Phénoménal!

Je vais vous dire ce qu'on va faire: on va prouver au monde que nous sommes une compagnie d'aventuriers valable! Terminé les conneries… Nous avons réussi à traverser une bonne partie du pays, et maintenant que nous sommes près du but, personne ne peut dire que nous sommes des baltringues !
Le ranger


Perdu dans la Wrestlemania Week, cet épisode de NXT avait tout pour être parfaitement insignifiant. Raté! Beaucoup d’action et des (bonnes) surprises à la pelle, cet épisode est tout simplement un des meilleurs de l’histoire du show.
 
 
 
Entrez, vous allez adorer !
 

Nalyse de NXT du 29 mars
 

Je vais vous dire ce qu'on va faire: on va prouver au monde que nous sommes une compagnie d'aventuriers valable! Terminé les conneries… Nous avons réussi à traverser une bonne partie du pays, et maintenant que nous sommes près du but, personne ne peut dire que nous sommes des baltringues !
Le ranger


Perdu dans la Wrestlemania Week, cet épisode de NXT avait tout pour être parfaitement insignifiant. Raté! Beaucoup d’action et des (bonnes) surprises à la pelle, cet épisode est tout simplement un des meilleurs de l’histoire du show.
 
 
 
Entrez, vous allez adorer !
 

Nalyse de NXT du 29 mars
 


Pardon. Je sais que c’est encore plus mesquin de vous avoir attiré dans la lecture de cet article en vous faisant miroiter un épisode historique que de tenter de s’attirer quelques applaudissements faciles en vantant les mérites de l’équipe de base-ball du coin, mais que vouliez-vous que je fasse ? Un concours de bras de fer et un match par équipes, allez donc faire une review normale avec ça. Bref, vous êtes là maintenant, donc autant continuer à lire, pas vrai ?
 
De surprise donc il n’y eut point, dans un épisode qui fut, comme on pouvait l’imaginer, envahi par les vidéos promos de Wrestlemania, les vidéos des feuds de Wrestlemania, les vidéos du dernier Raw avant Wrestlemania, et même les vidéos de Tough Enough qui débute le lendemain de Wrestlemania. Maryse, host de cette saison 5 et point focal d’une storyline naissante entre Lucky Cannon et Yoshi Tatsu, n’avait même pas fait le déplacement, et les pros se sont contentés de rester assis sur leurs chaises sans du tout intervenir. Alors, pourri cet épisode ? Pas vraiment en fait ; les rookies n’ont pas eu assez de temps d’antenne pour faire n’importe quoi, et puis les promos de Wrestlemania, ce ne sont que des promos mais c’est quand même Wrestlemania.
 
 
 
Du rêve à l’état pur et dans toutes les tailles en plus.
 

Commençons par NXT lui-même. On a quand même eu droit à une information d’importance – à défaut de savoir quand aura lieu la première élimination ni, a fortiori, quand prendra fin la saison. Le vainqueur de la saison, qui sera qualifié pour la saison 6 et pourra choisir son pro, pourra finalement faire son choix non pas parmi les six seconds couteaux qui jouent les pros actuellement, mais bel et bien parmi tous les membres du roster. Oui, William Regal l’a bien précisé, ça veut dire y compris Cena, Triple H ou l’Undertaker !
 
Il y a là matière à faire des choses intéressantes, même si je ne suis pas sûr qu’on ait le droit à une star du calibre des trois noms cités. Ce serait audacieux ; vous imaginez l’Undertaker qui, au lieu de se la couler douce jusqu’à SummerSlam, viendrait jouer les coachs pour un Darren Young ou un Titus O’Neil ? Je ne sais pas comment il s’intègrerait dans l’émission. On verra, j’espère en tout cas qu’on ne verra pas un rookie nous dire « j’avais le choix entre toutes les superstars du roster, et j’ai choisi… Mark Henry ! », ou qu’un Titus vainqueur de cette saison ne reprendra pas Hornswoggle « parce qu’il m’a porté chance ». Todd Grisham a peut-être donné la solution : il a suggéré qu’un rookie pourrait choisir William Regal, ce qui aurait l’avantage de la crédibilité technique. Même si j’adore Regal ça manquerait quand même un peu de « starpower » par rapport à ce que cette annonce laisse imaginer.
 
 
 
T’embête pas Julius, tout est prévu.
 

Avant cela et pour entamer le show les rookies s’étaient affrontés lors d’un concours de bras de fer. On peut en retirer deux choses : Lucky Cannon continue de se faire remarquer dans le registre du heel arrogant, ici il a utilisé une lotion pour les mains avant d’affronter O’Brian; et Titus O’Neil semble de plus en plus le favori du management puisque c’est lui qui l’a emporté, battant d’abord Jacob Novak en trois secondes puis en finale Conor O’Brian, qui avait éliminé Cannon puis Young.
 
On peut aussi noter les efforts de Novak, qui a tenté d’obtenir de la heat en faisant mine de l’emporter avant le signal de l’arbitre contre Titus. Il reste plutôt dans le registre « tête à claques » mais on ne peut pas dire qu’il ne fait pas d’efforts pour se faire remarquer. Un Byron Saxton par exemple, en revanche, reste lui étrangement en retrait par rapport à sa personnalité naturellement extravagante. Il ne semble clairement pas dans les favoris de la production; ce qui est dommage, c’est que les efforts de cette dernière pour dessiner la hiérarchie de cette promo sont un peu trop visibles et grossiers.
 
 
Après s’être pris pour un rat, O’Brian va tenter une gimmick de cyborg.
 

Le thème de la saison, la rédemption, a été illustré par une vidéo consacrée à Darren Young. Ce dernier rappelait qu’il avait été pénalisé lors de sa première tentative par un pro qui ne l’avait pas du tout aidé, CM Punk (les images se chargeant de rappeler qu’il souffrait aussi d’un gros handicap capillaire) ; et promettait de faire mieux cette fois, impression confirmée par des propos élogieux de William Regal.
 
 
 
 Et y en a qui disent que rien ne change à la WWE…
 

Passons à la fin du show (entretemps, la longue guirlande de vidéos promotionnelles), avec un match unique mais qui donnait l’occasion de voir tous les rookies puisque nous avons eu droit à un 3vs3 : Titus O'Neil, Byron Saxton et Conor O'Brian contre Lucky Cannon, Jacob Novak et Darren Young. L’affrontement a duré un peu plus de 6 minutes et chacun a eu l’occasion de montrer… pas grand-chose  coups basiques, prises de risques minimales, quelques nearfalls ici et là… C’était vraiment le service minimum.
 
Seul le final nous a raconté quelque chose et a confirmé l’impression du concours de bras de fer. Titus O’Neil a en effet dominé la dernière séquence, étant présenté comme un big man dominant et un cran au-dessus de tous les autres et remportant le match par un tombé sur Novak, que son nouveau slip de combat (doré alors que le précédent était blanc) ne devrait pas sauver de la première élimination. Titus a clairement dominé cet épisode, loin devant Darren Young malgré le soutien de Regal envers ce dernier. Cannon a aussi marqué des points, continuant à se démarquer habilement.
 
 
Enfin, il se démarque en tout cas.
 

C’est tout pour NXT proprement dit. Mais il faut bien parler des vidéos promos, puisque ce fut l’essentiel de l’épisode. Tough Enough d’abord, dont nous avons vu les premières images. Avec une voix-off appropriée, l’émission est présentée comme « des personnes ordinaires poursuivant des rêves extraordinaires » ; alors même que le casting comporte une Miss America et plusieurs catcheurs indy… On voit les participants rire, pleurer, souffrir en s’entraînant… Pour le coup on ne se posera plus, comme à NXT, de questions sur la scénarisation : c’est bien une émission de télé-« réalité », c'est-à-dire une émission 100% scénarisée, un genre de feuilleton quoi (dont le tournage est terminé ou pas loin je crois). Mon expérience dans ce genre télévisuel se limite à quelques scènes du tout premier Loft Story mais on verra bien.
 
 
Tiens, il a une bonne tête de superstar celui-là.
 

Plus intéressantes étaient les vidéos destinées à promouvoir Wrestlemania. Retours sur la feud pour le titre WWE ; retours sur la feud HHH-Taker avec en particulier la rediffusion de la formidable scène du Raw de la veille entre les deux adversaires et Shawn Michaels ; vidéos sur l’histoire du Grandest Show of Them All avec images d’archives à foison… On y vit Hogan, par exemple. On le sait, depuis un moment déjà la WWE utilise l’image de son ancienne superstar (ainsi que celle de Flair et de quelques autres) bien qu’il soit à la TNA, après une période de black out contre les « transfuges ».
 
Et c’est là qu’on comprend l’importance de l’histoire de la WWE, qui est sans aucun doute un des gros atouts de la compagnie pour dominer le monde du catch. Il y a eu des critiques pendant la Road to Wrestlemania, trop de ceci, pas assez de cela, telle feud aurait pu être encore plus forte… Mais on a beau râler, on y est : dimanche ce n’est pas juste un gros show de catch, c’est Wrestlemania, une vraie institution bientôt trentenaire, plus vieille que beaucoup de fans en fait, et quoi qu’il s’y passe tout s’inscrira dans une histoire dont la WWE nous a rappelé avec talent toute la richesse. Ce n’est pas Snooki ou je ne sais quelle chanteuse à deux cents qui vont nous gâcher la soirée, cette semaine c’est Wrestlemania et ça va être la fête, vivement dimanche !
 
 
Nnngh grrh mnhg !

Publié

dans