What the fuck Smackdown

On ne choisit pas son sujet. Voilà ce que le public et les critiques ne comprennent pas.

Gustave Flaubert

 

McOcee n’a pas aimé ce 600ème episode de Smackdown. Le problème ne date pas d’aujourd’hui mais cela faisait un bail qu’elle ne s’était collée à la nalyse d’un show du vendredi soir. Ne vous attendez pas à trop d’enthousiasme de sa part.

 

 

Can you smell what McOcee is cooking? Oh putain, ça sent encore le cramé !

 

 

Nalyse de Smackdown du 18 février

 

 

On ne choisit pas son sujet. Voilà ce que le public et les critiques ne comprennent pas.

Gustave Flaubert

 

McOcee n’a pas aimé ce 600ème episode de Smackdown. Le problème ne date pas d’aujourd’hui mais cela faisait un bail qu’elle ne s’était collée à la nalyse d’un show du vendredi soir. Ne vous attendez pas à trop d’enthousiasme de sa part.

 

 

Can you smell what McOcee is cooking? Oh putain, ça sent encore le cramé !

 

 

Nalyse de Smackdown du 18 février

 

 

 

Pour ceux d’entre vous qui sont friands des petites infos « backstage » concernant le fonctionnement de la rédac’ des Cahiers du Catch, levons le voile, pour les besoins de ce papier, sur l’organisation de la répartition des tâches hebdomadaires au sein de notre sémillante équipe rédactionnelle. Lorsque se profile le weekend, nous avons pour habitude de nous envoyer un petit email dont l’objectif est de définir le « qui fait quoi » de la semaine à venir. La prise en charge du Smackdown du vendredi, de l’éventuel PPV du dimanche soir, du Raw du lundi ou celle des papiers de résolution du concours de pronos sont peu ou prou l’essentiel de nos échanges, chaque semaine. On aimerait pouvoir toujours faire selon nos goûts du moment, choisir ce qui nous branche le plus, éviter ce qui nous déplait, mais les aléas d’un agenda professionnel surchargé, une santé défaillante ou un weekend prolongé font que, parfois, nous nous portons candidat à la review non pas du show que nous souhaiterions analyser mais bien de celui dont la date de programmation nous convient le mieux. Absente depuis quelques semaines, il me tardait de reprendre le taf’ et d’apporter ma maigre et humble contribution à la vie de notre site mais un rapide coup d’œil à ma liste de tâches hebdomadaires me fit très vite comprendre que je n’aurais guère le choix des armes : ce serait le Smackdown pré Elimination Chamber ou rien. Ce serait donc mieux que rien. Mais le doute m’étreignit soudain.

 

 

Un (ou une) Kid qui préfère Rey Mysterio à sa propre mère, y'a pas de quoi douter, sérieux?

 

 

Oui, l’angoisse s’empara immédiatement de moi, telle une vulgaire ministre des affaires étrangères prise la main dans le sac du conflit d’intérêts, de la justification foireuse et du mensonge éhonté (ou de la demi-vérité, rectifieront les amateurs de litotes qui peuplent les rédactions politiques françaises) : un show pré ppv, et de Smackdown qui plus est, cela ne sentait pas la sinécure à proprement parler Car autant être honnêtes avec vous, amis lecteurs, le show de la brand bleue m’emmerde prodigieusement depuis quelques semaines. Depuis la fin en queue de poisson de la storyline des frangins de la destruction et son enchainement improbable et grotesque avec un mauvais scénario speedy gonzalesque, la mayonnaise ne prend plus et mes vendredis soirs sont à peu près aussi animés qu’un interminable débat « retenue à la source, préalable nécessaire à toute révolution fiscale ? » qui opposerait l’ineffable Michel Sapin à l’indispensable et joyeuse-luronne Christine Lagarde. Ajoutez à cela le fait qu’à la veille d’un PPV, la WWE a plutôt tendance à nous sortir de la grosse ficelle et à rafistoler de fil blanc les coutures fragiles de storylines mal ficelées et vous comprendrez mon angoisse au moment de me lancer dans le visionnage de ce 600ème épisode de Smackdown. Et c’est fort logiquement que l’auteure ne parvint ni à suspendre son incrédulité une seule seconde durant ces quatre vingt dix minutes pourtant pleine de rebondissements ni encore moins à apprécier ce qui se déroulait sous le regard hagard et hébété de celle qui savait par avance qu’elle serait déçue par le spectacle proposé. J’avais pourtant tout fait pour me mettre dans de bonnes conditions.

 

 

Allez McOcee, encore un petit effort, et tu enchaines avec Smackdown.

 

 

Ma désaffection – provisoire – pour le show du vendredi soir est difficile à expliquer. Elle tient surement de mon peu d’intérêt pour les storylines principales qui y sont développées et s’explique certainement en partie par l’énorme différence de qualité qui existe ces derniers temps entre Raw et Smackdown. Imaginez l’espace d’un instant le sentiment qui vous animerait si vous passiez brusquement d’un Barcelone – Arsenal endiablé à un sinistre FC Rouen – AS Beauvais ; mettez-vous à la place de celui ou celle qui enchainerait sans transition le discours de la Knesset avec celui de Grenoble ! Ou qui devrait se fader une intervention de Rachida Dati après avoir bu les paroles d’un Robert Badinter s’exprimant sans note ! Car ce qui me saute aux yeux depuis de nombreuses semaines aussi sûrement que le double menton de Nadine Morano, c’est bel et bien le fossé qui sépare les deux shows principaux de la fédération de Vince McMahon, ces lundis au soleil opposés à la grisaille déprimante et persistante de mes fins de semaine, ces storylines solides et entrainantes qui soulignent chaque jour un peu plus le caractère débile (dans l’acceptation non péjorative du terme) des scénarios développés par la brand bleue. Comparaison n’est pas raison, m’objecterez-vous ? Certes vous répondrai-je mais depuis quand la raison a-t-elle sa place dans la nalyse d’un show de catch ?

 

 

Isn't it?

 

 

Ce préalable étant posé et assumé, il me restait à trouver l’angle du traitement de ce Smackdown aux allures de puissant soporifique pour mon organisme. J’ai rapidement mis de côté la nalyse « classique ». Malgré tous mes efforts et toute ma bonne volonté, je ne me voyais pas me lancer dans un projet d’écriture que j’aurais eu bien du mal à tenir de façon efficace. Et puis, un show pré PPV étant par nature peu propice aux grandes envolées scénaristiques, je m’étais déjà résolue à m’éloigner de notre modèle le plus courant. Qu’à cela ne tienne, il me restait toujours la possibilité de m’inspirer des reviews qui font le bonheur des lecteurs de 411mania.com et qui se révèlent bien pratique pour un rédacteur en manque de temps ou d’inspiration, celles qui se bornent à classer les séquences d’un show en utilisant les catégories suivantes : « bien », « purgatoire », « mal » et « ridicule ». Las, il me fallut rapidement abandonner ce projet tant le déséquilibre de mon classement mettait à mal le bienfondé de l’utilisation de ce concept de papier. Quand l’intégrale du Smakdown oscille selon l’auteure entre le « mal » et le « ridicule », c’est qu’il est grand temps d’assumer fièrement le désintérêt qui nous anime et de chercher un autre angle de traitement de l’information. J’ai trouvé cela mauvais voire très mauvais ? Eh bien que j’en accepte la responsabilité et que je ne me cache pas derrière moult litotes et circonvolutions ou un papier tiède qui aurait l’avantage d’éviter les procès en aigreur et en lassitude conduits par les plus virulents de nos lecteurs mais ne refléterait que très partiellement mon opinion. Voici donc, les (ou mes) cinq bonnes raisons de ne pas avoir aimé ce Smackdown de triste mémoire.

 

 

J'ai tenté le coup avec les "600 raisons de…"

mais le papier était trop long.

 

 

Un début de show convenu et à l’issue prévisible

 

A la veille d’un PPV, quoi de plus classique que d’en réunir les principaux protagonistes en utilisant la stipulation la plus à même de hyper la grand-messe à venir ? On nous fait le coup à chaque fois ou presque de manière plus ou moins heureuse et avec un souci de vraisemblance assez variable. Les storylines en cours ne s’y prêtent guère ? Fuck that, man, this is WWE et on a un produit à vendre cher aux Kidz et aux ravis de la crèche. Ce vendredi, il s’agissait donc de mettre en scène les matchs de chambres à élimination à venir et, l’opposition en un-contre-un des participants étant une grosse ficelle déjà utilisée lors du Raw précédent (plus efficace à mon sens), il fallait bien trouver autre chose. Après un brainstorming que l’on devine intense et qui ne dût guère durer plus de temps qu’une partie de jambes en l’air avec le regretté JFK, les bookers décidèrent de programmer un match par équipe, une six contre six sorti de nulle part, « méchants contre gentils » sans se préoccuper le moins du monde des incohérences que l’organisation d’un tel combat pourrait entrainer et du peu d’intérêt offert par ce genre de combat de fête foraine.

 

CM Punk au sein de la même équipe que Wade Barrett sans animosité ni explication entre les deux hommes ? Really ? Le roster de Raw généreusement invité à se mêler à celui de Smackdow, comme si les hommes portant les couleurs de la brand bleue n’étaient pas capables de faire le boulot par eux-mêmes ? Really ? Des heels qui jouent le jeu alors que leur intérêt est de rester le plus en forme possible avant l’échéance de ce dimanche ? Really ? Une issue plus que prévisible avec une foire aux prises de finition, cet enchainement de finishers jusqu’à la nausée ? Really ?

Si je ne nie pas que ce combat à six contre six nous a offert de sympathiques moments de catch, agréables à l’œil (comme un Rey Mysterio assez en forme ou ce début de règlement de comptes entre Drew McIntyre et Edge, que l’Ecossais tient pour responsable du licenciement de sa douce Kelly Kelly), j’en conteste l’opportunité, la cohérence et j’ai tendance à estimer que l’objectif n’est pas atteint. Autant tiré par les cheveux qu’il fut, ce match par équipe était censé vendre le PPV de dimanche. Posez-vous donc la question : Cet affrontement digne des combats de foire vous a-t-il mis l’eau à la bouche, a-t-il eu pour effet le déclenchement de votre compte à rebours perso pré PPV ? Non ? Ben c’est que c’est raté alors et que le show a gaspillé vingt précieuses minutes en organisant un combat dispensable. Lorsque l’on sait qu’en plus, une place s’est libérée dans la chambre de Smackdown, il aurait sans doute été plus efficace de mettre en scène les midcarders exclus du PPV et qui auraient eu à cœur de prouver qu’ils méritaient d’en être. Mais non, c’était sans doute trop compliquer les choses d’un point de vue scénaristiques, les bookers n’ont pas que ça à foutre et  le gogo de base sera de toute façon ravi quoiqu’il arrive. Va donc pour un six contre six incongru et si peu utile en vérité.

 

 

Si ce n'est pour rappeler les talents peu communs

de la costumière de la WWE.

 

 

Une storyline principale particulièrement mal menée

 

Il s’agit certainement là de la raison principale de ce sentiment de déréliction qui s’abat sur moi depuis quelques semaines. Les storylines principales sont menées en dépit du bon sens et m’emmerdent prodigieusement. Et lorsque l’on connait le goût de la WWE pour développer des scénarios solides pour sa midcard à Smackdown, on devine sans mal le sentiment qui m’amine : Si la tête d’affiche ne vaut pas un clou et que les chauffeurs de salle sont empêtrés dans des storylines à l’épaisseur du corpus idéologique de Brice Lalonde, que reste-t-il au show du vendredi soir ? Que dalle. La qualité des protagonistes n’est pas en cause. Edge a prouvé à maintes reprises qu’il est un entertainer de tout premier plan et l’association entre Vickie la prédatrice et son jeune éphèbe de Dolph Ziggler fonctionne plutôt très bien. Mais à l’impossible, nul n’est tenu. Entre le licenciement d’Edge par une Vickie diabolique, celui-ci étant à ce moment de l’histoire l’agresseur présumé de Teddy Long sans que quiconque ne daigne présenter ne serait-ce qu’un commencement de preuve, l’absence de réaction de la Rated-R Superstars malgré une injustice manifeste, l’impossibilité que son licenciement soit sérieux puisque qu’il doit main-eventer deux jours après la diffusion du show, la gestion du règne de Dolph et le retour en fanfare du General Manager officiel de Raw, tout a été fait à l’envers par la « creative » team. L’équation a résoudre était complexe : il fallait que ça pète, célébration 600ème oblige, mais sans rien mettre en place qui pourrait faire de l’ombre au PPV à venir. Et les bookers ont fait le choix de conclure une storyline en un show choc (Edge perd la ceinture, Edge est viré, Dolph célèbre son titre, Long revient, Edge reprend la ceinture, Dolph est viré. End of the story), alors qu’ils avaient là matière à animer quelques vendredis à venir.

 

Les historiens datent avec précision depuis quand la WWE nous prend pour des cons.

 

 

Edge viré en début de show mais réintégré avant le main event grâce à l’improbable retour de Long, il fallait oser quand même. C’était tellement évident que ça en devenait grotesque. Je comprends bien la logique qui veut qu’Edge ne pouvait pas être licencié et écarté de l’Elimination Chamber mais plutôt que de se livrer aux pires contorsions intellectuelles pour résoudre l’équation en un seul et même show, n’aurait-il pas mieux valu décaler le segment d’une semaine, histoire de densifier au moins un tout petit peu  l’hypothèse du licenciement du Canadien ? Cela aurait au moins permis aux bookers d’éviter à Ziggler l’humiliation d’un règne aussi court et aurait donné l’occasion à la WWE de gérer plus intelligemment le come back de Long, qui aurait pu faire son grand retour un peu plus  tard en ramenant Edge dans ses valises. Car en termes de retour foireux, celui de l’ami Ted se pose là. Repassons-nous le film de vendredi : le GM est de retour et n’est pas content. On apprend que Dolph est responsable de son agression. Résultat ? Il ordonne un rematch immédiat entre les deux hommes (dont Edge sortira vainqueur aussi rapidement que l’UMP courant après les idées de Marine) PUIS prononce le licenciement de Ziggler. Hey, Goofy Manager, et si Ziggler l’avait emporté, t’aurais fait quoi, gros malin, hein ? Tu aurais célébré la confirmation du titre de ton agresseur en lançant un « sorry, guy » contrit à Edge ? Puisque le licenciement s’imposait, la logique aurait voulu qu’il soit à effet immédiat et non à la suite d’un match que le coupable aurait théoriquement pu emporter. D’autant qu’il aurait été très simple de faire coller l’événement à l’actualité en hypant à mort le PPV de dimanche : Il suffisait pour ce faire de virer Dolph, de déclarer le titre vacant et de s’en remettre à l’Elimination Chamber de Smackdown pour décanter la situation et remettre de l’ordre dans la maison. Au lieu de quoi, on nous infligea cette séquence idiote et pas crédible pour un sou.

 

 

Je sais comment tout ça va se finir. Ça fait des semaines qu'on entend plus parler d'Hornswoggle.

 

 

Pour finir, je préfère ne rien dire de la bêtise de l’agression de Long par le couple Vickie/Dolph, qui ne prit pas le soin de dissimuler sa responsabilité, s’exposant ainsi à l’ire du General Manager dès son retour. Les catcheurs sont parfois un peu cons, mais à ce niveau, c’est rare. Du coup, c’est le spectateur qui a le sentiment d’être pris pour un abruti. Bref, voilà à mon sens l’exemple même d’une storyline conduite à l’envers alors que les éléments de base n’étaient pas si mauvais que cela, bien au contraire. On aurait d’ailleurs pu aussi imaginer que le show débute sur le retour de Long et le licenciement de Dolph, ce qui aurait offert l’avantage de construire le show autour du sixième homme présent dans la cage dimanche soir. Certes, cela aurait ôté le piquant du mystère entourant l’identité du remplaçant de Dolph mais aurait au moins eu le mérite de nous éviter un show bâclé dans les grandes largeurs.

 

 

– C'est pas un peu con d'avouer comme ça qu'on a agressé le GM de Smackdown? Vu qu'on va en prendre plein la gueule et que jusque là personne ne savait qui était coupable?

– This is WWE Dolph

– Pas faux

 

 

Une division féminine en déshérence

 

Une fois de plus, les bookers semblent naviguer à vue lorsqu’il s’agit de reconstruire un peu la division féminine de la WWE. Pourtant, rebâtir sur des ruines aussi fumantes offre bien des avantages dont celui non négligeable de ne pouvoir faire pire. On sent bien que Vince tente ces derniers temps de remettre de l’ordre dans la maison des Divas. Les filles ont l’air de bosser à l’entrainement, les matchs sont mieux réglés et même les plus nulles d’entre elles laissent entrapercevoir quelques progrès intéressants sur le ring. Oui mais voilà, le roster féminin de Smackdown est si famélique qu’y construire une storyline solide sur la durée est une vraie gageure, un casse tête quasi insoluble pour les bookers. Ainsi, lorsque Michelle McCool se blesse, les solutions de rechange fondent comme neige au soleil, se réduisent comme peau de chagrin, ce qui oblige les bookers à improviser un surprenant Eve & Beth Phoenix contre Maryse & Layla. Soit deux membres du roster de Raw appelés à la rescousse pour faire le nombre et organiser un combat parfaitement inutile. Joey Starr l’a dit avant moi, et avec quel talent : « quand t’as rien à dire, ferme ta gueule » et plutôt que d’user de tels artifices, surement aurait-il été préférable de faire une croix sur le match féminin de vendredi dernier. Parfois, un bon segment backstage posant les bases d’une storyline future est préférable à un match de deux minutes sortant de nulle part et sans grand intérêt malgré un rythme assez agréable. Tiens, n’aurait-on pas pu plutôt préparer le retour de Kelly ? Préparer le terrain à une feud en bonne et due forme contre les Laycool ? Voire un heel turn de la blonde qui la rapprocherait automatiquement du séduisant Drew McIntyre ? Heureusement, la toujours extraordinaire Michelle McCool illumina de son talent la table des annonceurs où elle fit don de ses commentaires éclairés et savants. Une larme de génie dans un océan de médiocrité.  

 

 

Une grande blonde arrogante associée à une petite brune rigolote?

Ça ne marchera jamais.

 

 

Le triangle amoureux entre le Miz, Kofi Kingston et Alberto Del Rio

 

Hum, attendez une petite seconde…. Mais que foutait le Miz lors de ce Smackdown pré PPV ? Par quel miracle se retrouve-t-il opposé à Kofi Kingston ? Vous n’en avez aucune idée ? Ben moi non plus à vrai dire et je sais gré à la WWE d’illustrer à ce point ce qui me déplait le plus dans un show de catch : le booking bouche-trous inexpliqué. Il fallait donc offrir un peu de temps d’antenne à Kofi et éventuellement jeter les bases d’une feud à venir. Et plutôt que d’aller puiser dans la midcard de Smackdown, on invite le champion WWE en titre, ce qui n’est pas si glorieux que cela pour le Miz (un Bryan vs. Kofi aurait été plus logique à mon sens, s’il fallait un affrontement de prestige pour la 600ème) qui doit en plus se contenter d’une victoire pas clean de heel profitant d’une intervention de Del Rio. Une petite victoire bien nette n’aurait pas été de trop pour le champ’ en titre. M’enfin bon, c’est un mec qui parait fragile quand il affronte le redoutable Jerry Lawler donc j’imagine que c’est là un booking parfaitement normal. Ça fait de lui un pitre, mais c’est une autre histoire. Del Rio, lui, c’est officiel, je ne peux plus le voir en peinture si tant est qu’il ait jamais trouvé grâce à mes yeux. Je fais une overdose d’Alberto. Il devrait donc feuder prochainement avec Kofi. Grand bien lui en fasse.

 

 

I CAME TO PLAY!

(le mec un peu niais qui passe toujours pour un con)

 

 

 

Les Comedy Tag Team champs’

 

Stop! C’était sympa, Santinov. On s’est bien fendus la gueule avec le cobra, c’était cool. Mais à moins de vouloir enterrer pour de bon la catégorie Tag Team, il faut passer à autre chose. Si au moins Kozlov était booké fort, la force de l’équipe pourrait s’admettre. Le russe en gros streum quasi invincible et l’italien en technicien malin plaçant de temps à autres son cobra, ce serait peut être plus facile à avaler. Mais là, la couleuvre est trop grosse. Kozlov perpétuellement dans le rôle du face en péril sauvé par Santino, ça ne passe pas. Enlevez leur cette putain de ceinture ! Et filez-les aux non leaders des stable heels du moment : Nexus ou The Corre. Parce qu’en attendant, ces gros méchants qui plient face à deux clowns, c’est grave la honte. Là, c’était à nouveau à Slater et Gabriel de passer pour les bouffons de service, incapables qu’ils furent de remporter clean ce match pour le titre, et tout juste sauvés de l’humiliation de la défaite par l’intervention de Barrett et Jackson qui entraina la disqualification de l’équipe du Corre. Espérons que l’Elimination Chamber sera l’occasion d’un passage de témoin. C’est notre dernier espoir.

 

 

Et pour la 600ème fois, Gabriel et Slater passèrent pour des cons.

 

 

 

Je ne vais pas en rajouter, en guise de conclusion. Vous aurez compris que ce Smackdown m’a profondément déplu comme me déplait l’orientation générale du show depuis quelques semaines. J’ai lu les commentaires enthousiastes concernant ce 600ème épisode et j’arrive à les comprendre. Mais il me faut admettre que le déclic ne se fait pas pour moi lorsque je mate Smackdown et ce depuis quelques semaines. Et sans ce petit « déclic », sans aucune suspension d’incrédulité, toutes les failles intrinsèques d’un show de catch vous sautent aux yeux, comme passées au prisme d’une loupe grossissante. Le « moyen » n’existe plus et laisse peu à peu sa place « complètement naze " sans plus d'explication. J'espère que vous comprendrez que cette nalyse ne reflète que mon avis très partial et n'a pas vocation à detenir une sorte de vérité absolue qu'il conviendrait de suivre aveuglément sous peine de se voir taxé d'has beenisme. Et puis, fort heureusement, l’histoire prouve (du moins la mienne) que c’est nécessairement provisoire. Que n’ai-je par exemple écrit à propos de Raw avant de retomber sous le charme du show de la brand rouge ? Messieurs les bookers, au travail!


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