Sport eNXTertainment

We made a place to sweat ,
No matter what we get out of this,
I know, I know we'll never forget,
Smoke on the water, fire in the sky.

Deep Purple, Smoke on the water

 

Bonjour à toutes et à tous et bienvenue à la Spanish Announce Table, le seul endroit où sont nées les légendes, où les carrières ont été brisées et où cette semaine, on zappe les conneries.

 

 

Vous parlerez pas du concours de la semaine? Sûr? Merci. Du fond du coeur, merci.

 

 

Review de NXT du 20 avril

 

We made a place to sweat ,
No matter what we get out of this,
I know, I know we'll never forget,
Smoke on the water, fire in the sky.

Deep Purple, Smoke on the water

 

Bonjour à toutes et à tous et bienvenue à la Spanish Announce Table, le seul endroit où sont nées les légendes, où les carrières ont été brisées et où cette semaine, on zappe les conneries.

 

 

Vous parlerez pas du concours de la semaine? Sûr? Merci. Du fond du coeur, merci.

 

 

Review de NXT du 20 avril

 

Bon, cette semaine, je mets mes menaces à exécution : le concours à la con, nommé ce soir Rock'em Sock'em Rookie Challenge, je n'en parle pas. Pour info, c'est Skip Sheffield qui a gagné le tournoi mais pas de détails, j'ai pas que ça à faire que de pisser de la copie sur des mecs qui se poussent avec les cotons tiges du Great Khali.

 

 

 

 

Heu… Comment détourner leur attention de ce concours pourri? Ah, je sais! Regardez là-bas! Le vendeur de hot-dogs, c'est John Cena!

 

 

De toute façon, il y a mieux à faire puisque la WWE semble avoir passé la surmultipliée et décidé de construire définitivement les futures superstars qui vont émerger de ce show. Le meilleur indice de cette volonté est d'ailleurs offert par les nouvelles promos vidéos qui ont été diffusées sur certains rookies. On a donc vu un excellent montage où les meilleurs extraits des combats de Wade Barrett côtoyaient les commentaires élogieux (et mérités) des pros à son égard.

 

 

Je sais que c'est un concours à la con, mais n'empêche, je tenais à le dire: "Dans ton cul, Tyler Reks, moi au moins j'ai gagné quelque chose."

 

 

Le premier combat opposait ce soir David A-ListOtunga à Justin Gabriel, accompagnés de leurs parrains respectifs. Otunga est arrivé avec R-Truth. C'est parfaitement ridicule vu ce qui est arrivé in kayfabe à Truth au RAW de la veille mais bon, l'épisode de la table d'annonce espagnole spéciale erreurs dans la continuité c'était la semaine dernière, donc on va pas y revenir. Le match a été, à mon avis, le meilleur possible vu le niveau in-ring d'Otunga et, objectivement, loin d'être déplaisant. C'est donc un excellent point pour Gabriel qui prouve qu'il est capable de grandes choses dans le ring vu qu'il a porté le combat sur ses épaules. Cerise sur le gâteau, il en sort vainqueur ce qui ajoute à son momentum, même s'il n'obtient le compte de trois que grâce à un roll-up que Truth aurait pu éviter à Otunga.

 

 

Le Kamasutra du ring: aujourd'hui, la panthère rose sud-africaine.

 

 

La storyline entre R-Truth et David Otunga se précise, le meilleur rookie in-ring a obtenu une victoire et chacun semble aller vers son destin. Gabriel apparaît de plus en plus légitime en comparaison du roster de RAW ou de Smackdown. Otunga continue d'occuper l'antenne assez efficacement, ce qui donne toujours à la WWE la possibilité de rentabiliser l'investissement qu'il représente en l'installant comme personnage non-catcheur s'il tarde à progresser.

 

 

Michael, on me signale dans l'oreillette que les auteurs des hilarantes légendes des vignettes des Cahiers du Catch ont été, eux aussi, victimes d'un gros nuage de fumée. Par conséquent, Triple H a décidé de les rédiger lui-même.

 

 

Le deuxième combat du soir opposait Michael Tarver, Skip Sheffield et Darren Young. Tarver, accompagné de Carlito (que la WWE n'avait même pas emmené en Europe), a lancé un open-challenge. Tarver a décidé de jouer la carte du type absolument pas motivé par le concept des concours de la WWE. Les mauvaises langues diront qu'avec Carlito, en terme d'absence de motivation, il est à bonne école. Je dirais aussi à sa décharge que les bookers chargés de son cas ont de quoi lui montrer la voie. Très vite, Sheffield, sans Regal, accepte le défi et prouve, par la même occasion, qu'il n'a pas besoin du Britannique pour conquérir les foules. Viendra ensuite la Straight Edge Society au grand complet pour ajouter Darren Young à ce challenge devenu un Triple Threat.

 

 

Et là, il y a le Big Show qui pète…

 

 

A propos de la Straight Edge Society, il y a définitivement de la discorde en son sein. Gallows ne semble pas du tout apprécier ce qui s'est passé la semaine dernière et a du mal à supporter le fait d'avoir déçu son leader. Le premier disciple intervient donc dans le match, pas trop mauvais jusque là, pour tenter d'offrir la victoire à Tarver. Evidemment, Tarver n'y parviendra pas et succombera au finisher (tout pourri soit dit en passant) de Young.

 

 

On dit toujours que Lilian Garcia a des dents de cheval, mais elle a aussi un cul de jument.

 

 

Le destin de Tarver semblant déjà scellé (septième au classement officiel de la WWE et dernier selon les votes du WWE Universe, pas de storyline, peu de victoires), il n'y a pas trop à critiquer ce finish. L'avancée de la discorde au sein de la SES, à la veille d'un PPV capital pour Punk, est intéressante. Quant à Sheffield, il n'est pas impliqué dans le dénouement et ce n'est pas plus mal, ça préserve son éventuel futur, si la WWE continue à voir les progrès qu'il a réalisé.

 

 

Et celle de la pute avec une jambe de bois, vous la connaissez?

 

 

Tiens, en parlant de progrès, Heath Slater, en a fait puisqu'il a droit à la seconde promo vidéo grand luxe du soir, celle où les pros mettent les jeunes over. Et cerise sur le gâteau, malgré l'absence de son mentor, il est booké dans le main-event contre Chris Jericho. Ce n'est pas rien. Cependant c'est assez logique vu qu'on avait déjà eu d'autres variations dans l'affrontement des binômes Barrett/Jericho et Christian/Slater.

 

 

Par ce communiqué, la Rédaction s'excuse officiellement auprès des lecteurs et vous garantit que tout est rentré dans l'ordre, les auteurs sont de nouveau opérationnels. La Rédaction tient de plus à disposition de Jean-Marie Bigard l'excédent de blagues proposées par The Game.

 

 

Et le match était au niveau d'un main-event, ce qui n'est pas étonnant vu le pedigree de Jericho mais est plutôt rassurant vu celui de Slater. Jericho a magnifiquement fait le boulot, offrant quelques ouvertures bien exploitées par le rookie et dominant globalement. On notera un excellent dropkick du Best in the world at what he does en plus de son habituel Lionsault raté et la victoire semblait acquise jusqu'à ce qu'il prépare le rookie pour les Walls of Jericho. Et, là, Slater contre le finisher de celui qui était il y a encore quelques semaines champion du monde, et le cloue au sol pour le compte de trois sur un roll-up.

 

 

Dis leur, à ces troglodytes rampants et illettrés, dis leur que moi, je suis un de ces rares catcheurs qui n'hésitent jamais à mettre les jeunes talents en valeur. Contrairement à l'autre ploutocrate hypocrite qui jamais ne prend un tombé et enchaîne les blagues phallocrates, homophobes et scatologiques. Dis leur!

 

 

Oui, rien que ça… Le rookie présent à la fédération depuis deux mois prend l'ascendant sur l'un des main-eventers perpétuels depuis deux ans. Vous avez bien lu (et accessoirement j'espère que Triple H a bien regardé le show). Et le meilleur dans cette histoire, c'est que tout a été suffisamment bien réalisé pour que ça fasse sens.

 

 

Et dire que Jericho pensait juste se chauffer dans l'optique d'Extreme Rules en défonçant le troisième Edgehead.

 

 

Le contre de Slater est fluide, le public a adoré voir Jericho se faire surprendre, le regard de Wade Barrett en ringside est impayable, les gesticulations post-match de l'ex-champion sont excellentes, ça fonctionne. Parfait.

 

 

Ecoutez, monsieur l'arbitre, je ne peux pas avoir été battu, je ne suis même pas là, je suis coincé en Europe par l'éruption volcanique!

 

 

Pourtant, je suis persuadé que ce n'était pas le plan initial, et que si Christian n'avait pas été bloqué en Europe mais présent en ringside, le finish aurait été différent. Il y aurait eu interventions, contre-interventions, distraction et finalement victoire à l'arraché de Slater, un dusty finish on ne peut plus classique. Mais je préfère cette solution, plus clean. NXT, c'est un terrain de jeu où les rookies doivent savoir saisir les opportunités qui se présentent. Ce soir, Slater a réussi son coup et prouvé qu'il était prêt pour les ligues supérieures. Il ne reste plus qu'à lui trouver un finisher et il pourra entrer à RAW ou à Smackdown par la moyenne porte.

 

 

Ne lui reste qu'à enlever son soutien-gorge quand il bronze et il sera parfait.

 

 

Tiens, d'ailleurs et histoire de conclure cette annonce ibérique, vous avez remarqué que tous les rookies ont eu un match ou une présence ringside ce soir, sauf un. Et que le seul à ne pas avoir eu de match était Daniel Bryan. Cela confirme que le moteur même du show, c'est le binôme Daniel Bryan/The Miz et que sans l'un des deux, le show ne pouvait pas incorporer l'autre. On devrait donc logiquement ne pas avoir de surprise en fin de saison de NXT et voir la feud Miz/Bryan se poursuivre autour du titre US.

 

 

– Haha, personne ne nous voit venir, notre plan fonctionne à merveille, Carlito!

– Quel plan?


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