Superstars: Fast and Furious

Un infini de passions peut tenir en une minute.

Gustave Flaubert, Madame Bovary

 

L'épisode du jour fait double ration de combats sans grande prétention technique, mais dont le rythme rapide et nerveux nous permet de nous divertir agréablement et faire oublier qu'on a assisté à des dépushs, des squashs, et autres joyeusetés.

 

 

Rapide et nerveux, OK, mais surtout super classe!

 

 

Review de  Superstars du 9 et 16 septembre

 

Un infini de passions peut tenir en une minute.

Gustave Flaubert, Madame Bovary

 

L'épisode du jour fait double ration de combats sans grande prétention technique, mais dont le rythme rapide et nerveux nous permet de nous divertir agréablement et faire oublier qu'on a assisté à des dépushs, des squashs, et autres joyeusetés.

 

 

Rapide et nerveux, OK, mais surtout super classe!

 

 

Review de  Superstars du 9 et 16 septembre

 

 

Dans la série des oppositions de style, l'opener du 9 offrait un combat entre Truth et William Regal.

Le Britannique est taquin, singeant le themesong de son adversaire du soir. Un grand moment, quand on connaît le flegme anglais.

 

 

Big up les jeunes, Dieu protège la Reine, wesh, wesh, t'as vu!

 

 

Si d'un point de vue comique l'effet est réussi, il est temps de voir ce que cela donne in ring. Et ça démarre par un petit pas de breakdance de la caillera, qui veut montrer qui est le vrai rappeur dans la ce-pla. Un peu comme quand Axl descend en bas de chez lui clasher les jeunes de son immeuble.

Et d'un point de vue catchesque, R-Truth prend aussi le dessus, bien qu'ayant botché une prise (un ersatz de codebreaker), mais les conséquences sont minimes pour la santé de Regal (cela faisait juste moche à l'écran). Les botchs (ici au sens "coups portés mais peu crédibles à l'écran") sont d'ailleurs nombreux du côté du pote de Morrison.

 

 

Pourtant, la discussion d'avant-match était claire, Regal avait bien dit à Truth de faire tout ce qu'il allait dire.

 

 

Heureusement, le gentleman du Royaume sait mettre over ses adversaires, même avec une bonne prise de soumission. Pourtant, c'est pas la fin foirée qui va servir à Truth: Finish Truthien esquivé par Regal qui place un petit paquet, renversé par Truth pour le compte de trois. Un opener qui laisse sur sa faim, donc.

 

Un segment backstage plus tard, les rookettes de la NXT débarquent pour observer un tag mixte de leurs pros. Ainsi, Primo et Jillian font face à Goldust et Gail Kim.

 

 

L'instant où cette rookette a compris dans quelle galère elle s'embarquait.

 

 

Galants, les hommes ouvrent le bal et sont d'ailleurs très nerveux, aucun temps mort dans ce combat qui démarre sur des prises basiques mais rapides, rendant le tout agréable à l'œil.

 

Double Tag, et Primo, érigé en protecteur de Jillian, l'envoie bouler hors du ring. Voilà qui ne fait pas peur à Gail Kim, qui porte un missile dropkick sur son adversaire masculin. L'humiliation frustre grandement le Portoricain, qui est le maillon faible de l'équipe, tandis qu'en face, c'est Goldust qui semble le plus fort, comme sur ce hot tag, où les coups enchaînés sur Primo laissent ce dernier en permanence au sol.

 

La fin de match est épique, rapide et nerveuse, comme tout ce (bon) match. Jillian vient coller une baffe magistrale à Goldust, qui fait mine de répliquer, ce qui permet à Gail Kim de placer son finish sur Jillian. Primo tente de surprendre Goldust qui retourne la prise et place son finish. 1, 2, 3, sous les hurlements aigus de la rookette, voilà un second combat de bonne facture.

 

 

L'épisode du 9 faisait la part belle aux tags teams, puisqu'après ce match on avait droit à Dudebusters/Gatecrashers (Archer et Hawkins).

 

Croft est un garçon courageux, mais dont le gabarit ne fait pas le poids face à ces deux adversaires, bookés bien plus puissants. Résultat, le bon Caylen passe les trois quarts du match au sol, à lutter pour ne pas se soumettre face aux prises de ses adversaires.

 

 

Salut, c'est ici la réunion des jobbers anonymes?

 

 

Les Dudes disposent de quelques temps forts où ils font parler leur vitesse, mais clairement, ce sont les Gatecrashers qui dominent. Toutefois, Croft et Barretta prennent des risques, à l'image de ce flying crossbody, qui en général, foire lorsqu'un adversaire "léger" affronte un béhémot. Mais là, le bon travail d'équipe leur permet d'en profiter pour surprendre Vance Archer: ainsi le crossbody qui allait foirer se transforme, grâce à l'intervention de Croft, en un DDT de Baretta, pour le compte de trois. Conscients que leur victoire paraît un peu volée, les Dude se permettent même de chambrer leurs adversaires, ce qui est très heel dans l'attitude (et comme on ne sait plus trop s'ils sont toujours heels ou déjà faces, ça vaut le coup de préciser).

 

 

Luke Gallows vs le Big Show, tel était le main-event du 9 septembre.

 

 

Si tu vas casser du jobber tape dans tes mains, clap clap!

 

 

Un squash en main-event, cela reste tout de même assez rare: ce statut est sûrement dû à l'aura du vainqueur du soir. Quelques atémis, beaucoup de sourires, et un KO Punch, 2 minutes chrono pour que le Big Show mette la misère au membre de la SES. Un combat à l'image de cet épisode du 9: rapide et nerveux. Et oubliable.

 

 

Quid de l'épisode du 16?

 

Place est faite en opener à nos tag jobbers préférés, puisque Vladinov affrontent les Usos. Le tout sous les yeux de Tamina, évidemment.

 

Je voudrais d'ailleurs protester, puisque Jey et Jimmy nous ont privés du seul moyen permettant de les reconnaître, les deux portant désormais un short de combat!

 

Heureusement, Santino est toujours reconnaissable entre mille, lui qui mériterait un Slammy Award pour l'intégralité de son rôle de clown. Aujourd'hui, il se mue en boxeur raté. A moins que son adversaire ne refuse le combat. C'est d'ailleurs ce que pense Santino, qui va tagger Vladimir Kozlov, avant d'aller bouder dans le coin. Apeuré, le frangin Uso (purée, on ne sait plus qui est Jey et Jimmy) passe la main. Vladimir impose sa puissance, ce qui déride Santino, et gonfle Tamina, déprimée de voir les mecs qu'elle manage se faire mettre la misère chaque jeudi. A défaut de courage, les Usos sont malins, et réussissent  à isoler Kozlov dans le mauvais coin. Santino finit de bouder, et se rappelle qu'il est un catcheur correct, bloquant un jumeau dans une fourbe soumission, un poil trop près des cordes, ce qui permet à son adversaire de faire le tag.

 

Mais, dans cette feud, à la fin,c'est toujours Vladinov (ou SantiVlad, ou appelez-les comme vous voulez) qui gagne, sur un spinebuster de Vlad, et Tamina se fait littéralement tripoter par Santino . On peut donc décréter les Usos définitivement enterrés.

 

 

Reconversion des lutteuses de la WWE en actrices porno. Etape un, l'utilisation des mains.

 

 

Après le comedy match, vient le temps du squash, avec une "opposition" entre Primo et le Great Khali.

 

Bon ben atémis, coups de coudes, coup du tomahawk, chokeslam, tombé, voilà un bon résumé des deux minutes de squash subies par Primo.

 

 

Primo nous le confirme, jobber, ca fait mal aux fesses.

 

 

Le main-event et dernier combat de notre résumé fait une fois encore intervenir Luke Gallows, cette fois face à MVP. Le combat démarre après une longue promo qui ressemble sur le thème "qui a la plus grosse?"

 

 

Fair-play, Luke Gallows admet que ce n'est pas lui.

 

 

Ces considérations au micro étant passées, il est temps de se concentrer sur le combat.

 

Comme à son habitude, le futur-ex membre de la SES jobbe pas mal, mais se relève toujours à temps, ayant un temps fort de temps à autres au moyen d'un power-move.

 

L'enchaînement de mouvements puissants lui permet de se sentir en confiance, singeant ainsi le Ballin' de MVP. Manque de pot, celui-ci contre la manœuvre. Il n'en fallait alors pas plus pour que MVP profite de la brèche et porte son Playmaker pour le compte de trois.

 

Un double épisode rapide et nerveux donc, mais d'un faible niveau catchesque. Une storyline entre Vladinov et les Usos qui dure, et qui risque bien d'aboutir à l'enterrement tout proche (s'il n'a pas déjà eu lieu) d'une équipe qui s'annonçait prometteuse, ce qui est fort dommage vu le niveau de la division tag. Mais, les aventures de Vladinov, l'excellent boulot de Goldust ou Regal, sont autant d'arguments différents pour revenir, si le Dieu du catch le veut, dès la semaine prochaine, en tout cas, moi je serai au rendez-vous de Superstars…

 

 

Cause I'm Arthemiz, and cette review m'a épuisé, so i Go to sleep.


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