What you want and what you get

I can't get no satisfaction

Cause I try and I try and I try and I try

Rolling Stones, Satisfaction

 

Regarder un show de catch, c’est le confronter à nos attentes préalables. Peut-on cependant être satisfait de l’émission même lorsque nos souhaits n’ont pas été suivis? C’est la question à dix mille dollars à laquelle tente de répondre cette nalyse au format un peu particulier.

 

 

My name is Axl, but you already know that. And my destiny is to like this show!

 

 

Nalyse de Smackdown du 11 février

 

I can't get no satisfaction

Cause I try and I try and I try and I try

Rolling Stones, Satisfaction

 

Regarder un show de catch, c’est le confronter à nos attentes préalables. Peut-on cependant être satisfait de l’émission même lorsque nos souhaits n’ont pas été suivis? C’est la question à dix mille dollars à laquelle tente de répondre cette nalyse au format un peu particulier.

 

 

My name is Axl, but you already know that. And my destiny is to like this show!

 

 

Nalyse de Smackdown du 11 février

 

 

Les aléas de mon passionnant emploi du temps ont voulu que je commence la rédaction de cette review de SD avant même de visionner l’épisode (je sais que je n’aurai pas le temps, pendant le weekend, de pondre une review en bonne et due forme, et je ne vais pas vous faire trop souvent le coup de la review en images quand même; il me restera donc à peine une heure, une fois le show vu, pour compléter la nalyse). Mais cette contrainte offre finalement une possibilité intéressante: au lieu de consommer le show en me jetant dessus dès le téléchargement terminé, je peux au préalable réfléchir un peu à ce que j’en attends. Je vais donc dans un premier temps exprimer mes souhaits quant aux grands sujets du moment dans la brand bleue, puis, après visionnage, confronter mes souhaits à la réalité.

 

 

Souhait numéro un: le grand retour des Live Sex Celebrations d’Edge!

 

 

1) La situation du titre WHC

 

Ce soir, Edge défendra son titre de champion du monde pour la troisième fois en trois semaines, une sorte de record (statisticiens qui me lisez, à vous de me dire si c’est un cas unique dans les annales). Avec ce match contre Dolph Ziggler arbitré par la vraie femme fatale du XXIème siècle (n’en déplaise à Beth Phoenix et à McOcee), à savoir Vickie Guerrero, la WWE doit résoudre une sorte de quadrature du cercle: il s’agit tout à la fois de garder la ceinture sur Edge et de ne pas trop affaiblir son challenger. Garder la ceinture sur Edge me semble indispensable, ne serait-ce que parce que Ziggler mérite de remporter son premier championnat du monde dans un beau ppv et pas dans un weekly (encore une question à nos statisticiens: est-il déjà arrivé qu’un premier titre de champion du monde soit gagné lors d’un weekly, d’ailleurs?). Dans le même temps, il faut que Ziggler rate l’occasion pour la troisième fois de suite sans pour autant apparaître comme un incapable ou un idiot. Or il a clairement l’avantage ce soir puisque l’arbitre est sa dulcinée! J’aimerais aussi que, dans cette affaire, Dolph et Vickie ne se brouillent pas: le couple fonctionne très bien et il est beaucoup trop tôt pour le faire splitter. Alors, comment sauver le titre d’Edge, la crédibilité de Ziggler et son couple avec la Cougar la plus désirable de la planète?

 

Les bookers peuvent bien sûr emprunter la voie classique du ref bump accidentel qui aboutirait au remplacement de Vickie par un arbitre neutre, lequel validerait ensuite la victoire d’Edge. Mais ce serait relativement facile, comme procédé. On peut aussi imaginer un retour surprise de Teddy Long, qui reprendrait le contrôle du show et ôterait à Vickie ses oripeaux arbitraux. Mais le retour de Long serait trop rapide après sa disparition il y a deux semaines. L’idée la plus séduisante me paraît être celle d’un retour du pire cauchemar de Vickie, à savoir la lumineuse Kelly Kelly, grâce à l’entregent de Drew McIntyre, son amoureux transi et accessoirement Chosen One devant l’Eternel. Un tel scénario justifierait a posteriori le retour quelque peu foireux de Vince McMahon à Raw lundi dernier. Ca se passerait à peu près ainsi: Drew appelle son protecteur, l’implore de reprendre Kelly Kelly, obtient gain de cause d’une façon ou d’une autre, et Kelly peut revenir à temps pour le main event. On assiste alors à peu près à une copie de ce qui s’est passé au Rumble, à charge pour les bookers de trouver quelque chose pour distinguer les deux séquences (du genre Kelly mettant Vickie hors d’état de nuire puis revêtant la tunique arbitrale pour faire le compte de trois sur un Ziggler spearé en scrède). Voilà qui permettrait à Kelly de surfer sur son dynamisme nouveau constaté la semaine dernière et qui protègerait relativement Ziggler tout en laissant la ceinture entre les mains expérimentées d’Edge. De plus, ça relancerait l’intérêt autour du personnage de Drew, qui pourrait opérer un face turn ou, au contraire, entraîner une Kelly reconnaissante du côté obscur, qui sait…

 

 

Be kind, rewind.

 

 

2) Le build d’Alberto del Rio

 

Depuis le Rumble, Del Rio a livré un seul match: contre Santino Marella, à Raw. Un peu léger. Il est temps de montrer de quel bois il se chauffe. Justement, il s’est frité avec Kingston la semaine dernière et il probable que l’on retrouve les deux hommes face à face ce soir. Un match normal à l’issue clean serait une mauvaise idée: Del Rio ne peut évidemment pas se permettre de perdre, et Kofi a quand même un titre de Champion à honorer. C’est pourtant le scénario le plus probable: match, et disons victoire de Kofi par DQ suivie d’un beatdown infligé par l’aristocrate. En soi, ça me va à peu près si le programme ne se termine pas là. Je pense en effet qu’Elimination Chamber, pour lequel aucun des deux n’a de match pour l’instant, gagnerait à voir un affrontement Ghana-Mexique dans sa card, avec le titre de Kofi en jeu. Alors, va pour un bon petit match qui poussera Del Rio à prétendre mériter le titre de Kingston, histoire d’aller à Mania en portant déjà une ceinture autre que sa ceinture Armani. Bref, oui à un combat entre ces deux-là, non à un combat entre ces deux-là qui ne mènerait à rien la semaine suivante et à Elimination Chamber. En plus, je pense qu’ils pourraient avoir en paroles une feud plutôt rigolote.

 

 

Le reggae, ce n’est pas de la musique. La vraie musique, c’est celle de Speedy Gonzales!

 

 

3) Le buildup de l’Elimination Chamber Match

 

En dehors d’Edge et Ziggler, qualifiés d’office, on retrouvera dans la cage McIntyre, Mysterio, Kane et Wade Barrett. Il existe une probabilité d’un tag team match opposant ces quatre là, mais on a officiellement trois heels pour un face, ce qui nous vaudrait un match plutôt bizarre. Enfin, si Kane est toujours heel, car il semble revenu à ce no man’s land tweenesque où il vivotait avant son push soudain la semaine dernière. Cependant, ces quatre garçons doivent trouver de quoi s’occuper. Mon souhait : cf point 4.

 

4) Le build du Core

 

Le Core a réussi à envoyer Barrett dans la cage, mais aujourd’hui, le groupe d’égaux doit faire passer un nouveau message. Voici ce que j’apprécierais. Barrett, qu’on se le dise, n’est pas leur leader, à la rigueur un primus inter pares. Ce soir, the Core, à l’instar du Nexus, va montrer que ses membres sont aussi forts individuellement qu’en groupe. Les trois amis de Barrett vont défier ses trois adversaires d’Elimination Chamber! On démarre avec un Slater-McIntyre, que Slater gagne sur un coup de vice genre count out grâce au Core. Suit Kane – Ezekiel Jackson, véritable concours de force. Une gruge du Core permet à Big Zeke de l’emporter. On a ensuite droit à quelques minutes d’un excellent Mysterio-Gabriel. Le Core finit par intervenir et s’apprête à tabasser le Mexicain quand résonne la musique du Big Show. Il éparpille ses adversaires, qui finissent par se reprendre et le mettre à mal. Retour alors de Kane et McIntyre et on assiste à un brawl entre le groupe Kane-Drew-Rey-Show et les quatre du Core. Vickie met une fin à ce bordel parce qu’elle a le main event à préparer: la semaine prochaine, il y aura un match entre ces deux groupes de quatre, en attendant virez de là, y a un match pour le WHC qui s’annonce. Tout cela serait certes ressemblant à ce qui se passe à Raw avec le Nexus, mais l’idée d’un certain parallélisme entre le Core et le Nexus ne me déplaît pas. Et puis ça nous ferait un 4 contre 4 sympa la semaine prochaine, avec les inévitables bisbilles opposant les participants à EC.

 

 

Le Core vous présente ses quatre modèles de tshirt: manches longues, manches courtes, sans manches et sans tshirt.

 

 

5) La division féminine

 

Mon souhait : en coulisses, les Laycool discutent de l’issue du main event la semaine dernière (un big boot de Michelle avait atteint Layla, ce qui avait permis à Kelly Kelly de placer le Spear Spear de la victoire). Comme à Raw après le Rumble, elles font miroiter la possibilité d’une brouille mais préfèrent rester amies. Tellement amies que ce même soir, elles gagnent contre l’équipe Phoenix-Mendes, Michelle faisant le tombé sur Mendes pendant que Layla se sacrifie pour sortir Beth quelques instants du match. Ouais, je booke un match de Rosa Mendes.Fusillez-moi.

 

 

– Chelle, pour Mickie on a dit qu’elle était grosse, pour Beth on a dit qu’elle ressemblait à un homme, et pour Kelly on a dit qu’elle puait. Mais si on feude contre Rosa, on dit quoi?

– On n’a qu’à dire qu’elle est grosse, qu’elle ressemble à un homme et qu’elle pue.

– Brillant!

 

 

6) Hornswoggle

 

Il est passé par les armes.

 

 

Votre dernière volonté?

Hmpff gnaaaa hiiii gnnaaaaah!

C’est ça, dans tes rêves, sale pervers.

 

 

Bien, ceci étant posé, je me colle au visionnage et je reviens dans une heure et des brouettes!

 

(…)

 

Eh bien me revoilà, m’sieurs dames, un rictus débile déformant mon visage d’ordinaire grave et compassé. Ce rictus débile est dû, bien sûr, au main event, aussi fun que frustrant de la soirée. Retour donc sur les six points évoqués ci-dessus, bilan à l’appui.

 

 

1) La situation du titre WHC

 

Il fallait, écrivais-je, garder la ceinture sur Edge et de ne pas trop affaiblir son challenger. C’est ce qui fut fait, mais pas de Kelly au carré à l’horizon. Le classique ref bump a fait l’affaire, la cerise sur le gâteau étant apportée par l’identité de l’arbitre neutre venu faire le décompte: la tâche fut confiée à l’un des joueurs des Green Bay Packers, victorieux du Superbowl la semaine dernière, précisément celui qui offrit ce soir-là une réplique de la ceinture de champion du monde poids lourds à son pote, le MVP de la soirée. Le show se tenant à Green Bay (comme R-Truth aurait pu vous le dire), ville encore ivre de bonheur après le triomphe de l’équipe locale, ce clin d’œil fait sens et rebondit astucieusement sur l’énorme pub gratuite obtenue par la WWE au soir du Superbowl (événement regardé par 110 millions de personnes aux USA, paraît-il). L’intérêt de cette issue est encore rehaussé par l’incertitude planant sur le titre d’Edge, puisqu’une fois Vickie out, il a employé deux fois le Spear pour venir à bout de Dolph. Manœuvre pourtant expressément interdite… Cole hurla d’ailleurs dans les dernières secondes du show que Ziggler était le nouveau champion. L’histoire n’est donc pas finie, et la semaine prochaine suscite déjà l’impatience. Quand on y ajoute un match porté par une Vickie hilarante en arbitre complètement subjective – fast counts pour Ziggler, interruption d’un décompte en faveur d’Edge en mettant le pied de son adversaire sur une corde, et même magnifique tentative de Spear crashée dans le buffet de son ex ‑, on voit qu’on a eu un match fun et qui a relevé le défi.

 

Indice de satisfaction : 8/10

 

 

Un peu rapide, le push de ce nouveau catcheur, non?

 

 

2) Le build d’Alberto del Rio

 

Comme prévu, Dos Cojones a affronté Kingston, après la classique séquence célébration du heel / destruction de ses colifichets par le face, déjà vue il n’y a pas si longtemps à Smackdown entre Swagger et le Big Show, mais plutôt réussie, notamment grâce à un Kofi intense comme il sait l’être quand on lui en donne l’occasion. Le match en soi a été correct, même si le catch de Del Rio continue de me frustrer, car j’ai l’impression que, de crainte d’enflammer la foule par quelques beaux mouvements, il réduit intentionnellement son arsenal de prises. En revanche, je n’ai pas aimé l’issue du combat, puisque Del Rio a gagné clean avec son finisher. A priori, il n’a plus vraiment de raisons de feuder avec Kofi, puisqu’il l’a battu sans discussion en match, après avoir déjà pris le meilleur sur lui lors de leur première algarade la semaine dernière. Comme il est douteux que les deux hommes aient leur soirée de libre à Elimination Chamber, la feud devra être réanimée la semaine prochaine, mais cela serait plus facile à faire si le match de ce soir ne s’était pas achevé de façon aussi claire.

 

Indice de satisfaction : 6 sur 10.

 

 

Pour s’assurer d’une célébration impeccable, Alberto n’hésite pas à donner personnellement des instructions à ses danseurs.

 

 

3) Le buildup de l’Elimination Chamber Match

 

Mon super plan est resté à l’état de projet, puisqu’il a été tout bonnement décidé de fourguer deux jobbers en pâture aux deux concurrents les moins à même de gagner à EC, Kane et McIntyre. Le premier a battu JTG, quel choc. Le second a eu un match un peu plus intéressant, qu’il dédia au préalable à Kelly Kelly. Chris Masters offrit une belle opposition (avec notamment une espèce de Powerbomb lancée assez phénoménale) et le finish, déjà répété par Drew il y a une semaine contre JTG, fut sympathique, avec une tentative de tombé renversée en Future Shock. Drew va donc démolir des jobbers jusqu’à ce que Kelly revienne. Moi j’aime bien le bonhomme, alors ça me va. Mais ces deux matchs n’auront toutefois pas fait grand-chose pour accroître la crédibilité de leurs vainqueurs en vue du ppv…

 

Indice de satisfaction : 4 sur 10.

 

 

Lassé d’attendre que Drew veuille bien s’intéresser à lui, Chris Masters s’apprête à coller un Masterlock à l’arbitre.

 

 

4) Le build du Core

 

Les deux autres participants au match de dimanche en huit s’affrontaient directement, faute de jobbers dans un roster famélique. Mysterio et Barrett, qui ne s’étaient jamais croisés jusque-là, ont offert un match fort sympathique qui mit bien en valeur non seulement la puissance de l’Anglais mais aussi sa relative rapidité. Evidemment, il n’aurait pu y avoir de finish clean, et c’est une intervention de Justin Gabriel qui permit à Barrett de gratter la victoire. Suivit le prévisible (cf. plus haut) run in du Big Show, qui fut comme toujours anéanti par Ezekiel Jackson après avoir fait du petit bois de ses trois acolytes. Dire que Jackson n’a pas encore eu un seul match en individuel depuis son retour, alors que booké comme il est, il apparaît clairement comme le catcheur dominateur du show (et du Show)… La séquence de bastonnage se conclut par une formidable souplesse arrière de Zeke sur le géant. Je ne suis même pas sûr que Cena ait déjà porté seul une souplesse arrière au Show, et je me demande s’il ne faut pas revenir à Goldberg et Lesnar pour un tel exploit physique.

 

Auparavant, Vladimir Kozlov était de sortie (avec la musique d’entrée de Santino même quand il catche en individuel, si c’est pas la lose), pour un match avec Justin Gabriel dans l’optique du prochain match pour le titre par équipes entre les champions et le duo Gabriel-Slater. Le Russe fit bonne impression, si bonne d’ailleurs que je suis resté interdit en voyant que, après une descente du coude contrée par les genoux de Gabriel, il demeura étendu au sol tout le temps nécessaire à son adversaire pour escalader le turnbuckle et lui porter le 450 Splash vainqueur. Entre-temps, Slater avait encore souffert de chair à Cobra, mais Santino et Vlad finirent bien entendu écrabouillés par le Core au grand complet, Jackson en profitant pour se rappeler au bon souvenir de son ancien comparse du temps de l’ECW d’un Uranage bien senti.

 

Le Core a passé une bonne soirée et Barrett a encore insisté sur l’unité et l’égalité du quatuor, et même si j’aurais préféré mon scénar original, je ne peux pas me plaindre spécialement de la voie choisie, relativement efficace pour mettre le groupe over.

 

Indice de satisfaction : 7 sur 10.

 

 

Encore un tour et… hop, voilà, je lui ai revissé la tête. On pourra encore faire mumuse avec lui la semaine prochaine.

 

 

5) La division féminine

 

La WWE la joue plus fine que ce que j’avais programmé, et je m’en réjouis. On a bien vu les Laycool backstage, mais une intervention de Vickie puis de Dolph, furieux après les événements de la semaine dernière, creusa leurs dissensions, Michelle (sublime ce soir, avec sa nouvelle robe, son nouveau maquillage et ses nouveaux nichons) semblant douter des qualités de Layla. Celle-ci matcha ensuite contre la championne Eve, perdit évidemment en dépit de l’aide de sa copine, et les deux BFE finirent à genoux dans le ring, se regardant avec circonspection. On se dirige peut-être vers un angle où Layla tenterait désespérément de convaincre Michelle qu’elle est digne de rester avec elle, cette dernière se montrant de plus en plus froide. Ca serait pas mal et redonnerait de l’influx au duo; en attendant j’estime que la WWE a fait ici quelque chose de plus intéressant que ce que je suggérais, d’autant que pour une fois les commentateurs ont réellement semblé se passionner pour le match féminin du soir.

 

Indice de satisfaction : 9 sur 10.

 

 

– Pouffiasse! Tout est de ta faute!

– Mais pourquoi tu m’engueules moi et pas Michelle?

– Parce que Michelle, son mec c’est l’Undertaker, et le tien c’est Cody Rhodes.

– Compris. Michelle, t'as le numéro de Kane?

 

 

6) Hornswoggle

 

On ne l’a pas vu.

 

Indice de satisfaction : 10 sur 10.

 

 

You don’t see me!

 

 

Globalement, j’ai trouvé l’épisode très plaisant, au vu de mes attentes. Certes, le match de Kane n’a eu aucun intérêt, mais il n’a pas dû dépasser la minute. Les autres combats ont été plutôt bons, et si le buildup du prochain ppv est resté classique, je ne vais pas pour autant me cogner la tête contre les murs. Le moment nawak de la soirée a été offert par Mysterio backstage, au détour d’une promo j’m’enfoutiste sur la gueule cassée Cody Rhodes, quand avant de quitter Todd Grisham, le Mexicain se fendit d’un soudain jappement digne de Michael Jackson, j’en rigole encore quand j’y repense. Comme je savais par ailleurs, au vu de la card du Superstars diffusé jeudi, qu’il n’y aurait ni mon bien-aimé Swagger ni l’ordure Barretta à l’antenne ce soir, je n’ai pas été déçu même si je m’étais au préalable adonné à ce plaisir solitaire qu’est le fantasy booking. En espérant que cette construction de nalyse un peu différente des précédentes vous ait plu, et que votre indice de satisfaction pour ce soir oscille comme c’est mon cas entre 6 et 7, je vous dis à bientôt sur les ondes: vacances obligent, vous n’aurez plus l’immense bonheur de me lire jusqu’à début mars, mais je vous laisse entre de très bonnes mains.

 

 

Car McOcee revient, et elle a plein de choses à dire.


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