs reprises, entouré de Rhodes et DiBiase, devant le seul Triple H 4) menacé HHH de poursuites judiciaires en arrivant au ring entouré d’une escouade de flics et d’avocats, au lieu de simplement chercher à en découdre 5) subi une attaque en règle chez lui de la part de HHH, attaque au cours de laquelle il a fini par se faire projeter par la fenêtre et casser la gueule, et n’a dû son sauvetage qu’à l’arrivée de la police et 6) assisté impuissant au tabassage en règle de Cody Rhodes, se montrant incapable, avec DiBiase, d’escalader la cage sans se faire défoncer par Triple H, qui utilisait Rhodes comme un projectile. A côté de tout ça, le seul moment de gloire de la Legacy, à savoir le beatdown infligé à Triple H après son match à Smackdown contre Umaga, apparaît fort mince, d’autant que ce jour-là Trips a opposé une résistance héroïque avant de sombrer, ne laissant guère de doute quant à l’issue d’un éventuel combat solitaire entre lui et n’importe quel membre de la Legacy. Bref, de machine inarrêtable, Orton est devenu un type aux abois, éprouvant bien plus de peur qu’il n’en génère, face à un Triple H indestructible. Et ses deux comparses passent à présent pour des faons fragiles, comme l’a encore montré lundi le squash de HHH sur Rhodes. A un tel point que Rhodes et DiBiase nous rappellent désormais Nam et Gaw, les deux sidekicks de Naoh, dans la Guerre du Feu (aparté: amis, il faut LIRE la Guerre du Feu!). Tout ça promet pour Mania, concluons nous sarcastiquement. Au moins, les McMahon sont contents.

 

Pourquoi ça ne marche pas ? Orgueil éternel des McMahon.

 

Ce qu’on aurait aimé voir : Un Orton représentant une vraie grosse menace pour Triple H. Un Orton défonçant quelques potes de Triple H pour faire monter la pression, tandis que Rhodes et DiBiase, de leur côté, gagneraient également quelques matchs significatifs. Un Orton confiant, triomphant et toujours aussi dangereux, face à un Triple H un plus humain et faillible (par exemple, quel mal y aurait-il eu à ce que l’une des attaques de Trips sur la Legacy se finisse à son désavantage ?). Avec un tel buildup, on aurait même accepté un énième triomphe de HHH à Mania. Celui qui s’annonce, en revanche, nous remplit d’ennui. On dirait Oncle Picsou jouant à sa propre machine à sous, et toujours aussi content de gagner. Hey, Trips, et si t’apprenais à promouvoir les autres un peu ? Le seul type que Hunter a mis en avant depuis des lustres, c’est Batista, à savoir un gros tas de muscles sans charisme et nul au micro, donc ne représentant aucun danger pour lui…

 

 

Le petit slip noir moulant : 15 dollars.
La coudière : 10 dollars.
Les bracelets anti-sueur : 3 dollars pièce.
Le clip diffusé sur le Titantron : 1500 dollars.
Le flacon d’huile pour paraître plus musclé: 12 dollars.
Se faire défoncer par Triple H à coups de sledgehammer : Priceless.

 

 

 

6) Cena / Edge / Big Show / Vickie

 

Est-ce l’amour intense que nous portons à l’expressif Edge, la passion que suscite en nous la brûlante Vickie, la fascination que provoque l’existence d’un être tel que le Big Show ou notre capacité à rester zen face aux pitreries destinées aux 3-5 ans de John Cena ? Quoi qu’il en soit, nous apprécions cette storyline, véritable telenovela, servie qui plus est par des combats d’un niveau très honnête. Continuez comme ça les gars, c’est léger, ça se roule des pelles en scrède, ça se tape sur le cul, ça roule des yeux, nous on se sert une bière et on admire tout ça avec jubilation.

 

Pourquoi ça ne marche pas ? Mais si, ça marche très bien, voyons!

 

Ce qu’on aurait aimé voir : La sextape Vickie-Big Show, mais on ne désespère pas.

 

 

Moi aussi je veux un bisou!

 

 

 

Enfin, il y aura quelques autres combats de moindre importance à WM : la bataille royale à 25 des divas, dont nous vous entretiendrons plus tard ; sans doute un JBL-Mysterio pour l’IC Championship ; peut-être un combat de l’ECW ou une bataille royale fourre-tout pour les stars n’ayant pas trouvé de place dans les spotlights ; et vraisemblablement un alléchant combat de réunification des tires par équipes entre Miz / Morrison et Carlito / Primo, qui pourrait bien, si on leur donne un peu de temps, voler le show et s’avérer plus sexy que le Money in the Bank. De tout cela et du reste, nous parlerons d’ici Mania. En attendant, commentez, les gars et les filles, on brûle de savoir si vous êtes d’accord avec nous ou non !

 


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